>> Clotho Tas'natak
une image 200*300 Désolé, mais en attendant de ravoir tofiltre ou toshop, vous ne pourrez pas avoir mieux | Pseudonyme : Clotho Age: 23 ans Sexe : Homme Race : Humaine Métier : Matelot 1ère classe Groupe : Marine But : accroître sa puissance, devenir Amiral en chef de la marine afin que son village reconnaisse son utilité dans ce monde Fruit du démon que vous désirez posséder après votre validation : Chikyu Chikyu No Mi / Fruit de la Terre : Permet de se transformer en terre. Niveau : Divin - Matière - Solide. Origine : Requiem Équipements : un petit poignard (lame de 10cm, manche noir et noir), la cape qu'il porte presque toujours, et son petit pendentif en forme de feuille gravé dans du bois qu'il porte autour du cou. Codes du règlement (2) : Parrain : / Ce compte est-il un DC ? : non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : / |
>> Physique [J'espère que ça ne gêne pas que je fasse tout ça à la première personne, je suis plus à l'aise ainsi. Si ça gêne, je peut remettre à la troisième ^^ J'espère que vous prendrez autant de plaisir à lire ce texte que moi à l'écrire.] Au départ, je n'aurais jamais du voir le jour. Trop petit dès la naissance, on m'avait prédit une mort très rapide, disant que je ne survivrai pas plus de quelques jours. Pourtant, l'autre monde n'a pas voulu de moi. Je me suis accroché à la vie. Ce trait physique m'a malheureusement poursuivit. Avec le temps j'ai grandit et ai travaillé mon corps afin d'atteindre mon petit mètre quatre vingt (1m80) pour les soixante dix kilos (70kg). Mon corps n'a rien de bien extraordinaire en définitive, si ce n'est son aspect juvénile. Corpulence moyenne, juste ce qu'il faut afin de survivre à la campagne, quelques muscles afin de pouvoir effectuer des travaux physiques sans trop en souffrir (labourer les champs, abattre des arbres ...). Mon petit gabarit, comparé à certains géants, me donne un avantage au niveau de la vitesse. Un bon mélange entre puissance et rapidité en somme. Le tout restant, bien sûr, dans l'ordre du commun des mortels. Mes longs cheveux noirs se baladent souvent dans le vent, puisqu'ils descendent presque au niveau de mon bassin. Mes épaules sont assez larges, et on dit de moi que mes os sont lourds. Une manière charmante de dire que j'ai prit du poids ... Mes yeux sont capables de refléter la couleur de l'émeraude dans toute leur pureté, puisqu'il n'y a aucune altération en eux. Mon visage d'enfant m'ouvre certaines portes grâce à mon charme. Mais est-ce pour autant que je dois être traité comme tel ? Mon corps s'est modifié au fil du temps afin de devenir celui d'un adulte. Je m'entraîne dès que je peux afin de gagner en puissance. Je garde toujours un pendentif en bois autour de mon cou. Il est la chose la plus précieuse que je possède. Souvenir de ma mère, seul objet ayant survécu au séisme, je suis prêt à tout si quelqu'un tente de s'en emparer. Je possède également un petit poignard attaché à ma ceinture. Il m'a été donné par mon père pour la chasse. Je ne m'en sert que rarement, et quand je le fais, c'est surtout pour me défendre. Quand je voyage, je suis recouvert par ma cape qui possède quelques trous à cause du temps et des aléas de la vie. Sinon, pour travailler, voler (...), je porte un tee-shirt bleu ciel et un pantalon ample de couleur orange clair. Petite caractéristique : quand je m'énerve vraiment et perd le contrôle de moi, une sorte d'aura noire et rouge enveloppe mon corps tel une seconde peau. Si vous souhaitez en savoir plus, venez à ma rencontre, ô voyageurs ... >> Psychologie Techniquement, je suis plutôt quelqu'un de stable. Je suis calme, aimable, serviable. Un vrai petit passe partout en fait. Quand il faut travailler, je ne rechigne pas à la tâche. Mon caractère posé me permet de devenir invisible durant certaines conversations et situations, puisque je suis incapable, actuellement, de soutenir une conversation politique entre autre. Je ne pense être ni mauvais, ni bon. Je fais ce que me dicte mon cœur, et parfois, il est vrai que cela va à l'encontre de la morale du plus grand nombre. Mais est-ce que cela fait de moi quelqu'un de mal ? Je suis solitaire depuis