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Dog Mod

Rappel du premier message :

Bureau du Capitaine.

Le Commandant Trovachnik a fait venir les cadres des Ghost Dogs pour la répétition générale. Devant lui : ce qu'il se fait de mieux sur le passeur, excepté Pludbus. Le Caporal Achilia avec qui la hache de guerre est enterrée, pour un temps, choses des plus incroyables quand on sait les riches désaccords entre les deux personnalités. Le lieutenant Colonel Lawblood, l'homme de foi et Ghost Dogs depuis des années. Le Colonel Aergirson, dernier arrivé, mais pas dernier à vouloir aller sur le champ de bataille, malgré ses récentes blessures ; la flamme brille toujours dans ses yeux. Le Commandant Yamamoto dont la lame et la fougue sont sans égal parmi les Dogs. Le Sous-lieutenant Roy Bean affichant la mine austère de ceux qui n'ont même pas envie de voir face à l'importance de la mission. Et enfin, l'exception, Pludbus Céldèborde, se recoiffant sa barbe d'un air distrait malgré le sérieux de la situation. Le commandant Lou regarde chacun de ces hommes. Il sait que l'avenir des Ghosts et le sort du Capitaine Gharr Hadoc dépendent de leur courage et de leur intelligence face à l'ennemi. Son visage se crispe un instant en regardant Rik Achilia. Il se déforme en arrivant sur Pludbus. Non, il évite de le regarder. Déballant une carte de Banaro sur le bureau, il invite les Dogs à s'approcher.

Je me dois de réaliser un bref résumé de la situation sur place.
Depuis qu'un certain professeur Jinx a fait en sorte de vider l'ile de ses habitants, cette dernière est en proie au chaos. Un objet inconnu, un monolithe, a été sorti de terre par des explorateurs en quête de trésors. Une espèce de nuisibles a vu le jour ; non, pas vous GM42 ; les rataupes. Ils s'en prennent aux humains, humains s'étant constitués en différentes factions. Les mineurs et autres profiteurs qui veulent exploiter ce monolithe qui semble tant les intéressés. Deux groupes de protecteurs des animaux qui s'opposent eux-mêmes entre eux. Puis enfin une bande d'inadaptés sociaux sans cervelle.


Des nihilistes.

Dans l'ombre Mirabella semble insister sur ce point de détail. Lou fait la grimace et fait comme si elle n'était pas là.

La situation est donc trop compliquée pour mettre en place une stratégie claire à l'heure actuelle. C'est pourquoi vous serez séparé en divers groupes afin de gagner en mobilité et en discrétion. Tous les groupes seront joignables par Den-den Mushi. J'insiste et je répète que je veux mis au courant de chaque information importante afin de pouvoir coordonner nos actions avec la plus grande efficacité. Je serais dans la GM42 pour tout superviser.

Lou regarde un instant Pludbus qui lui retourne un regard ennuyé. L'ancêtre bâille. Lou reste impassible.

Des questions ?

Quelques questions. Quelques conversations, mais rien de très bouleversant. Quelques détails sont ajoutés à la stratégie du commandant. Les minutes passent puis le commandant Lou lève la main, gagnant le silence de tout le monde. Il regarde sa montre un instant. Tic tac. Tic Tac. L'heure est précise. Il lève sa tête et sans aucune émotion, il déclare :

C'est l'heure.

***


Sortant un par un sur le pont, les Ghost arborent des mines graves. Alignés sur chaque côté du bateau, les soldats attentent les officiers. Ces derniers s'avancent vers le côté tribord, s'accrochant parfois contre la rambarde. I'ile est maintenant tout près, dévoilant ses grandes structures de pierres dépassant largement la floraison d'une végétation dense et dangereuse. Les oiseaux volent dans le ciel de cette matinée et personne ne sait ce qui les attend au cœur de ces lieux.

Banaro s'étale devant leurs yeux. Sauvage et dangereuse. Secrète et intrigante.

Mais les Ghosts Dogs ne peuvent sentir la peur. Et chacun retrouve ses hommes, descendant la chaloupe et embarquant vers leur destination. Seuls quelques hommes resteront en arrière, attendant le retour des valeureux marines. Les frêles embarcations traversent les flots sous la cadence des rameurs. Les fiers justiciers à la poupe, ils contemplent l'ile qui s'approche.

