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Moi, Moche et Méchant

[HRP: Exclusivement (pour votre plus grand bonheur) la narration de ce RP se fera à la troisième personne.
Suite du RP L'Etranger contre L'Etrangeté /HRP]


Johnny Begood qu'il s'appelle. Vous voulez connaitre son histoire? Elle est simple. Ce petit gamin un peu potelé était né dans le bordel qu'était le Terminal Grey. Je vous cache pas qu'à cause du manque de moyen de sa mère, il a vite était abandonné le marmot. Mais pas de larme, il a survécu dans cet enfer et toujours avec le sourire aux lèvres. La raison de son nom de famille "Begood" que les clochards lui ont donnés.
Mais dernière cet air d'enfant souriant, se cache une cervelle avide de connaissance. Et ce qui lui plait le plus, c'est la Médecine. Ca parait débile de devenir Docteur dans ce sacré merdier mais pas pour Le Begood.
Cette soif de savoir le pousse à être insensément curieux et dès que quelque chose l'intéresse, il en pose des questions et sans attendre la réponse de son interlocuteur. Voilà pourquoi il vit seul et on lui a donné ce surnom "L'Insupportable" dans la décharge.



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Et il est là Johnny, observant ce monstre d'Homme Poisson balançait l'amas de chair sans vie dans un tas de poubelle. Cachait derrière un poteau bien plus mince que lui, il surveille le moment où il pourrait s'approcher du cadavre sans être repéré. Voyant l'immense masse s'éloigner, il avance, longeant les murs et se cachant dans des endroits improbables à l'approche d'un quelconque passant. Ce qu'il avait pas compris le johnny, c'était qu'il n'était pas du tout discret mais peu importe, les personnes qui le remarquaient en n'avaient rien à faire de lui.
Parce que niveau discrétion, il y a mieux, parce que le gamin est habillé en jaune et se trimbale un sac aussi gros que lui. Et pour couronnait le tout, chacun de ses pas créaient un tintement provenant de son sac.

Le voilà enfin devant le corps de Worth. Voulant savoir si le Docteur est encore en vit, il approche le bout de son index boudiné pour toucher la peau froide et poisseuse du corps. Voyant aucune réponse, il recommence, touchant et tripotant le visage sans vie de Worth.
approchant son oreille de la bouche de Worth, il sent sur sa peau, un semblant de souffle. Infime mais existant. N'attendant pas d'autres signes, il tire la jambe en sang du Docteur, l’emmenant non loin, dans un sous sol. Sûrement la maison du petit Johnny.


Dernière édition par Worth le Lun 29 Juil 2013 - 1:08, édité 1 fois
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    L'habitat du petit Johnny est une maison à moitié enseveli et est un vrai dépotoir. Le peu d'objets que contient la maison est éparpillé sur le sol poussiéreux. La Lumière, elle, est très rare et les quelques rayons du soleil traversant montagne de débris ou planche en bois illuminent qu'un simple coin vide de la pièce.


    Johnny est sur un tabouret, tournant sur lui même. Ses jambes sont recroquevillées et ses joues sont posées dans le creux de ses paumes. Il semble regardait un coin sombre de la pièce. Dans cette zone d'obscurité, se trouve un vieux lit avec les pieds bouffées par les mites une couverture miteuse. Worth est allongé dessus, torse nue, le corps recouvert de bandage à certains endroit et une serviette fraîche sur le front.
    Le gamin est impatient, parfois il se lève de sa chaise, marchant quelques pas puis revient. Et parfois il fouille dans son sac mais n'en sort rien. Il attend qu'une chose, c'est que le Docteur se réveille. Mais rien à faire, il n'a toujours pas prit conscience mais malgrès ses yeux fermés, on peux l'entendre marmonner quelque chose. Johnny approche doucement son visage de celui de Worth, collant son oreille tout près de la bouche du Looziste.


