La sale tronche du Susano se dessinait de nouveau à l’horizon. Il avait laissé Kelly à ses pérégrinations archéologiques, sans réussir d’ailleurs à conclure. Quant à lui fini les explorations de temples et leurs pièges pourris, il allait retrouver l’immensité des mers, les beuveries maritimes, ces salopards de marines mais aussi les goélands. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait du navire, le retentissement métallique d’un marteau se faisait entendre. Le charpentier taciturne devait être en train de réparer le navire. Au moins, il y en avait un sur le navire qui n’était pas nourri à rien foutre. Là où le borgne fut plus surpris ce fut le champ de cadavres qui s’étalait devant le navire. Les blessures par sabre ne laissaient aucun doute sur celui qui s’était chargé de leur cas. Zarechi et l’une de ses personnalités psychopathes avaient encore fait des leurs. Il regarda par reflexe à l’avant du navire, où le toubib était à présent en train de se taper une sieste. Galowyr sourit, il rentrait à la maison. Enfin si on pouvait appeler cette carcasse de navire une maison. Le passage de Reverse Mountain et la bande de pillard qui les avait attaqué, avaient bien fait le boulot. La coque du navire avait bien était amoché, comme l’équipage d’ailleurs. Et là où Heimdall pouvait retaper la coque, il aurait bien du mal à faire revenir Grey des profondeurs de Reverse et sortir Drogo de son coma. Le borgne soupira. Ce n’était pas le moment de faire le sentimental ou la pleureuse. Ses petits camarades ne tardèrent pas à remarquer sa recense enfin, ceux qui étaient réveillés. Le borgne lui fonça vers la proue du navire attrapa le toubib par le col et le secoua vigoureusement. Tant que Drogo n’était pas réveillé, c’était le second qui était en charge du navire. Et comme déjà dis personne ne roupillait sous son commandement ou en tout cas sans son autorisation. La feignasse réveillée, il beugla des ordres, qui étaient d’un subtil mélange de vulgarité et d’autorité. Ses équipiers ne tardèrent pas à se mettre au boulot. Que la coque ne soit pas déjà réparée c’était un véritable scandale. Fallait vraiment qu’il se bouge le cul cette bande de branleur. Il attrapa de nouveau Zarechi par l’épaule pour lui demander où se trouver Drogo. La question était des plus stupide, mais ça lui donnait un côté autoritaire et c’était important.
Drogo était bien entendu dans la cabine du capitaine. Et il n’en bougerait pas avant qu’il soit capable d’en sortir par lui-même. Contrairement à sa mauvaise habitude, il n’ouvrit pas la porte de la cabine à coup de pied. La porte émit un court grincement lorsqu’il l’ouvrit avec un calme qui ne lui ressemblait pas. La cabine était étrangement lumineuse. La pièce semblait hors du temps. Elle n’avait pas changé d’un iota depuis que le Susanoo s’était retrouvé en rade du Cap des Jumeaux. Drogo aussi était resté le même. Ses longs cheveux rouge se présentaient toujours sous la forme d’une longue tresse qui semblait elle aussi de se reposer au côté du capitaine pirate. Car ce dernier donnait l’impression de dormir d’une façon extrêmement paisible. De façon bien plus paisible que ce dont il avait l’habitude. C’était sans doute ce qui lui manquait plus. Cette dose de folie, d’excitation de connerie même. Le navire sans lui s’avérait extrêmement calme beaucoup trop calme. Plus de petit con pour chanter bourrer sur le pont du navire ou vous rappeler constamment qu’il est le descendant d’un clan d’assassin le tout d’une démarche des plus chancelante.
Ça te dérange que je fume un coup gamin ?
Voilà qu’il se mettait à causer tout seul, c’était pas bon signe. Il alluma sa clope tout en s’adossant à l’un des murs de la cabine.