Comme si la nature elle-même réagit à ce qui s'approche, une forte brise secoue les arbres et des nuées d'oiseaux partent dans les cieux. Comme un défi lancé aux représentants de la justice, une explosion est entendue, plus loin. Pas un seul des Ghost Dogs ne tremble ou ne détourne la tête. Chacun est droit et déterminé dans son but. Et c'est sans une once d'hésitation que les embarcations finissent par toucher terre. Les premiers marines débarquent tandis que les autres poussent les embarcations sur le sable. Peu de mots sont échangés. Ce n'est pas de l'intimidation. Tout le monde sait ce qu'il a faire. Et parmi les hommes, le commandant Lou détaille chacun de ses subordonnés. Non, personne ne tremble.
La main est levée. Tous les marines s'avancent dans les terres sans peur et avec une détermination sans faille. Car tout cela n'est pas une opération comme les autres. Pour la gloire. Ou la Justice. Non, c'est pour retrouver leur capitaine perdu, enlevé par un groupe inconnu et sans en connaître le motif.

Peu importe. Ils le retrouveront. Leur Capitaine Hadoc.
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De là où ils étaient, ils virent un morceau de plafond s'effondrer, de l'autre côté du monolithe. Le roi Minus fut encore plus déstabilisé que les autres protagonistes qui ne profitèrent pas de l'événement pour cesser leurs conversations croisées. Décidément, il s'en passait des choses, aujourd'hui, dans la vie du roi des rataupes. Un vieillard qui se fait autant respecter de son peuple que lui, des tas d'individus qui sortent du ventre du vieux, des éboulements dans sa salle du monolithe. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu des choses aussi étranges, être roi des rataupes ne faisant, depuis longtemps, plus parti des choses étranges, évidemment.

Il resta un moment sans savoir quoi faire.

Puis un son l'inquiéta. Ce n'était pas les gargouillements de l'estomac de Pludbus, non, c'était encore autre chose. Comme des sifflements de l'air. Le son de lames contre de la pierre. Ça venait du monolithe. Il pensa à l'impensable. Il pensa juste. C'était ce qu'il se passait. On s'attaquait au monolithe, la chose qui l'avait fait devenir ainsi. Et si ça cassait ? Qu'est-ce qui pouvait se passer ? Il n'en savait rien. C'était effrayant. Encore plus que de se faire interroger par Lou Trovahechnik. Il donna ses ordres et les rataupes se mirent en mouvement. Direction le monolithe. Direction le derrière du monolithe. Vite. Très vite. La marée de mignonnes petites bestioles s'éparpilla dans toute la salle.

Puis il se produisit quelque chose.

C'était comme une vague. Elle traversa tout le monde. Comme si c'était du haki royal. Ce même sentiment. Une force latente incroyable. Quelque chose de très mystérieux, mais de tellement proche. Elle émergea du monolithe. Qu'est-ce c'était ? Un cri. Un avertissement. Tout le monde se tut. Les rataupes cessèrent de bouger. Pas un bruit se faisait entendre. Tout le monde n'avait d'yeux que pour la face du monolithe et cette même face commencer à se colorer. Du fin fond de la matière, un cercle rouge apparaissait. Immense. Le rouge devint intense, pur. Au centre, un rond rouge. Parfaitement circulaire. Il eut une autre vague comme si l'on venait de frapper la cloche des profondeurs. Un son grave et caverneux qui faisait trembler les cœurs et faillir les courages.

Il eut un temps de silence.

Puis il eut un projectile. Une sorte de boule d'énergie rouge issue du milieu du cercle. Elle était tirée droit devant elle. Droit vers le groupe d'individu. Droit vers une seule personne qui se tenait au milieu. Une personne qui avait eu l'outrecuidance de briser le précédent silence par un gargouillement d'estomac.
Pludbus.

