>> Archeon
« La passion est un excès de vie, un excès de lumière, impossible à étaler dans un quotidien. » | Pseudonyme : A.R.C.H.E.O.N, vous le savez à présent, il ne s'agit pas là de mon prénom, cependant il est question de lettres voir des mots qui me distingueront à jamais. Pourquoi ? Je vous laisse le découvrir avec moi. Age: Je suis à l'âge de la convoitise et du désir, de la découverte et du secret, de l’excès sans pour autant y mêler la raison. J'ai l'âge et la rage de combattre, de vivre, d'aimer, de survivre, de croire, d'y croire, de souhaiter, de rêver et de mourir. Sexe : Homme Race : À vrai dire... Je suis... Un humain Métier : J'aime à penser que je ne sers à rien, mais que je peux servir à côté à construire un tout. Suis-je charpentier ou Archer ? Sabreur ou Médecin, à dire vrai, je suis les deux premiers, tout en voulant être les deux derniers. Groupe : Chasseur de Prime, du moins, on me désigne ainsi. But : Mon But... Je veux saisir L’opportunité (avec un grand L). Réussir à percevoir les signes qui rendent ce monde particulier et réagir face à ce sentiment afin de s'en emparer et en façonner le coeur afin d'en faire un souffle conquérant. Je veux découvrir la chose, non les choses ! Les apprendre, y goûter et les vivres avec "excès". Je veux, non je voudrais connaitre l'excès, le fait d'aimer au point d'en avoir mal ou en être fou de joie, le fait de combattre un ennemi et d'embrasser les portes de l'enfer. J'ai envie de ressentir les choses pleinement et marquer le monde fortement, tout en s'attachant à ceux qui le font tourner ardemment. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : J'ai beaucoup trop d'idées en tête pour pouvoir faire un choix précis et définitif. Je ne vais donc rien proposer ou demander, pour l'instant. Équipements : Un sabre brisé, des lunettes (Rien de bien sorcier) ainsi qu'une boite en argent contenant des cigarettes en tout genre. Codes du règlement (2) : |
>> Physique « L'homme sans principes est aussi ordinairement un homme sans caractère, car s'il était né avec du caractère, il aurait senti le besoin de se créer des principes. » — Chamfort Je n’ai pas pour habitude de m’habiller de la sorte, mais c’est aux courants de cette fête aux couleurs singulières que j’ai fini ainsi. Enfin, à cause d’une demoiselle aux yeux bridés, qui semblait avoir un penchant particulier pour les hommes en Kimono rouge. D’ordinaire, je porte une paire de lunettes, et un pantalon en cuir, le tout accompagné d’un haut, couleur d’ébène et une veste de la même couleur que le premier, le marron me plait assez, pas trop voyant, ni d’extravagant, il arrive à se maquiller avec bon nombre de couleur et scénarios dans lesquels je pourrais me retrouver. Torse nu, attendant que ma belle revienne, c’est du haut de mon un mètre quatre-vingt-douze que je l’aperçois, toute enjouée et ruisselante de joie venant tâter mes muscles saillants et naturels. Je me rapproche plus de l’homme athlétique que la brute épaisse, je reste assez spécial de par mon apparence, je n’arbore aucune couleur faisant parler mon héritage ou mon appartenance à une secte quelconque. Je ne me fais pas trop voir, ma voix grave et vibrante ainsi que mon jeu de main sont les seuls à marquer mes interlocuteurs, je me tiens toujours droit comme voulant profiter de ma taille. Les yeux proches d’un d’azur reflétant une lueur de malice caractérisée par un éclat qu’on qualifiera de suffisant. Je suis un être masculin qui a réussi à se distinguer par une stature imposante ainsi qu’une envergure et une carrure de choix, sans y ajouter une posture sévère, garder un semblant de mystère pour ne pas faire fuir les donzelles est indispensable. Un nez fin et une bouche presque toujours fermée en une expression d’indifférence totale, quand il s’agit bien sûr de filature, si l’on peut parler ici d’une expression quelconque. Laissant ma fleur de macadam me caresser, elle glisse ses mains le long de mon corps pour se rapprocher de ma chevelure qui se peint d'une couleur sombre caractérisée par crinière couleur châtaigne, à la manière d’une tapisserie gourmande se posant sur un bocage. Ne manquant pas de jeter un coup d’œil inquiet à mon équipement qui lui semblait bien baroque. Pas de pistolet, mais un arc, des flèches ainsi que des objets de moyenne taille faisant office de stock de nourriture et autres matières à travailler. Je ne voyageais pas léger, je traînais avec mois au moins un sac contenant mes outils et mon arme de jet ainsi que mon sabre brisé au fourreau décoré. Sans oublier mes fameux gants en cuir, épousant la forme de chacun de mes doigts, j’en utilisais toujours une paire pour chasser, draguer ou même tuer, cependant je ne disposais pas de carquois pour mes flèches, je préférais me promener avec trois projectiles et récupérer ces derniers une fois utilisés. Enfin, je vous dirais que la femme qui tentait de m’avoir à ses côtés en cette nuit dégagée ne me trouvait rien de particulier, il faut dire aussi que je n’avais pas cherché à l’impressionner. Sa seule interrogation était portée vers mon daikyu, un arc que je considérais comme exceptionnel, puisqu’il était de ma conception, sa poignée était positionnée de manière à valoir un