Les blues sont pas si grandes, on rencontre un type un jour et puis on croit qu’on se reverra jamais, puis, comme ça, au hasard des voyages, vous le retrouvez. C’était le cas avec Zegaï par exemple, on s’est croisé une bonne année avant qu’il n’entre dans la Team rocket. J’vous ai pas raconté cette histoire ? Ca se passe à North Blue…
C'est pas que j'aime pas les Révos, en fait, c'est juste que dans le coin, y a pas grand chose à faire à part les chasser.
J'ai rien contre leur propagande Anti-gouvernementale non plus, en vérité, je m'en cogne, faut juste manger.
C'était un sale hivers, le crachin glacial fouettait ma trogne délavée.Il faisait froid, humide et moche.
J'devais pas faire couleur locale, les yeux des passants se tournaient vers moi comme les mouches allaient sur les bouses de vaches. Pas que ça me dérange, j'ai toujours été la bête curieuse, même si pour le coup, vraiment tout le monde me matait. C'est vrai que les gens de North ne sont pas connu pour leur convivialité, à voir les tronches en biais que j'croisais, ça me paraissait vrai. Bonne nouvelle pour eux, mon non plus, j'étais pas connu pour ma convivialité.
J'suis rentré dans le premier bar que j'ai vu et j'ai demandé à boire, un bon rhum, l'patron m'a toisé d'un air mauvais, et il m'a servi avec la mine des mauvais jours.
-C'est qu'on aime pas bien les étrangers ici ! Ma fois, j'crois pas m'gourrer si j'texplique que t'en est un d'étranger.
Le type mesurait bien ses deux mètres. Il avait plus un poil sur le caillou , c'est peut être pour compenser sa calvitie qu'il arborait une barbe touffue de Biker a deux Berrie's. Il était couvert de cicatrices, ses bras nus portaient les stigmates de bien des bagarre et les mauvais tatouages piqués bien trop fort parlaient d'autant de soirées de beuveries.
Il en portait un sur l'avant-bras qui disait « Connard à celui qui lis ça ».
Ca vous donne une idée du bonhomme. J'étais pas plus expressif que d'habitude, la mine figée.
J'connaissais bien ce genre de typess, du genre pirate à la retraite, qui tente de se ranger, rien que d'la teigne, pas un brin d'esprit et le plus souvent, ils manquaient cruellement de discernement.
J'ai approché le zinc, mon bonhomme me matait comme s'il voulait que j'fasse un pet de travers, genre « J'attend que ça. » Mais j'ai pas passé trois semaines en mer pour me battre comme un chiffonnier avec le premier Hell's Angel venu. Les Hell's sont une espèce de gang fraternel qui ne se déplacent qu'a cheval. Pour eux, y 'a ni enfer, ni paradis, alors, autant vivre libre. ça collait plutôt bien.
-Alors tocard, tu le bois ce rhum ? C'est peut être trop fort pour toi ? Tu veux pas du lait, ha ha ?!
*Pas de temps à perdre avec ce lourdaude Sammy, tu dois d'abbord trouver ce gars, ce Eliott Summers. Tu reviendra lui faire sa faite un autre moment.*
Eliott était ce qu'on appelle un « ombre » dans le jargon des chasseurs de prime, le genre de type insaisissable dont on est à peine sur du nom. J'étais sur un coup fumant. L'épicier, le gars chez qui j'achète mes infos m'affirmait qu'il était dans le coin. La spécialité de Smmers, c'est la logistique, un rouage majeur dans la course au terrorisme révolutionnaire. Y'avait une sacré prime sur ce bonhomme, presque trois millions...Il avait une sacré réputation de fils de chien,parrait même qu'il aurait des pouvoirs, ou qu'il aurait gobé un fruit du démon, un truc dans le style.
J'ai sifflé mon verre, lâché les Berrie's et repris la direction de la sortie, dans mon boulot, le temps, c'est votre meilleur ami, et votre pire ennemi. Le temps ça se gère, c'est essentiel.
-Alors l'Okama, tu rentre chez ta mère ? Haha, t'as bien raison, c'est pas une ville pour toi, allez rentre chez ta mère, s'pèce de trou d'balle.