L'ancêtre fut expédié en arrière, raclant le sol sur cinq mètres.
Tout le monde fut surpris, sauf le professeur Papoum qui se mit à dessiner l'ancêtre dans une position des plus inconfortables. Hélas, le monolithe avait décidé que ce n'était pas assez. D'autres boules furent tirées, un peu au hasard, balayant la salle. À son contact, les rataupes semblaient griller. Ça n'annonçait rien de bon pour le marine. Le Roi Minus ne savait comment réagir. Il pensait déjà être dans une situation incroyable, mais c'était encore pire que ça. Les autres se regroupaient pour faire une cible moins facile. Lou parlait un peu moins, mais il fonçait très fortement ses sourcils. C'était moche.

Aheuuu ….

Tous se retournèrent. Pludbus se relevait. Tout le monde resta sans voix. Car oui, Pludbus n'était plus tout à fait le le même. Il semblait rajeunir. Sa barbe s'était réduite à un simple collier bien entretenu. Il s'était redressé de toute sa hauteur et ses muscles fragiles semblaient s'être renforcés. Pludbus était revenu près de ses 65 ans. Les rataupes le virent et se mirent à couiner dans sa direction. Il n'était plus leur dieu. Les rataupes, du fait de leur vision légendaire, reconnaissaient grossièrement leur roi grâce à un signe distinctif qu'ils pensaient alors unique au monde. La barbe du roi Minus. Devenu sans barbe, Pludbus venait de perdre son pouvoir. Mais il en avait gagné bien d'autres.
Regardant ses mains, il s'aperçut du changement et son esprit rajeuni en fit la déduction adéquate. Il était plus jeune. Plus fort ! Mais alors … peut-être pouvait-il faire ça ? Un sourire se dessina sur son visage tandis qu'il s'apprêtait à le faire.

Geppou !


Même après plus de trente ans sans l'avoir pratiqué, il avait toujours cette technique en jambe. Propulsé dans les airs, il jouissait d'une vue admirable sur la masse de rataupe. Il les regarda s'agiter, le regard soudainement meurtrier. Avant, il avait peur. Maintenant, il a les armes pour se défendre. Il était pour lui de sortir le grand jeu.

RAN KYAKU ARMAGEDDON !

Il venait d'atteindre la cinquantaine. Le sommet de sa puissance. Une maitrise du Ran Kyaku que certains qualifiaient d'inégalable à l'époque. Sa technique favorite prenait la forme d'un disque de quatre mètres de diamètres entièrement constitués de lames d'airs effectués par le mouvement de ses doigts de pieds, explosant les chaussures au passage. Le disque d'air vint percuter presque les rataupes comme une soucoupe volante sur la face de la terre. Les rataupes furent déchiquetés sous les innombrables lames d'airs.

Il n'en resta pas là. Il continuait de se déplacer à coup de geppou conjugué au soru dans un art très difficile de déplacement rapide dans les airs. De son poing devenu force brute, il frappait le plafond, faisant tomber d'imposants blocs de pierres sur les rataupes en panique. Le plafond devint instable. L'écroulement total était envisageable. Un cri se fit entendre. Les rataupes fonçaient vers le groupe de marine. Le roi Minus avait décidé d'en finir avec les intrus tandis qu'il fuyait par là où il était venu. Il sentait que ça allait mal finir.

Revenant au sol, fort de ses quarante-cinq ans d'expérience, Pludbus rassura le groupe de marine. Il savait quoi faire. Sautant sur place, il se mit à l'horizontale, d'un main, il exécuta un geppou pour le maintenir en l'air tandis que ces deux jambes s'agitèrent, formant des cercles concentriques en direction des rataupes.

Ran Kyaku Tunnelier !


Effectivement, ça avait le même effet qu'un tunnelier. Les lames d'airs déchiquetèrent les rataupes, et bien plus encore. C'est carrément un passage dans la pierre et la terre que Pludbus fit. Un long passage, car lorsqu'il s'arrêta, on ne pouvait en apprécier la distance. On voyait de la lumière au bout. Une sortie.

Enfuyez-vous par là ! Je m'occupe de les retenir.

Un groupe de rataupes profita de cette distraction pour lui sauter dessus. D'un coup d'oeil, il les vit.

Kami-E 90 !


À maintenant quarante ans, Pludbus était souple. Quatre angles droits, Pludbus fit le carré, laissant passer les rataupes au milieu. Ils furent abattus par les autres marines. Parfait. À l'aide d'un nouveau Geppou, il bondit dans les airs. Il s'agissait maintenant de maintenir en respect une armée de rataupes.