peu moins que la moitié de sa longueur, plus précisément, la poussée de ma main était toujours placée en extrême et moyenne raison. Sa création, le but d’une telle méthode pour sa construction, je vous laisse les découvrir. Et tout comme cette femme aux formes alléchantes et au regard précieux, venez à ma rencontre. >> Psychologie « La beauté est indissociable du regard de celui qui voit. » — Heinz Pagels Si je devais parler de ma personne, me décrire ou simplement vous donner une esquisse du tableau que je suis, puisqu’il s’agit bien d’une tapisserie dont je vais vous faire part, comment je procéderais ? Mais mieux encore, ai-je les mots adéquats pour en parler ou vais-je utiliser des expressions et des idées qui ne sont pas miennes, mais que certains m’associent par moment ou au premier coup d’œil. Si je devais me décrire… Je suis avant tout un homme, et ce qui s’en suit va vous sembler étonnant, mais j’ai deux jambes et deux bras ! Le dire de la sorte peut vous paraître anodin, cependant, il est bon parfois de préciser que je ne suis qu’un humain, vous ne croyez pas ? Des mots simples pour parler et des expressions longues et élaborées pour ne pas ternir. Jaillir de ce tableau et me décrire ferait bien en frémir des hommes et des femmes à vous faire jouir, de plaisir ou de rire. Tous ne feraient que me mettre en avant afin d’en parler comme un héros ou un zéro. Je m’appelle Acheron, un chasseur de prime n’ayant qu’une motivation ! Atteindre les sommets, mon mot d’ordre est l’excès et de ce fait, je ne fais que tenter d’accéder à vos secrets et vos rêves inavoués afin de les hanter ou simplement les faire crier, les faire marcher ou les réaliser. J’abandonne ici bas un message particulier à tous ceux voulant m’affronter, m’avoir à leurs côtés et pourquoi pas me torturer ? Je suis un homme démesuré, de par mes idées et mes envies, c’est donc avec prudence qu’il faudra me parler, sachez seulement que de mon coté je me sentirai pas toujours concerner par ce que vous me diriez. Si l’humain qui se dresse devant vous n’arrive guère à vous surprendre, c’est son ombre qui apparaîtra non loin de vous, volant le moindre regard, arrachant toutes vos certitudes avec la plus douce des froideurs. Si pour certains mes dires représentent une ode bienfaitrice pleine de pureté, pour d’autres il s’agira d’une caresse proche d’un souffle de mort frôlant une lame immaculée d’un sang aux couleurs vernales. Je ne jette qu’un regard à une cible que je compte abattre, chasser ou tuer. Deux pour une femme que je désire avoir à mes côtés, dans mon lit ou… Simplement à côté dirons-nous ? Trois pour une personne à qui je n’accorderai aucune confiance, mais à qui je me forcerai de sourire et d’accompagner. Un regard pour chacun et des yeux pour tous, telles sont mes règles, garder vous de les voir un jour à l’œuvre. Mon regard fait parler mon être et mon âme. Agacé ou irrité, si mon charisme ne suffit pas à faire taire les moins ingénieux d’entre vous, c’est grâce au premier que je vous ferais comprendre mon sentiment, quitte à en mourir, c’est dans l’excès que je tenterai de vous punir et par ce même sentiment j’essaierai encore de vous surprendre ou tout bonnement vous horrifier. On m’associe parfois l’imprévisibilité, mais croyez-le ou pas, il vous suffira de m’observer et m’entendre pour savoir que je ne le suis point. Le monde, sa roue motrice, les hommes qui font avancer ce dernier et l’animent se trouvent au bord de deux concepts. Le Noir ou le blanc, la droite ou la gauche, il n’y a pas de nuance de couleurs dans mon esprit, et vous l’aurez compris l’indulgence n’est pas l’une de mes qualités, ceux qui se mettent en tête d’entraver mes plans ou m’importuner deviendront mes ennemis à tout jamais. Je ne suis point sanguinaire ou monstre baroque aux dents acérées, je suis un homme de principes et d’excès et de ce fait, je ne fais que m’appliquer à suivre les règles auxquelles j’ai été lié. Si je devais me décrire… Je vous citerais ces attributs. Passionné ? Je ne saurais vous parler de mon premier correctement, je suis une personne qui n’abandonne jamais ce qu’elle a entamé, même si la situation dans laquelle elle me pousse peut me couter la vie. Je ne peux tergiverser pendant des heures, je suis un homme direct, qui préfèrent aller droit au but et parler franchement sans y mêler une courtoisie accrue voir inutile. Un sentiment particulier vient se mêler au premier, c’est celui de penser que parfois, je suis intouchable, sans doute à cause d’un semblant de témérité un peu trop relevé. Dotée d’un humour noir penchant vers l’ironie et le cynisme… Je n’hésite pas à le faire valoir ou le changer réalité. Dépendant ! Puisque comme tout être fait de chair et de sang, masculin dans mon cas, c’est la femme qui fait ma force, mais aussi ma faiblesse. Une petitesse ne m’ayant jamais influencé quand il s’agissait de fumer une cigarette ou me rendre à la demeure d’une cible afin de l’écorcher vive. Ce n’est pas les cris hystériques des jeunes donzelles parcourant les tavernes d’une île en particulier qui me rendent fou de bonheur et de joie, mais c’est ces petites formes, cette beauté noble et mystérieuse, cette douceur de peau, ces lèvres pulpeuses