*Bon sang...Ma tête!*
Fune se réveillait péniblement, les paupières encore lourdes. Machinalement, notre héroïne posait ses mains délicates sur son front, comme pour adoucir la douleur qu'elle ressentait au crâne. C'était à cet instant qu'elle se rendit compte de son sort. Tous ses sens s'éveillèrent alors, petit à petit, pour son plus grand dégoût. Elle se redressa lentement, encore anesthésiée, et s'adossa au mur derrière elle. Elle oscilla alors la tête de droite à gauche tel un radar en quête d'information. De ses magnifiques émeraudes, elle s'aperçut qu'elle était en cage dans une pièce de taille moyenne. Tout autour d'elle, il y avait des barreaux en métal auxquels l'espace permettait de laisser à peine de quoi passer un bras. De ses narines, elle pouvait humer l'odeur infecte des cadavres en décomposition, de quoi vous faire passer l'envie de manger quoi que ce soit. La ravissante Fuyuka, en tout cas, avait l'estomac qui voulait se faire la malle. Ses oreilles, elles, entendaient quelques faibles gémissements, ainsi que des cliquetis si caractéristiques aux chaines de ferrailles. Elle se rendit d'ailleurs compte qu'elle-même était munie de ces imposantes menottes.
-'Qu'est-ce que...'
Un flot d'adrénaline acheva de réveiller complètement notre protagoniste. Ses iris, dilatés au maximum, virent un homme au demeurant charmant, blond et dont le port de lunette lui donnait un air de play boy. Il semblait tellement détendu, malgré les liens dont il était également affublé, que Fune fut assaillie d'un doute. Elle jeta un oeil aux siens, cherchant désespérément quelques bribes de souvenirs de la veille qui l'aurait amené à cette situation cocasse. Elle orienta par la suite son regard vers son compagnon de cellule, curieuse et sordide à la fois. Elle interrogeait son vis-à-vis silencieusement, sceptique au regard de son sort.
-'Par pitié, me dis pas que je verse dans le sadomasochisme maintenant...', maugréa-t-elle dans sa barbe, nauséeuse.
*...Remarque, j'aurai presque bon goût!*
-'Hep! Toi! On l'a pas fait, j'espère...'
Rapidement, cherchant des réponses à l'énigme ou au moins des indices, la belle Fuyuka palpa son propre corps, vérifiant minutieusement si chaque détail était bel et bien à sa place. Une longue robe noire qui lui collait à la peau telle une seconde peau, fendue au niveau des cuisses sur un côté, avec un décolleté ni trop racoleur, ni trop discret, ok. Des escarpins à lanière, dont le port mettait en valeur la chute de rein et le fessier, ok. Un collier en argent serti d'un petit rubis, ok. Et la fine chaîne à la cheville, qui allait parfaitement avec le bijou au cou, ok. Il semblerait que rien n'avait disparut, ce qui excluait d'office le moindre rapport intime avec le compagnon de fortune. Elle soupira d'aise, en oubliant même sa propre situation délicate.
-'Le prend pas mal, hein. Mais bon...', fit-elle, en souriant légèrement.
Fune se leva, puis s'étira en baillant bruyamment. Ses bras se déployaient vers le ciel à s'en démettre les articulations, avant de se rasseoir et d'éplucher le moindre souvenir passé. Car c'était bien cela qui était dramatique, au final. Elle se rappelait avoir fait escale à Inu Town, son passage aux thermes, un certain concert et un verre de rhum bu d'un trait...et puis, plus rien, le black-out complet. Et cela, il n'y avait pas moyen d'avoir la moindre réminiscence.
