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Un nouveau chef au Mont Corbo

Après avoir roupillé dans la bordure extérieure de Fushia, Candy s'était levé en pleine forme et plutôt que de retourner dans le village et faire ce pourquoi elle avait décidé de faire, c'est-à-dire, visiter la maison du héros Garp, elle décida de laisser le temps passer afin que ses poursuivants qui avaient sans doute arrêté les recherches faute de la trouver, ne se relancent à sa poursuite. Laisser une semaine à la marine pour l'oublier semblait être idéal. Elle n'avait pas de prime sur sa tête et n'était pas connue, ce qui faciliterait son retour au statut d'incognito.

C'est à la sortie de la ville que Candy vit un panneau d'affichage. Il s'agissait d'une carte de l'île. Fushia était la seule ville de l'île en dehors de Goa, ce qui signifiait qu'elle ne pouvait qu'aller à Goa le temps que la semaine ne s'écoule. Pour arriver jusqu'à Goa il y avait deux moyens possibles. S'y rendre par la voie maritime, mais cela voudrait dire se rendre à Fushia, traverser toute la ville sans se faire remarquer par la marine et trouver un navire qui s'y rende et enfin par la voie terrestre. Le choix de la jeune femme se fit très rapidement et elle opta pour la marche. Si l'échelle de la carte était correcte, alors se rendre à Goa ne lui prendrait pas plus de deux jours de marche.


"J'espère au moins trouver une personne sur le chemin, un gentlemen avec un moyen de locomotion."

La première étape dans son trajet était de franchir le Mont Corbo. Celui-ci était situé à deux heures et demie de marche du village de Fushia. S'y rende était relativement simple, il suffisait de suivre le chemin principal durant une bonne heure, suivre ensuite un sentier s'enfonçant dans une forêt jusqu'à arriver au niveau d'une clairière. Du village à la clairière située dans la forêt, Candy ne rencontra personne, c'était d'un ennuie mortel. Pour se sortir de cette galère, elle était obligée de chanter toutes les chansons qu'elle connaissait et qu'elle avait entendu. A chaque personne ses méthodes pour s'évader.

Quittant la clairière après s'être rafraichie un peu grâce à l'eau blanchâtre de la rivière qui s'écoulait, Candy se remit en marche. Elle se sentait en pleine forme pour arriver au sommet et même de l'autre côté du sommet avant la tomber de la nuit, mais pour cela, elle allait devoir presser le pas.


"hé oh hé oh on rentre du boulot tutu tutu tututu.. hé oh hé oh on rentre du boulot tutu tutu tututu"

*Maudis soit ce navigateur qui m'a rentré cette chanson dans la tête.*

Tout en chantant cette chanson de travailleur, la jeune femme arriva à un carrefour. La direction était clairement indiquée, si elle voulait se rendre au Mont Corbo, elle devait prendre le sentier le plus sombre des trois. Cela faisait clairement cliché, mais ne connaissant pas la géographie de l'île, elle n'allait pas s'aventurer dans une autre direction en espérant qu'en réalité elle venait de prendre le bon chemin et que le chemin qui était indiqué la direction qu'elle voulait n'était qu'un piège où l'attendait brigand, arbres mouvants et animaux dangereux. La réalitée n'était pas un conte quand même.

*C'est partie pour la route de montagne.*


"hé oh hé oh on rentre du boulot tutu tutu tututu.. hé oh hé oh on rentre du boulot tutu tutu tututu"

*Bon, il faut que j'arrive à penser à autre chose, car là j'arrive pas à me sortir cette chanson de la tête.*

Alors qu'elle commença son ascension, Candy senti des regards se poser sur elle. Une désagréable impression qui lui parcourait le corps. Elle se stoppa, regarda autour d'elle, ne vit personne, continua d'avancer sur quelques mètres, sentit de nouveau cette impression, ce stoppa afin de tenter de trouver d'où venait ce regard qui ne la lâchait pas d'une semelle, mais n'arriva pas à trouver la source, alors elle poursuivie son chemin.

*Il faut que j'arrête de stresser, ce n'est que mon imagination.*

Poursuivant son chemin, Candy fit abstraction de cette sensation qui se faisait de plus en plus pesante sur elle, comme si un étau était en train de se refermer sur elle au fur et à mesure qu'elle progressait en direction de l'amont de la montagne. Une demi-heure passa et l'impression d'être suivi et observer était toujours sur elle, mais cette fois-ci elle n'y prêtai plus attention, c'était devenu comme normale pour elle. Si ce voyeur voulait l'observer qu'il le fasse, mais qu'il reste à sa place, car c'était bien le genre de personne qu'elle détestait le plus au monde.