légèrement rosées accompagnées d’une goûte d’eau venant les éblouir et vous attirer. C’est comme si qu’à chaque instant, une chaleur tropicale et ardente venait envahir votre corps sans pour autant que vous ayez la possibilité de la contrôler et pire encore ! Vous ne voulez en aucun cas vous en dissocier, au contraire, vous allez chercher à l’intensifier en vous approchant de cette créature désirable et à croquer… Seule la cigarette peut vous aider à garder votre secret et vous calmer et c’est avec elle au final que vous passerez votre journée. Froid, parce que je suis de nature glaciale quand il s’agit de me comporter avec des personnes nonchalantes ou avec des individus dont je ne connais encore les intentions. Cette aura à la fois sibylline et macabre m’anime toujours en leur présence et c’est avec un tranchant sans égal et un sang-froid bien singulier que je m’adresserais à eux. Non pas que je ne sois pas enclin à sourire ou à montrer une once de sympathie envers ces derniers, mais disons que je n’accorde pas ma loyauté, mon amitié ou ne serais ce que mon sourire à quiconque le désire. C’est cet être de marbre qui m’habite qui est le seul à avoir réussi à m’emprisonner, non pas que des chaines enserraient mes poignets, ni qu’une prison faite de pierre et de fer n’avait pu me retenir, mais c’est plutôt qu’aucun idéal ne me rattachait à la moindre cause mise à part celle de briller à travers le monde et percer avec mon regard l’âme de ceux qui avait le pouvoir de la richesse, du nom et du sang. Réfractaire, quant au passé, à la vie, mais aussi bien qu’à la mort. Il est bon de partager un secret avec vous, rien ne peut atteindre ma conscience du moment que je l’ai décidé moi-même, je n’accorde aucun crédit aux dires des autres et encore moins à la vie de mes semblables, la route que je me suis tracée est claire et nette, sans nuance, ni ambiguïté, pleine d’aventures, mais sans nul doute profonde et absorbante. La souffrance de ceux qui m’entourent n’a guère d’importance pour ma personne, sauf si celle-ci réussit à affecter l’individu que j’ai choisi d’accompagner pendant une heure, un jour, un mois ou des années, c’est alors qu’elle devient mienne. Je ne désigne pas le sacrifice humain comme indispensable voir nécessaire pour l’accomplissement de certaines actions, je penses seulement que pour tout mort, tout vide, une existence née et se refait. Et enfin droit, un point non négligeable de ma personnalité ! Sachez que si un jour, je vous jure fidélité, que je vous serre la main dans le but de m’associer avec vous ou que je vous mette dans mon lit afin de vous aimer et de vous chérir. Sachez que cela sera sincère et que même si je dois perdre ma chair et mon sang, j’honorais notre pacte et notre acte, au point de passer pour un traître aux yeux de certains et un abruti aux yeux des autres. Le déraisonnable me connait et c’est dans l’excès que je me suis toujours retrouvé. Des principes et des mots se sont gravés en moi et mon esprit et c’est avec eux que j’ai décidé d’avancer et d’évoluer. À l’aisance de mes doigts, je vais vous conquérir, à la force de mes mots vous éblouir et malgré mes petits travers je vais tenter de vous enrichir et vous soutenir. Si je devais me décrire… C’est ainsi que je me décrirais, simplement et efficacement ? >> Biographie Il est dit que le monde est aveugle, rares sont ceux qui le voient. Je pense que le temps l’est aussi, le monde ne fait que suivre une vague motrice, parfois mortelle et pleine de souvenirs qui essaye de nous pousser par-dessus nos pensées, en faisant couler les premiers et les derniers. Mon être entier est un souvenir, je suis né dans l’esprit d’une bonne femme et c’est par le présent d’un homme que j’ai pu me façonner et me former. L’excès de confiance en sa personne l’a poussé à avoir une idée singulière, celle de fonder une famille, d’aimer sa femme et de prendre sa retraite, ronger par bien des souffrances, bien des souvenirs et sans doute trop d’injustices, mon père avait décidé de quitter la marine pour se convertir en charpentier et maître chasseur à ses heures perdues. Âgé alors de trente-six ans, il rejoint son île natale pour se poser en compagnie de sa secrétaire Aurélia. Adorable couple pour ne pas dire jeune en vue de l’âge de celui qui m’a enseigné l’art de dormir au coté de l’ennemi, s’accommoder aux temps non modérés et chasser celui qui croyait glisser d’entre nos mains. Ma mère était une femme aimante et douce, une brune aux cheveux d’ébène et au caractère bien trempé, sans doute nous avons hérité moi, mes deux frères et mes deux sœurs de cette qualité et tempérament hors du commun. Ne voulant que notre bien, elle ne pouvait s’empêcher de nous gronder sans oublier de nous couvrir la nuit, de nous nourrir sans pour autant nous punir en utilisant un bâton ou un autre objet contondant. Elle nous a appris l’entraide et l’amour, la force d’une famille unie et le désespoir des frères qui s’oublie. L’un comme l’autre, nos parents et mes frères m’avaient enseigné les rudiments de la vie. Je ne vais pas vous citer les souvenirs les plus intimes de ma personne, ni les pensées que j’avais à leur sujet, mais je vais vous relater à présent, comment j’ai vécu