Tu t’souviens quand Aïo avait essayé de me chourer une clope et qu’il s’était étouffé avec la fumée. Qu’est ce qu’on s’était marrer ce soir-là ! On était que quatre à l’époque quand on s’est rencontré dans ce vieux bouiboui de Luvnell. Je t’ai d’ailleurs jamais dis ça auparavant mais j’ai envie de te le dire depuis un bout de temps. Simplement merci. Tu m’as tiré d’une vie de petit vaurien sans avenir. Tu m’as donné la fierté des pirates, tu m’as rendu une famille. Une famille de demeurés, deux sales gosses à cheveux roses, un odieux rouquin, un toubib totalement débile, un navigateur un peu niais, un charpentier qui tient presque du fantôme et un chef de famille qui tient plus du sale gosse pourri gâté. Ouai une famille sacrément pourrie mais une famille quand même.
Il s’arrêta brusquement. Il n’allait quand même pas déblatérer un monologue sentimentale à un type dans le coma. C’était parfaitement ridicule. De la part de tout autre, il s’en serait moqué. Non si il devait tenir ce genre de propos, il les tiendrait en face de Drogo pas devant un type dans le coma. Il tira le fruit du démon de ses poches.
Regarde ce que j’ai choppé. Si ça se trouve c’est le fruit de la taille. Tu auras bien la haine en te réveillant et en voyant que c’est moi qui ai mangé le fruit de tes rêves. Ouai je vais le manger. Depuis le moment où j’ai eu ce maudit fruit entre les mains, j’ai su que c’était un signe du destin. Ce fruit est pour moi. Pour me donner la force de conduire cet équipage au bout de Grand Line. J’ai réfléchis à cela tout au long de mon absence. J’ai longtemps pensé que nous devrions attendre que tu te réveilles pour lever les voiles, que ce navire, cet équipage c’était ton aventure pas la mienne. Mon rôle dans l’histoire ce n’était que te permettre d’atteindre tes objectifs ni plus ni moins. Un simple outil pour te permettre de réaliser ce que tu désirais. Je m’en serais contenté. Mais avec tout ce qui s’est passé, j’ai pris une décision. Je ne peux laisser cet équipage, notre famille disparaître. Je ferais raisonner le nom des Bloody Sorrow dans l’immensité des mers. Alors écoute moi bien gamin, tu peux rester à roupiller pendant des années, moi je t’amènerais le One Piece. Avec ce putain de trésor, on devrait bien pouvoir réussir à te soigner. En attendant que tu te réveilles sale gosse, je m’occuperais de la garderie sur navire que tu appelais ton équipage c’est la promesse que je te fais.
Et merde il avait recommencé à parler tout seul. C’est qu’il devenait presque sentimentale bordel. Il regarda de nouveau son capitaine. Tout était clair, il ne pouvait laisser l’équipage dans cet état lamentable. Il devait aller de l’avant. Non ils devaient aller de l’avant. Il sortit de la capitaine de façon plus brutale qu’il n’y était rentré. Une fois sur le pont, il beugla à tous les membres de l’équipage qui s’activaient.
Bougez votre cul, bande de mollusque. Demain on met les voiles, on n’a que trop trainer ici, le one piece va pas nous attendre tranquillement pendant des années. Alors je m’en fous, si vous devez bosser tout la nuit, mais ce navire doit être en état de naviguer demain sinon je vous colle mon pied où vous savez.
Le borgne cracha avec un air de dégout. C’est donc pas une légende alors, ces fruits avaient vraiment un gout immonde.
Drogo était bien entendu dans la cabine du capitaine. Et il n’en bougerait pas avant qu’il soit capable d’en sortir par lui-même. Contrairement à sa mauvaise habitude, il n’ouvrit pas la porte de la cabine à coup de pied. La porte émit un court grincement lorsqu’il l’ouvrit avec un calme qui ne lui ressemblait pas. La cabine était étrangement lumineuse. La pièce semblait hors du temps. Elle n’avait pas changé d’un iota depuis que le Susanoo s’était retrouvé en rade du Cap des Jumeaux. Drogo aussi était resté le même. Ses longs cheveux rouge se présentaient toujours sous la forme d’une longue tresse qui semblait elle aussi de se reposer au côté du capitaine pirate. Car ce dernier donnait l’impression de dormir d’une façon extrêmement paisible. De façon bien plus paisible que ce dont il avait l’habitude. C’était sans doute ce qui lui manquait plus. Cette dose de folie, d’excitation de connerie même. Le navire sans lui s’avérait extrêmement calme beaucoup trop calme. Plus de petit con pour chanter bourrer sur le pont du navire ou vous rappeler constamment qu’il est le descendant d’un clan d’assassin le tout d’une démarche des plus chancelante.