*Si je t'attrape je vais t'apprendre à reluquer les jeunes femmes en pleine forêt.*

Ce n'est que quinze minutes plus tard qu'un bruit de craquement de branche trahie la position de la personne qui depuis le début surveillait Candy. Ayant attendu ce moment depuis longtemps, la jeune femme sauta dans la direction d'où venait le bruit prête à en découdre. Quelle frustration elle ressenti quand elle trouva un lapin tout petit, tous mignon au-dessus d'une branche. Il n'y avait personne, rien qu'un vulgaire lapin pas plus grands que son poing. L'animal regarda la jeune femme avec de petits yeux tout rond avant de s'approcher d'elle, mais trop en colère, elle lui donne un coup de pied et l'envoya directement contre le tronc d'un arbre.
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C'était une bonne chose de faite. Maintenant que ses nerfs étaient plus apaisés, elle allait pouvoir poursuivre son ascension avec plus de tranquillité d'esprit. Un pas, deux, puis un troisième et voilà que Candy s'arrête à nouveau. Un bruit derrière elle la dérange. Le lapin qu'elle venait de frapper lâchait des larmes. Un lapine qui pleure, c'est une première, mais en plus de pleurer, il frappait le sol avec ses pieds. C'était comme un code ou un message, non, c'était plus un message, mais à qui ?

"Qu'est-ce que tu me fais là ?"

Tandis qu'il continuait à frapper le sol de ses pieds, des cris d'oiseaux se firent entendre. Ils étaient affolé, non ils avaient peur. C'était bien de la peur. Des corbeaux, des hiboux, des oisillons, c'était un mélange de diverse espèce, mais tous se mirent à chanter avec le même timbre de voix avant de s'envoler à l'unissons, comme s'ils faisaient tous parti du même groupe, comme ces oiseaux migrateurs qui ne se déplace qu'en grand groupe. Si le contexte aurait été différent, le d'écolage de cette centaine d'oiseau aurait pu donner lieu à un magnifique spectacle auquel bon nombre de personne aurait aimé assister, mais dans cette forêt ce n'était pas le cas.

"Ha oauis, d'accord!"

Le message du lapin devait être un appel à l'aide où quelque chose dans le genre, car c'était la première fois que des lapins, espèce jugée inoffensive, douce et craintive se réunissait en aussi grand groupe. Dix têtes, c'était déjà pas mal. Ha non, quinze, seize, vingt, trente. Trente lapins venaient d'encercler Candy. Dodu avec une tête plus large que celle du petit lapin qu'elle avait frappé, ces bêtes avaient des griffes que l'on pouvait qualifier d'anormal pour des lapins ordinaires, à moins que sur cette île, les lapins n'étaient pas de simple lapins.

"On se calme, hin, ce n'est qu'un malentendu entre nous."

Alors que la jeune femme tentait de négocier avec ces boules de poiles, tous affichèrent leurs dents, comme le signe de la fin des négociations. Reculant de plus en plus, Candy compris que son trajet jusqu'au sommet du mont Corbo n'allait pas être de tous repos.

"C'était pas indiqué sur cette carte qu'il y avait des monstres ici. L'arnaque"

Spoiler:

Ce n'était pas des lapins armés de dent comme des couteaux qui allaient forcer Candy à faire demi-tour. Si elle pointait son nez à Fushia, elle serait pourchassée par des hommes armés de pistolets et de fusils, ce qui représentait un plus grand risque pour elle de se faire blesser et capturer, mais malgré tout, elle ne voulait pas perdre son énergie à combattre ces lapins. Ils étaient plus nombreux et de par leur petite taille, étaient plus difficiles à atteindre.

"Bon, on ce dit à plus tard"

Gna

Une poursuite entre la jeune femme et les lapins débuta. Malgré leur petite taille, ces petites bêtes arrivaient à suivre la jeune femme. Armé de leur petite dent au combien pointu, ils firent tomber des arbres sur le chemin afin de la ralentir. Entraver son adversaire afin de profiter de ses angles mots pour attaquer. Ce n'était pas une tactique normalement employé par des bêtes, mais par l'homme, comment pouvaient-ils utiliser pareille méthode ? Pas le temps de trop méditer las-dessus, que Candy se jeta au sol. Glissant sur de la boue, elle passa en dessous de l'arbre qui lui barrait la route, laissant ainsi deux de ses poursuivants qui avaient sauté pour la mordre se manger l'arbre en pleine tête.

"Vous l'avez pas volé celui-ci, bien fait."

Gna Gna Gna

En un instant cinq lapins s'attaquèrent au tronc et le coupèrent en plusieurs morceaux. Heureusement qu'elle n'avait pas reçu la morsure de ces deux-là, sinon que serait-il arriver à son joli corps ?