aux côtés d’eux et comment je vis à présent dans leur cœur. Attacher son regard à la naissance et la mort des êtres est comme observer les mouvements d'une danse. Aux premiers abords, on n’en comprend pas l’intérêt et le but de certains mouvements, et au fil des minutes, on arrive à saisir la profondeur de ces actes, au point de les admirer et s’envoler avec eux. Merveilleux vous ne croyez pas ? J’ai réussi à façonner mon être et ma personne dans une pierre robuste que rien n'entache, semblable à un portrait peint avec la plus aimante des mains aux teintures du sang renforcé par des reliefs aux cendres d'une fournaise. Je ne danse point, j’écris les mouvements d’une danse, je ne tue pas, je donne seulement naissance. Je ne tire pas, je ne fais que viser et croyez-le ou non, je n’existe pas, je ne fais qu’habiter votre esprit. Grandir, mûrir, jouer, sourire, se blesser, se relever et avancer, des étapes que tout petit homme avait par le passé connues et sur lesquelles ne n’allons point nous attarder. Dès mon jeune âge, mon père en compagnie de mon frère ainé m’accompagnaient dans une forêt afin de m’apprendre des notions de base dans la vie et le secret de notre travail. Tous deux avaient une passion et cherchaient tant bien que mal à me l’enseigner, l’un charpentier et l’autre chasseur archer. J’adorais le temps qu’on me consacrait et les deux travaillaient une matière que je considère toujours comme étant noble et raffiné. Le bois, les arbres, tout ce qui pouvait toucher de près ou de loin à la nature les connaissaient. La vie d’un arc débute en même temps que celle d’un arbre, la vie d’un bateau, voit le jour, quand on dépose notre arbuste au sol pour le planter. Je trouvais cela intéressant et chaque jour qui s’en suivait, m’aidait à mieux appréhender le cœur du métier et l’âme d’un archer. Construire un arc, en choisissant le bon bois, la bonne ficelle et les bons outils. D'autre part, le fait est d’assembler des pièces de bois et de métal de façon à en faire une structure de soutien n’avait lui aussi aucun secret pour moi. Je ne faisais qu’observer la première année, refusant tout contacte avec la matière, c’est seulement au début de la troisième que j’ai décidé de « sculpter » mes premières créations, une embarcation semblable à celle d’un pêcheur et une arme de jet de bonne qualité usant de l’une de techniques que mon frère m’avait enseignés, celle qui consiste à avoir l'index au-dessus de la flèche et deux doigts en dessous. Pister ceux qui se présentaient devant mon père ou ma mère dans le but de les voler ou les menacer, avait forgé en moi une certaine aisance quant au tir à l'arc. Je n'avais pas de contrats, ni de prime à ramener, mais le tout débuta par des flibustiers peu ragoutants, pas assez expérimentés qui finissaient sur le pic d'une montagne ou le long d'une rivière mal croisée. S'en débarrasser était une nécessité pour notre survie, les tuer à la lumière du jour interdit. Pas de fraudes, ni de commerces douteux. Cependant, c'était bien moi qui y prenais le plus gout et semblais affectionner ce jeu. Ma rapidité d’exécution et ma dextérité naturelle firent se rendre compte mes parents de l’habileté que j'avais à me déplacer sans me faire remarquer, mon adresse était une réalité que tout le monde avait accepté depuis bien longtemps et que personne n’empêcha de progresser. Chasser un gibier apeuré, courir en direction d'un homme craintif et effrayer, tout cela me motivait à les tuer et les terrasser. Sans doute que la prison qu'ils n'ont jamais eue à côtoyer soit celle qui les a toujours hantés en ma présence, celle de leur angoisse. Plus insupportable que la prison de la marine, puisqu'elle donnait vers une chute qu'on appelait la mort, on ne s'échappe pas vraiment de la prison de notre crainte...Jambes en coton, front en sueur, mains tremblantes, rythme cardiaque affolé et sens en tout point alertés. Les proies traquées savent sans doute ce que c'est. Doucement, mais sûrement, j’apprenais encore et encore, sans y mêler une vitesse affolée, j’étais pour ainsi dire normal. L’intelligence ne me manquait pas à cet âge-là et sans doute que je ne voulais pas me faire voir et valoir dès à présent ou m’isoler de ma famille en oubliant certains plaisirs ? Était-ce bon ou mauvais ? Je cherchais à manipuler ladite vitesse et non pas le temps qui la parcourent, puisqu’après tout, même ce dernier s'avère être soumis à nos lois, nos mœurs et nos sentiments. Le savoir inspire la crainte, c’est souvent ce que me répétait ma sœur, quand on s’asseyait sur une jetée en restant des heures entières à observer le ciel et le soleil. C’est elle qui m’avait appris la prudence et la lecture et m’insufflait de temps à autre certains secrets sur le langage corporel. C’est autour d’une bonne famille que je grandissais et sans doute avec elle que j’ai vécu mes plus beaux moments. Néanmoins, le souvenir qui m’aura marqué à jamais est une femme, une personne sublime de par sa gestuelle et sa façon d’être, une demoiselle aux cheveux flamboyant, au sourire rayonnant et au regard attirant. Oui, elle était belle et oui je l’aime. Plus âgée que moi et surtout plus expérimenté, c’est autour de mes seize ans qu’elle s’est offerte à