C'est moi que re'vla ! Yo Clotho !
Tout d'abord, comme promis :
- Spoiler:
- "je suis guérit" -> guéri"
- "sont guéris" -> "guéries". Décidément, ce verbe...
- "Nous savons que vous avez subir des dégâts internes durant la bataille à Reverse Mountain. Mais nous sommes incapables de dire s'ils sont encore là ou s'ils sont réparé." -> "subi" (sans doute une coquille, ici) et "réparés". Ceci étant dit, la phrase est, je trouve, très mal formulée. Tu parles de dégâts internes... "Encore la" ? Ou "réparés" ? Les deux mots ne conviennent pas vraiment à des "dégâts". De manière générale, il aurait sans doute mieux valu utiliser le mot "dommages", déjà et dire "nous sommes incapables de dire si votre état est meilleur ou non". Plus un problème de sémantique, ici.
- "Je le sentirai quand même si j'étais en train de me vider de mon sang à l'intérieur" -> "sentirais". Ici, hypothèse/supposition donc on utilise du conditionnel, d'où le "s". Tu exprimes la possibilité, non la certitude future.
- "Vous voulez à ce point figurez" -> "figurer". Celle la est vilaine.
- "dans la rubrique mortuaire" -> Pas une faute d'ortho ici mais une erreur sur le mot. Dans le journal, on dit la "rubrique nécrologique".
- "Votre dévotion est très bien" -> La, je saurais pas dire ce qui coince. Mais ça sonne méga mal. Le "très bien" fait genre "bon chien", ou vieux majordome british. Un "votre dévotion est exemplaire" passe de suite bien mieux.
- "Vous le mettez au arrêtes" -> "aux arrêts". Eurg.
- "je vous fait" -> "fais". C'est le doc' qui veut faire, donc ça s'accorde avec le "je".
- "ces dîtes" -> "cesdites". Bon, celui-là est tellement sale que même mon correcteur auto me le marque en pas bon. Pourtant, c'est bien "cesdites". Comme "ledit", "ladite", "lesdites", etc. Tout attaché. Mais bon allez, il était fourbe lui, on le compte pas.
- "je lui dit" -> "dis". Pareil que ci-dessus.
- "et leur dit" -> "dis". Flûte.
Voila pour le premier post. Y'a pas mal de fautes/coquilles/mal dits dans la suite également, mais je suis pas assez courageux pour tout tout tout relever, à moins que tu ne décides de me forcer... Mais ce serait méchant, hein ? Heeeeeeeeein ?
En espérant que ça te convienne, sinon, je te relèverai tout.
Passons maintenant à ce duo avec Shainess !
Clotho a écrit:Je ne suis pas doué pour faire ressentir la douleur de Clotho. J'aimerais des conseils afin d'améliorer ce fait, car ça m'agace. Il a souffert le martyre, mais j'ai été incapable de le mettre sur papier.
Okay ! Alors on va essayer de voir ça tout au long de ma récomp' et je vais essayer de te donner des conseils... Ou plutôt de te dire comment je fais moi. N'étant ni écrivain ni de loin un des meilleurs rôlistes du coin, et n'étant pas sûr de bien le faire retranscrire moi-même pour mon perso, je préviens que ce que je vais te dire n'est en rien vérité absolue et que c'est toi qui vois si tu prends ou si tu laisses ! Allez, en piste !
... Eeeeeeeet, point forme. Cool, on en sort, héhé !
- Spoiler:
- " j'ai fais" -> "fait". Bon, voila, on l'a trouvé ta faute récurrente, héhé.
- "qu'ils m'ont indiqués" -> "indiqué". Le COD c'est "m", donc c'est avec lui que le verbe s'accorde.
- "J'ai arrêté pour plusieurs millions de pirates" -> Mal dit.
- "Je serais amiral en chef." -> "serai". Futur, ici.
- "les gens du bled vous déteste" -> "détestent"
- "Sauf que moi, je ne serais" -> "serai"
- "salo" -> "salaud". Rooooh, la base !
- "Alors retournes t'assoir" -> "retourne" (pas de "s", tu lui donnes un ordre donc c'est l'impératif) et "asseoir".
- "la balance des forces opposée" -> "opposées"
- "à leur mercie" -> "merci"
- "un truc rose arrivé" -> "arriver"
- "Mon bras droit est endoloris" -> "endolori"
- "Je la suit" -> "suis"
- "que j'ai prises" -> "prise"
- "D'ici deux litres, je serais" -> "serai"
- "et pour m'avoir amener" -> "amené"
- "Je rêverai" -> "rêverais"
- "autant rapproché qu'à distance" -> Mal dit.