Courant toujours comme un lapin poursuivi par une meute de loup, Candy se découvrit des talents d'esquive qu'elle ignorait. Sauter au-dessus des arbres, utiliser des lianes plus ou moins solide afin de prendre un peu de hauteur, utiliser tout ce que la nature met à sa disposition afin d'éviter quelques morsures mortel, utiliser les lapins comme projectiles afin de se défendre des assauts de leur camarade.


"Vous ne m'aurez pas."

Parti comme c'était parti, Candy avait tout en sa disposition afin de se défaire des lapins, mais voilà en quittant le chemin principal, elle s'était aventurée sans le savoir sur le terrain de chasse des habitants du mont Corbo et alors qu'elle posa un pied à terre après avoir sauté au-dessus d'un tronc couché sur le sol, elle sentit que le sol sous son pied n'était pas solide. Cette amas de feuille n'était qu'un leurre.

"Merde"

En un instant la jeune femme se retrouva cinq mètres en dessous du niveau de la terre.
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Se relevant assez rapidement, Candy s'essuya les mains sur son pantalon. Ce n'était pas très esthétique, mais il fallait faire avec les moyens du bord. Se touchant la tête, la jeune femme chercha si sa chute lui avait causé quelques blessures. Sait-on jamais, après une telle chute ce qui peut arriver. Levant la tête vers le ciel, Candy se demanda qui avait bien pu creuser un tel trou, mais aussi pourquoi ? Il ne fallait pas être devin pour deviner qu'il s'agissait d'un piège, mais au vu de sa taille, quel genre de bestiole était pourchassé ?

"C'est pas tout, mais il va falloir que je sorte de là."

Approchant des parois, Candy tenta de sortir du trou en escaladant, mais retomba au sol. Les parois étaient glissantes et avec ses mains elle n'arrivait pas à s'y accrocher suffisamment pour atteindre le sommet. Regardant autour d'elle, la jeune femme vit une racine qui se trouvait derrière elle et qui appartenait à un arbre plutôt robuste situé hors de ce piège. Si elle arrivait à atteindre cette racine, peut-être arriverait-elle à quitter sa prison. Prenant son élan, elle couru du moins elle avança rapidement, car l'espace dans sa prison ne lui permettait pas réellement de courir, sauta sur la paroi et tenta d'atteindre la racine.

*Non non*

Après l'échec de l'escalade, ce fut au tour de l'échec de la tentative d'agripper la racine en se propulsant en utilisant ses pieds sur le mur pour gagner en hauteur, ajoute à cela une glissade en arrière, alors vous obtenez un double échec suivi d'un atterrissage sur les fesses.


"ça fait mal quand même!"

Se relevant en prenant son temps, Candy regarda de nouveau la racine avant de tourner son regard quand plusieurs bruits de pas se fit entendre derrière elle. Il s'agissait du même bruit qu'avait fait le petit lapin quand il avait passé un message à tout son groupe.

"Je vous avais presque oublié vous."

Si Candy avait oublié qu'elle était poursuivie par des lapins avides de lui faire la peau, eux n'avaient pas oublié, d'ailleurs ils observèrent la jeune femme au fond de son trou, mais n'osaient pas descendre. Si elle était prise au piège, eux, des êtres ne lui arrivant même pas à la cheville, n'auraient aucune chance de remonter.

"Alors on a peur de sauter dans le trou ? Ont est des lapins mouillés ?"

Candy avait parlé trop tôt. Les lapins n'avaient pas peur de sauter, c'était sans doute leur instinct animal qui leur dicta de ne pas sauter dans le trou sans prendre de précaution, la preuve, ils jetèrent un arbre au sol, recouvrant le trou à moitié. Tous montèrent dessus et regarda la jeune femme. Situé en contre-bas, Candy venait de comprendre pourquoi ses adversaires venaient de jeter cet arbre au sol. Les branches de l'arbre arrivaient jusqu'au sol et ainsi pourraient leur service d'échelle afin de remonter une fois leur repas terminé. Pour le jeune femme la situation se compliquait à vitesse grand V.

"Je pense qu'il est temps de sortir le grand jeu."

Sautant tous en même temps dans le trou et en même temps sur Candy en une seul et même attaque groupé, les lapins affichèrent leur envie de tuer la jeune femme d'un coup, mais de son côté, elle aussi se prépara à les recevoir comme il ce doit.

-- Vingt Coups--

En sautant tous en même temps, les lapins venaient de commettre une énorme erreur. En l'air, ils leur étaient impossibles de bouger comme sur la terre ferme ce qui les rendaient extrêmement vulnérable, mais leur véritable erreur aurait été de croire que Candy n'était pas capable de se défendre. Des griffes acérés et des dents pointus, c'était peut-être un attirail suffisant pour vaincre de nombreux animaux sauvage et faire tomber des arbres, mais pas assez pour vaincre une Montana.