tout depuis. N'ayant pas eut de famille depuis des années, j'ai grandit seul. Je me suis construit. J'ai essayé de survivre comme j'ai pu. Donc certes, je suis très loin d'être parfait. mais je ne cherche pas la perfection. Je veux simplement pouvoir vivre un jour de plus dans ce monde, et respecter la promesse que j'ai fait coûte que coûte. Mon esprit est bien plus fort que mon corps, et c'est en cela que réside mon atout principal. Je suis capable d'observer n'importe quelle situation et de la faire tourner à mon avantage grâce à mes capacités d'analyse. Bien sur, j'échoue parfois. Je suis humain, après tout ... Les gens de mon village m'ont rejeté depuis tout petit. J'ai donc une certaine rancœur envers eux. Mais j'essaie de ne pas leur en tenir compte, même si c'est vraiment dur souvent. Vous savez, ce sentiment d'être rejeté, ces regards noirs qu'on vous lance quand vous passer quelque part, ces messes basse que tout le monde fait mais qui se stoppent dès que vous arrivez quelque part ? Tout cela m'a rendu méfiant avec le temps, solitaire. J'ai appris à ne compter que sur moi. Accorder ma confiance à quelqu'un signifie beaucoup pour moi. Généralement, je suis quelqu'un de fiable qui ne se bat pas contre les faibles. Je suis ma ligne de conduite, et rien ne peut m'en défaire. Mes crédos ? 'Vivre au jour le jour' ainsi 'œil pour œil, dent pour dent', caractérisent bien ma façon de penser et d'agir. Si tu me poignarde, je te poignarde plus fort en retour. Tu m'aides, je te rend la pareille autant que possible. Clotho ne reculera devant rien pour arriver à ses fins (tuer, mutiler, détruire, faire chanter ...). >> Biographie Résumé de la vie de Clotho
Mois d'avril 1602 Sur une petite île de West blue, la nuit régnait en maîtresse incontestée des lieux. Cette île était composée de plusieurs petits villages qui ne comptaient pas plus de 50 habitants chacun. La maison de mes parents se trouvait en dehors d'un des villages, dans une petite prairie. Nous étions en dehors du village afin de pouvoir subvenir à nos besoin via la chasse, la pêche, la culture ... A cet instant, je venais juste de naître. Le médecin qui m'examina déclara d'une voix solennelle que je ne vivrai pas. J'étais trop petit, trop chétif pour survivre dans ce monde. Mes parents l'assurèrent du contraire. Mais le docteur ne les cru pas. Il cru percevoir dans mon existence un danger, et que si je restais au village, j'allais apporter mort et désolation. Mes parents, refusant de m'abandonner ou de me tuer alors que je venais à peine d'entamer ma vie, se virent condamnés au bannissement du village. Personne ne les aiderait plus désormais, ils seront considérés comme des parias vis à vis des habitants. Pourquoi ? Parce qu'un homme a cru voir le mal en moi, parce qu'un homme a dit quelques mots, nous voici condamnés et maudits. Est-ce juste ? Non, mais la vie est faite ainsi. Mes parents durent donc se débrouiller seuls dès la fin de l'accouchement. Mon père m'enveloppa dans des couvertures pendant que ma mère essayait de survivre à la douleur. Ils m'élevèrent comme ils purent, sans aide aucune de la part des villageois. Mois d'avril 1612 Mon enfance se passa sans vraiment de soucis, mis à part le fait que je ne comprenais pourquoi on nous tenais à l'écart. Pour mes 10ans, mon père m'initia à l'art de la chasse. Il m'apprit comment chasser, trouver un gibier, le suivre sans se faire remarquer, poser des pièges, la patience, même si celle-ci me fait cruellement encore défaut. Une fois les bases apprises, il me laissa faire, tout seul, comme un grand. Je parti donc dans la petite forêt à l'autre bout de la clairière afin de trouver du gibier. Je trouvais rapidement la piste d'un animal. Des empreintes minuscules, peu enfoncées dans la terre, très rapprochées. Puisque les empreintes sont petites, l'animal ne doit pas être très grand. Elles ne sont pas enfoncées dans le sol, donc il est léger, il pèse moins de dix kilos. Elles sont rapprochées, les pattes sont donc proches, et il courrait. Qui plus est, il n'y a pas cinquante trois mille animaux dans cette forêt correspondant à cette description. Un lapin sans doute, vu les traces laissées. Je