Jour 1 - nuit.
- Becoming a Legend:
"Alors, Servo. Quelles sont les nouvelles ?" fit l'assassin, amenant le verre de rouge à ses lèvres.
Les travailleurs libres du domaine Vendetta s'en étaient allés. La plupart portaient la marque de la Confrérie et avaient pour ordre de surveiller Vendetta. Quelle ironie que ce fut Vengeance lui-même - et donc Vendetta - qui ait donné cet ordre. Rafael leur avait demandé de se retirer pour discuter avec le Lord en personne, en vue des évènements qui secouaient Grey Terminal. L'homme chien prenait de l'influence. Céline était assise à côté d'eux, supportant les regards suspicieux du noble. Elle n'en croyait pas ses yeux : rencontrer Vengeance en personne. Et voir qui il était.
"Mauvaise, Rafael. Tu sais que je tiens à ma couverture, pourquoi l'avoir amenée ici ?" le réprimanda Servo.
L'assassin éluda la question d'un geste de la main.
"Je lui dois la vie, et elle a failli mourir pour moi. Je lui fais confiance, elle est venue me prévenir quant aux agissements du traître." s'expliqua-t-il sommairement.
Cela ne semblait pas suffire au noble qui soupira, puis posa son verre sur la table en marbre.
"Je le sais, puisque c'est moi qui ai dépêché mes hommes pour la protéger. J'ai du mal à croire que ce soit toi qui ai érigé le crédo, par moment." trancha l'assassin.
Franchise, honnêteté. Des traits que Rafael appréciait et respectait. Même s'ils étaient malvenus en cet instant. Servo éluda la suite de ce débat stérile d'un geste de la main. C'était fait de toute manière. L'assassin eut la sagesse de ne pas surenchérir.
"Quant aux nouvelles, tu sais déjà pour Uther. Ses hommes me traquent inlassablement, sans succès. Il ne fait pas bon de vivre à Goa en ce moment." poursuivit-il en se redressant, avançant jusqu'à la fenêtre de sa demeure.
Jouant avec son verre, Vengeance en huma le contenu, puis reporta son regard vers sa cour intérieure.
"Un vent de révolte gronde, et j'avoue ne pas y être étranger. Le Roi des ordures ne sait bien entendu rien de nos implications, mais nous frappons de temps à autre pour éviter qu'il n'accaparent toute l'attention des forces militaires. Histoire de leur rappeler que nous sommes toujours là. Enfin, ça c'était avant. Avec ce qu'il est arrivé à Vérité, nous sommes éparpillés et faibles. Je crains que les esprits ne s'échauffent rapidement. Les héritiers de la famille Royale redoublent de manigances pour s'emparer du trône et ... le peuple gronde. La répression gagne d'un cran à chaque fois." expliqua-t-il, affichant une mine grave et désespérée à la fois.
Il se retourna, soupirant de nouveau. On sentait dans son port altier toute la noblesse de son statut. Le militaire qu'il était autrefois. Mais le temps avait creusé ses traits et buriné son visage dans un masque dur et presque glacial. À en voir ses cernes, les soucis qu'il évoquait n'étaient en rien exagérés. Rafael posa son verre, puis croisa les doigts sous son menton. Il n'était pas venu à Goa pour cela, et cela tombait fort mal. Il n'avait pas besoin que tout cela se termine dans le sang. Et ce Roi des Ordures. Ce n'était pas la première fois qu'il en entendait parler.
"Que se passe-t-il avec le Roi des ordures ? N'est-ce pas lui qui jugule les criminels de Grey Terminal ?" demanda Rafael, fronçant les sourcils.
"Jugulait. À présent, il les emploie et les dresse contre la royauté. Il y voit de la main d'oeuvre bon marché, mais a tendance à oublier ce qu'ils pourraient faire à la population en cas de révolution." expliqua Vengeance, se retournant vers la fenêtre.
