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Un étrange colis

Posté Mer 22 Mai 2013 - 13:42 par Jack Calhugan

C'est un étrange colis qui arrive à la poste de la marine. Une caisse, lourde, grosse, et qui sent mauvais. Adressée à l'Etat Major de la Marine, rien que ça. Une caisse avec un petit mot dedans, au dessus d'un drap taché de sang, qui couvre le contenu. Le mot est rédigé par une écriture soignée, mais le propos l'est beaucoup moins.

Cherchez pas. Dans la caisse, pas d'bombe, pas d'piège. Juste des têtes. D'celles qui valent de la thune, parce que vous avez foutu un prix d'ssus. Non, non, sortez pas vot'chequier. C'est cadeau. Un cadeau de Jack Sans Honneur, un cadeau des Saigneurs des mers, qui ne sont pas mort, loin de là. Vous pouvez sortir le boulier par contre. Et commencer à compter.

Sid Patine

Un étrange colis Empero10

Prime: 200 000 000

Smaug "Le dragon"

Un étrange colis Dragon10

Prime: 170 000 000

Oliver Wilbur Lannec

Un étrange colis 0310

Prime: 190 000 000

Mr. Tea

Un étrange colis 3695624_300

Prime: 42 000 000

John "Johnny" Band

Un étrange colis 137349114_new-kelly-art-james-bond-tommie-kelly

Prime: 38 000 000

Billy Powers

Un étrange colis Yeah_Baby_Yeah___3D_by_HammersonHoek

Prime: 30 000 000

Nina "La Colombe"

Un étrange colis The_li10

Prime: 70 000 000

Ein D. Hitakori, l'Aveugle

Un étrange colis Ein_d_12

Prime: 50 000 000

Lulu

Un étrange colis Sister10

Prime: 57 000 000

A coté des "grosses" têtes, d'autres, dont la prime est plus faible. Elles sont nombreuses. Difficile de les compter, d'autant que le spectacle donne la nausée. Mais, plus encore que cet étrange colis, c'est la fin de la notice qui attire l'attention.

Dead End, c'est d'venu tranquille, un endroit où fait bon vivre, où les gosses courent dans les parcs, et s'baignent dans des lacs de sucre couleur arc-en-ciel, toussa. On dit merci Jack. Et on pense à lui rendre la pareille. Parce qu'sinon, les têtes, la prochaine fois, seront pas celles des vilains... Sans vouloir vous menacer. Héhé.

Cordialement.

Jack Sans Honneur, Capitaine des Saigneurs des mers.

Posté Jeu 6 Juin 2013 - 21:15 par PNJ Requiem

-Chef chef !

Hummmph ?... Un œil s'ouvre, bien contre son grès, tiré de ses songes à grands renforts de secousses malavisées. Qui que ce soit, il a intérêt à avoir de sacrées raisons pour oser troubler ainsi sa sieste, sans quoi -foi de Tib' Moah- des oreilles finiront en pointe.

-Raaah mais foutez moi un peu la paix nom de*...
-Chef chef ! C'est moi !

Le deuxième oeil s'ouvre, et la vision se focalise sur une étrange mèche blonde surplombant deux gros yeux globuleux. Etrange mélange qui n'aide pas à se refaire une idée des limites entre songes et réalitées.

-J'ai un message super important pour Jack chef.

L'onirisme prend peu à peu la tangente dans l'esprit du chef de bande de seconde zone. Peu, mais juste ce qu'il faut pour qu'il puisse enfin voir le visage blanc comme linge de son bras droit surplombant un den den mushi toujours tendu vers lui.

-Faut absolument que vous me l'trouviez chef !

-Tin' mais calme toi... pourquoi tu veux voir Jack ? Y a quoi de si*...

-J'ai quelqu'un au bout du den den qui veut lui parler. Tout de suite !
-Ben qu'elle attende. On est pas un relai d'com' non plus quoi ! On est les "Fresh men" quoi merde.
-Ben apparement elle avait que ce numero de den den, et elle est assez insitante...

Le visage du second ne déblanchit pas, bien au contraire... Du coup, la graine de l'inquiétude se plante et ne tarde pas à pousser chez le dormeur qui doit se réveiller.

-Bordel... mais c'est qui ?
-L'Amiral Kenora Makuen chef... et si on ne lui trouve pas Jack dans les cinq minutes elle m'a dit qu'elle viendrait sur place elle-même. Et qu'elle en profiterait alors "pour raser cette île de parasites et de vermines".
-La... la... la "Vierge d'acier" ?
-O... oui !

Bruit de chaise qui se reverse, et déjà un silhouette affolée qui cavale comme si elle avait la mort aux trousses à la recherche de la seule personne qui semble séparer cette île de l'oblitération totale : Jack, dît "sans honneur".