Et puis, alors que Fune fronçait les sourcils pour retrouver un peu de son passé, un grand gaillard fit son apparition devant la porte de la cellule. C'était un colosse dont le sourire féroce et malsain voulait tout dire. Son uniforme laissait d'ailleurs à penser qu'il appartenait aux marines. La demoiselle était particulièrement dubitative, alors que d'un regard furtif, elle put constater que le blondinet n'était en aucun cas surpris. En réalité, notre protagoniste était de plus en plus perdue. Se pouvait-il qu'elle fut capturée lors d'un rixe entre marines et pirates? Tout ceci était bien peu probablement, la jeune femme n'ayant aucune blessure particulière. Cela étant, ce n'était pas à exclure, dans la mesure où l'alcool pouvait délier bien des langues. Le militaire alla informer ses compères, à l'aide d'un Den Den Mushi, gratifiant toute l'assemblée de prisonniers de sa voix rauque et grasse. Puis, il revint admirer sa nouvelle prise. Peu encline à être observée telle un animal en cage, notre héroïne se leva et le lui fit savoir à l'aide de quelques mots d'une violence inhabituelle.
-'Eh, bonhomme! Je peux savoir ce que vous voulez? Libère-moi de suite, et t'auras certainement la clémence de la nouvelle impératrice des mers.'
Elle n'eut droit en retour qu'un éclat de rire plein de vice de la part du marine.
-'Une fille aussi canon avec du caractère...Tu gagnerais à être ma femme! Réfléchis-y...'
Et le gardien s'éloigna des barreaux tout en explosant de rire. Son comportement énerva plus encore la demoiselle, qui se rasseyait en maudissant le colosse et cette situation embarrassante. Quelques minutes plus tard, bien calmée, elle reprit une certaine clairvoyance. Elle questionna ainsi son compagnon de cellule.
-'Nom d'un serpent...J'ai horreur d'être aussi poisseuse. Il me faut une douche...Pas toi?', fit-elle, avec une voix dont on pouvait ressentir de la fébrilité. 'Faut que je trouve un moyen de sortir d'ici! Au fait, on fait quoi là, en plein milieu de ces...Beurk...ces squelettes?'
La pirate en herbe ne se sentait vraiment pas à sa place, ici. Mais d'un autre côté, qui le serait?
[HRP: Désolé pour le lancement un peu moisi, je ne voulais pas trop faire attendre...Je me reprend au prochain, promis! =)]
Fune se réveillait péniblement, les paupières encore lourdes. Machinalement, notre héroïne posait ses mains délicates sur son front, comme pour adoucir la douleur qu'elle ressentait au crâne. C'était à cet instant qu'elle se rendit compte de son sort. Tous ses sens s'éveillèrent alors, petit à petit, pour son plus grand dégoût. Elle se redressa lentement, encore anesthésiée, et s'adossa au mur derrière elle. Elle oscilla alors la tête de droite à gauche tel un radar en quête d'information. De ses magnifiques émeraudes, elle s'aperçut qu'elle était en cage dans une pièce de taille moyenne. Tout autour d'elle, il y avait des barreaux en métal auxquels l'espace permettait de laisser à peine de quoi passer un bras. De ses narines, elle pouvait humer l'odeur infecte des cadavres en décomposition, de quoi vous faire passer l'envie de manger quoi que ce soit. La ravissante Fuyuka, en tout cas, avait l'estomac qui voulait se faire la malle. Ses oreilles, elles, entendaient quelques faibles gémissements, ainsi que des cliquetis si caractéristiques aux chaines de ferrailles. Elle se rendit d'ailleurs compte qu'elle-même était munie de ces imposantes menottes.
-'Qu'est-ce que...'
Un flot d'adrénaline acheva de réveiller complètement notre protagoniste. Ses iris, dilatés au maximum, virent un homme au demeurant charmant, blond et dont le port de lunette lui donnait un air de play boy. Il semblait tellement détendu, malgré les liens dont il était également affublé, que Fune fut assaillie d'un doute. Elle jeta un oeil aux siens, cherchant désespérément quelques bribes de souvenirs de la veille qui l'aurait amené à cette situation cocasse. Elle orienta par la suite son regard vers son compagnon de cellule, curieuse et sordide à la fois. Elle interrogeait son vis-à-vis silencieusement, sceptique au regard de son sort.
-'Par pitié, me dis pas que je verse dans le sadomasochisme maintenant...', maugréa-t-elle dans sa barbe, nauséeuse.
