ENFIN !!! J’aurais jamais pensé être un jour content à ce point de revoir le monde des humains. Mais quand on a passé plusieurs semaines à traverser les mers à bord d’un pédalo, même marcher dans une bouse de vache devient un réel plaisir. Au moins, ça voulait dire qu’on était sur terre ! Mon embarcation à pédales s’écrasa avec force contre la plage et s’enfonça d’une bonne cinquantaine de centimètres dans le sable. Je fut projeté en avant et m’écrasai contre les grains chauds. J’étais totalement vidé de mes forces. Mes mollets et mes cuisses avaient triplé de volume et me faisaient atrocement souffrir. Et j’avais faim… Et soif… Et… Et…
-Debout mon garçon !
J’entrouvris une paupière pour tomber nez à nez avec une vieille humaine qui se tenait à quelques centimètres à peine de mon visage. J’eus un réflexe de recul, mais mon corps ne suivit pas. Je sentis une déflagration dans les jambes et m’immobilisai de peur de me refaire mal. La grand-mère porta une gourde d’eau à ma bouche et je me miss à boire goulûment. Quel bonheur, la vache ! J’avais l’impression qu’on me retirait un par un des couteaux qui me traversaient de part en part. Très douloureux sur le coup, mais provoquant un réel soulagement juste après. Je voulus la remercier, mais je retombai dans les vappes pour ne me réveiller que plusieurs heures après, dans une petite maison de pierre. La mamie était là et préparai quelque chose qui sentait drôlement bon. Je me redressai sur le lit de misère sur lequel je me trouvai. Mes jambes me faisaient déjà moins souffrir depuis que je m’étais réhydraté.
Quelle évasion mes aïeux ! Ca, ça avait vraiment été Rock&Roll ! Les matons, les gardiens, la révolte, le gardien Tyrannus, cet enfoiré de Blake… Tout cela me semblait tellement loin ! Pourtant, si j’étais encore en vie, ça ne devait pas être si vieux que ça. Je n’avais pas survécu pendant des mois sans manger. C’était impossible. Quoique… Je me souvenais être parvenu à abattre quelques mouettes avec mes balles de base-ball. Et il avait plu quelques fois, me permettant de boire un petit peu. Non vraiment, je n’avais aucune idée du temps que j’avais passé en mer. Tout ce que je savais, c’est que cela avait été beaucoup trop long à mon goût.
-Hey Mamie ! Merci de m’avoir aidé.
-Hoooo mais de rien mon petit, c’est bien normal. Tiens, prend ce bol de soupe et donne moi tes affaires que je les lave. Tu es tout crotté !
-Mes affaires ? Quoi ? Ben euh… je… ok.
Je me déshabillai, gardant tout de même mes sous-vêtements pour cacher ma nudité. Il ne s’agissait pas de réveiller des pulsions restées endormies trop longtemps chez cette personne âgée. Déjà que la vue de mon torse musclée et bronzée devait probablement lui donner la nostalgie du temps où elle était un tant soit peu attirante. Elle prit mes vêtements, mon petit sac, ma cartouchière et ma batte et sortit de la maison. Moi, je m’enfonçai sous les draps, attrapai le bol de soupe et ne tardai pas à retomber dans le sommeil.
Un rayon de soleil perça les volets et vint frotter ma paupière d’un air de dire « Hé ho, feignasse ! Faudrait peut-être songer à se lever. » Comme je faisais la sourde oreille à cette vision, l’homme qui se tenait devant moi tenta un stimuli auditif. Il claqua sa main de toutes ses forces sur la table.
SLAM !
-HE TOI ! QU’EST-CE QUE TU FOUS DANS MON PAGEOT !
Je sursautai et ouvris un œil mais le refermai immédiatement face à la luminosité ambiante.
-Gné ? Keskecé ?
-JE TE DONNE DIX SECONDES POUR M’EXPLIQUER CE QUE TU FOUS LA AVANT DE TE BOTTER LE CUL !