suivais ses traces, aussi discrètement que possible, tout en tenant mon arc près de moi. Je me rapprochais doucement, en regardant où je mettais les pieds afin de ne pas marcher sur des brindilles dont l'écrasement feraient fuir le gibier. J'avançais jusqu'à finir par trouver le terrier, creusé dans le sol. Il doit donc se trouver à l'intérieur. Je me positionne en face, caché derrière des arbres et buissons, et attend qu'il décide de se montrer. Malheureusement, je ne supporte pas de rester sans rien faire. Donc, même si je suis doué à la chasse pour mon jeune âge, généralement je les fais échouer ou rate des opportunités à cause de mon instabilité à rester en place sans rien faire. Je tiens sans bouger pendant près de dix minutes. Mais c'est ai trop, je ne peux pas attendre. Alors au grands mots les grands remèdes. Comme mon ventre crie de famine, je décide de poser des pièges à la sortie du terrier afin de pouvoir partir chasser autre chose. Je fabrique rapidement des collets avec des branches d'arbre peu solides tombées au sol, les masque par des feuilles comme je peux. Le piège est prêt à fonctionner. Je le laisse donc afin de partir ailleurs pour chasser. ... Le temps passe. Je suis désormais en possession d'une sorte d'opossum et de quelque chose qui ressemble à un bébé chevreuil. Je vais aller relever mes pièges devant le terrier. Je traîne mes victimes jusqu'à la cachette des lapins. Malheureusement, il n'y a rien dans les collets. Je les laisse pour la nuit, puis rentre à la maison. Ça me prend près d'une heure pour rentrer avec mon butin. Je le laisse dehors, et frappe à la porte. Mon père ouvre la porte. On dirait que tu as fait une bonne chasse ... Tu t'es bien débrouiller, c'est bien. Je suis fier de toi. Oui. Mais c'est lourd à traîner ... Attends, je vais les rentrer. Merci. Maman, j'ai ramené le souper ! Ma mère s'occupe du reste et nous prépare un délicieux repas à base de viande, car la viande, c'est la vie, la source de puissance. Papa nous raconte une autres de ses aventures. Oui, mon papa était dans la marine avant. Il n'était que sergent, mais c'est mieux que rien. Mon papa incarnait l'ordre et la justice. Mais il a du quitter son travail pour revenir ici quand ma mère est tombé enceinte, car des pirates s'en prenaient de temps en temps au village. Ne voulant pas laisser sa famille sans protection, il a démissionné pour protéger sa femme. Depuis, il nous raconte des histoires tous les jours. Et il en connait un tas mon papa ... >> Test RP Avril 1618, sur l'île de Troop Erdu, un petit village en retrait Je viens de fêter mes 16 ans il y a quelques jours. Aujourd'hui est une journée quelconque dans ma vie. Tout se passe à comme à son habitude ce jour là. Ma mère s'occupe de la maison, mon père du petit potager, et moi je gambade dans la forêt à la recherche d'amis. Ha oui ... Laissez moi vous expliquez un peu pourquoi je vous dit ça. Vous savez déjà que le village nous considère comme des parias, des moins que rien. De ce fait, nous ne recevons AUCUNE aide de leur part. Nous devons être autonome afin de survivre. Ce qui, pour l'instant, nous réussit plutôt bien. On se débrouille comme on peu. Évidemment, on est pas riches. Je dirais même qu'on est pauvre. Ma maman reste à la maison généralement. Il lui arrive d'aller faire les courses de temps en temps. Mais elle n'a pas de travail. Alors d'où vient l'argent qu'elle dépense vous demandez-vous ? Mais laissez moi le temps d'y arriver non di diou di nom di dou !!! Papa était un sergent dans la marine. Il gagnait donc un salaire correct. Sauf qu'étant logé par la marine, nourri par la marine, il n'avait pas vraiment de frais. Du coup, il a pu économiser et sauver son argent en le laissant sur son compte. Il n'avait pas des millions non plus, soyons réalistes. Mais ça nous permet de tenir. Et quand on a vraiment besoin d'argent, on se débrouille pour en trouver. Papa est bien plus fort que moi, donc il peut faire toute sorte de travaux. Il se débrouille donc pour trouver un petit job. Bien sûr, les autres dans le village ne sont pas content de le voir travailler, mais il les a protégé des pirates quelques fois. Ils lui sont donc