    Il semblerait parler de "Souffrance", "Looz" ou encore "Monstre". Le jeune enfant recula légèrement puis regarda le visage de Worth. C'était la première fois qu'il le voyait d'aussi près et son visage le rendait perplexe. Il posa son doigt sur les cernes du Tortionnaire, frottant la partie noir avec le bout de son index. "Maquillage?" Non, rien ne s'enleva. Johnny posa ensuite sa main sur le menton de Worth et gratta. La barbe de trois jours de ce dernier était aussi rappant que du papier de verre.
    Sa deuxième main vint toucher les cheveux du mourant puis avec une grimace de dégoût, il la retira, l'essuyant sur son short. Les cheveux de Worth était pouilleux et gras, presque huileux. Johnny alla pour ensuite toucher les lèvres du Docteur mais ce dernier se leva d'un coup, ce qui fit sursauter le jeune garçon et tomber sur le cul.
    Le regard de Worth faisait le tour de la pièce puis il se posa enfin sur Johnny qui lui lança un sourire.

    "Bonjour, je m'appelle Johnny Begood, je vous ai soigné et j'ai recouvert vos blessures de bandages. Je vous ai vu durant ce combat et j'ai entendu dire que vous étiez Docteur. J'adore la science et je veux devenir Médecin pour soigner les gens du Terminal Grey. Intéressant votre Blouse, pourquoi il y a de la fourrure  sur le col? Pourquoi vous sentez mauvais de la bouche? C'est quoi ce paquet? Cigarette? C'est bon? Vous êtes venu tout seul? Vous êtes marié? Vous avez des enfants? Vous avez déjà donné des cours? Vous aimez les élèves? Vous mangppfuh.."

    Il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase que le pouce et l'index de Worth vinrent pincer les deux lèvres de Johnny. Les paroles incessantes de ce dernier avait légèrement énervé le Tortionnaire et son état n'aidait en rien. Son regard était sans vie et était presque terrifiant. 
    Relâchant l'emprise de ses doigts sur les lèvres du petit garçon, il continue de regarder les alentours. Puis d'une voix rocailleuse, dû à la gorge sèche.

    "C'est quoi cet endroit de merde?"

    Il mâche l'air, comme si la bouche sèche le gêner. Johnny, avec un sourire aussi large que son visage potelé, lui tend une bouteille teintée. Sûrement un alcool fort. Un truc qui décape la tuyauterie et qui débouche les sinus. Worth attrape la bouteille et fout le goulot dans sa bouche. Basculant le la bouteille, on en voit le contenue diminuer. Le Docteur bascule sa tête en avant mais il n'a rien avalé, et le liquide s'écoule de sa bouche et de son menton pour venir teinter les bandages d'un rose foncée. Drôle de couleur pour un alcool.

    "Vous aimez pas le sirop de fraise? J'en ai piqué un baril en ville et j'en ai mit dans un ancienne bouteille de rhum pour jouer au soûlard. D'ailleurs, pourquoi vous n'aimez pas le sirop de fraise? Vous auriez pu prévenir, vous avez fait du gâchis. C'était en plus ma dernière ration. Qu'es-ce que vous aimez boire vous? Le sirop de Menthe? Celui au Citron? Avant j'aimais bien le Sirop de Pêche mais je me suis lassé. Et puis il y a le Siro...."

    La porte d'entrée s'ouvrit violemment, laissant entrer plus de lumière à l'intérieur. Devant la porte, plusieurs silhouettes apparurent.
      Quatres personnes entrèrent dans l'espace vitale du petit johnny. C'était la Famille Groseille.

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      Ancien équipage d'East Blue avant l'année 1605, la Famille Groseille laisse la piraterie pour s'installer en bordure du Terminal Grey, vivant de truandage et vente de produit illégaux. La cause de cette arrêt soudain, un Chef malade et sur le point de rendre son dernier souffle. Si en 1605 la Famille Groseille comporte une cinquantaine de boucanier, en 1608, elle ne comporte plus que 6 membres.

      Commençons par Robert Groseille, Ancien Capitaine de l'équipage des Groseilles, il est le Boss; le Daron; le Chef de famille; celui en bout de table et qui sonne le top départ quand on peux grailler. Robert est petit, vieux et avec le dos courbé mais il en impose toujours autant. Eh bien qu'il tousse toutes les deux secondes, ça voix n'en reste pas forte et grave. Et il est là, sur le devant de la scène et suivit de ses "petits" comme il les appelle. A chaque fois que la bande se déplace, Robert est toujours là, même ses derniers temps où on le dit plus mourant qu'avant. Par contre, aujourd'hui, si il est question de se battre, il passe son tour .


