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Zizanie en prison


Tandis que le soleil disparaissait de sa vue en un resplendissant couché, il regagna son logis. La journée n'avait pas spécialement été longue, mais la lecture d’un livre ou d’un essai philosophique  lui paraissait préférable à la lumière d'une lampe de sa pièce plutôt qu'à l'extérieur. Tôt le matin, son supérieur hiérarchique l’avait appelé via den-den mushi pour un motif que l’élite n’avait pas tardé à connaître. En effet, après avoir décroché, l’antipathique personnage ne pris pas la peine de recourir aux plus élémentaires règles de savoir-vivre et lui avait indiqué immédiatement l'objet de leur conversation : des problèmes assez conséquents survenaient sur une île-prison de South Blue et on le mandatait pour y mettre un terme. Son chef ne s'était pas attardé plus longtemps en paroles inutiles et l’avait juste prévu que cette affaire devait être réglée en  trois jours. N'ayant rien à redire, l’homme aux cheveux noir de jais avait simplement attendu que le bonhomme raccroche pour retourner vaquer à ses occupations. Et c’est ainsi que la journée avait commencé, lui lisant des livres au soleil et les matelots trimant à bord pour que le bateau soit perpétuellement d’une impeccable propreté. Certains lubrifiaient donc le pont tandis que d’autres astiquaient l’argenterie et les hublots. Tout le monde s’affairait à ses loisirs journaliers. Sur le coup de midi, il était passé à table sur celle qu’avaient dressée dans la salle à manger les marines chargés de la cuisine et avait ainsi pu constater avec dégoût que ces personnes étaient complètement inaptes à cuisiner. Un velouté fade dans lequel un grumeau avait été retrouvé, du poulet à moitié cuit qui s’était avéré être du coq en réalité avec du riz qu’on pouvait croire provenant directement d’une rizière et d’une couleur faussement blanchâtre qui relevait, en fait, plus du jaunâtre et une sauce devant être aux pleurotes mais qui s’était révélée être faite de bolets. Le dessert, quant à lui, manquait considérablement d’originalité et démontrait l’incompétence de ces cuisiniers. Après ce repas désastreux, il s’était occupé toute l’après-midi de la même façon que le matin, c'est-à-dire en lisant tout en profitant du beau temps. Cela aurait été fort dommage de ne pas profiter de cette magnifique journée. Lorsque le jour toucha à sa fin, le lieutenant avait refermé le cinquième ouvrage d’aujourd’hui et s’était levé pour retourner dans ses logis.

Dans sa cabine, le marin se lava et se rhabilla avec un costume identique pour aller manger. Étant d’une incroyable ponctualité, il n’était jamais en retard et aimait que ce soit idem pour son entourage. Ainsi, le repas devait donc être prêt au moment où Showl arrivait à la salle à manger. Et ce fut le cas, après s’être vêtu, le noble s’était dirigé immédiatement vers la pièce centrale du navire, c'est-à-dire l’endroit où l’activité était la plus grande le soir : le salon et où se trouvait à côté la salle à manger. Alors que l’aristocrate pénétrait dans la pièce, deux marins affectés au service ouvrirent la porte menant à la pièce tandis que d’autres attendaient que leur capitaine soit installé à table pour apporter l’entrée. Vraisemblablement, ils avaient retenu la leçon de midi. La qualité de la nourriture s’était améliorée et passait désormais d’infâme et répugnante à mangeable et étrange. Évidemment, on ne pouvait s’attendre à mieux de la part de marmitons marines, mais il était obligé de s’en contenter même si cela ne l’enchantait guère. Après tout, c’était cela ou alors ne pas déglutir. Et l’estomac plein lui paraissait préférable. C’était mieux si on ne voulait pas se réveiller avec des crampes. L’élite quitta la table dès que son repas fut fini et retourna dans sa cabine, ne prenant pas la peine de connaître les occupations des matelots ou de s’amuser avec. Il ne restait déjà plus qu’un jour de voyage avant d’arriver à destination, dormir un tant soit peu était donc obligatoire s’il ne souhaitait pas avoir des difficultés à effectuer la mission qu’on lui avait confiée. De retour à son logement précaire, l’officier prit le dossier que lui avait envoyé par escargofax son supérieur et en fit la lecture. C’était un bon moyen de se relaxer et de se détendre après une journée aussi éprouvante que celle d’aujourd’hui. Cela calmait ses nerfs et le marine était ainsi tout disposé à passer une bonne nuit. De ce qu’on pouvait en lire, le but consistait à démanteler une hiérarchie installée par des prisonniers dans une prison de cet océan : Grand Line. L’homme aux cheveux noir de jais continua à parcourir le dossier et emmagasina dans son cerveau toutes les données contenues. De ce qu’il pouvait lire, c’était un prisonnier détenteur du Fruit du Démon de type Zoan Mushi Mushi No Mi modèle scarabée qui était derrière cette nouveauté. Affronter un utilisateur de Fruit du Démon, cela pouvait s’avérer fort divertissant, surtout si celui-ci possédait un pareil pouvoir lui octroyant une force incommensurable permettant de soulever jusqu’à 1140 fois son propre poids. Les choses s’annonçaient intéressantes. Après avoir fini sa lecture, lieutenant referma le dossier, le reposa sur le bureau et se coucha.