RAN KYAKU TOTAL ANNIHILATION !


Des Ran Kyaku Armageddon tombèrent en nombre, massacrant et mettant en déroute l'armée rataupes. Il vint se placer devant le tunnel qu'il avait fait et surveiller du coin de l'oeil les marines qui s'y engouffraient. Il n'y avait plus que Lou. Celui-ci regarda l'homme de trente-cinq qui avait beaucoup changé. C'est alors que le monolithe attaqua à nouveau avec davantage de précision. Une nouvelle attaque frappa Pludbus qui l'encaissa difficilement, mais sans gravité. C'est ce qu'il croyait. En quelques secondes, il perdit vingt ans. Vingt années qui le privèrent du Rokushiki. Et surtout du Geppou.

Il tomba. Il tomba sur le sol. Il n'était pas prêt pour ce choc. Il fut violent. Il fit mal. Très mal. Et alors que Lou attrapait le corps de Pludbus, celui-ci s'évanouit, comme pris d'une extrême fatigue.

L'obscurité le prit.
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-Ylvikel Strauer. Dégage si tu ne veux pas mourir, tu ne m'es d'aucune utilité sale rat ...

Il évita ensuite sans problème la lame d'air, il venait de me reprouver que je n’étais pas au niveau...Ylvikel...ah oui un pirate assez connu...oh putain, et je l'avais insulté.

-Bien Monsieur !

Ma voix est trop partie dans les aiguë à mon goût...Je me glissais, de l'autre coté du tas...plus qu'a retrouver mes hommes...Mes hommes arrivèrent peu après, ils exigèrent que je reçoive des soins or que je n’avais que quelques brûlures et quelques entailles (et que le méchant gars était à coté...)…ils vinrent avec leur « t’es p’tet jeune Yama mais pas invincible…alors fais pas chier et laisse nous au moins panser tes blessures »Tout compte fait…je préfère eux que les allumés de chez les ghosts…bien qu’ils pas très doué…heureusement…ils semblaient s’être amélioré…ou alors avaient pensé à lire le manuel fournis avec la trousse de soins…pour une fois…mais ca à quand même pris des plombes, ils ont mis de l’éther de la pommade contre les brûlures et j’en passe…c’est décidé…j’engage une infirmière…

L'opération n'avait duré que quelque minutes, mais le monstre tapait toujours comme un glandu contre ce qui semblait être le mono...pendant qu'il faisait mumuse on allait se barrer...hé, ce ne serait pas le vieux pludy, avec toute une clique là-bas ?
On va les rejoindre...Mais au moment où nous voulûmes bouger, ce qui devait être le mono grésilla avant d’envoyer une sorte d'onde de choc, ce n'était pas vraiment une onde de choc, c'était quelque chose d'ancien, quelque chose pour apeurer, tous le monde (les bébêtes y compris) se tut..et des boule de feu ou d'énergie rouge je ne sais pas trop quoi...

Nous restâmes, à couvert, mais j’essayais néanmoins de garder le contact visuel avec la salle.
Une boule frappa pludy de plein fouet, merde...crever comme ça ?
Plud était un gentil vieux qui croyait qu'il avait été quelqu'un de classe un jour...c'était mignon...au moins il était heureux...
Mais le pludy était pas mort au contraire, il semblait plus jeune...étrange...
Soudain, il s'éleva dans les airs et envoya d'énormes cercles de lames d'air qui dézinguèrent des tas de rats...je venais de découvrir la quintessence de la classe, le raffinement de l’excellence.
Il atterrit et continua ses tirs et creusa un tunnel dans le mur qui vu que l'on voyait de la lumière au bout, on comprenant qu'il était surpuissant...et qu'il fallait fuir par la...

Nous nous mime en chemin vers la sortie non sans trancher l'un ou l'autre rat et nous nous enfonçâmes dans le tunnel...
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Quelques minutes avant la perte de connaissance de Pludbus devenu Pludmôme ...