redevables. Moi, je ne trouve aucun travail. Donc je fais ce que je sais faire le mieux. Je pars dans la forêt, attrape des animaux, et les vend sur le petit marché local. Je ne me fais pas une petite fortune, mais ça permet de tenir au moins. C'est toujours mieux que d'aller leur demander de l'aide. Voilà pour mon père, passons à moi si vous le voulez. Je suis un garçon plein de vie qui rigole pour pas grand chose car je trouve toujours un moyen de m'extasier devant les merveilles de la création. J'aime la vie, c'est aussi simple que ça. Je souris presque toujours, même sans me forcer. C'est un trait de caractère positif d'après mes parents. Et je n'en avais pas conscience, jusqu'à ce fameux jour. Je rentrais de la chasse justement. Je poussais la porte de la maison, m'essuyais les pieds, puis posais les volatiles attrapés sur la table, devant ma mère. "Ô, mon chéri ... Tu nous as encore ramené de quoi diner ce soir. C'est bien, je suis fière de toi. Merci maman. Mais il n'y a pas de quoi être fier. C'est facile la chasse. Et en plus, c'est comme si les animaux faisaient exprès de se jeter dedans. Je comprends pas pourquoi d'ailleurs ... C'est comme s'ils voulaient nous aider en nous laissant les manger ... Peu importe. Le résultat est là. Sans toi, nous n'aurions peut-être pas à manger ce soir. Alors réjouit toi de cela. Ce soir, nous avons à souper. Demain ne sera peut-être pas pareil. Souviens d'aimer chaque jour qui passe. Car une fois qu'il est passé, il est trop tard, on ne peut plus le récupérer." Ma mère me fit un des sourires dont elle avait le don. Vous savez, un de ces vrais sourire qui suffit à vous rendre confiance, à vous donner du courage, l'impression que tout est possible dans ce monde. Ce même sourire pour qui les hommes traversent des mers. Dès qu'on l'aperçoit, le monde semble s'illuminer. Je n'ai pas hérité de ce sourire, malheureusement. Mais elle ne cesse de me dire que le jour où quelque chose de vraiment bien m'arrivera, je connaîtrai alors ce sourire enchanteur. Ses longs cheveux roux virevoltent car elle est en train de s'occuper du diner en préparant les volatiles. Papa rentre au même moment. Je me précipite pour lui faire un câlin. Il me répond de la même manière, avant de se débarrasser de la sangsue que je suis. Il se pose sur le canapé, et je le suis. "Alors ? Qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui ? Quatre volatiles, dis avec le sourire naïf d'un enfant. Il me regardait dans les yeux, et je pouvais voir qu'il était fier de moi. Ce qui me remplissait de fierté. Mon papa n'est pas n'importe qui. Il en a vu des choses. Donc, pour qu'il soit fier de quelque chose, c'est que cette chose est importante à ses yeux. Donc, je suis importants, et mes exploits également. C'est très bien ça dis donc. Tu t'améliores toujours ... Continu comme ça, et un jour, tu vas nous ramener un monstre marin. Roh ... J'ai encore un peu de temps avant ça quand même On ne sait jamais. Le destin peut vite tourner pour t'être favorable tu sais ... Regardes moi. Je me suis engagé dans la marine quand j'avais vingt cinq ans. Mais rien ne m'y prédestinais. Pourtant j'ai rapidement gravis les échelons. Je pensais être heureux. Et le jour où ta mère m'a annoncé qu'elle allait t'avoir, ce jour là, je compris vraiment ce qu'étais le bonheur. Ma chance a tourné pour venir rejoindre ta mère, et j'ai fait de même. Et il ne se passe pas un jour sans que je ne sois comblé par vous deux, et la vie que nous avons. Même si on a pas beaucoup d'argent ? Oui Clotho, même si nous ne possédons pas grand chose. Le peu que l'on a suffit à me rendre heureux. Et sais-tu pourquoi ? Parce que l'on est ensemble. Parce que l'on est une famille." Il me raconta une de ses histoires préférées. Pendant ce temps là, les minutes puis les heures défilaient. Elles passaient même si bien que lorsqu'il eut finit son histoire, ce fut presque l'heure de diner. Durant son récit, j'aurais juré pouvoir sentir les vibrations dues au séisme de son histoire, ce qui n'avait fait que la rendre plus vivante. Ô, à quel point avais-je tord ... Quelques minutes plus tard, alors que nous étions en train de nous laver les mains, une petite