"Game Over"

Un coup, une attaque et voilà que toute la meute de lapin tomba inconscient au sol. Tel des feuilles mortes en automne, ils tombèrent au sol au pied de la jeune femme. Elle ne les avait pas tués, mais ils allaient dormir un bon moment avant de pouvoir se réveiller et ceux qui ne dormaient pas n'étaient pas en mesure de bouger ou même d'envoyer d'autre appel à l'aide. Avec un peu de chance, ils s'en remettraient avant qu'un prédateur ne profite de l'occasion pour ce faire un festin de lapin, quoi qu'il en soit grâce à eux, elle allait pouvoir utiliser les branches de l'arbre afin de quitter ce trou.

"J'ai pris un peu de retard, mais maintenant je pense pouvoir atteindre le sommet sans trop d'encombre."



Vingt Coups
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Quittant le trou et avançant en direction du chemin principal, Candy se stoppa. Une fois de plus elle sentait comme un danger plané autour d'elle, mais celui-ci était plus brève et ne dura qu'une seconde à peine. Pensant qu'il ne s'agissait que d'une pulsion anodine de son corps qui désignait cette forêt comme un lieu dangereux, elle se hâta à rejoindre le sentier principal, mais se stoppa net quand des buissons en face d'elle se mit à bouger. D'un coup une ombre furtive quitta la surface verdâtre afin d'arriver derrière elle.

*Quoi!*

Rapide, agile, encore plus féroce que la meute de lapin, un autre ennemi venait de pointer le bout de son nez où plutôt le bout de ses oreilles.

"Encore un autre.."

[i]Son regard était le même que les précédents adversaires de Candy, peut-être était il leur géniteur, après tout mis à part la taille, franchement ils se ressemblaient.


"Hin!"

Candy ne s'en était pas rendu compte tout de suite, mais le lapin qui lui faisait face venait de la blesser. L'attaque c'était passé durant le moment où il avait quitté le buisson pour se positionner derrière elle. Blesser au niveau de la poitrine, Candy se retrouvait avec sa veste déchirée, des entailles au niveau de sa poitrine et du début de son ventre.

Tel un cuisinier goûtant le plat qu'il venait de préparer avant de la manger normalement, le lapin mit ses pâtes au niveau de sa bouche afin de gouter le sang de la jeune femme avant de la regarder avec admiration. Du moins c'était l'expression qu'il donnait, bien qu'elle pensait plutôt qu'il trouvait son sang à son gout et devait certainement penser qu'elle ferait un repas idéal.


Spoiler:

"Tu vas me le payer."

Si avec les petits lapins, Candy avait été plutôt gentil et n'en avait tué aucun, le grand lapin allait avoir un autre traitement. En poussant la jeune femme à bout, il s'était mis à dos le plus dangereux animal de cette forêt. -- Pas du vent -- Disparaissant tel un mirage, Candy se retrouva au niveau de l'épaule du lapin. Quand ce dernier vit la jeune femme près de lui, il tenta de la frapper avec ses griffes, mais son bras se stoppa à mi-chemin.

"Ton corps n'est déjà plus capable de bouger."

-- Rugissement du lion --

S'il était un lapin sauvage, Candy elle était une lionne et le temps qu'il comprenne que la jeune femme se trouvait à ses côtés, elle l'avait déjà frappé avec son attaque. Un coup, un seul et pourtant ce simple coup était en réalité une pluie mortelle s'abattant sur un seul et même point. En frappant la cage thoracique du lapin, elle ne lui laissa aucune chance de survie. Sous la force déployée par la jeune femme, le torse du lapin sauvage implosa. Le combat fut rapide, mais c'était ça la loi de la jungle. Les fort survivent tandis que les faibles se font manger par plus fort que soi.


"Je ne gâcherais pas ta mort, tu me serviras de repas pour plus tard."

Portant son trophée sur ses épaules, Candy se remit en route pour le sommet du Mont Corbo. Tout le long de son ascension, elle se sentait observer, mais contrairement aux lapins, tous les animaux qui l'observaient n'étaient pas aussi bien caché. Il y avait des primates, des corbeaux, des cerfs, quelques loups, des crocodiles, enfin beaucoup d'espèce sauvage et agressif, mais à chaque fois qu'elle posait au sol le corps du lapin, ils reculaient en arrière et retournait dans la forêt comme s'ils sentaient le danger qu'elle représentait quand elle se mettait en position pour répliquer. Quoi qu'il en soit elle fini par arriver au niveau d'une maison après avoir fait face à un chien de trois mètres.