Réfléchis … Mes attaques n'ont eu aucun effet pour je ne sais quelle raison. Il faut commencer à émettre des hypothèses, mais avec l'autre sous-merde derrière moi qui va m'attaquer, je ne pense pas pouvoir le faire en paix. Je me retourne donc pour voir ce qu'il est en train de préparer. Une nouvelle lame d'air ? Ou peut-être une attaque sur un de mes flancs ? Voir même une attaque directe ? Tsss, quelle perte de temps.

Mais rien, il ne fait rien. Aurait-il abandonné ? Oui, il a enfin compris l'écart de niveau qui nous sépare. Oui, il a dû le comprendre, mais il n'y a pas que ça. Il a stoppé d'être stupide lorsque je lui ai dit mon nom. Y aurait-il un quelconque rapport ? Je me mets à sourire. Je commence sûrement à devenir célèbre auprès de ces abrutis. C'est une bonne chose, ils doivent connaître le nom de leur bourreau.

Trêve de bavardages, j'ai perdu assez de temps. Comment détruire ce stupide monolithe ? Je ne peux échouer si près du but, je suis l'être élu. L'échec met inconnu, et ce n'est pas aujourd'hui qu'on va faire connaissance lui et moi. Je pars donc sur mes hypothèses, soit je n'ai pas tapé assez fort, soit je m'y suis mal pris. J'opte tout de suite pour la deuxième option, car la première est impensable.

Tout à l'heure, j'ai focalisé mes attaques sur toute sa surface. Je pense que si j'enchaîne une combinaison d’attaques assez puissante sur l'extrémité du monolithe, un petit bout devrait se casser. Ce qui prouvera à l'autre tas de conserves que j'ai bien accompli la part de mon contrat. Je dois détruire le monolithe, il n'a pas précisé si cela devait se faire entièrement ou partiellement …

Mon arme à la main, je serre mes poings prêt à en découdre. Cette fois-ci, je retourne à l’assaut avec une tactique infaillible. Je me mets alors à envoyer de nombreuses attaques sur le coin droit du monolithe. Enchaînant ainsi des lames d'airs et de simples attaques basiques.

Mais rien. Rien ne se passe, il n'a même pas une égratignure. Je ne peux pas échouer si près du but ! Quand tout à coup, ce dernier se met à luire et un cercle se propagea dans toute la salle. Il vient de réagir à mes attaques ! Un immense sourire s'affiche sur mon visage, je sais ce que je dois faire maintenant …

Et sans plus attendre, je continue mes attaques frénétiques sur ce coin du monolithe et sa réaction ne se fait guère attendre. Un rouge luisant apparaît au centre de ce dernier commençant à former un cercle parfait et en une fraction de seconde, une nouvelle vague d'énergie en sortie. Est-ce que c'est un moyen de se défendre ? Je n'en sais trop rien, mais en tout cas ça ne m'affecte pas ! Je n'ai pas à m'inquiéter et continue mes mouvements. Je ne l'ai toujours pas brisé, mais je sens que la matière se fait plus tendre. Il va finir par céder, c'est certain ! De son côté, le monolithe continue de luire de toutes les couleurs, alternant rouge, jaune, violet vert … Il souffre et il monte sa peine, ce qui pour mon cas ne rend la chose que plus jouissante !

Soudain, une lame d'air d'une taille phénoménale passe devant moi. Par chance, elle ne m'est pas destinée, mais je sais qu'elle a dû causer d'énormes dégâts. Si jamais elle m'avait traversé, j'y serais certainement resté … Soudain, quelque chose me tomba sur la tête. La lame d'air aurait-elle détruit la stabilité de la paroi rocheuse ? Espérons que non, car la mort serait certaine. Je lève alors immédiatement la tête pour inspecter l'état de la roche, mais elle n'a rien. C'est alors que je compris que le morceau ne venait pas d'elle, mais de ce que je cherchais désespérément à casser.

En un instant, je ramasse le fragment du monolithe, mais ce dernier dans un dernier cri de désespoir lance une nouvelle attaque. Cette vague est si puissante, qu'elle me projette contre la paroi rocheuse à plusieurs mètres du bloc de pierre. Je me relève surpris de ce choc inattendu. Mieux vaut ne pas trainer ici et me mets en quête d'une sortie. Impossible d'utiliser le chemin emprunté à l'aller. Il allait falloir trouver un …

Incroyable ! Un trou immense avait été fait dans la roche. Est-ce que l’attaque de tout à l'heure en était responsable ? Sûrement ! Mais peu importe, j'ai un fruit à récupérer ! Je pris alors le tunnel de fortune et me mit à courir comme un désespéré ...