Servo pensait certainement que les moyens mis en oeuvre par ce type étaient trop extrêmes pour sauver son peuple. Une candeur que Rafael ne partageait plus : toute révolution se faisait par le sang. Et si on ne pouvait traiter avec ces criminels, c'était certainement la meilleure façon de les gérer. De la chair à canon. Purement et simplement. Il savait que son allié ne partagerait pas ce point de vue, mais ce n'était pas une chose que l'on pouvait négocier à souhait. S'il escalade il y avait, sang il y aurait. Cela avait déjà commencé dans un sens, vu comment le peuple était traité. Combien de temps avant la réplique ?
"Combien de temps, selon toi ?" questionna l'Auditore, de but en blanc.
"Un mois, peut-être deux. Ils ont lynché un paysan en place publique il y a trois jours. Ils ont écrasé la révolte que cela a occasionné par le sang, mais déjà la réplique s'organise. Je te laisse imaginer ce qu'il s'en suivra." répondit l'assassin, buvant une gorgée de vin.
La guerre. Une foule de citoyens et de l'autre côté, les forces armées de Goa. Suffisantes pour se passer de l'aide du Gouvernement. Pas la peine d'imaginer le massacre. Rafael secoua la tête. Il n'était pas venu pour ça, bordel. Il sortait à peine d'une guerre, ce n'était pas pour se replonger dedans. Il croisa le regard de Céline. Il sut ce qu'il avait à faire. Il était devenu une icône, un As de la Révolution. C'était son devoir d'agir, et il le ferait. Il Assassino. Rafaelo Di Auditore. Quelle importance ? Il n'était qu'un instrument au service du peuple. Un instrument fatal, certes. Il allait leur faire comprendre à tous pourquoi on lui avait collé une telle prime sur le dos. Il posa son verre de vin, se redressa.
"Bien. J'en suis." clama-t-il, sur un ton neutre.
Vendetta haussa un sourcil, se retourna pour le regarder. Surpris. Il l'était un peu. Il avait vu que Rafael avait perdu en candeur, et gagné en force. Il le savait du côté de la Révolution à présent et prenait cela pour une sorte de trahison. Bien qu'il n'en laissait rien transparaître. Ses imprudences, son ton condescendant. Tout cela avait réussi à le faire douter. Un léger sourire apparut sur ses lèvres. Soulagé, il l'était. Il le savait fort, assez pour devenir une emblème de la Révolution, prétendre au rang d'atout même. Mais il le savait aussi jeune et prompt à de nombreux égarement. S'il avait rédigé le crédo, c'était avec les assassini qu'il avait maintenu la Confrérie. Rafael était loin d'être un sage, il était simplement voué à une cause. Partagée par Servo, cela allait sans dire. Le sort de Goa venait de se décider dans cette simple pièce. Que ce fut par la défaite ou la victoire, Il Assassino mènerait cet assaut, cette Révolution.
"Tu ne pourras plus jamais retourner dans l'ombre après cela, Assassin." répliqua Vendetta, s'assurant par là même la conviction de Rafael, tout en lui rappelant sa condition.
"Ce n'est pas dans l'ombre que je trouverais ma place." répondit Rafael, sourire en coin.
Vengeance acquiesça. Il était trop enflammé pour y demeurer pour l'éternité. Les hommes avaient suivi sa trace, aveuglés par la volonté de cet homme. Il avait suffit pour lui de disparaître pour que tout cela vole en éclat. C'était dire la force de son enseignement ... Il n'était pas de ceux qui enseignaient, plutôt de ceux que l'on suivait sans se poser de questions. Lorsqu'il parlait, on sentait la force de ses idéaux. Lorsqu'il agissait, on sentait la force qu'il détenait. C'était pour cela qu'il l'avait suivi, pensant qu'il pourrait rapidement oublier ses défauts. En un sens, Vendetta était bien plus sage que lui. C'était Rafael qui aurait du s'appeler Vengeance. Par moment, l'âge et l'expérience avaient aussi leur importance. Il sentait par là que c'était la fin de la Confrérie, mais aussi le début de quelque chose d'autre. Il le suivrait dans jusque sur le champ de bataille. Il le suivrait dans les rangs de la Révolution. Voilà ce que signifiait son acquiescement. Il était un homme de peu de mots. Il était un homme de mots justes. Bien, il était temps de placer les pions sur l'échiquier. Il n'avait pas chômé depuis que la Confrérie avait volé en éclat, et de nombreux partisans étaient partis se balader dans Grey Terminal, estimant l'évolution des choses. Il se rassit face à Rafael et se resservit un verre de vin.