Le chien en question était un pitbull. Gros, épais et musclé. Il gardait une maison qui semblait vide et tenta d'empêcher la jeune femme d'y entrer, mais un coup de poing sur la tête avec assez de puissance et voilà le toutou devenu tout calme. Neutralisé, elle entra dans la maison et dépeça le lapin dans la cuisine.

Le lapin, ce n'était pas la viande préférée de Candy, mais c'était mieux que rien, à l'intérieur de la maison, elle ne trouva rien d'autre à manger, alors elle se fit un plaisir à faire cuire sur une broche l'animal. Voyant que le chien la regardait manger à travers la fenêtre, elle lui en balança la moitié. Un lapin de la taille d'un homme, il y en avait certainement assez pour deux. Après avoir avalé le lapin comme une croquette, le chien aboya avant de lécher la jeune femme afin de la remercier.


"Cette maison à l'air abandonné. Tu n'as pas dû être nourris depuis longtemps. Allez je te libère, vas vivre ta vie."







Pas du vent
Spoiler:

Rugissement du lion
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La nuit commençait à tomber sur le Mont Corbo et las de son voyage, Candy opta pour trouver refuge dans cette maison abandonnée. Ce n'était que maintenant qu'elle regrettait d'avoir laissé partir le chien de garde de la maison. Qui l'avertirait si jamais un fantôme, une créature ou pire encore, un pervers décidait d'entrer dans la maison.

Candy jeta un oeil par la fenêtre afin de voir si Wako, le nom du chien qu'elle venait de trouver, était encore devant la maison. Il semblait si bien au début attaché à son piquet que peut-être ne voulait-il plus le quitter. Eh bah si, il devait plus aimer la liberté qu'autre chose étant donné qu'il n'était plus là. Qui pouvait lui en vouloir, une vie si ennuyeuse, attaché à un pic, sans personne pour s'occuper de lui, personne ne désire cela. Même pas un chien.


"Ce n'est pas grave, il sera sans doute mieux dans sa nouvelle vie."

Refermant la porte de la fenêtre, Candy visita le reste de la maison. Elle avait déjà vu la cuisine et le salon commun, il ne lui restait plus qu'à monter à l'étage et trouver une chambre. Deux minutes plus tard elle tomba sur une grande chambre commune. Il y avait bien des lits ou plutôt des hamacs. Elle les compta, il y en avait trente-sept. C'était énorme. Qui pouvait bien vivre avec autant de personnes dans une même chambre. Heureusement qu'ils n'étaient pas présent, car sinon, elle leur aurait expliqué les règles de vie commune et qu'il devrait être interdit de dormir avec autant de monde autour de sois. La nuit il devait faire extrêmement chaud dans cette chambre, sans parler des odeurs de chacun.

"Allez au dodo."

Même s'il y avait d'autre porte, Candy ne s'y intéressa pas et jeta son corps sur l'un des hamacs. Pourquoi chercher plus loin quand on a déjà ce qu'il nous faut sous la main. Le premier hamac où elle se posa dégageait une odeur assez forte, ce qui poussa la jeune femme à quitter très vite sa position. Le second faisait grincer le mur, le troisième était trop petit et le quatrième la ficelait littéralement comme un saucisson.

"Impossible de dormir dans cette chambre."

Las de tomber sur des hamacs qui ne lui allait pas, Candy quitta la chambre et continua son exploration. Elle ouvrit une porte et tomba sur les toilettes. N'étant pas le lieu qu'elle cherchait, elle referma la porte et continua. Une seconde porte, la salle de bain, une troisième porte, une chambre vide, elle la referma.

En poussant la dernière porte de l'étage, Candy trouva une autre chambre. Celle-ci était moins grande que la première, mais disposait de lit, de véritables lits. Il y en avait trois. Un très grand, un moyen et un assez petit qui du premier coup d'oeil était à peu près à sa taille.

Aimant l'espace et s'étendre, elle se dirigea tout naturellement vers le grand lit. Elle sauta et entra directement sous le drap. Après deux minutes, elle se tourna dans un sens, puis dans l'autre. Retira le drap, puis le remis. Au bout de cinq minutes, elle quitta le grand lit. Elle n'arrivait pas à trouver le sommeil dessus. Elle ne savait pas à quoi cela était dû, mais étant donné qu'il y avait d'autre lit, elle pouvait se permettre de faire des manières.

Le second lit était à première vu le lit parfait. Ni trop grand, ni trop petit. Il était situé près de la fenêtre et apportait une touche de fraicheur à la jeune femme. Tout aurait pu bien se passer si dix minutes plus tard, elle ne commençait pas à tousser. Le lit situé près de la fenêtre était en train de la rendre malade, alors elle se leva afin de prendre place dans le dernier lit, le petit.