La fin du tunnel n'est plus très loin maintenant, et au fur à mesure des kilomètres engloutis, la lumière se fait de plus en plus intense. Et lorsque j'arrive enfin à atteindre la sortie, HAL et un bon nombre de villageois étaient là juste en face de moi. Parfait, au moins je ne vais pas perdre de temps à le chercher. Je mets alors ma main dans ma poche et sors le bout de monolithe.

« J'ai ce que tu m'as demandé. Nous pourrions peut-être discuter dans un endroit plus adéquat. Qu'en dis-tu ? »
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Nous progressâmes dans les tunnel et étonnamment, ils s'étaient tous mis à me suivre, je remarquais dans la foule (ordonnée), Lou, l'air moribond (mais heureusement muet) portant un gamin , son odeur m'apprit qu'il s’agissait de plud la classe...qui a présent était un moutard, je le transvasai sur mon épaule...il ne pesait rien...Heureusement Lou évita ses commentaires...on avait merdé...et y'avait pas de responsable...putain, je frappais la parois non sans m'esquinter les phalanges et fissurer la roche...
Le couloir continuait tout droit, mais mon odorat m'indiqua (enfin je l'espère) que l'air était plus frais par la droite...donc le chemin plus direct. Nous remontâmes en silence...les chiens avaient leur queue entre les jambes...quelle ironie...personne ne parlait...personne ne voulait ou réalisait ce qui allait se passer...

Nous émergeâmes dans une sorte de plaine qui par miracle descendait en pente douce jusqu’au passeur dés que j'apparus à l'air libre, mon den den sonna.

-Lieutenant-colonel Kogaku à l'appareil

-Roger, voila longtemps qu'on essayait de vous contacter

-On était....dans un tunnel....échec de l'opération...


-Merde...le caporal Rik a arrête de donner signe de vie depuis longtemps...cela veut dire que nous avons perdu le commodore ?

-Nous verrons...Rik, il a fais quoi encore ce con ?


Autour les hommes commençaient à s'agiter, et descendre vers le vaisseau

-Vous m'expliquerez ca après qu'on ce soit bourré la gueule pour oublier...on vous a en visu...

Nous descendîmes au bateau, l'air grave, le mine abattue, nous avions échoué...et perdu toute chance de sauver le cap'tain...enfin je crois....j'avais le moral tellement en berne, que je n'arrivais plus à trouver la moindre pensée agréable ni même mon optimisme habituel.

-Yama ...le cap'tain ?

-Y va s'en sortir...on le sauvera


Je lui souris, un sourire triste, les yeux n'y était pas, il n'était pas dupe...et moi non plus...je n'étais pas assez fort...je manquais d'entrainement pour pouvoir protéger mes proches...j'allais peut être passer en solo pendant quelque temps...je regardais mes hommes et mon loup...fidèle depuis tant d'année... pas si seul en fait...j'avais protéger ces bras cassé durant pas mal de temps et les avaient vu s'entrainer dans leur coin...sans doute pour pouvoir me défendre...

Dans ces moments la, on voulait crier, frapper les murs, hurler son impuissance au monde, mais nous étions trop abattu pour ca, trop abattu pour ressentir le moindre sentiment, seulement une tristesse insondable que tous le monde partageait et comprenais, le genre de chose que deux personne comprenait sans parler. Je ne savais pas si je devais être énervé ou attristé crier ou pleurer…je ne savais plus, j’étais trop fatigué…

Je soupirais longuement...et montais sur le pont...je retournerais sur les blues, et je vaincrais des équipages en entier, apprendrais à faire des trucs comme Plud...du moins comme il avait pu le faire...ca m'étonnerait qu'avec son poids il aye la puissance physique nécessaire...

Sur le navire tous le monde avait compris tous le monde savait, personne ne parlait et nous mimes les voiles...fuyant notre échec...avançant vers ce qui semblait la fin d'un équipage mythique et invaincu...le Père était perdu...
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