secousse traversa la maison. Nous n'y prêtions pas attention. Pourquoi ? Parce que souvent, les villageois utilisent des machines qui font trembler la terre afin de cultiver leur champs et leurs potagers. Donc on est habitués, même s'il est un peu tard pour ça, j'avoue. Je me prépare à m'asseoir quand une secousse bien plus violente traverse l'habitation. Cette fois, on a du mal à tenir debout. De la poussière commence à s'effondrer du toit. Ma mère m'attrape par le bras avec mon père, et ils me lancent dehors aussi fort que possible. Je ne comprends pas, et me dis qu'il doit s'agir d'un jeu peut-être. Est-ce possible d'être plus dans l'erreur ? De ne pas faire le lien ? Visiblement, puisque c'est le cas, je dirais que oui. De la poussière envahit rapidement la maison. Et avant que je n'aie le temps de me relever, le toit s'écroula, les murs s'effondrèrent, mes parents disparurent. Cette maison bâtie par les soins de mon père s'effondrait. Un nuage de poussière apparut, m'empêchant de voir la scène. Quand il disparut, la maison s'était affaissée sur elle même. Il ne restait rien debout, absolument rien. Le tout semblait former une masse de gravas impressionnante. Je me relevais en un éclair et me mis aussitôt à essayer de bouger les décombres afin de retrouver mes parents. En l'espace de deux secondes, mon destin avait basculé, ma vie s'en retrouvait changé à tout jamais. J'essayais de bouger les débris, mais des morceaux de maison aussi gros que moi me bloquaient l'accès. Je les poussais, les tirait, les frappais, mais ils ne bougeaient pas pour autant. J'avais enlevé les plus petits, ceux étant à ma portée. Mais le reste était inbougeable en l'état actuel. Comprenant que je n'avais aucune chance, après plusieurs minutes, je courut au village chercher de l'aide. Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite de toute ma vie ... J'enjambais la petite clôture, qui elle était presque intacte et arrivais sur la route principale de l'île. Je me mis à crier 'Au secours ! Ma maison s'est écroulée, mes parents sont encore dedans' , espérant une réponse et forcément un engouement des villageois. Même s'ils ne nous ont jamais aimé ou apprécié, lorsqu'un catastrophe naturelle se produit et que des vies sont menacées, il est logique de laisser tomber toutes ses puériles disputes. Pourtant, aucun son ne se fit entendre, tandis que je courait à travers le village pour trouver des âmes volontaires. Mais je ne reçu aucun son. Le village avait lui aussi été en proie au tremblement de terre, mais visiblement, dans un ordre beaucoup moins puissant. Certaines maisons avaient perdu un mur, les boites aux lettres étaient renversées, les barrières séparant les maisons sur le sol étaient par terre allongées. Les habitants étaient sorti de chez eux et regardaient les dégâts tout en discutant entre eux. Aucun ne prêta attention à moi. Ils finirent quand même par m'entendre crier, et le petit groupe se tourna vers moi, parlant à voix basse. Oui, ils murmuraient. Mais personne ne bougea. Personne ne fit le moindre geste envers moi pour venir en aide à mes parents, à la celle chose qui avait vraiment de l'importance à mes yeux. Quand il y eut un enfant, vers les 10ans, qui fit deux pas vers moi, sa mère le gifla violemment avant de l'attraper par le bras pour le forcer à revenir vers les autres. Personne ne voulait m'aider. Personne n'allait bouger le moindre petit doigt. Leur regard ne faisaient preuve d'aucune pitié. Leur méchanceté apparaissait enfin au grand jour. Ils allaient laisser deux personnes mourir parce qu'une autre a décrété, il y a seize années, que j'étais maudit. A cause de quelques mots, ma famille a vécu dans la pauvreté, nous n'avons jamais goûté au luxe, à l'amitié, à l'entre aide. Et aujourd'hui, ils vont mourir à cause de ses mots. Des larmes coulent sur mon visage quand je comprends cela. Les villageois commencent à parler à voix normale. Mais ce qu'ils disent n'est pas la réponse que j'attendais. "Ils sont morts à cause de toi. Tu apportes le mal partout où tu passes. Même la forêt se meure depuis que tu y vas. Rien de bon ne survit en ta présence. Tu les as tué. C'est à cause de toi qu'il y a