- "J'ai grandis" -> "grandi"
- "Je ne boirais" -> "boirai"
- "Je devrais être mort avant même" -> "je devais"
- "Que jamais je ne rentrerai dans la marine. Que je resterai" -> "rentrerais", "resterais"
- "aux personnes s'étant rendu" -> "rendues"
- "graver les échelons" -> "gravir"
- "On est sorti" -> "sortis"
Bon, ça suffira bien. Grosso modo, on capte que tu fais quasiment que des fautes d'accord, ou de conjugaison, c'est-à-dire tous les :
- "Je la suit"-like. Il faut toujours te demander qui est le COD/COI. Qui suit elle ? C'est je. Donc, ça se conjugue comme un je suis.
- Le mélange entre conditionnel et futur, c'est-à-dire le "s" qui saute en fin de verbe. Petit truc pour t'aider : le conditionnel, comme son nom l'indique, exprime la condition. Rajoute des "si" pour vérifier que ta phrase soit au bon temps. Ex : "Un jour je deviendrai amiral !". Ici, la conjugaison est bonne, car tu exprimes un futur, et la certitude qui va avec. Maintenant, en passant au conditionnel : "Je deviendrais amiral si et seulement je le pouvais...". Hop ! Doute, suspicion, hypothèse = on passe au conditionnel. J'espère qu'avec ça tu comprends un peu mieux.
Bon sinon, dans le style d'écriture c'est comme d'hab. Assez fluide, et ça se lirait plutôt bien si on tombait pas sur une fautes toutes les deux/trois lignes, héhé.
Juste un truc, qui rejoint ce que tu as demandé comme analyse : les trois petits points quand ton perso est à moitié mort et parle... Non, juste non. Y'en a au moins 30 sur un paragraphe ! Fais le parler normalement, mais rajoute des incises de dialogues pour prouver que Clotho est éclaté, mais stoppe le génocide de trois petits points !
On passe à la forme. L'idée était chouette. Mais c'était trop long et lent pour ce que c'était. Quatre posts à tourner autour d'idéaux et à parler de convictions pour un post de rétame qui finit comme ça, je dois dire que je reste un peu sur ma faim. Et cette alternance de monologues de l'un et puis l'autre... Alors je connaissais assez bien le style de Shaïness, et puis j'ai vu le tien et puis... Vos persos sont juste pareil : des emmurés dans leurs idéaux, qui essaient d'avoir raison à coups de grands discours. Quelle. Horreur. Autant ça doit être super classe dans un Shonen, autant la, ça ressort très mal (et je le sais parce que j'ai déjà fait un RP comme ça avec un DC). Vous vous tournez autour du pot, vous revenez sur les paroles de l'autre parce que votre personnage a pas pu parler pendant que l'autre déblatérait... Bref, c'était assez pénible à la lecture parfois.
On en vient au post où j'ai particulièrement fait gaffe, ton dernier, Clotho. Et c'est vrai que ça souffrance se retranscrit moyennement (un peu tout de même, hein, je trouve ça déjà plutôt pas mal). Moi, perso, mon truc, c'est l'introspection. T'as la chance d'avoir un perso avec des convictions très ancrées et exagérées... Pour lui faire mal, brise les. Fait les se faire piétiner. Et quand au fond de lui il trouve la force de se relever, fais lui reprendre un coup qui le renvoie au sol.
"Je suis toujours en castré dans le mur, des éraflures sur le corps, du sang autour de la bouche, des bras endoloris. Je m'effondre au sol. Mais avant de le toucher, un truc s'enfonce dans mon épaule. La droite, bien évidemment. Je lâche un cri, incapable de le retenir. Je tente de me dégager de cette prise, mais rien n'y fait. Je finis par ouvrir les yeux. Elle se tient juste devant moi. J'aurais pensé voir son visage devenu entièrement rouge. Mais non, elle est comme auparavant, digne, brillante. La distance qui nous sépare est infime. Puis elle prend la parole. J'arrête de vouloir lui arracher les doigts. Car même avec toute ma force, je ne le pourrais pas. Mes jambes me permettent de tenir debout. Mais la douleur que me provoque son membre ... Je suis sur le point de m'évanouir. Ce n'est que ma volonté qui permet de rester conscient. Elle ouvre la bouche pour parler. Mais je n'entends qu'un mot sur deux, et n'en comprends qu'un sur trois. La douleur est trop forte. Je vais ... je vais ... je ... NON ! Je ne ... peux pas ... pas lui ... donner ... ce plaisir. Résister. Je dois résister. Je suis plus fort que ça. La douleur physique, c'est rien. Mon esprit est plus fort. Je contrôle mon corps. Je ne m'évanouirai pas !!! Je contrôle. Je décide de rester conscient. Je ne serais pas un lâche qui plonge dans l'inconscience pour éviter de souffrir ! Je vais encaisser, comme un homme."