"Beaucoup de bourgeois sont partisans d'une Révolution. Les plus riches pensent que les privilèges de la noblesse sont sacrilège à leur importance. Les autres ... écoutent ceux qui ont les poches pleines." énonça-t-il, d'une logique qui semblait limpide.
"Quant aux nobles. Certains de mes amis me suivront, rares je dois l'avouer. Les autres ... nourrissent d'autre projets sur mon dos. Je te présenterai en temps voulu ceux qui peuvent nous être utiles." continua-t-il, ne jugeant pas utile de livrer leurs noms en présence de Céline.
La jeune femme ne sembla pas réagir. Elle n'en voyait pas l'intérêt. Rafael acquiesça, laissant ce terrain là à un homme qui en connaissait les aboutissants. Il voyait bien ou Vendetta voulait en venir. La réputation, ça allait dans les deux sens, et peut être que la sienne suffirait à trouver suffisamment d'alliés parmi le peuple. D'autant plus que la rumeur de sa présence risquait de mettre le feu aux poudres encore plus rapidement.
"Je me charge de voir ce qu'il en est du côté du peuple. Je vais aller à Grey Terminal, histoire de voir par mes propres yeux. Nous aviserons à mon retour." répondit l'assassin en vidant son verre d'un trait.
Il le posa sur la table, enserra l'avant-bras de Vengeance puis s'en fut par le passage secret aménagé dans la pièce, suivi de près par Céline. Les deux assassins disparurent derrière le mur de pierre coulissant, la suite des évènements n'attendait plus qu'eux.
Les travailleurs libres du domaine Vendetta s'en étaient allés. La plupart portaient la marque de la Confrérie et avaient pour ordre de surveiller Vendetta. Quelle ironie que ce fut Vengeance lui-même - et donc Vendetta - qui ait donné cet ordre. Rafael leur avait demandé de se retirer pour discuter avec le Lord en personne, en vue des évènements qui secouaient Grey Terminal. L'homme chien prenait de l'influence. Céline était assise à côté d'eux, supportant les regards suspicieux du noble. Elle n'en croyait pas ses yeux : rencontrer Vengeance en personne. Et voir qui il était.
"Mauvaise, Rafael. Tu sais que je tiens à ma couverture, pourquoi l'avoir amenée ici ?" le réprimanda Servo.
L'assassin éluda la question d'un geste de la main.
"Je lui dois la vie, et elle a failli mourir pour moi. Je lui fais confiance, elle est venue me prévenir quant aux agissements du traître." s'expliqua-t-il sommairement.
Cela ne semblait pas suffire au noble qui soupira, puis posa son verre sur la table en marbre.
"Je le sais, puisque c'est moi qui ai dépêché mes hommes pour la protéger. J'ai du mal à croire que ce soit toi qui ai érigé le crédo, par moment." trancha l'assassin.
Franchise, honnêteté. Des traits que Rafael appréciait et respectait. Même s'ils étaient malvenus en cet instant. Servo éluda la suite de ce débat stérile d'un geste de la main. C'était fait de toute manière. L'assassin eut la sagesse de ne pas surenchérir.
"Quant aux nouvelles, tu sais déjà pour Uther. Ses hommes me traquent inlassablement, sans succès. Il ne fait pas bon de vivre à Goa en ce moment." poursuivit-il en se redressant, avançant jusqu'à la fenêtre de sa demeure.
Jouant avec son verre, Vengeance en huma le contenu, puis reporta son regard vers sa cour intérieure.