Posté Jeu 6 Juin 2013 - 21:52 par Jack Calhugan

C't'un putain d'remue-ménage dehors. Une puissance forte. J'ouïe qu'ça braille à tout va, là, par c'te trou béant sensé être une f'nêtre. J'ai abandonné la piaule ultra max, qu'Mongo' m'avait r'filé. Trop d'chichi. Trop d'froufrou. J'suis v'nu squatter dans l'bar. L'bar à Louis. M'a r'filé une chambre. J'paie même pour. Ou alors c'est rapport aux spiritueux, l'argent. Sais plus. Juste, j'ai une piaule, tranquille, pépère, avec alcool à max et un gars sympa dans l'coin. Bon moyen d'profiter d'la fin d'Dead End. Boire. Oui, c'est bien.

Mais c'ramdam... Qu'est-ce qui s'passe dehors? Tahar est sorti d'prison? Héhé... J'détourne quand même l'attention, du fond d'verre vers la chaleur de l'air. L'oreille se tend... ... Merde. C'est moi qu'on appelle. Et vu comme ça gueule.

---

Je presse le pas. C'doit être l'excitation. Y a pas eu à m'le dire deux fois. Non, non. Amiral machin! Plus connu sous l'sobriq' de "La Dame de Fer"! Rien qu'ça mon bon. En plus, parait qu'elle est bonne. Si t'aime les blondes. Enfin, c'est c'qui s'dit. J'arrive face au Den Den. C'te tronche que tire l'escargophone. Du caviar. Pas avec les doigts. J'saisis l'combiné. En même temps, ça m'prend, fugace mais puissant: j'ai peur? C'serait normal, avoir peur. Malin même. Une poussière d'univers de doute... Non, peur pas vraiment. Mais ça va être bien. Dans un sens ou dans l'autre.

Ici Jack.

Posté Lun 17 Juin 2013 - 17:16 par Kenora Makuen

- Mushi Mush. Ici l'Amiral Kenora Makuen.

La voix est dure, froide comme l'acier. Tu peux y sentir une colère contenue avec soin mais sans le moindre signe qui pourrait faire croire qu'elle veuille le cacher. Et avant même que tu n'ais le temps de prendre une bouffée d'air ou d'écouter c'que pourrait te dire ton cerveau, l'amiral continue sa percée.

-Pour commencer vous allez garder avec vous ce den den jusqu'à nouvel ordre.

Ton impératif bien que naturel ; comme si les autres temps grammaticaux n'étaient plus à l'ordre du jour depuis bien trop longtemps. De toutes façons, pour l'amiral, il ne s'agit pas là de s'imposer au pirate bien qu'on puisse le croire, mais seulement de rester pragmatique. d'ailleurs, pourquoi vouloir s'imposer là où l'évidence même est en faveur de la marine.

La charge de cavalerie continue donc sur sa lancée et déboule sur les réserves de la flibuste avant même que le premières sentinelles ne soient tombées au sol :

-Nous avons bien reçu votre colis. Que voulez vous ?

Aucun mot de trop sur lequel un ennemi pourrait trouver prise, Makuen parle comme elle se bat.

Et vu la légère pose qu'elle t'accorde une fois sa question posée, il semblerait presque qu'elle s'adresse à toi comme un chef de peloton demanderait sa dernière volonté au brave type qui fume une clope avec les yeux bandés, dos au mur.

Posté Mar 18 Juin 2013 - 11:31 par Jack Calhugan

La question est direct, le ton est froid. Très froid. Un peu menaçant aussi. ... Un nouveau frisson qui m'parcoure l'échine, d'puis l'bas d'mon dos. Qu'est-ce que j'veux? Mais tout m'bonne dame. Puis plus encore. J'veux l'argent, les territoires, le pouvoir, puis j'veux une centaine de danseuses délicieuses, choisies pour leur silhouettes élancés et leurs crinières noires, qui tournent autours de moi en chantant: "Jack est le Roi, Jack est le Roi!" Et ça c'est que l'début. M'enfin. Un peu de sérieux Jack. Tu deal avec une amiral là. La donzelle peut réduire c't'ile en charpie juste en éternuant. ... C'la dit moi aussi. Héhé.

J'gratte néanmoins, dans l'bloc-note d'ma carte-mère: elle veut qu'j'garde le den den. On d'mande pas à un type qu'on a l'intention d'rosser de garder un objet. Héhé. Ca m'donne de l'aplomb. Pas trop, juste celui qu'il faut.

L'ordre des Cap'taines Corsaires. Même s'il s'dépeuple. Voila c'que j'veux. La place de "Wrath" plus particulièrement. Et bien entendu, tout c'que ça implique en terme d'amnistie, pour mon équipage entre autre.

J'inspire profondément. Roule une clope à une main. Parce que j'suis fort. Ca m'prend pas une seconde. Parce que j'suis fort. Allumage. J'inspire. Transpire en attendant la réponse de la rosse.