*...Remarque, j'aurai presque bon goût!*
-'Hep! Toi! On l'a pas fait, j'espère...'
Rapidement, cherchant des réponses à l'énigme ou au moins des indices, la belle Fuyuka palpa son propre corps, vérifiant minutieusement si chaque détail était bel et bien à sa place. Une longue robe noire qui lui collait à la peau telle une seconde peau, fendue au niveau des cuisses sur un côté, avec un décolleté ni trop racoleur, ni trop discret, ok. Des escarpins à lanière, dont le port mettait en valeur la chute de rein et le fessier, ok. Un collier en argent serti d'un petit rubis, ok. Et la fine chaîne à la cheville, qui allait parfaitement avec le bijou au cou, ok. Il semblerait que rien n'avait disparut, ce qui excluait d'office le moindre rapport intime avec le compagnon de fortune. Elle soupira d'aise, en oubliant même sa propre situation délicate.
-'Le prend pas mal, hein. Mais bon...', fit-elle, en souriant légèrement.
Fune se leva, puis s'étira en baillant bruyamment. Ses bras se déployaient vers le ciel à s'en démettre les articulations, avant de se rasseoir et d'éplucher le moindre souvenir passé. Car c'était bien cela qui était dramatique, au final. Elle se rappelait avoir fait escale à Inu Town, son passage aux thermes, un certain concert et un verre de rhum bu d'un trait...et puis, plus rien, le black-out complet. Et cela, il n'y avait pas moyen d'avoir la moindre réminiscence.
Et puis, alors que Fune fronçait les sourcils pour retrouver un peu de son passé, un grand gaillard fit son apparition devant la porte de la cellule. C'était un colosse dont le sourire féroce et malsain voulait tout dire. Son uniforme laissait d'ailleurs à penser qu'il appartenait aux marines. La demoiselle était particulièrement dubitative, alors que d'un regard furtif, elle put constater que le blondinet n'était en aucun cas surpris. En réalité, notre protagoniste était de plus en plus perdue. Se pouvait-il qu'elle fut capturée lors d'un rixe entre marines et pirates? Tout ceci était bien peu probablement, la jeune femme n'ayant aucune blessure particulière. Cela étant, ce n'était pas à exclure, dans la mesure où l'alcool pouvait délier bien des langues. Le militaire alla informer ses compères, à l'aide d'un Den Den Mushi, gratifiant toute l'assemblée de prisonniers de sa voix rauque et grasse. Puis, il revint admirer sa nouvelle prise. Peu encline à être observée telle un animal en cage, notre héroïne se leva et le lui fit savoir à l'aide de quelques mots d'une violence inhabituelle.
-'Eh, bonhomme! Je peux savoir ce que vous voulez? Libère-moi de suite, et t'auras certainement la clémence de la nouvelle impératrice des mers.'
Elle n'eut droit en retour qu'un éclat de rire plein de vice de la part du marine.
-'Une fille aussi canon avec du caractère...Tu gagnerais à être ma femme! Réfléchis-y...'
Et le gardien s'éloigna des barreaux tout en explosant de rire. Son comportement énerva plus encore la demoiselle, qui se rasseyait en maudissant le colosse et cette situation embarrassante. Quelques minutes plus tard, bien calmée, elle reprit une certaine clairvoyance. Elle questionna ainsi son compagnon de cellule.
-'Nom d'un serpent...J'ai horreur d'être aussi poisseuse. Il me faut une douche...Pas toi?', fit-elle, avec une voix dont on pouvait ressentir de la fébrilité. 'Faut que je trouve un moyen de sortir d'ici! Au fait, on fait quoi là, en plein milieu de ces...Beurk...ces squelettes?'
La pirate en herbe ne se sentait vraiment pas à sa place, ici. Mais d'un autre côté, qui le serait?
[HRP: Désolé pour le lancement un peu moisi, je ne voulais pas trop faire attendre...Je me reprend au prochain, promis! =)]
Dernière édition par Fune Fuyuka le Jeu 17 Fév 2011 - 2:11, édité 1 fois