Levé de soleil radieux sur Tortuga. De son balcon, au plus haut du vénérable galion qui abrite la guilde des neuf usuriers, Edouardo Malatesta contemple la ville. Sa ville maintenant…
La tempête de la nuit a laissé des traces, vagues gigantesques, trombes d’eau et ouragans se sont abattus sur le récif pendant des heures. Dire qu’hier au soir la populace a accueilli avec joie les premières gouttes qui mouchaient les incendies déclenchés par le combat. Une joie qui s’est vite muée en panique quand les vagues ont commencés à ébranler les fondations de la ville de bois flotté et que la muraille d’eau du tsunami est apparue à l’horizon.
Partout des mats brisés et des cordages enchevêtrés, des navires arrachés a l’eau et jetés pèle mêles uns sur les autres, leurs quilles et leurs coques pointant vers le ciel comme le ventre de poissons fraichement péchés agonisant sur la plage.
La bas c’est tout le quartier des naufrageurs qui a disparu. Le grand navire qui servait d’ancrage aux constructions du secteur s’est brisé comme un œuf au premier coup de butoir de la houle, et a sombré comme une ancre en entrainant tout les navires attenants.
Plus prés c’est la coque du vaisseau du défunt Greed qu’on aperçoit, libéré de ses amarres par Toji le navire a roulé sur lui même au gré de la tornade, écrabouillant tout sur son passage et transformant un secteur entier en tas de débris.
Mais c’est le propre des gens de mer et des bateaux que de se coucher au vent pour mieux se redresser, et il faut plus que la mère de toutes les tempêtes pour mettre à genoux de vrais marin comme les flibustiers de Tortuga.
Et c’est une ville neuve que contemple le numéro Un de la guilde des Usuriers. Une ville nettoyée des gêneurs du conseil du Crane, purgée de Greed le profiteur, débarrassée des ambitions impériales de Drake Percecoeur et de la voracité des Sea wolfs, et toute entière prête à se soumettre a la volonté des Usuriers, et en particulier de leur chef, Edouardo Malatesta.
D’un geste, Edouardo signale à ses domestiques qu’il va déjeuner dehors aujourd’hui. A ses pieds tout s’agite, et partout des centaines de chantiers de reconstruction font leur apparition. Dans quelques jours au plus tard, il ne restera qu’un vague souvenir de la tempête, inextricablement mêlé à celui de la nouvelle ère de Tortuga.
Au loin s’éloignent des voiles, des dizaines de navire qui partent pécher, marauder ou commercer pour subvenir a l’appétit vorace de l’ile. Des dizaines de navires qui s’éloignent et un seul qui s’approche. Un navire dont le mat s’orne de pavillons qui montent et descendent, porteurs de messages frénétiques…
-Cuirassés en approche ! Marines ! Marines ! Marines !
Malatesta en jette son œuf à la coque de rage, encore des gêneurs qui en veulent à son ile. En quelques minutes il a mis la main sur un den den et distribue des ordres, rassemblant les forces des Usuriers pour les expédier sur le port principal et l’hérisser d’autant de d’armes et de canons que possible. Il s’agit de recevoir dignement ses hôtes indésirables…
La tempête de la nuit a laissé des traces, vagues gigantesques, trombes d’eau et ouragans se sont abattus sur le récif pendant des heures. Dire qu’hier au soir la populace a accueilli avec joie les premières gouttes qui mouchaient les incendies déclenchés par le combat. Une joie qui s’est vite muée en panique quand les vagues ont commencés à ébranler les fondations de la ville de bois flotté et que la muraille d’eau du tsunami est apparue à l’horizon.
Partout des mats brisés et des cordages enchevêtrés, des navires arrachés a l’eau et jetés pèle mêles uns sur les autres, leurs quilles et leurs coques pointant vers le ciel comme le ventre de poissons fraichement péchés agonisant sur la plage.
La bas c’est tout le quartier des naufrageurs qui a disparu. Le grand navire qui servait d’ancrage aux constructions du secteur s’est brisé comme un œuf au premier coup de butoir de la houle, et a sombré comme une ancre en entrainant tout les navires attenants.
Plus prés c’est la coque du vaisseau du défunt Greed qu’on aperçoit, libéré de ses amarres par Toji le navire a roulé sur lui même au gré de la tornade, écrabouillant tout sur son passage et transformant un secteur entier en tas de débris.
Mais c’est le propre des gens de mer et des bateaux que de se coucher au vent pour mieux se redresser, et il faut plus que la mère de toutes les tempêtes pour mettre à genoux de vrais marin comme les flibustiers de Tortuga.
Et c’est une ville neuve que contemple le numéro Un de la guilde des Usuriers. Une ville nettoyée des gêneurs du conseil du Crane, purgée de Greed le profiteur, débarrassée des ambitions impériales de Drake Percecoeur et de la voracité des Sea wolfs, et toute entière prête à se soumettre a la volonté des Usuriers, et en particulier de leur chef, Edouardo Malatesta.
D’un geste, Edouardo signale à ses domestiques qu’il va déjeuner dehors aujourd’hui. A ses pieds tout s’agite, et partout des centaines de chantiers de reconstruction font leur apparition. Dans quelques jours au plus tard, il ne restera qu’un vague souvenir de la tempête, inextricablement mêlé à celui de la nouvelle ère de Tortuga.
Au loin s’éloignent des voiles, des dizaines de navire qui partent pécher, marauder ou commercer pour subvenir a l’appétit vorace de l’ile. Des dizaines de navires qui s’éloignent et un seul qui s’approche. Un navire dont le mat s’orne de pavillons qui montent et descendent, porteurs de messages frénétiques…
-Cuirassés en approche ! Marines ! Marines ! Marines !
Malatesta en jette son œuf à la coque de rage, encore des gêneurs qui en veulent à son ile. En quelques minutes il a mis la main sur un den den et distribue des ordres, rassemblant les forces des Usuriers pour les expédier sur le port principal et l’hérisser d’autant de d’armes et de canons que possible. Il s’agit de recevoir dignement ses hôtes indésirables…
Dernière édition par Red le Dim 27 Oct 2013 - 11:27, édité 1 fois