moi, enfin… Je me suis offert à elle. Laissez-moi vous narrer ce passage magnifique ! La petite amourette débuta dans notre auberge, celle que ma mère et mon plus jeune frère tentaient de faire vivre et avancer. Elle était arrivée comme à son habitude le premier du mois et demanda à avoir une chambre à l’étage. Son corps de jeune femme affichait tous les attributs féminins qu'un jeune homme dépourvu de bon sens comme moi désirait. Une poitrine bien présente, mais pas excessive, des hanches bien placées, belles à regarder et sans mâcher mes mots, je dirais qu’on pouvait remarquer la présence d’une belle paire de fesses. Je demandais toujours à l’accompagner dans sa chambre, avec insistance, chose qu’elle ne refusait jamais, au point de l’exiger parfois. Elle possédait des mains fines et soignées, au touché magnétique et fermé. Ses cheveux, brillants et soyeux, donnaient l'envie presque irrésistible de passer sa main au travers et de humer leurs doux parfums embrumés. Une action que je n’ai pas manqué d’accomplir à notre premier rendez-vous et lors de notre première nuit au clair de lune. Elle m’avait provoqué et je succombais à l’envie irrésistible que son corps m’inspirait. Que pouvais-je faire ? Mise à part me prosterner pour adorer ses formes divinement tracées, observant la femme pendant ce moment d’absence moral, les yeux fermés pour m’imaginer les formes de la poitrine tant convoitée, massée et serrée contre mes doigts. Moi Acheron, fils de charpentier, je la forçais, plaquée contre un mur qui l’immobilisait, à m’aimer et me marquer à tout jamais dans son esprit, tenant tant bien que mal de lui transmettre avec ferveur mon envie. Ce qui débuta par un jeu malsain et presque anodin, se développa en rencontre récurrente et presque incessante, pour finir en un sentiment brulant, réal et presque explosif. Elle était plus âgée que moi d’au moins 5 ans, je la savais criminelle et elle me savait chasseur, mais cela ne nous empêchait pas de nous aimer et nous rencontrer chaque jour, au point de penser comme mon père un jour, à fonder une famille et s’installer. À chaque fois qu’elle posait son regard sur moi, je tremblais, en voulant la prendre dans mes bras et la garder à tout jamais, mais la vie d’un homme de loi ou de foi n’est pas aussi simple qu’on le pense. Et c’est un homme de haut lignage qui l’avait marqué au fer rouge, dans mon cas du moins. Un noble obtient toujours ce qu’il veut, et comme le veut la coutume, un homme digne de ce nom veut toujours obtenir ce qu’il n’a pas, et le dernier en date avait jeté son dévolu sur mes deux sœurs, les voulant comme esclaves à sa botte, ou juste un vide coui…. Si vous voyez ce que je veux dire. Que s’est-il passé à votre avis ? Il ne les a pas eus, et c’est ma rousse au teint divin qui s’occupa de lui trancher la tête, je vous passe les détails du déroulement d’un tel acte, mais elle a voulu sauver ma famille et mes sœurs et elle, celle que ne connaîtrez sans doute jamais l’a fait sans aucune hésitation. Le résultat ? Elle est morte aussi, et c’est moi qui m’en suit occuper, sous ordre d’un fier et grand soldat de marine qui en avait exigé le corps, sans quoi toute ma famille y passer. Vous me voyez à présent tirer son corps par le col de son Kimono, reconnu comme grand et fier chasseur de prime, pour avoir exterminé la menace pirate (disaient-ils), mais en réalité, le scénario était tout autre. Je n’avais pas à dissimuler l’hostilité sous l’apparence de l’amitié et de l’amour, ou même laisser la sérénité régner en ce terrain. Elle se savait morte, puisque dans mon regard, il n’y avait nulle place au doute, ce dernier était perçant et imperturbable, elle ne pouvait m’affronter, ni même me blesser à cause de l’amour qu’elle me portait. Elle me fixait souriante, avec ses grands yeux verts, nostalgique et abattue, elle me lança un dernier baiser et tourna le visage. C’est à ce moment que je l’avais tué sans même me soucier de ce qu’elle m’avait donné auparavant, sans aucune hésitation, son présent je l’avais accepté, mais sans pour autant me soucier de l’étiquette qui y était attaché. Je n’avais pas versé une larme près de son corps, ni même tenter de la toucher après sa mort, je ne l’ai observé qu’une fois avant de reprendre son épée brisée et la ranger dans son fourreau. Sûr de mes convictions et de mes choix j’allume une cigarette et je préviens les membres de la marine que le suspect a été appréhendé et éliminé. Elle m’avait appris le bonheur de la vie, le gout sucré d’une femme amoureuse et enjouée. Le fait d’aimer et d’être chérie. Mais comme elle l’avait susurré avant sa mort, même ses cuisses douces et affolantes n’auraient pu m’arrêter ou laisser l’incertitude contrôler mes gestes. Elle s’était trouvé dans une nuance, sur ma route blanche et c’est pourquoi je devais m’en séparer. Triste réalité ou douce illusion ? Il ne s’agissait pas d’un cauchemar en tout cas, du moment que je le voulais. Je ne pouvais l’oublier, puisque mon esprit voulait en tout point me torturer et me rappeler ses caresses apaisées. Je ne voulais pas la pleurer, vu que dans un excès , mon être tout entier pouvait éclater et aller la chercher. Son corps à jamais délaissé, ses lèvres à jamais