Le petit lit était petit, c'était le cas de le dire. A peine était-elle couché dedans, qu'elle se sentait à l'étroit. Les draps étaient doux et soyeux, mais pas assez pour faire oublier à la jeune femme qu'elle se trouvait sur un lit qui entravait ses mouvements.


"Je vais faire le ménage dans cette chambre."

Faisant fi qu'elle n'était ni dans sa chambre, ni dans sa maison, Candy pris ce qu'elle aimait sur chacun des lits et jeta le reste par la fenêtre, car prenant trop de place. Ainsi après cinq minutes, elle se coucha sur le second lit qu'elle positionna à la place du premier, avec les oreiller du grand lit et les draps du troisième.

"La perfection"

Une fois bien installé, la jeune femme s'endormit.

--- ---- ---

Au même moment, un groupe de bandit remontait le Mont dans le sens inverse. Si Candy venait de Fushia, eux venaient de quitter Grey Terminal. A grand pas ils se rapprochaient de la maison où la navigatrice piquait un somme.

"C'était fun ces deux semaines."

"Tu l'as dit."

"Ils ne s'en remettront pas d'aussitôt de notre visite à Goa."

"Ahahah."

"Il n'est pas arrivé le jour où cette ville en finira avec nous."

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Dix minutes plus tard, le groupe venant de Grey Terminal arriva enfin en bout de parcours. Devant eux, leur maison, la maison que Candy s'était approprié. Avant même de franchir le palier de la porte, le bandit qui se trouvait en tête de cortège se stoppa, arrêtant par la même occasion la marche des siens.

"Pourquoi tu t'arrêtes?"

"Attend tu ne sens pas cette odeur ?"

"Quelle odeur ?"

"En dirait un parfum de femme."

"Une femme dans cette forêt ? Tu délires."

"La seule odeur ici, c'est le parfum de Vlaam."

"Vrai qu'il n'a pas pris de douche depuis au moins 5 jours."

"Ahahaha."

"Je vous $$$$$$"

"Mouais"


Alors qu'ils allaient pousser la porte d'entrée, l'un des bandit arriva en courant et leur dit de faire attention qu'il y avait quelque chose d'étrange. Alerter par le message de leur compagnon, ils s'écartèrent de l'entrée afin de parler, arme déjà hors de leur fourreau.

"Pourquoi tu cris ?"

"Bone."

"Ben quoi Bone ?"

"Il n'est plus là ! Sa chaine est brisée."

"Bone plus là ?"

"Aucune créature n'aurais pu le tuer."

"C'est vrai, Bone est plus fort que tous les animaux dans cette forêt."

"Je vous l'ai dit, quelque chose cloche, c'est peut-être un piège."


La théorie du piège était privilégié par les bandits. Trois des leurs ayant une prime sur leur tête, il était possible que c'était l’œuvre de quelques chasseurs de primes. La prime sur leur tête ne dépassait pas les 10 millions de berry, ce n'était pas certes de grands bandits, mais sur une île où la pauvreté est importante qui ne serait pas tenté par l'appât du gain. Plutôt que de foncer tête baisser dans un piège, le groupe se divisa en plusieurs groupes dans le but de trouver leur chien, mais aussi afin d'inspecter l'extérieur. Ils devaient s'assurer avant tout qu'il n'y avait aucun risque pour eux d'embuscade.

Pendant tout ce temps, Candy dormait à l'intérieur sans se soucier du bruit qu'elle entendait.

Cinq minutes plus tard, trois des groupes se retrouvèrent, le quatrième quant à lui se mit à suivre une trace. Deux des groupes n'eurent rien à rapporter et déclara qu'il n'y avait rien. Le troisième groupe, mené par le bandit qui avait senti l'odeur d'un parfum de femme jeta au sol les draps et autre chose que Candy avait jeté par la fenêtre et tel des preuves leur dit qu'il avait raison et qu'ils devaient redoubler d'attention à partir de maintenant.

Il manquait dix personnes devant la porte, il s'agissait du quatrième groupe. Eux, trouvèrent des traces de pas. Convaincu qu'il s'agissait des traces de pas de leur chien se mirent à sa poursuite.

Alors qu'ils tenaient à l'extérieur une sorte de conseil de guerre, un bruit se fit entendre à l'intérieur de la maison. Il s'agissait de Candy qui venait de se cogner la tête contre le mur.