      "Kof Kof, un bien piteux endroit mes petits....Kof Kof."

      Passons ensuite à Toc-Toc Groseille, l’aîné des enfants du Boss. Pourquoi Toc-Toc? Personne ne sait mais beaucoup pensent que la raison est son manque flagrant d’intelligence. Parce que si son père est une personne réfléchit, Toc-Toc à le QI d'une coquille vide de Bernard l’Ermite. Mais on va pas dire qu'il sert à rien le trentenaire, ça serait trop cruel. Non, parce que si il lui manque de la matière grise, il est très doué avec tout ce qui explose. Dynamite; nytro; bombe artisanale ou simple pétard pour enfant. Tout y passe. Et que l'explosif pète à quelques mètres de lui ou à une cinquantaine, peu importe pour lui  c'est du pareil au même. Car qui dit manque de matière grise, dit manque d'instinct de conservation également.

      "Tout casser!"

      Aux côtés de Toc-Toc, sa jeune soeur, Ghislaine Groseille. La belle ou la princesse. Elle est la "chouchou" du daron. Il ne faut pas se fier à son visage de belle jeune femme. Parce que sous cette beauté se cache un malin petit démon. Un truc qui vous charme puis quand vous y attendez le moins, vous bouffe comme un morceau de barbaque. Et comme la petite elle à tout pour elle, le boss l'a nommé pour être le futur chef de famille. Donc elle se croit au dessus de tout le monde.

      "Normalement, c'es à moi de rentrer en première."

      Derrière le père et ses deux enfants, Jack, ancien esclave maintenant au service de la famille. Un type assez baraque et dépassant les deux mètres. Le genre de mec qui fait porte flingue et qui te dessoude avec un coup de pectoraux dans le groin. Ou le genre à te mettre un coup de coude et tu fait 5 fois le tour de ton slip, direction Marijoa. Depuis que "Le Chien de Guerre" comme il se fait appeler, s'est fait libérer d'une famille de noble par l'équipage de Robert, il a décidé de remplir sa dette auprès de ce dernier et de faire tout ce qu'on lui disait de faire.

      "C'est quoi le boulot aujourd'hui?"
        "Kof Kof, les troupes, mettez vous à l'aise, kof kof kof."

        Les membres se déploient dans la maison, déplorant l'état des meubles et des étagères. Seul Robert s'approche de Johnny et enfin au niveau de l'enfant, il fait taper le bout de sa canne sur le planché. Quelques bruits de toux se suivent, puis, avant d'arborer un sourire malsain, il prend une grande inspiration.

        "Je dois dire que je suis déçu de toi kof kof Begood. Tu n'a pas kof kof tenu ton engagement envers nous kof kof kof et nous allons êtres obligés de KOF KOF KOF...ahem...de faire du mal à cette petite Suzy."

        Johnny s'approche de son sac, fouillant à l'intérieur pendant quelques minutes. On peux croire qu'il va en sortir quelque chose mais non, il le laisse enfin tranquille puis un peu perdu, il s'adresse à Robert.

        "J'ai pas trouvé ce que vous m'avez demandé et laissez Suzy hors de ça, elle n'a rien à voir là dedans."
        "Papa, papa, laisse moi le faire exploser, il va parler."
        "Ah ben bravo espèce d'idiot, comme ça ces restes pourront nous dire où se trouve le coffre."
        "C'est qui que tu traite d'idiot là?"
        "La fenêtre derrière toi."
        "Oh d'accord, je pensais que c'était de moi que tu causer."
        "Pfeuh, idiot."
        "Eh, là c'est moi qu...."
        "CA SUFFIT VOUS DEUX."


        Le simple fait que le père de famille hausse le ton de sa voix avait calmé ses deux enfants. Ils savaient que malgrès sa maladie, leur père était encore quelqu'un sans scrupule, pouvant faire couler son propre sang si celui ci devenait trop gênant.
        Jack s'avance et arrive derrière Robert. Ce dernier est petit comparé à la montagne de muscle mais on peux également sentir la crainte du basanée envers son patron.