eut ce tremblement de terre. A cause de toi que les récoltes sont mauvaises depuis seize ans." Leur voix se font plus puissantes. Les insultes pleuvent. Leur ton méchant me blesse encore plus que je ne le suis. Certains ramassent des débris de maison, des pierres ou tout ce qui passe à portée de leur bras, et me les lancent. Comprenant à quel point leur cruauté envers ma famille est élevée, et que je n'obtiendrai aucune aide, je retourne vers ma maison en courant aussi vite que possible, comme si ma vitesse n'avait plus de limites. Une fois arrivé sur place, il n'y a plus de bruit dans la petite clairière où nous avons élu domicile. Je tente de bouger les rochers. Je frappe avec toute la rage qui est mienne. Je parviens quand même à briser les gros rochers, puis à dégager leur débris. Surement grâce à l'adrénaline qui parcourt mon corps depuis le choc émotionnel que j'ai subit. Après plus d'une demi-heure, je parviens à trouver une main. Je me mets à crier de toute mon âme des encouragements. Une fois les gravas dégagés, le corps de ma mère est devenu visible, tenant celui de mon père par la main. Quand je les prends dans mes bras, quand je les serre contre moi, quand j'essaye de les faire bouger, ils ne font rien. Aucun geste. Aucun signe. Aucune réponse. Ils sont plus froids que d'habitude, ont des traces abondantes de sang partout sur eux. Je comprends alors. Ils sont morts. Un cri provenant du cœur se fait entendre dans la prairie. Un cri de désespoir. Je viens de perdre ma maison, l'endroit où j'ai grandit, l'endroit où j'ai vécu pendant seize années. Mais j'ai surtout perdu mes parents, mes repères dans le monde. Mes cris et mes pleurs résonnent pour mieux se perdre dans le ciel. Personne n'est venu à ma rescousse ce jour là, ni aucun autre d'ailleurs. Je me suis senti faible en ce instant, très faible. Frêle, fragile, inutile, impuissant. Je n'ai rien pu faire pour sauver mes parents de la mort. Ils m'ont protégé jusqu'au dernier instant, en me lançant hors de la maison. Ils se sont sacrifiés pour me sauver. Les larmes coulent sur mon visage et semblent former un torrent de tristesse. Plus jamais ... PLUS JAMAIS !!! Être abattu, être faible, se laisser submerger ... Plus jamais ... Je ne veux plus jamais ressentir ça de nouveau. Sentir que la vie est éphémère, qu'elle peut nous échapper à chaque instant ... Plus jamais ! Je vais devenir fort, bien plus fort. Je me trouverai des personnes à aimer, qui me donneront la force de les protéger. Je serais capable de protéger les personnes que j'aime et de les aider. Plus jamais je ne serais faible à nouveau. Je vais ... Je vais m'entraîner. Je vais redoubler d'efforts. Je ferais ce qu'il faut pour rester en vie. Et un jour, je leur montrerai ... Oui, je leur montrerai que je ne suis pas maudit, que je suis le digne héritier de mon père. Je deviendrais un puissant membre de la marine. Non, je serais le plus puissant. Je deviendrais amiral en chef de la marine. Et je jure de ne plus jamais ressentir ce sentiment d'impuissance quelle que soient les circonstances. Je jure devenir plus fort afin d'être capables de sauver des gens, afin d'éviter de telles tragédies à d'autres personnes. Je ferais de mon corps un bouclier pour la justice, de mon esprit un rempart contre les menace, de mon nom une arme de dissuasion. Je protègerai tout le monde, et je montrerai à ces habitants à quels points ils ont eut tord de nous abandonner. Oui, je leur ferai regretter leur choix. Ce que je ne savais pas, c'est qu'en haut de la petite colline qui surplombait notre praire, les villageois étaient présents. Ils ne disaient rien. Ils ne faisaient pas de bruit. Je ne pouvais les remarquer à cause de la végétation qui les masquait. Mais ils étaient bien là. Et la plupart versaient des larmes silencieuse. Pourquoi étaient-ils là ? Pourquoi faisaient-ils cela ? Ça, je ne l'apprendrais que plus tard. 7 années plus tard en fait. Les heures passent avant que je ne me ressaisisse totalement. Je bouge dès lors les gravas afin d'essayer de former une sépulture. J'enterre les corps de mes parents comme on est censé le faire, creusant le sol à mains nues. Je me recueille pendant quelques