"Il y a du monde à l'intérieur"

"Chut, plus un bruit"


Levant tous la tête en direction de l'étage, tous eurent la même idée. Si ennemi il y avait, alors ils devaient se trouver à l'étage. Ouvrant la porte avec délicatesse, de manière à ne faire aucun bruit, les bandits de Goa entrèrent dans leur maison. C'était chez eux, mais malgré cela ils agissaient comme s'ils découvraient la maison, après tout s'il y avait bien un piège qui les attendaient à l'intérieur il était normal pour eux d'inspecter chaque pièce de la maison.

"Vous le salon, vous la cuisine, vos la réserve. Rendez-vous ici dans 2minutes."

Tel des commando, les bandits se séparèrent. Il n'y avait rien au rez-de-chaussez. Candy n'y avait pas fait long feu. Seul le groupe parti dans la cuisine tomba sur une cuisine en bordel. Bien qu'ils n'avaient rien laissé chez eux, ils venaient de trouver de la peau, des os, du sang et plusieurs instruments de cuisine sale, comme si une personne avait utilisé leur cuisine afin de se préparer un plat. L'un des bandits qui se trouvait dans la cuisine leva ce qui semblait être un ballon blanc sur le sol. Une fois en main, celui-ci jeta au sol ce même ballon quand il vit qu'il avait en main la tête d'un lapin tueur des forêts, l'une des espèces les plus violentes et dangereuses du coin.

"Il faut être au moins cinq et de nombreux pièges pour tuer l'une de ses créatures."

"Joe avait raison, il y a du monde ici."


Apportant avec eux la tête du lapin, le groupe de la cuisine retrouva le reste de leur bande dans le hall principal et montra leur trouvaille et alors qu'ils parlaient à voix basses, un autre bruit se fit entendre, confirmant l'hypothèse d'une présence étrangère dans la maison.

"mhmhhhh"

"Ça vient des chambres"


Montant lentement, tous les bandits gagnèrent le premier étage. Pièce par pièce, ils cherchaient les intrus. Il n'y avait rien, l'inspection de l'étage n'avait rien donné, mais il restait encore une pièce, la chambre des trois grands frères, ceux qui sont considérés comme les leaders du groupe. C'était la dernière pièce, ce qui voulait dire que leur ennemi étaient forcément là.

"A trois on y va!"

La porte défoncer, les bandits se mire à sauter, à sortir leur arme afin d'allumer quiconque se trouvait devant eux, mais il n'y avait personne à part une femme endormie sur un lit. Une seule femme ? C'était bizarre, assez bizarre pour regarder s'il n'y avait personne sous le lit, derrière les rideaux et sous les armoires, des lieux ou évidemment personne ne pouvait se cacher.
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Le bruit de la porte brisée ne réveilla pas la jeune fille sur le coup. Elle se leva certes en sursaut, vit qu'elle était entourée d'hommes, mais se rendormit sur le coup, comme si elle sortait d'un mauvais rêve. S'enfonçant dans le drap, Candy se mit même à lâcher quelques gaz sous le regard étonner des bandits. Après l'étonnement ce fut au tour de la colère quand ils remarquèrent qu'elle était réellement sérieuse et qu'elle ne faisait pas semblant de les ignorer.

Il faut le pendre, la tuer pendant qu'elle dort, la vendre comme esclave à Goa etc.. N'était pas bandit qui le souhaite et eux excellait dans leur domaine. La pitié, ils ne semblaient pas connaitre et à les écoutées, ils étaient prêts à disposer de la jeune femme comme s'il s'agissait de leur enfant ou d'un objet. Après plusieurs propositions concernant le sombre avenir qui attendait la jeune femme, le groupe décida de la vendre en tant qu'esclave à Goa. Sur cette île, bon nombre d'homme serait prêt à donner beaucoup d'argent pour une femme et vu qu'elle est belle et semblait soigné et entretenu, son prix serait sans doute revu à la hausse, de quoi en tirer un bon paquet de berry.


"C'est décidé, ont la ligote et dans une semaine on retourne à Goa le vendre."

Si entrer dans la chambre en défonçant la porte n'avait donné qu'une désagréable impression à Candy et la fit retourner aussitôt dans le monde des rêves, la toucher les pieds avaient pour effet de la réveiller. Pensant à une bête, elle donna un coup de pied en direction de la main. Pour elle, elle chassait simplement cette petite bête, mais pour le bandit qui la toucha, ce pied termina directement dans ces parties intimes. Une autre main la toucha et cette fois-ci c'est son poing qui arriva dans le torse d'un autre. C'est une troisième mains sur sa jambe qui alerta la jeune femme. Il y avait trop de bête en même temps.

Ouvrant les yeux bien comme il faut, suffisamment pour voir ce qui ne tournait pas rond dans cette chambre, Candy compris que ce qu'elle prenait pour des bêtes étaient en réalité une bande de pervers qui la touchaient depuis le début. Ne laissant le temps à personne de parler, de bouger où même de faire le moindre geste, la jeune femme utilisa sa force pour frapper le lit.