Ça te dérange que je fume un coup gamin ?
Voilà qu’il se mettait à causer tout seul, c’était pas bon signe. Il alluma sa clope tout en s’adossant à l’un des murs de la cabine.
Tu t’souviens quand Aïo avait essayé de me chourer une clope et qu’il s’était étouffé avec la fumée. Qu’est ce qu’on s’était marrer ce soir-là ! On était que quatre à l’époque quand on s’est rencontré dans ce vieux bouiboui de Luvnell. Je t’ai d’ailleurs jamais dis ça auparavant mais j’ai envie de te le dire depuis un bout de temps. Simplement merci. Tu m’as tiré d’une vie de petit vaurien sans avenir. Tu m’as donné la fierté des pirates, tu m’as rendu une famille. Une famille de demeurés, deux sales gosses à cheveux roses, un odieux rouquin, un toubib totalement débile, un navigateur un peu niais, un charpentier qui tient presque du fantôme et un chef de famille qui tient plus du sale gosse pourri gâté. Ouai une famille sacrément pourrie mais une famille quand même.
Il s’arrêta brusquement. Il n’allait quand même pas déblatérer un monologue sentimentale à un type dans le coma. C’était parfaitement ridicule. De la part de tout autre, il s’en serait moqué. Non si il devait tenir ce genre de propos, il les tiendrait en face de Drogo pas devant un type dans le coma. Il tira le fruit du démon de ses poches.
Regarde ce que j’ai choppé. Si ça se trouve c’est le fruit de la taille. Tu auras bien la haine en te réveillant et en voyant que c’est moi qui ai mangé le fruit de tes rêves. Ouai je vais le manger. Depuis le moment où j’ai eu ce maudit fruit entre les mains, j’ai su que c’était un signe du destin. Ce fruit est pour moi. Pour me donner la force de conduire cet équipage au bout de Grand Line. J’ai réfléchis à cela tout au long de mon absence. J’ai longtemps pensé que nous devrions attendre que tu te réveilles pour lever les voiles, que ce navire, cet équipage c’était ton aventure pas la mienne. Mon rôle dans l’histoire ce n’était que te permettre d’atteindre tes objectifs ni plus ni moins. Un simple outil pour te permettre de réaliser ce que tu désirais. Je m’en serais contenté. Mais avec tout ce qui s’est passé, j’ai pris une décision. Je ne peux laisser cet équipage, notre famille disparaître. Je ferais raisonner le nom des Bloody Sorrow dans l’immensité des mers. Alors écoute moi bien gamin, tu peux rester à roupiller pendant des années, moi je t’amènerais le One Piece. Avec ce putain de trésor, on devrait bien pouvoir réussir à te soigner. En attendant que tu te réveilles sale gosse, je m’occuperais de la garderie sur navire que tu appelais ton équipage c’est la promesse que je te fais.
Et merde il avait recommencé à parler tout seul. C’est qu’il devenait presque sentimentale bordel. Il regarda de nouveau son capitaine. Tout était clair, il ne pouvait laisser l’équipage dans cet état lamentable. Il devait aller de l’avant. Non ils devaient aller de l’avant. Il sortit de la capitaine de façon plus brutale qu’il n’y était rentré. Une fois sur le pont, il beugla à tous les membres de l’équipage qui s’activaient.
Bougez votre cul, bande de mollusque. Demain on met les voiles, on n’a que trop trainer ici, le one piece va pas nous attendre tranquillement pendant des années. Alors je m’en fous, si vous devez bosser tout la nuit, mais ce navire doit être en état de naviguer demain sinon je vous colle mon pied où vous savez.
Le borgne cracha avec un air de dégout. C’est donc pas une légende alors, ces fruits avaient vraiment un gout immonde.
Dernière édition par Galowyr Dyrian le Jeu 30 Mai 2013 - 20:03, édité 1 fois