"Un vent de révolte gronde, et j'avoue ne pas y être étranger. Le Roi des ordures ne sait bien entendu rien de nos implications, mais nous frappons de temps à autre pour éviter qu'il n'accaparent toute l'attention des forces militaires. Histoire de leur rappeler que nous sommes toujours là. Enfin, ça c'était avant. Avec ce qu'il est arrivé à Vérité, nous sommes éparpillés et faibles. Je crains que les esprits ne s'échauffent rapidement. Les héritiers de la famille Royale redoublent de manigances pour s'emparer du trône et ... le peuple gronde. La répression gagne d'un cran à chaque fois." expliqua-t-il, affichant une mine grave et désespérée à la fois.
Il se retourna, soupirant de nouveau. On sentait dans son port altier toute la noblesse de son statut. Le militaire qu'il était autrefois. Mais le temps avait creusé ses traits et buriné son visage dans un masque dur et presque glacial. À en voir ses cernes, les soucis qu'il évoquait n'étaient en rien exagérés. Rafael posa son verre, puis croisa les doigts sous son menton. Il n'était pas venu à Goa pour cela, et cela tombait fort mal. Il n'avait pas besoin que tout cela se termine dans le sang. Et ce Roi des Ordures. Ce n'était pas la première fois qu'il en entendait parler.
"Que se passe-t-il avec le Roi des ordures ? N'est-ce pas lui qui jugule les criminels de Grey Terminal ?" demanda Rafael, fronçant les sourcils.
"Jugulait. À présent, il les emploie et les dresse contre la royauté. Il y voit de la main d'oeuvre bon marché, mais a tendance à oublier ce qu'ils pourraient faire à la population en cas de révolution." expliqua Vengeance, se retournant vers la fenêtre.
Servo pensait certainement que les moyens mis en oeuvre par ce type étaient trop extrêmes pour sauver son peuple. Une candeur que Rafael ne partageait plus : toute révolution se faisait par le sang. Et si on ne pouvait traiter avec ces criminels, c'était certainement la meilleure façon de les gérer. De la chair à canon. Purement et simplement. Il savait que son allié ne partagerait pas ce point de vue, mais ce n'était pas une chose que l'on pouvait négocier à souhait. S'il escalade il y avait, sang il y aurait. Cela avait déjà commencé dans un sens, vu comment le peuple était traité. Combien de temps avant la réplique ?
"Combien de temps, selon toi ?" questionna l'Auditore, de but en blanc.
"Un mois, peut-être deux. Ils ont lynché un paysan en place publique il y a trois jours. Ils ont écrasé la révolte que cela a occasionné par le sang, mais déjà la réplique s'organise. Je te laisse imaginer ce qu'il s'en suivra." répondit l'assassin, buvant une gorgée de vin.
La guerre. Une foule de citoyens et de l'autre côté, les forces armées de Goa. Suffisantes pour se passer de l'aide du Gouvernement. Pas la peine d'imaginer le massacre. Rafael secoua la tête. Il n'était pas venu pour ça, bordel. Il sortait à peine d'une guerre, ce n'était pas pour se replonger dedans. Il croisa le regard de Céline. Il sut ce qu'il avait à faire. Il était devenu une icône, un As de la Révolution. C'était son devoir d'agir, et il le ferait. Il Assassino. Rafaelo Di Auditore. Quelle importance ? Il n'était qu'un instrument au service du peuple. Un instrument fatal, certes. Il allait leur faire comprendre à tous pourquoi on lui avait collé une telle prime sur le dos. Il posa son verre de vin, se redressa.
"Bien. J'en suis." clama-t-il, sur un ton neutre.