Posté Mar 25 Juin 2013 - 9:49 par Kenora Makuen

Une place au soleil loin des tracas de la chasse à l'homme... Qu'il doit être bon de se savoir systématiquement du bon côté du bâton malgré un karma plus noir que le fond d'un trou à rat. Kenora en arriverais presque à trouver cela injuste, bien trop facile. Et c'est bien pour cela qu'on l'a chargé de conclure cette affaire déjà débattue dans les hautes strates, sachant que sa haine viscérale des Shichibukai ne laisseraient aucune marge excessive au pirate.

Trop facile... Mais hélas si utile face à la menace des empereurs. Kenora enrage intérieurement sous la pellicule de glace qui la caractérise, faisant monter la pression en elle comme un geyser prêt à éclater. S'aventurer près d'elle est un sport des plus risqués si on ne se montre pas assez prudent... Mais aurais tu la prétention de vouloir devenir corsaire si tu n'étais pas le genre d'homme à apprécier les risques.

- Shichibukai. Bien évidemment.

Long silence où ni l'air qu'affiche l'escargophone ni le souffle maitrisé que tu peux entendre ne laisse deviner distinctement contre quoi lutte l'amiral ni où cela l’amènera ; et t’amènera toi aussi du coup. Puis...

- L'affaire a déjà été débattue. Le Gouvernement mondial est prêt à fermer les yeux sur votre passif de forban en échange d'une diligence exemplaire.

Chaque mot écorche un peu plus la jolie gorge de l'amirale même si elle tente de n'en rien paraitre.
Raser l'île... Arrêter toute cette vermine. Châtier les coupables et faire de cette ville de parvenus un exemple ! Mais les temps sont ce qu'ils sont, et le conseil des Cinq a jugé que tu seras plus utile qu'en tant que décoration à Impel Down. loué soit il dans sa clémence.

- Oubliez jusqu'à votre surnom de "Sans honneur", où je me ferais un devoir et un plaisir de venir moi-même régler le cas de votre fourberie. Si la "Colère" vous convient mieux, je vous conseille de savoir l'orienter dans une autre direction que celle que vous aviez choisi jusqu'à présent.

Premier jet de vapeur mal contenu et qui siffle dur à tes oreilles.

- Quant à vos hommes... l'amnistie ne leur sera en aucun cas accordée. Si un seul de ces misérables dégénérés sociaux fait l'erreur de sortir de votre ombre de plus d'un miles nautique, vous pourrez dès lors le considérer comme perdu.

La vapeur sort de plus en plus fort...

- Vous êtes personnellement responsable de tous ceux portant votre bannière. Si vous n'avez pas confiance en certains d'entre eux, je vous laisse un jour pour nous les livrer. Ensuite... Vous paierez le prix de leurs vices ; et ceci tout Corsaire que vous soyez.

Tu pourrais presque sentir les vagues de haki vibrer derrière l'escargophone qui en tremble littéralement et dont les ondes se couvrent de légers parasites de bien mauvais aloi. Les derniers mots pourraient tuer un homme à dix pas à n'en pas douter. Puis la voix se calme, contient la force dans l'étau du professionnalisme et de la loyauté...

-Vous recevrez votre premier ordre de mission à l'encontre des Yonkou sous peu, en même temps que votre titre officiel. D'ici là, ne me poussez pas à venir vous les remettre moi-même.

Crac crac fait la glace.

Posté Mar 25 Juin 2013 - 12:18 par Jack Calhugan

On a un deal.

J'sais pas trop quoi penser. J'suis comme un chien qui court après les carrioles. J'cours, j'cours, mais j'sais pas vraiment c'que j'ferais si j'en attrapais une. Ben là... c'est attrapé. Un titre. Le Titre. Capitaine Corsaire. C'est moi. Mais vous pouvez m'appeler Jack. Je m'apprête à raccrocher l'escargophone, mais quelque chose me retient. Peut-être une crainte, celle d'un dernier mot de l'Amiral. Je la connais de réputation. C'est une rosse de première bourre, le genre que tu bourres pas justement. Elle pourrait m'exploser la tronche rien qu'en pétant. Mais pourtant.... Non, j'peux pas m'en empêcher. Une dernière p'tite bravade. Parce que la vie c'est le risque, et que le risque, c'est Tout.

J'peux vous appeler collègue?

C'est le bruit d'un den den qu'on raccroche qui m'informe de son refus. Héhé. Je raccroche à mon tour. Le gus à coté me mire.

Alors... j'ai entendu... vous êtes... Cor..

Il n'a pas le temps de finir sa phrase. Ma main part accrocher sa tête, il en meurt. Je veux garder cette nouvelle pour moi. Jusqu'à ce que mon équipage la lise dans le journal.

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