        "Patron? Vous voulez que je le fasse parler?"
        "Non, pas la peine, Johnny Kof kof kof est intelligent, il ne laissera pas sa petite copine dans un tel bourbier. T'a trois Kof heures Begood pour nous apporter ce fouKOFKOFKOF..tu coffre au vieux temple. Si t'es pas là, on commencera à découper des petits bouts de Suzy."


        En position assise, Worth est toujours sur le lit, regardant avec ses yeux fatigués la scène qui se joue devant lui. Une cigarette est collée entre ses lèvres, se consumant tout doucement. Le Docteur expire la fumée par le nez, en rythme avec sa respiration.
        La famille Groseille remarque enfin le Looziste et le père de famille s'approche du lit, posant le bout de sa canne sur la joue du Docteur.


        "Qu'es-ce que t'a toi à zieuter Papa comme ça?" Dit Toc-Toc en s'approchant avec des bombes dans les mains. Puis d'un coup de canne sur le plexus, le père de famille arrête son fils. Il approche son visage de celui du Docteur et avec un sourire, il parle à son fils.

        "KOF KOF KOF...Tu voit bien que ce simple handicapé peut rien faire. Les troupes, on se retirent. Begood, trois heures."

        La famille quitte l'habitacle de Johnny et ce dernier ce tourne vers Worth, des yeux de chien battu, comme si il demandait de l'aide au Docteur.
          Worth sort du drap, s'asseyant sur le rebord du lit. Voyant ceci Johnny s'affaire à essayer de recoucher le Docteur, ayant encore besoin de repos et de soins. Le Loozsite, assez de mauvaise humeur, pousse le petit enfant d'un coup de bras puis se lève, difficilement mais il y arrive.
          Les premiers pas le font tituber, s'aidant des étagères accrochées au mur. Le petit enfant revient à la charge voulant aider le Docteur mais ce dernier le pousse à nouveau d'un coup de bras.
          Le Docteur enfile sa blouse par dessus ses bandages puis sort de la maison. Les premières minutes dehors sont difficiles pour la vision du Looziste. Posant sa main sur son front et plissant les yeux pour les protégés du soleil, il avance lentement tâtonnant les débris devant lui.
          A sa cheville droite, le petit Johnny, accroché et se faisant traîner sur le sol.


          "S'il vous plait, aidez moi à libérer Suzy. Je vous paierais en chocolat. J'ai caché tout mon stock de chocolat dans la forêt. Aidez moi et le tout sera à vous. Votre poids en chocolat.
          je vous ai vu vous battre contre cet horrible Homme-Poisson, vous ne ferez qu'une bouché de la famille groseille."


          Le Docteur essaye de se débarrasser du gamin, secouant sa jambe avec insistance. Mais les mains du jeune Johnny reste accroché, balançait dans tout les sens.
          Après quelques minutes, Worth comprend qu'il ne pourra pas se débarrasser de lui et continue à marcher, traînant la patte et Johnny. Quelques minutes plus tard, le Looziste s'arrête devant un ancien temple.
          Un ancien temple, lieu de culte de la déesse de la fécondité qui malgré tout n'a pas permis à la reine d'être enceinte, il y a 50 ans, alors on n'a plus cru en elle. Et donc ce majestueux temple a été jeté dans cette immonde décharge, la nature reprenant son due sur le béton et l'acier.


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          Le chiard s'arrête de pleurer quand il se rend compte que Worth s'était diriger vers le Temple depuis tout ce temps.

          "Ahahah, je le savais que vous vous rendiez au Temple, je faisais juste du cinéma. Bien, voilà le plan. Vous entrez et vous leur cassez la gueule. Pendant que moi, je vais....je vais faire des pâter de sable."

          Près de l'entrée du temple, deux gamins d'une dizaine d'années, jouant avec des bâtons et s'amusant aux pirates.

          "Bien merdique ton plan gamin. De toute façon, je suis pas du genre à suivre un plan."