Vendetta haussa un sourcil, se retourna pour le regarder. Surpris. Il l'était un peu. Il avait vu que Rafael avait perdu en candeur, et gagné en force. Il le savait du côté de la Révolution à présent et prenait cela pour une sorte de trahison. Bien qu'il n'en laissait rien transparaître. Ses imprudences, son ton condescendant. Tout cela avait réussi à le faire douter. Un léger sourire apparut sur ses lèvres. Soulagé, il l'était. Il le savait fort, assez pour devenir une emblème de la Révolution, prétendre au rang d'atout même. Mais il le savait aussi jeune et prompt à de nombreux égarement. S'il avait rédigé le crédo, c'était avec les assassini qu'il avait maintenu la Confrérie. Rafael était loin d'être un sage, il était simplement voué à une cause. Partagée par Servo, cela allait sans dire. Le sort de Goa venait de se décider dans cette simple pièce. Que ce fut par la défaite ou la victoire, Il Assassino mènerait cet assaut, cette Révolution.
"Tu ne pourras plus jamais retourner dans l'ombre après cela, Assassin." répliqua Vendetta, s'assurant par là même la conviction de Rafael, tout en lui rappelant sa condition.
"Ce n'est pas dans l'ombre que je trouverais ma place." répondit Rafael, sourire en coin.
Vengeance acquiesça. Il était trop enflammé pour y demeurer pour l'éternité. Les hommes avaient suivi sa trace, aveuglés par la volonté de cet homme. Il avait suffit pour lui de disparaître pour que tout cela vole en éclat. C'était dire la force de son enseignement ... Il n'était pas de ceux qui enseignaient, plutôt de ceux que l'on suivait sans se poser de questions. Lorsqu'il parlait, on sentait la force de ses idéaux. Lorsqu'il agissait, on sentait la force qu'il détenait. C'était pour cela qu'il l'avait suivi, pensant qu'il pourrait rapidement oublier ses défauts. En un sens, Vendetta était bien plus sage que lui. C'était Rafael qui aurait du s'appeler Vengeance. Par moment, l'âge et l'expérience avaient aussi leur importance. Il sentait par là que c'était la fin de la Confrérie, mais aussi le début de quelque chose d'autre. Il le suivrait dans jusque sur le champ de bataille. Il le suivrait dans les rangs de la Révolution. Voilà ce que signifiait son acquiescement. Il était un homme de peu de mots. Il était un homme de mots justes. Bien, il était temps de placer les pions sur l'échiquier. Il n'avait pas chômé depuis que la Confrérie avait volé en éclat, et de nombreux partisans étaient partis se balader dans Grey Terminal, estimant l'évolution des choses. Il se rassit face à Rafael et se resservit un verre de vin.
"Beaucoup de bourgeois sont partisans d'une Révolution. Les plus riches pensent que les privilèges de la noblesse sont sacrilège à leur importance. Les autres ... écoutent ceux qui ont les poches pleines." énonça-t-il, d'une logique qui semblait limpide.
"Quant aux nobles. Certains de mes amis me suivront, rares je dois l'avouer. Les autres ... nourrissent d'autre projets sur mon dos. Je te présenterai en temps voulu ceux qui peuvent nous être utiles." continua-t-il, ne jugeant pas utile de livrer leurs noms en présence de Céline.
La jeune femme ne sembla pas réagir. Elle n'en voyait pas l'intérêt. Rafael acquiesça, laissant ce terrain là à un homme qui en connaissait les aboutissants. Il voyait bien ou Vendetta voulait en venir. La réputation, ça allait dans les deux sens, et peut être que la sienne suffirait à trouver suffisamment d'alliés parmi le peuple. D'autant plus que la rumeur de sa présence risquait de mettre le feu aux poudres encore plus rapidement.
"Je me charge de voir ce qu'il en est du côté du peuple. Je vais aller à Grey Terminal, histoire de voir par mes propres yeux. Nous aviserons à mon retour." répondit l'assassin en vidant son verre d'un trait.
Il le posa sur la table, enserra l'avant-bras de Vengeance puis s'en fut par le passage secret aménagé dans la pièce, suivi de près par Céline. Les deux assassins disparurent derrière le mur de pierre coulissant, la suite des évènements n'attendait plus qu'eux.
[hrp: on par là]