fermées et sa douce voix... Définitivement isolée. C'est à cette période-là que mes sombres desseins fusaient dans mon esprit tandis que je songeais à mon ambition secrète, à mes soupçons inhumains, à ma haine envers cette ère qu'elle n'avait point choisie et que je n'ai en aucun cas sélectionnée. Derrière ma facette de prédateur affirmé et mon apparence ancrée en un style sobre et morbide qui au cours des années s’est acclimaté à une ambiance perfectionniste à l’image des grands maîtres chasseurs de primes, j’ai commencé à me faire connaitre sous le pseudonyme d’Archeon le chasseur de pirates, l’investigateur des crimes et le protecteur de l’île. J’avais débuté ma vie dans le rôle d’un archer charpentier, pour la finir en protecteur carnassier. J'amorçais une nouvelle vie, en prenant gout à ce genre de métier et c’est ainsi que je parcourais les mers et les terres à la recherche de nouveaux gibiers ou d’hommes peu raffinés sur lesquels je pouvais gagner de l’or ou ne serais ce qu’une pièce d’argent maladroitement fait. >> Test RP Mon père me disait toujours qu’une progression lente était une progression durable et je l’avais toujours pris au mot, sauf quand il s’agissait de femmes aux parfums aguicheurs ou dames aux formes affriolantes, je ne savais point me retenir et encore moins me protéger quand il s’agissait « d’elles ». Mais avant de poursuivre mon histoire, il vous faudra connaitre le fin mot de cette pose appétissante et cette présence féminine qui tente de me menacer avec une paire de dagues bien affûtées ! Quoi vous ne le voyez pas ? Arrangeons cela de suite ! Regardez bien, je me retrouve torse nu, avec une femme me faisant des avances, si on ose appeler cela ainsi, à moitié dénudé dans un coin… Qu’on dira paumé, je ne dispose pas d’armes, ni même de mon épée brisée, je n’ai que mon charme à offrir pour la biaiser, j’ai bien dit biaiser, notez bien ce mot dans votre tête. Je dois m’en sortir et la blesser sinon il ne vous restera à l’esprit, que les mots que j’ai auparavant soulignés afin d’attirer votre attention. La caressant au niveau de la cuisse gauche, chose qui ne manqua pas de l’énerver, c’est avec ferveur que je scrutais les lieux, admirant le travail qu’elle venait d’accomplir en m’offrant un moment de plaisir tout en l’accompagnant d’un moment de désir afin de clore le tout avec finesse et me transmettre le sentiment qui m’a fait sans doute faillir et périr dans les minutes à venir. Si seulement vous pouvez éprouver l’émotion que cette situation provoquait en moi, vous connaîtriez sans doute le dénouement de cette dernière. C’est une danse que vous imaginerez, je serai l’artiste qui tentera de vous la présenter et vous serez mes spectateurs. Ne faites pas de bruits, la pièce va commencer ! Premier pas en avant, tout en grâce et ténacité, animé d’une aisance et une assurance sans équivoque. Il s’agit là de mon entrée, voire mon arrivée sur l’île de flibustiers, puisqu’il est question de chasse à l’homme pour ne pas dire aux hommes. Être un maître de la gâchette pouvant découper les petits boucaniers et se faire un nom parmi les néophytes était une chose aisée dans notre milieu, réussir à se façonner investigateur et enquêter sur les rats qu’on devait abattre ou capturer était une autre qualité qu’il fallait réussir à forger et renifler afin de la garder et l’aiguiser. D’après certaines rumeurs et sources plus au moins sûres, mes proies étaient postées sur cette île et à en croire ce qui se disait, ils y resteraient encore pendant quelques jours afin de se réapprovisionner en nourriture, en arme et se reposer pour au final quitter les blues à tout jamais. C’était donc ma dernière chance pour leur mettre la main dessus ou les voir partir à tout jamais et Dieu sait à quel point je me suis attaché à ces fripouilles pour les laisser me filer d’entre les mains ainsi. Questionner des barmans, des hommes dans les tavernes avait un prix et à dire vrai, je n’avais une fortune à donner pour soutirer ce genre d’informations. Utiliser la menace ou la torture se serait ébrutée comme une traînée de poudre, je devais donc faire avec les moyens du bord et demander services aux gamins du coin pour jouer avec moi. Un procédé que j’avais déjà utilisé pour récolter des informations à leur propos, donc il est inutile de préciser que cette magouille risquait d’échouer. Après leur avoir filé quelques sucreries et des Berrys, les enfants s’empressèrent de courir partout en pleurant dans les tavernes avec deux des photos de mes joyeux lurons, représentant leurs soi-disant parents disparus, pas les plus primés, ni les craintifs effrayés qui ne quittait jamais le navire. Je ne pouvais pas utiliser plus de photos pour ne pas me faire repérer et je devais garder à l’esprit les cibles que je devais capturer, si elle se déplaçait ou flairait l’odeur du chasseur de prime, je n’avais plus qu’à les cueillir ou les pister afin de retrouver leur bande. Enfin, la réussite de cette mission était sans compter aussi de cette présence mystérieuse et houleuse, pour une fois ce n’était pas elle qui l’avait approché, mais c’était lui qui la voulait et semblait un poil oublier sa présence en ces lieux troublés. Retirant ma main de l’arme