Tout compte fait, J'pouvais bien libérer cinq minutes dans mon agenda, avant de me remettre en route.
« SSSSs BlAAAAM ! »
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C'est pas que j'aime pas les Révos, en fait, c'est juste que dans le coin, y a pas grand chose à faire à part les chasser.
J'ai rien contre leur propagande Anti-gouvernementale non plus, en vérité, je m'en cogne, faut juste manger.
C'était un sale hivers, le crachin glacial fouettait ma trogne délavée.Il faisait froid, humide et moche.
J'devais pas faire couleur locale, les yeux des passants se tournaient vers moi comme les mouches allaient sur les bouses de vaches. Pas que ça me dérange, j'ai toujours été la bête curieuse, même si pour le coup, vraiment tout le monde me matait. C'est vrai que les gens de North ne sont pas connu pour leur convivialité, à voir les tronches en biais que j'croisais, ça me paraissait vrai. Bonne nouvelle pour eux, mon non plus, j'étais pas connu pour ma convivialité.
J'suis rentré dans le premier bar que j'ai vu et j'ai demandé à boire, un bon rhum, l'patron m'a toisé d'un air mauvais, et il m'a servi avec la mine des mauvais jours.
-C'est qu'on aime pas bien les étrangers ici ! Ma fois, j'crois pas m'gourrer si j'texplique que t'en est un d'étranger.
Le type mesurait bien ses deux mètres. Il avait plus un poil sur le caillou , c'est peut être pour compenser sa calvitie qu'il arborait une barbe touffue de Biker a deux Berrie's. Il était couvert de cicatrices, ses bras nus portaient les stigmates de bien des bagarre et les mauvais tatouages piqués bien trop fort parlaient d'autant de soirées de beuveries.
Il en portait un sur l'avant-bras qui disait « Connard à celui qui lis ça ».
Ca vous donne une idée du bonhomme. J'étais pas plus expressif que d'habitude, la mine figée.
J'connaissais bien ce genre de typess, du genre pirate à la retraite, qui tente de se ranger, rien que d'la teigne, pas un brin d'esprit et le plus souvent, ils manquaient cruellement de discernement.
J'ai approché le zinc, mon bonhomme me matait comme s'il voulait que j'fasse un pet de travers, genre « J'attend que ça. » Mais j'ai pas passé trois semaines en mer pour me battre comme un chiffonnier avec le premier Hell's Angel venu. Les Hell's sont une espèce de gang fraternel qui ne se déplacent qu'a cheval. Pour eux, y 'a ni enfer, ni paradis, alors, autant vivre libre. ça collait plutôt bien.
-Alors tocard, tu le bois ce rhum ? C'est peut être trop fort pour toi ? Tu veux pas du lait, ha ha ?!
*Pas de temps à perdre avec ce lourdaude Sammy, tu dois d'abbord trouver ce gars, ce Eliott Summers. Tu reviendra lui faire sa faite un autre moment.*
Eliott était ce qu'on appelle un « ombre » dans le jargon des chasseurs de prime, le genre de type insaisissable dont on est à peine sur du nom. J'étais sur un coup fumant. L'épicier, le gars chez qui j'achète mes infos m'affirmait qu'il était dans le coin. La spécialité de Smmers, c'est la logistique, un rouage majeur dans la course au terrorisme révolutionnaire. Y'avait une sacré prime sur ce bonhomme, presque trois millions...Il avait une sacré réputation de fils de chien,parrait même qu'il aurait des pouvoirs, ou qu'il aurait gobé un fruit du démon, un truc dans le style.
J'ai sifflé mon verre, lâché les Berrie's et repris la direction de la sortie, dans mon boulot, le temps, c'est votre meilleur ami, et votre pire ennemi. Le temps ça se gère, c'est essentiel.
-Alors l'Okama, tu rentre chez ta mère ? Haha, t'as bien raison, c'est pas une ville pour toi, allez rentre chez ta mère, s'pèce de trou d'balle.
Tout compte fait, J'pouvais bien libérer cinq minutes dans mon agenda, avant de me remettre en route.
« SSSSs BlAAAAM ! »