jours. Et j'ai un déclic. Je n'ai plus rien à faire ici, je n'ai plus ma place. Plus rien ne me retient dans cet endroit. Je décide donc de voyager sur West Blue afin de gagner en puissance et d'atteindre mes objectifs. Je me tourne vers l'avenir ... [Ellipse temporelle de 6 ans qui sera expliquée via divers flashback.] Avril 1624, île de Troop Erdu, un petit village reculé Je suis désormais de retour dans mon village d'origine, sur l'île de Troop Erdu. Mon apparence physique n'a pas vraiment changé. J'ai prit du muscle bien évidemment, mais je garde toujours mon visage enfantin. Ma puissance a augmentée ceci dit, puisque j'ai passé ces 7 ans à m'entraîner sans relâche. Les villageois me reconnaissent. Mais personne ne dit rien. Je vais voir le 'maire' du village. Je l'empoigne par le col, violemment, avant de le plaquer contre le mur. Les personnes présentes n'osent rien dire ou faire. Le silence le plus total règne, jusqu'à ce que je le brise. "Vous vous souvenez de moi ? Le gamin maudit, celui qui vous a demandé de l'aide et que vous avez refusé, celui qui a vu ses parents mourir sous ses yeux. Vous vous en souvenez, c'est bon ? Vous avez toujours dit que je mourrais jeune, que je ne servirai à rien, que je ne ferais rien de ma vie. Bah devinez quoi ? Je vais suivre les traces de mon père , un petit sourire apparut sur son visage, ce qui ne me perturba pas le moins du monde, je vais m'engager das la marine, et devenir amiral en chef de la marine ! C'est tout ce qu'on te souhaite. Quoi ? Arrêtes de de foutre de moi, vieillard.Tu mériterais que j'écrase ta tête contre le mur et que je le repeigne de ton sang ! PARCE QUE TU CROIS QUE CA NOUS A VRAIMENT ÉTÉ ÉGAL DE VOIR MOURIR TES PARENTS ? DEUX VOISINS QUI RENDAIENT LE MONDE MEILLEUR UN PEU PLUS CHAQUE JOUR ? TU CROIS QUE CA NE NOUS A PAS FENDU LE CŒUR QUAND TU ES VENU NOUS DIRE CE QUI S’ÉTAIT PASSE ? TU CROIS VRAIMENT QU'UN GAMIN COMME TOI PEUT TOUT COMPRENDRE AUX CHOSES DE LA VIE ? Laisse moi te dire une chose : Nous n'avons fait que suivre leur volonté." Je le lâche et recule de quelques pas. Puis j'avance et donne violemment un coup de poing dans le mur, le perçant. "Comment ça ... vous avez suivit leur volonté ? Tes parents savaient que quelque chose allait se passer. Ils ne savaient pas quoi, ni quand, où, ou même comment. Mais ils le sentaient. Ils avaient une sorte de don pour voir les chose venir. Aussi nous ont-ils tous fait promettre une chose. Ils semblaient savoir comment tu allais grandir avec le temps, et l'impact que nous allions avoir sur toi. Ne me demande pas comment il l'ont su, mais tout ce qu'ils avaient prédit s'est révélé exact. Dès ta naissance ... ils ont senti ce que tu allais devenir. Ils ont senti que seul le fait de te battre constamment te ferait progresser, que tu devais avoir des challenges à relevé, et que la haine, la rage ainsi que la colère te rendaient plus fort. Ils avaient ce que leur fils allait devenir alors qu'il venait à peine de commencer sa vie. Ils nous ont donc tous fait promettre de vous considéré comme des parias. Afin que tu progresse et accède au destin qui est le tien, ils se sont sacrifiés, ont sacrifié leur vie pour toi. Et regardes toi ... Aujourd'hui, tu es devenu un jeune homme en pleine fleur de l'âge, tu es en train d'éclore, et tu vas suivre les pas de ton père dans la marine, tu vas devenir un représentant de l'ordre mondial. Et tout ça, grâce à eux. Tu ... Non ! Comment pouvaient-ils savoir ? Ça n'a aucun sens ! Il existe des pouvoirs dans les autres mers qui n'ont aucun sens. Ton père en possédait un qui lui permettait d'entendre des voix. Et ta mère semblait avoir le même genre de don pour entendre les choses qui allaient arriver. Ils ne maîtrisaient pas ce pouvoir, mais il semblerait que ce soit ça qui leur ai permis de voir arriver toutes ces choses. Nous avons respecté leur volonté. Et notre cœur saigne chaque jour où nous passons devant votre maison. Ne pas les avoir sauvé reste notre plus grande peine. Mais ils ont fait ça pour toi, alors nous avons fait de même. Nous avons prit sur nous, te cachant la vérité depuis ton enfance, afin qu'un jour, tu devienne un vaillant combattant