que je conservais, je tenais à la perturber sans pour autant l'agresser ou la froisser, j’attachais mon regard à ce visage particulier, avant d’accomplir mon deuxième pas de danse sur la gauche et dévier. Imaginez le scénario cornu suivant. D'un côté une bête aux apparences sauvages et éthérées et de l'autre une plante à la fois mystérieuse et désirée. Les deux s'observent, se lancent des regards, mais le premier reste figé et n'ose aucunement l'approcher ou pire, la griffer ou l'agripper. Il préférait la coller, s'en sentir envoûté et sans doute pas enivré. Il la voulait, sans pour autant oublier que l'une de ses lianes si douces et apaisées pouvaient l’entourer et le faire envoler. Fermant les yeux un court instant, il se redressa et porta à la connaissance des enfants qu’ils devaient persévérer pour voir leurs bourses grossir et se développer. Il voulait bien inviter cette nouvelle à croquer, mais il n’avait point d’argent et nul besoin d’en faire trop pour la fourrer ? Elle semblait l’inviter au bord d’une mer calme et un sable trempé, se voulant rêveuse et aventurière avant d’être une femme de fortune excitée. L’enquête se poursuivait d’un côté et je m’offrais un plaisir le temps d’une nuit posée. Enjouée, elle n’a pas manqué de me rappeler que le destin plaçait toujours devant nous ce qu'on voudrait oublier. Sa peau satinée semblait être le reflet du soleil matinal baignant de sa lumière le monde entier, mais dans son visage ovale épuré, il n'y avait de place que pour ses yeux surmontés d’une chevelure d’ébène, d’un noir que l’on qualifie de marmoréen, sous les caresses du vent s’y imprimant, elle m’emportait loin très loi… Là où seuls les rêves peuvent, vous y conviez. Jusqu’au moment ou je me retrouve dénuder, sur un sol baroque et désarmé, je ne l’avais point touché, et rassurez-vous, je ne l’ai même tâté. Palper était une chose qu’elle aimaitet me déshabiller une chose que je ne voulais rater. Faible et benêt que vous diriez en me voyant mener une danse ainsi, mais que puis-je faire ? Je ne suis qu’un homme… Un homme amoureux et désemparé, du moins c’est ce qu’elle croyait. Alors à votre avis, le prochain pas danse que je vais exécuter, là à même le sable mouillé, définira un combat acharné ? Ou une saignée féroce et imagée ? Demandons à la demoiselle qui semble vouloir m’égorger avec ses petites dagues adorables et figées. [Archeon] — Alors jeune fille, tu ne veux plus me monter ? Moi j’aurais bien voulu te retourner et te montrer l’étendu de mon savoir-faire quand il est question de … [Une femme biaisée] — Ta gueule connard, tu voulais tous nous embarquer et même nous tuer, et maintenant tu vas l’avoir bien profond chasseur d’opérette ! Dit-elle en serrant le poing après avoir manqué de peu de me trancher. Elle tremblait et n’avait aucune idée de ce qu’elle voulait faire ou devait attendre. Un signal ? Ou une arrivée ? Non une attaque rassemblée. Son cœur battait fort et aussi peu rassurée, je ne devais en aucun l’effrayer, du moins je voulais savoir ce qui se tramait et progresser en vers nous en cette pénombre peu recommandée. Une ombre éclairée par le feu qu’on venait d’allumer, puis deux autres, cinq individus armés au son des lames qu’ils aiguisaient pour finir avec un comité de huit bonshommes. Le rêve pour un chasseur de mon envergure, les pirates que je recherchais plus tôt dans la matinée se présentaient devant moi avec à leur tête un capitaine réconforté et cette gentille frimousse qu’il avait recruté et que je ne pouvais donc connaitre. À croire que ma soirée ne serait pas aussi chaude et peu raffinée, la fraîcheur d’une marre de sang et de poudre allumée m’accompagnerait sans doute afin clore ma soirée gagner. [Archeon] — Te voilà enfin devant moi près à être découper l’ami ! Je t’ai pas mal recherché, tu sais, et j’apprécie le cadeau que tu m’as envoyé afin de m’arrêter, mais vois-tu, quelqu’un d’aussi peu expérimenté qu’elle, même si la demoiselle a réussi à me désarmer ne verra pas plus que cette lune dégagée. [Capitaine Pirate] — Tais-toi Archeon ! Toujours à parler et déblatérer des conneries, tu la fermes donc jamais ? Tu es piégé « l’ami » et crois moi tu n’as nulle part ou aller, la petite te tient et regarde autour de toi, j’ai pris mes meilleurs hommes avec moi pour te déchiqueter et en finir une bonne fois avec ta sale tête. [Archeon] — Rooh ! Moi qui croyais qu’on était devenu familier, tu veux maintenant me la couper ? Allez, fais, une pause et laisse-toi aller. [Capitaine Pirate] — Qu’est que tu as dit ? Hein ? En réalité, ce n’était pas à lui que je m’adressais, du moins en dernier, c’était à la fille que je venais d’empoigner et retourner avant de lui casser le bras et l’étrangler, elle s'agitait au moment ou elle s’est retrouvé poignarder, je n’avais pas hésité et il n’était pas question d’abandonner. J’avais pensé qu’un si joli minois avait un amant parmi les gaillards qui se dressaient devant moi et en évitant de toucher ses points vitaux, je voulais la blesser et la torturer suffisamment longtemps pour voir l’un d’eux bouger et agir avec stupidité. Son bras cassé, son ventre rouge et ensanglanté allait faire réagir l’un d’eux et me permettre de les tuer ! Elle pleurait, mais