La force déployée par la jeune femme était suffisante pour briser le lit, mais aussi le plancher de la chambre ou tous se trouvaient, ainsi tous passèrent de l'étage au rez-de-chausser. Débris, décombres, poussières, voilà ce qui restait de la chambre. Blessures, mal de tête, incompréhension, voilà ce qui arriva aux bandits une fois qu'ils ouvrirent les yeux et constataient que ce qu'ils venaient de vivre n'était pas une illusion. Ils se trouvaient à terre et pouvaient observer les ravages de la jeune femme qui d'ailleurs se trouvait debout, tenant le drap comme si elle se trouvait nu en dessous, alors qu'elle était bien vêtue comme à son arrivée.


"Aniki, tu avais raison, il s'agit d'un chasseur de prime."

"Un chasseur de prime ? Où ?"

"Ne te moques pas de nous."

"Je ne suis pas un chasseur de prime, je suis simplement une future pirate."

"Une pirate loin de la mer ? Arrête de mentir."

"Aniki il ne faut pas l'abimer si nous voulons la vendre."

"Me vendre, bande de pervers."


Lui dire qu'ils comptaient la vendre était sans doute la dernière des choses à dire. Candy ne connaissaient pas le traitement que l'on réservait aux esclaves sur cette île, mais une jeune femme aussi belle et mignonne qu'elle avec des fers ne peut soulever que des pulsions sexuelles aux hommes. Ce n'était bien sûr pas prouver, peut-être allait-elle juste être destiné à faire le ménage, à s'occuper de l'étable d'un riche marchand voir à l'éducation de jeune noble, mais dans son esprit, Candy ne jurait que par ça et c'est d'ailleurs ce qui provoqua en elle une montée d'énergie suffisante pour corriger chacun de ces hommes.

En dépit de son dégout pour ce genre d'homme, la jeune femme n'en tua aucun. Pendant cinq minutes elle les passa à tabac, se contentant de les frapper jusqu'à qu'ils admettent sa supériorité, se mettent à genoux et lui demandent pardon et lui explique qu'il ne s'agissait que d'une mauvaise blague et qu'en réalité ils comptaient lui demander d'être des leurs depuis le début, mais qu'avant tout ils voulaient lui faire une blague.


"Je vois, il s'agissait d'une blague, je suis tombé dans le panneau."

"Ce n'est pas grave grande soeur."

"hahaha, oui, nous aimons bien faire des blagues."

"Celle-ci était de mauvais goûts."

"Haha, c'est vrai je l'avoue."


La jeune femme et les bandits continuèrent de parler ainsi pendant une bonne vingtaine de minutes jusqu'à l'arrivée du dernier groupe parti à la recherche de leur chien. Ne comprenant pas pourquoi leurs frères se trouvaient à genoux, en position de soumission devant la jeune femme et pensant également qu'il s'agissait d'un chasseur de prime ils l'attaquèrent, mais comme ceux qui les avaient précédés, ils perdirent et utilisa la blague afin d'adoucir la jeune femme et lui faire oublier qu'ils avaient réellement tenté de l'agresser.

"Vous avez des blagues vraiment étranges, il faut changer de temps en temps."

"Pardonne nous Unni, nous ne savions pas qu'ils te l'avaient fait juste avant."

"Ce n'est pas grave, mais pensez à changer parfois."


Cela peut paraître étrange étant donné que leur rencontre n'avait vraiment pas bien débuté, mais malgré leur affrontement, tous passèrent la nuit à parler. Ils se racontaient ce qu'ils faisaient, d'où ils venaient etc etc. Une personne extérieure à leur groupe penserait qu'il s'agissait d'une comédie, que les bandits attendaient que la jeune femme baisse sa garde pour frapper, mais la réalité était tout autre. Ils avaient plus de points en commun qu'ils ne le pensaient et une bonne ambiance s'installa entre eux.

"Mais vous n'êtes pas tous frère ?"

"Non, mais nous nous connaissons depuis tout petit, donc c'est pareil."

"Ha oé sa déchire."

"Toi aussi tu peux en être. "

"Ha oé ?"

"Avec ta force à nos côtés, nous serons plus fort et puis une grande soeur, j'ai toujours voulu en avoir."

"Moi aussi."

"Vasi reste avec nous."

"Oé se serait super."



Le petit groupe continuèrent à parler jusqu'au lever du jour, après quoi la jeune femme partie dormir à l'étage tandis que ses nouveaux frère bandits eux, occupaient le rez-de-chaussé. Il ne faut pas chercher à comprendre quelle mouche les piqua, mais ils firent de la jeune femme l'une des leurs.



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