Je vais essayer de le modifier à ma sauce, histoire de voir ce que tu en penses :
"Je suis toujours encastré dans le mur, des éraflures sur les corps, du sang autour de la bouche, des bras endoloris. Je tombe. Et pendant ma chute, je ressens une vive douleur, comme si une lance me transperçait l'épaule droite. Je lâche un cri. Je hurle de toute mon âme. Et elle... Elle se tient devant moi. Même pas transpirante. Même pas essoufflée. Elle me toise, digne, brillante, comme si elle n'avait fait que boire un verre d'eau. Et moi... Je suis au sol, plein de sang, de terre et de larmes, baignant dans la douleur et la rage. Et cette douleur à l'épaule... En quelques instants, elle m'a balayé comme un fétu de paille. Alors c'est ça ? C'est ça la force de mes idéaux ? La force de ma conviction ? Pathétique... Elle me parle, mais mes oreilles ne l'entendent pas. Non, c'est mon coeur qui ne veut plus l'entendre. Et mes poings quant à eux, n'ont même plus envie de la frapper... A quoi bon ? Je suis faible... Bien trop faible... Et elle... Même si j'y mettais toute ma force, ça ne changerait rien... Alors, à quoi bon... Je crache un glaviot sanguinolent par terre. Oui... Autant me laisser mourir...
Non. Je pose un genou au sol et commence à me redresser, lanciné par cette douleur insupportable. Je serre les dents à me les briser, et les poings à un point que mes ongles me lacèrent les paumes. Et tandis que je me relève, je sais que la seule chose qui me fait tenir debout, c'est ma volonté. Je chancelle, hagard. J'ai trop mal. Je ne vais pas tenir. Je lui lance un regard mauvais, et aperçoit le sien : un regard de dédain, un regard hautain. Un regard empli de suffisance à mon égard. Et c'est ce qui me donne la force de continuer. Je ne vais pas te donner ce putain de plaisir ! Tu peux parler, je ne t'entends pas ! Tu peux parler, je comprends encore moins de toute façon ! Tout ce qui importe, c'est que je résiste ! Résister. C'est que de la douleur physique, c'est pas grave ! Mon esprit garde le contrôle. Il est plus fort. Il dirige mon corps. Je resterai conscient. Je ne fuirai pas la douleur et tombant au sol ! Allez, envoie ! J'ai beau cracher du sang et voir trouble, je vais te montrer comment un homme encaisse !"
Est-ce que tu trouves que ça fait plus "martyre" ? Si oui, c'est cool. En fait, moi, vraiment ce que je fais, c'est jouer sur les contrastes. T'as un perso fort ? Fais lui croire, persuade le, même qu'il est faible. T'as un perso qui se sent supérieur ? Fais le se sentir inférieur. Tu as un perso avec de gros idéaux ? Fais les se faire détruire en quelques instants. Tu peux aussi rappeler, d'un point de vue forme, à ton lecteur qu'il est mourant. Fais lui cracher du sang, serrer les dents. Fais le tomber, fais le pleurer. Fais le souffrir. Et quand deux/trois lignes après il a plus parlé de sa douleur, remets en une couche.
En espérant que ça t'aille !
Niveau bonbons, on va taper dans du 60/2 soit
30 dorikis. Le malus des blues+FB fait mal. Ouaip', je te le compte pas en présent. Le RP date trop.
Euh, pour les points, -10PP et 5PI ça me va pour la torture/combat post dégré. Et arrête d'essayer de faire passer tes discours, haha !
Bref, ça fait un total de
2930 dorikis, -240PP et 217PI pour toi.
Comme d'hab, tu commences à connaître la maison, si tu as des commentaires/remarques/questions/menaces de mort suite à cette récomp', n'hésite pas à m'en faire part directement sur ce sujet, via ma boite MP ou sur la CB.
Bon jeu et à la prochaine !