La journée du lendemain ne fut pas bien différente par rapport à celle d’hier. La plus grande différence était que le lieutenant d’élite s’était entraîné aujourd’hui. Ayant entretenu son cerveau la veille, il fallait bien prendre soin de son corps également, voilà le pourquoi de cette journée d’entraînement. Et puis, devoir combattre un utilisateur de Fruit du Démon l’avait motivé à consacrer tout son temps à cela. Après le repas du soir, le noble était retourné dans sa cabine afin de se préparer. De ce que le navigateur lui avait dit, ils arriveraient à destination de l’île-prison dans moins d’une heure. Cela lui laissait donc le temps de correctement se vêtir et d’enlever cette repoussante odeur qui émanait de la transpiration. Il ne supportait pas d’avoir une odeur fétide et de porter un costume salit que ce soit par la poussière ou par n’importe quoi d’autre. C’est la raison pour laquelle l’extrémiste changeait si souvent de tenue et en apportait toujours une dizaine avec lui pour un voyage de deux jours. Enfin prêt, ses deux katanas pris, il sortit de son logis pour rejoindre le pont du navire afin de voir l’arrivée et de terminer les préparatifs. Ainsi, l’aristocrate utilisa un den-den mushi pour entrer en conversation avec les gardes de nuit de l’île pour les prévenir de son arrivée imminente. Ceux-ci se tinrent donc prêt à l’accueillir sur le port, conformément aux instructions fournies. Alors que le bateau arrivait enfin à quai, le jeune homme en sauta et atterrit juste devant les deux soldats ayant été chargés de s’occuper de lui. Sans plus tarder, le duo l’escorta jusqu’au bâtiment marine de l’île. Lorsqu’ils y pénétrèrent d’autres gardes et le directeur vinrent à leur rencontre, des guenilles à la main pour les soldats. À la seule évocation de cette idée, il détournait le regard, mais ne pouvait rien y faire. L’homme aux cheveux noir de jais enfila à contre cœur et avec un dégoût évident les habits lui ayant été donnés puis se regarda dans le miroir qu’on avait également apporté afin de savoir si son costume et ses armes se voyaient à travers toutes ces horreurs. Jugeant que non, les gardes lui mirent alors des menottes aux mains et aux pieds. Par précaution, il avait placé ses lames dans son dos afin qu’elles ne le trahissent pas en pendant au niveau de sa hanche. Les préparatifs enfin achevés, le directeur de la prison lui souhaita bonne chance et lui prêta un mini den-den mushi portatif en lui conseillant de l’utiliser si la situation l’exigeait avant d’ordonner à deux hommes de l’escorter jusqu’à sa cellule où commencerait donc réellement sa mission. Ceux-ci obtempérèrent immédiatement et le conduisirent, comme convenu, loin du directeur et du bâtiment marine, dans la forêt bordant la bâtisse et où se trouvaient les prisons. De ce que lui apprenaient les gardes, la forêt était truffée de pièges pour parer d’éventuelles évasions et au-delà des arbres une clôture électrifiée de plusieurs mètres de haut infranchissable pour qui ne peut pas l’ôter. Ils lui divulguèrent ainsi l’emplacement des pièges et ce dont il s’agissait tandis qu’ils traversaient ladite forêt. Ils arrivèrent alors finalement à l’emplacement des geôles, l’endroit où tout allait se dérouler. Le centre de détention où le marin arrivait était apparemment le seul accessible depuis que Zantas avait mis en place sa hiérarchie. Selon son escorte, c’était ici où croupissaient les moins dangereux pirates et criminels.

