-Vivement qu’on arrive, c’est une véritable torture, là !
-Je sais le cuisiner ce truc là, c’est délicieux.
-MAAAANNNN-GGEEERRRRRR !!!
Nous étions tous affamés par tout ce temps passé en mer. Nos provisions se raréfiaient à toute vitesse et Sam gardait le garde manger avec une poigne de fer. Impossible d’essayer de piquer un bout de viande séchée. Mais le plus insupportable, c’était de rester à coté de cette montagne de bouffe sans pouvoir y toucher. Durant notre traversée, nous avons été attaqués par un énorme poisson qui avait tenté de faire chavirer le navire. Nous avions eu du mal, moi à cause de mon mal de mer, particulièrement, mais nous avions fini par le buter et à le hisser sur le navire. Mais Sam était formel, on ne pouvait pas manger ce poisson cru sous peine de s’empoisonner. Il fallait faire un feu. Et pour ça, il fallait débarquer sur une île !
J’avançais sur le navire pour aller me poser sur la figure de proue, en tentant d’ignorer les gargouillis de mon ventre. Je m’assis en tailleur et je mis ma joue dans ma main en fixant l’horizon d’un air blasé. Très vite, la fatigue la faim et le roulis eurent raison de moi et je sombrai dans le sommeil. Je fus réveillé en sursaut par un choc au niveau de mon front. Je portai la main à mon visage et vis une tache blanche sur le bout de mes doigts.
-Saloperie de mouettes ! Barrez-vous !
Je m’essuyais le front en pestant contre ces oiseaux de malheur lorsque je vis au loin un petit carré noir qui cassait la monotonie de la mer. Aucun doute, c’était une île ! Je me mis à bondir dans tous les sens en hurlant.
-Terre ! Terre ! Droit devant !
-Ouais, ouais, c’est bon l’emplumé, ça fait un bon quart d’heure qu’on l’a repéré déjà. C’est pas parce que toi tu pionces que nous, on fait rien non plus.
Quel connard ce Zegaï… Toujours là pour me casser. Enfin ! On allait pouvoir manger et ça, ça me mettait vraiment le moral au beau fixe. Rien ne pouvait me démoraliser à présent.
Près d’une heure plus tard, nous débarquâmes sur une plage de sable affreusement sale. On aurait cru que le sable avait été mélangé avec de la terre. Mais franchement… rien à foutre ! Nous descendîmes l’énorme poisson du pont et nous nous mîmes immédiatement à la cuisine. Nous devions toujours fêter la capture de l’équipage des Ombres du Chaos. C’était l’occasion rêvée ! Il nous restait beaucoup d’alcool, nous avions de la musique, de la chaleur, du poisson en très grande quantité et des amis ! C’est tout ce qu’il fallait pour faire une méga fiesta.
Je regardai autour de nous. Notre petit bout de plage était totalement envahit par la végétation. Cette île était peut-être abandonnée. Ce serait dommage, vu qu’on devait trouver une base de la marine pour encaisser nos primes. Il me sembla voir les feuillages bouger rapidement à quelques endroits, mais dés que mon regard se portait dessus, il n’y avait plus le moindre mouvement. Je délirai sûrement un petit peu. Je décidai d’aller explorer les environs le lendemain. Pour l’instant, il fallait décompresser. Je fis rouler un tonneau de rhum sur le ponton pour l’amener jusqu’à la plage. Et du jus de pomme. Ben oui, il fallait penser à Uriko et Jean aussi. Je levai mon verre en hurlant.
-A notre future fortune !
-Je sais le cuisiner ce truc là, c’est délicieux.
-MAAAANNNN-GGEEERRRRRR !!!
Nous étions tous affamés par tout ce temps passé en mer. Nos provisions se raréfiaient à toute vitesse et Sam gardait le garde manger avec une poigne de fer. Impossible d’essayer de piquer un bout de viande séchée. Mais le plus insupportable, c’était de rester à coté de cette montagne de bouffe sans pouvoir y toucher. Durant notre traversée, nous avons été attaqués par un énorme poisson qui avait tenté de faire chavirer le navire. Nous avions eu du mal, moi à cause de mon mal de mer, particulièrement, mais nous avions fini par le buter et à le hisser sur le navire. Mais Sam était formel, on ne pouvait pas manger ce poisson cru sous peine de s’empoisonner. Il fallait faire un feu. Et pour ça, il fallait débarquer sur une île !
J’avançais sur le navire pour aller me poser sur la figure de proue, en tentant d’ignorer les gargouillis de mon ventre. Je m’assis en tailleur et je mis ma joue dans ma main en fixant l’horizon d’un air blasé. Très vite, la fatigue la faim et le roulis eurent raison de moi et je sombrai dans le sommeil. Je fus réveillé en sursaut par un choc au niveau de mon front. Je portai la main à mon visage et vis une tache blanche sur le bout de mes doigts.
-Saloperie de mouettes ! Barrez-vous !
Je m’essuyais le front en pestant contre ces oiseaux de malheur lorsque je vis au loin un petit carré noir qui cassait la monotonie de la mer. Aucun doute, c’était une île ! Je me mis à bondir dans tous les sens en hurlant.
-Terre ! Terre ! Droit devant !
-Ouais, ouais, c’est bon l’emplumé, ça fait un bon quart d’heure qu’on l’a repéré déjà. C’est pas parce que toi tu pionces que nous, on fait rien non plus.
Quel connard ce Zegaï… Toujours là pour me casser. Enfin ! On allait pouvoir manger et ça, ça me mettait vraiment le moral au beau fixe. Rien ne pouvait me démoraliser à présent.
Près d’une heure plus tard, nous débarquâmes sur une plage de sable affreusement sale. On aurait cru que le sable avait été mélangé avec de la terre. Mais franchement… rien à foutre ! Nous descendîmes l’énorme poisson du pont et nous nous mîmes immédiatement à la cuisine. Nous devions toujours fêter la capture de l’équipage des Ombres du Chaos. C’était l’occasion rêvée ! Il nous restait beaucoup d’alcool, nous avions de la musique, de la chaleur, du poisson en très grande quantité et des amis ! C’est tout ce qu’il fallait pour faire une méga fiesta.
Je regardai autour de nous. Notre petit bout de plage était totalement envahit par la végétation. Cette île était peut-être abandonnée. Ce serait dommage, vu qu’on devait trouver une base de la marine pour encaisser nos primes. Il me sembla voir les feuillages bouger rapidement à quelques endroits, mais dés que mon regard se portait dessus, il n’y avait plus le moindre mouvement. Je délirai sûrement un petit peu. Je décidai d’aller explorer les environs le lendemain. Pour l’instant, il fallait décompresser. Je fis rouler un tonneau de rhum sur le ponton pour l’amener jusqu’à la plage. Et du jus de pomme. Ben oui, il fallait penser à Uriko et Jean aussi. Je levai mon verre en hurlant.
-A notre future fortune !
Dernière édition par James Fermal le Mer 12 Juin 2013 - 9:32, édité 1 fois