Là, je devais bien admettre que j’étais perdu. Je jetai un regard circulaire autour de moi. Un homme de carrure imposante et au teint rougeâtre se dressait devant moi. Derrière lui, une femme tenait un nouveau-né dans ses bras et protégeait un jeune garçon de son corps qui était lui-même protégé par le corps du mari. Pas folle la mère ! En tout cas, aucune trace de la mamie. Je n’avais que dix secondes. Il ne devait sûrement plus m’en rester que huit. Je pris une grande inspiration pour tenter de tout expliquer dans le temps imparti.
-Euh… Je sais pas. Une vieille m’a dit de rester ici.
Ben non, c’était assez facile finalement. J’avais pas grand-chose à raconter, vu que je n’avais vraiment aucune idée de ce qui se passait. Une fois dehors, en boxer, avec une empreinte de botte taille 46 sur la fesse droite, je me mis à réfléchir. Cet homme prétendait qu’il n’y avait jamais eu aucune femme âgée vivant dans cette maison. C’était vraiment problématique. Cette vieille était partie avec toutes mes affaires ! Comment j’allais faire à présent ? Fort heureusement, j’avais toujours mon petit pactole. Enfin… Il était resté dans le pédalo en vérité. Je devais y retourner le plus vite possible !
Ce fut une désagréable expérience que de courir au milieu des passants, aussi peu habillé. Tous les regards se tournaient sur mon passage. Je pouvais sentir de la jalousie dans les yeux des hommes et de l’envie dans ceux des femmes… et de certains hommes. VRAIMENT dérangeant. En tout cas, je parvins à arriver jusqu’à la plage et à retrouver mon pédalo. Je n’avais pas la moindre idée de comment, mais celui-ci était totalement planté dans le sable, jusqu’à la moitié de sa longueur. Avec la vitesse, il était complètement vertical. Etais-je réellement arrivé aussi vite ? Difficile à croire. Enfin… Le sac y était toujours !
Je le saisis, en sortis deux millions de berrys et retournai dans la végétation luxuriante qui entourait la plage pour me dresser un pagne à partir de feuilles de bananiers. A présent, j’étais plus ou moins présentable. C’est donc bien déterminé à retrouver celle qui m’avait roulé que je retournai d’un pas ferme en direction de la ville. Il fallait absolument que je retrouve cette folle et que je récupère mes affaires, en même temps que mon amour propre.
-Debout mon garçon !
J’entrouvris une paupière pour tomber nez à nez avec une vieille humaine qui se tenait à quelques centimètres à peine de mon visage. J’eus un réflexe de recul, mais mon corps ne suivit pas. Je sentis une déflagration dans les jambes et m’immobilisai de peur de me refaire mal. La grand-mère porta une gourde d’eau à ma bouche et je me miss à boire goulûment. Quel bonheur, la vache ! J’avais l’impression qu’on me retirait un par un des couteaux qui me traversaient de part en part. Très douloureux sur le coup, mais provoquant un réel soulagement juste après. Je voulus la remercier, mais je retombai dans les vappes pour ne me réveiller que plusieurs heures après, dans une petite maison de pierre. La mamie était là et préparai quelque chose qui sentait drôlement bon. Je me redressai sur le lit de misère sur lequel je me trouvai. Mes jambes me faisaient déjà moins souffrir depuis que je m’étais réhydraté.
Quelle évasion mes aïeux ! Ca, ça avait vraiment été Rock&Roll ! Les matons, les gardiens, la révolte, le gardien Tyrannus, cet enfoiré de Blake… Tout cela me semblait tellement loin ! Pourtant, si j’étais encore en vie, ça ne devait pas être si vieux que ça. Je n’avais pas survécu pendant des mois sans manger. C’était impossible. Quoique… Je me souvenais être parvenu à abattre quelques mouettes avec mes balles de base-ball. Et il avait plu quelques fois, me permettant de boire un petit peu. Non vraiment, je n’avais aucune idée du temps que j’avais passé en mer. Tout ce que je savais, c’est que cela avait été beaucoup trop long à mon goût.
-Hey Mamie ! Merci de m’avoir aidé.