Ainsi donc, il allait devoir progresser comme dans un jeu. On commence par les faibles et on termine par les puissants. Cela lui prendrait un peu plus de temps pour arriver au boss, mais qu’importe. Le noble espérait pouvoir se divertir en attendant de se confronter à cet homme. Escorté par les gardes, il entra dans la prison et ceux-ci l’amenèrent jusqu’à sa cellule où se trouvait déjà une personne d’allure décontractée, plutôt petite, avec des cheveux bruns foncés, une coupe au bol, une tenue de bagnard tout comme lui et visage exprimant la perfidie et la sournoiserie. Sa mission l’obligeait à devoir passer quelques minutes en la compagnie de ce repoussant personnage, quel manque de chance. Cependant, l’épéiste supposait qu’aucun prisonnier n’était franchement mieux que celui-ci. Ouvrant alors la porte en barreaux de fer de la cellule, les deux soldats l’y jetèrent comme s’il était une vermine et en disant que c’était inutile d’avoir voulu tenter une évasion. Ces types avaient bien mémorisé les instructions, cela commençait d’une bonne façon. Après que les gardes aient refermé la porte et soient partis, son voisin, malheureusement, commença à le harceler de questions sur sa fuite et comment on l’avait retrouvé. Ne souhaitant guère entreprendre un discours improvisé, le justicier coupa court à ce monologue de la part de son camarade en ouvrant sa main, dévoilant ainsi une petite clé en fer. L’homme d’affaires expliqua alors comment il l’avait obtenu en disant que les soldats n’étaient que des incapables et qu’ils ne s’étaient aperçus de rien lorsqu’il la leur avait dérobée. Le forban, impressionné, lui annonça à brûle-pourpoint qu’une telle ingéniosité devrait assurément intéresser Zantas qui recrutait des hommes forts ou intelligents pour une révolte. Soudainement intéressé par les paroles de cet énergumène, pour la première fois depuis quelques minutes, le bretteur écarquilla les yeux et demanda au petit homme s’il était sérieux en disant qu’il pourrait rencontrer le Boss. Celui-ci lui répondit, avec une grande confiance en lui, qu’il pouvait même l’y conduire en échange de la clé des menottes et de la porte. N’appréciant guère de marchander avec des pirates, mais n’ayant, hélas, pas le choix, le lieutenant d’élite consentit à donner l’objet à l’homme si celui-ci le conduisait vraiment à ce déchet. Son interlocuteur, visiblement plein d’énergie et d’entrain, lui dit de se dépêcher de lui donner la clé et pour pouvoir l’amener au responsable de cette hiérarchie. Se libérant d’abord les mains et les pieds, le marin lança ensuite la clé à l’étrange personnage tandis que lui se massait les poignets en pestant contre la rigidité du composant des menottes qui avait considérablement abîmé sa sublime peau. Lorsque le pirate eut fini de se détacher et d’ouvrir la porte, il sortit après lui et attendit que celui-ci s’enfui pour agir. Mais, à sa surprise, le gringalet ne sembla montrer de signes pouvant l’amener à penser qu’il voulait s’enfuir. L’inconnu semblait vouloir réellement le conduire à sa proie. Cela allait lui faciliter la tâche. Étant visiblement pressé, le sournois personnage lui demanda de se dépêcher à le suivre car il souhaitait y arriver le plus vite possible. Cet avorton voulait certainement se faire bien voir en amenant un esprit aussi remarquable que lui à son chef. Qu’il en soit ainsi ! Le militaire allait laisser à cet homme le loisir de tenter de s’octroyer des gloires non-méritées. Après tout, ce n’était pas un faible qui compromettrait ses plans.