de la justice. Vous ... Ils ... Je ... Je n'en revenais pas ... Comment tout cela pouvait-il être vrai ? Ma vie n'était qu'un mensonge tissé par mes parents ? Je retire mon poing du mur, laissant le maire redevenir libre de ses mouvements. Toutes les autres personnes sont tels des meubles, sans bruit, sans mouvement, sans vie. J'aurais très bien pu tourner vers la piraterie au lieu d'aller vers la marine ... Comment pouvaient-ils savoir ce que j'allais faire ? Appelles ça l'amour parental, l'instinct, ou la foi dans son enfant. Toujours est-il qu'ils ont eut raison, jusqu'au bout. Il y a ... cette lettre, que je devais te donner quand tu aurais pris la décision de t'engager. Elle a été écrite par ton père." Il avance vers son bureau, ouvre un tiroir, ouvre le double fond, et en sort une lettre qu'il me tend. "Moi même je ne sais pas ce qu'elle contient. Mais ton père voulait que tu l'est dès que tu serais prêt à t'engager dans la marine. Il est temps, je crois". Je prends la lettre. Mais je décide de ne pas la lire devant tout le monde. Perdu dans mes pensées, je quitte la mairie sans un mot de plus. Je me dirige vers mon ancienne maison, devenu un lieu de recueillement que j'ai construit de mes mains. Je reste quelques jours de plus, et décide finalement qu'il est temps de partir pour moi, n'ayant plus rien à faire sur cette île. En avant pour devenir l'amiral en chef de la marine. Je me dirige vers le QG de West Blue afin de rendre mes rêves réalité. [Ellipse temporelle de 1 an durant laquelle Clotho fait son année au sein de l'académie militaire, ce qui sera expliquée via divers flashback.] Voilà, nous y sommes. Il s'agit du dernier jour de formation à l'académie militaire de West Blue. Youpi ! Ça veut donc dire qu'à partir de demain, je serais matelot 1ère classe ! Après avoir morflé pendant un an, je vais être libre. Je n'aurais plus qu'à me trouver un chef peinard pour gagner en puissance, me faire un max de thunes en visitant le monde, un équipage qui soit aussi cinglé que moi, et c'est parti. Mais heu ... je vais par où là ... Parce qu'elle était bien belle la cérémonie, mais personne ne nous a dit par où on devait sortir ... N'empêche, j'ai eu du mal à me retenir de rire durant toute la cérémonie. Mais comme on m'a dit que je serais privé de nourriture si je faisais tout foiré, je me suis abstenu de tout faire capoter. Ça aurait été con en même temps ... Devoir refaire un an dans cette école pour cinglés et coincés ... Mais bon. Au moins, je vais avoir un salaire fixe, parcourir les mers, chasser des pirates ... Rah. le goût de l'aventure, ça, ça ne s'invente pas. J'ai hâte d'avoir ma première mission ! |
Informations IRL pour les curieux
- Prénom : Nikko on va dire, car j'aime pas mon prénom (Nicolas).
Age : 23ans
Aime : météo, écrire, chanter, aider, RP ...
N'aime pas : les menteurs, les faux culs, les rabats joie, les tricheurs
Personnage préféré de One Piece : Zorro, Eustass Kid et Don flamingo. Pourquoi ? Ils sont puissants, ont la classe, une aura de meurtriers et une psychologie intéressante à étudier.
Caractère : lunatique, jovial, impulsif et sympa
Fais du RP depuis : depuis mes 15ans, donc 8ans. Toujours actif. Modo sur un forum, j'avais mon perso depuis 6ans quand j'ai décidé de changer il y a 2 ans car j'en avais fait le tour, et commençais à devenir GB comparés aux nouveaux. Autrement dit, je suis un vétéran des forums de RP (j'en ai fait plus d'une vingtaine, dont parfois 5 actifs en même temps).
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) c'est assez variable. Là, je suis parti vivre un an en Australie, à Sydney pour un an (depuis début mai en fait). Pour l'instant, comme j'ai pas de job (serveur), je suis dispo très souvent. Une fois que j'en aurais un, environ une fois par jour pour RP. Dans le pire des cas (noël, nouvel an ...) une fois par semaine. Je suis sur un autre forum qui me prend pas mal de temps à cause de mes responsabilité (modo, chef de camp, gestion des scénarios, et team attaques).
Comment avez vous connu le forum ?par les top site (comme quoi, ça fonctionne ces bestioles là ).
Dernière édition par Clotho le Ven 14 Juin 2013 - 6:22, édité 9 fois