-Hoooo mais de rien mon petit, c’est bien normal. Tiens, prend ce bol de soupe et donne moi tes affaires que je les lave. Tu es tout crotté !
-Mes affaires ? Quoi ? Ben euh… je… ok.
Je me déshabillai, gardant tout de même mes sous-vêtements pour cacher ma nudité. Il ne s’agissait pas de réveiller des pulsions restées endormies trop longtemps chez cette personne âgée. Déjà que la vue de mon torse musclée et bronzée devait probablement lui donner la nostalgie du temps où elle était un tant soit peu attirante. Elle prit mes vêtements, mon petit sac, ma cartouchière et ma batte et sortit de la maison. Moi, je m’enfonçai sous les draps, attrapai le bol de soupe et ne tardai pas à retomber dans le sommeil.
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Un rayon de soleil perça les volets et vint frotter ma paupière d’un air de dire « Hé ho, feignasse ! Faudrait peut-être songer à se lever. » Comme je faisais la sourde oreille à cette vision, l’homme qui se tenait devant moi tenta un stimuli auditif. Il claqua sa main de toutes ses forces sur la table.
SLAM !
-HE TOI ! QU’EST-CE QUE TU FOUS DANS MON PAGEOT !
Je sursautai et ouvris un œil mais le refermai immédiatement face à la luminosité ambiante.
-Gné ? Keskecé ?
-JE TE DONNE DIX SECONDES POUR M’EXPLIQUER CE QUE TU FOUS LA AVANT DE TE BOTTER LE CUL !
Là, je devais bien admettre que j’étais perdu. Je jetai un regard circulaire autour de moi. Un homme de carrure imposante et au teint rougeâtre se dressait devant moi. Derrière lui, une femme tenait un nouveau-né dans ses bras et protégeait un jeune garçon de son corps qui était lui-même protégé par le corps du mari. Pas folle la mère ! En tout cas, aucune trace de la mamie. Je n’avais que dix secondes. Il ne devait sûrement plus m’en rester que huit. Je pris une grande inspiration pour tenter de tout expliquer dans le temps imparti.
-Euh… Je sais pas. Une vieille m’a dit de rester ici.
Ben non, c’était assez facile finalement. J’avais pas grand-chose à raconter, vu que je n’avais vraiment aucune idée de ce qui se passait. Une fois dehors, en boxer, avec une empreinte de botte taille 46 sur la fesse droite, je me mis à réfléchir. Cet homme prétendait qu’il n’y avait jamais eu aucune femme âgée vivant dans cette maison. C’était vraiment problématique. Cette vieille était partie avec toutes mes affaires ! Comment j’allais faire à présent ? Fort heureusement, j’avais toujours mon petit pactole. Enfin… Il était resté dans le pédalo en vérité. Je devais y retourner le plus vite possible !
Ce fut une désagréable expérience que de courir au milieu des passants, aussi peu habillé. Tous les regards se tournaient sur mon passage. Je pouvais sentir de la jalousie dans les yeux des hommes et de l’envie dans ceux des femmes… et de certains hommes. VRAIMENT dérangeant. En tout cas, je parvins à arriver jusqu’à la plage et à retrouver mon pédalo. Je n’avais pas la moindre idée de comment, mais celui-ci était totalement planté dans le sable, jusqu’à la moitié de sa longueur. Avec la vitesse, il était complètement vertical. Etais-je réellement arrivé aussi vite ? Difficile à croire. Enfin… Le sac y était toujours !
Je le saisis, en sortis deux millions de berrys et retournai dans la végétation luxuriante qui entourait la plage pour me dresser un pagne à partir de feuilles de bananiers. A présent, j’étais plus ou moins présentable. C’est donc bien déterminé à retrouver celle qui m’avait roulé que je retournai d’un pas ferme en direction de la ville. Il fallait absolument que je retrouve cette folle et que je récupère mes affaires, en même temps que mon amour propre.
Dernière édition par James Fermal le Mar 16 Juil 2013 - 14:18, édité 1 fois