ne pouvait pas parler. Une main sur sa bouche en larme et une autre sur le canif que je lui avais subtilisé, soigneusement plantée dans le ventre de cette maligne effrayée. [Archeon] — T’en dis quoi « l’ami » je continue à la torturer ou tu te rends à moi et tu laisses aller. Dis-je, en laissant un sourire narquois s’afficher sur mon visage. [Capitaine Pirate] — Va en enfer pourriture, ce n’est qu’une gamine qui n’a pas encore connu les plaisirs de la vie, tu vas la tuer ? [Archeon] — Non, je vais juste m’amuser à la découper. [Un Boulet] — Lâche là connard ! Sale demeuré, la touche pas ! je vais t’éclater ! [Archeon] — Eh ben voilà … Nous avons notre premier pigeon ! Lui glissais-je au creux de l’oreille C’est ce que je voulais causer, attirer celui qui la convoitait et l’utiliser afin de récupérer des armes et combattre, mes dits pirates adorés. Il s’approchait comme un fou effaré, me laissant le temps de reprendre mon sang-froid et me concentrer, le sourire aux lèvres n’ayant jamais quitté mon visage, ma respiration ralentit, mes yeux se ferment encore une fois et me déconnecte un court moment du monde réel. Il progressait toujours vers moi et mes proies avaient quitté leurs positions pour le suivre ou l’arrêter, à quelques pas de moi, rigide et fermé, j’utilise mon arme en premier afin de l’égorger, la fille n’avait qu’une utilité temporaire, celle d’attirer une cible et par la suite la choquer, je n’avais que quelques secondes pour saisir l’opportunité sans pour autant m’égarer. L’homme bouleversé par la mort subite de sa tendre dulcinée ne tarderait pas à entrer dans un esprit colérique et désemparé. Rapidement et avec une grande agilité, je lui laisse le temps de l’observer avant apparaître à ses côtés et lui planter ma lame au niveau de la mâchoire. J’analyse la situation et je retiens son corps pour ne pas le laisser tomber, je récupérer son épée que je n’hésite pas à lancer vers l’homme qui s’avançait vers moi avant de reprendre son pistolet et tirer avec précision. Je ne disposais pas d’arc et à vrai dire cela m’arrangeait, je tire une fois vers le capitaine qui esquive et deux fois vers ses coéquipiers. Ils étaient nombreux et je devais improviser. Se glisser entre les ombres, ou se faufiler par un soupirail n’était pas une option à étudier. Je devais les éliminer sans compter sur mes équipements ou ma vivacité. Encore quatre à éliminer et un capitaine blessé à tomber. Je devais me rapprocher et aller au corps-à-corps afin de les défier. Je reprends l’épée que j’avais auparavant plantée en me protégeant d’éventuels coups de feu qui pouvaient me toucher en utilisant l’un des corps en guise de bouclier, j’avançais même si cette manière de se défendre me déplaisait. Une fois arrivé à leurs côtés, stimulé et plus fort que jamais. Les lames établirent un premier point de contact. Puis un deuxième éclat métallique accompagna cette rencontre se dispersant aussitôt dans le vent à la vitesse de la lumière. Posant ma main sur le sol pour prendre appuis, c’est un pistolet qui eu raison de leur capitaine apeuré. [Archeon] — Une dernière volonté ? [Capitaine Pirate]— Oui, je voudrais… [Archeon] — Non, tu croyais vraiment que j’allais te le demander ? J’ajoutais avant de le couper. Et enfin un pas en arrière pour clore ma danse. Se piéger soi-même ainsi, quelle bêtise mal pensée ? Après avoir accompli à moitié ma mission, je n’allumais pas de cigarettes pour observer les étoiles, souffler ou me reposer, je préférais me munir de ma lame brisée et trancher, soigneusement et efficacement les têtes de chacun de mes ennemis et les compter, je n’aimais pas les surprises et le seul moyen de m’assurer qu’il avait bien voyagé, était d’agir ainsi sans oublier de m’occuper du reste de leur équipage aux bras cassés. La marine sera prévenue par la suite de leur mort tragique et leur tentative désespérée, mais pour l’heure c’est tout ce que vous devez savoir, au risque de me répéter. Gagner ? J’ai bien dansé ? Vous ne trouvez pas mes chers alliés ? |
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Informations IRL
Informations inutiles : Je me nomme "N" , âgé de 22 ans , je préfère encore garder mon prénom secret (pour le moment du moins). Ce que j'aime et ce que je n'aime pas restent à définir... Moi même je ne saurais vous citer correctement ce que mon esprit qualifie d'adorable, de mignon, de désirable ou de détestable. Excusez donc le peu d'informations utiles que je vous fournis.
Personnage préféré de One Piece : Sans aucune hésitation... Aka Inu !
Fais du RP depuis : J'écris et je partage ma passion du Role play depuis plusieurs années ! À savoir que j'ai repris les forums One piece depuis quelques jours seulement, après une pause de plus d'un an. ( Par manque de motivation, d'inspiration et surtout de temps.)
Disponibilité : Je serais quotidiennement présent sur le forum. C'est donc de façon active et raisonnable que je ferais progresser mon personnage .
Comment avez vous connu le forum ? Je connais le forum depuis longtemps et je n'ai jamais osé y poster une fiche en entier pour l'intégrer.
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Dernière édition par Archeon le Dim 30 Juin 2013 - 19:54, édité 21 fois