Showl laissa l’étrange personne le guider à travers cette forêt qui lui était inconnue en espérant être conduit à Zantas afin de ne pas avoir à le faire seul. De ce que le marin pouvait voir, le prisonnier savait parfaitement où étaient dissimulés les pièges et passait avec allégresse au-dessus de tous. Visiblement, ces pirates en savaient beaucoup sur les environs de leur centre de détention. Ils étaient bien moins stupides que le directeur les lui avait dépeints. Après avoir traversé l’entièreté de la forêt, ils arrivèrent finalement aux abords d’une grotte creusée dans la roche. Selon ce qu’on pouvait lire sur le visage euphorique de l’étrange personnage, ce devait être leur destination. Tandis que le criminel lui tournait le dos, le noble glissa sa main droite dans son dos. Le petit homme semblait vraisemblablement heureux à l’idée de se faire bien voir par son chef et se retourna alors pour annoncer la suite au marine en mission avant d’écarquiller les yeux. La seconde suivante parut durer des heures pour le simplet. Retirant de la blessure son arme alors qu’il entendait une sorte de dernier gémissement sortir de la bouche du faible et ne prenant pas la peine de le rengainer, des gouttes de sang tachèrent l’herbe près de son pied droit. L’homme semblait l’observer comme figé dans une torpeur et lui regardait l’avorton, le visage impassible. Puis l’avorton, tandis que du sang coulait de la plaie béante faite dans sa poitrine gauche sur le sol, s’écroula par terre, inconscient. Le corps inanimé. Il était raide mort. Fidèle à lui-même, l’épéiste ne pactisait jamais avec des mécréants et en voici la preuve. Un forban, qu’importe les services rendus, restait une personne ayant commis des méfaits et pour cela devait être châtié. Qui plus est, voyons le bon côté des choses, cela faisait un peu plus de place dans la prison.

Ne s’attardant pas à regarder le sang de ce corps immonde se propager sur l’herbe, l’aristocrate continua son chemin jusqu’à l’entrée de la grotte où deux criminels avaient été postés-là en tant que vigiles. Soit, deux autres places allaient se libérer. S’approchant, ceux-ci lui demandèrent froidement la raison de sa venue. Le dernier des Dark répondit alors calmement, mais avec une once d’ironie dans la voix, qu’il était ici pour montrer ses talents à Zantas. Les deux sentinelles, intriguées, lui demandèrent pourquoi donc leur chef perdrait son temps avec lui et surtout pourquoi un prisonnier portait-il une arme. À cela, le lieutenant d’élite ne répondit rien, préférant les actes à la parole. Transperçant le cœur d’un des deux de sa lame, tandis que l’autre, effrayé, prit suffisamment de temps à réagir pour lui permettre de sortir son second katana, le justicier l’exécuta sommairement. Pour des prisonniers, c’était bien étrange qu’ils n’aient ni vêtements de série ni menottes. Les deux corps gisant au sol, le sabreur passa à côté et s’enfonça dans l’obscurité du tunnel pour arriver bien vite dans une pièce spacieuse et éclairée où était assis sur un trône un homme à la carrure imposante, Zantas. Celui-ci, vraisemblablement très à l’aise, outrepassa les formes de politesse et demanda ce qu’un marine venait faire ici. Nullement impressionné par cette question qui démontrait que son adversaire avait deviné la supercherie, il le questionna tout de même afin de savoir depuis quand celui-ci le savait. La personne assise se leva alors et tout en souriant lui dit qu’il était au courant depuis que son pied avait foulé le sol de l’île en sautant d’un vaisseau marine. Découvrant par cette réponse que l’ennemi possédait des espions, l’extrémiste ôta d’un geste vif ses vêtements de bagnards, montrant ainsi son costume. Après quoi, l’officier prit le katana resté dans son dos et le fourreau de l’autre et les attacha au niveau de sa hanche droite avant de fixer la personne se tenant à quelques mètres de lui sur une estrade.

L’imposant homme qui mesurait dans les deux mètres trente claqua des doigts tout en gardant son sourire moqueur. De suite, cinq personnes restées cachées jusque-là s’avancèrent en direction du marine et ce n’était certainement pas pour connaître l’adresse du couturier qui lui confectionne ses costumes. Seul un possédait des armes, des pistolets. Les autres devaient certainement se battre à mains nues, cela ne serait pas bien long même s’ils lui semblaient être plus coriace que ceux qu’il avait tué jusqu’à présent. Ne lui laissant pas réajuster son costume, les quatre adeptes du corps à corps coururent dans sa direction avec l’envie facilement décelable de frapper un grand coup. Les laissant s’approcher, il se focalisa sur le tireur qui pouvait s’avérer bien plus dangereux.  Voyant que ce dernier bougeait, le noble fonça sur l’un des criminels voulant le frapper et lui enfonça son arme blanche dans le cœur sans que la personne ne puisse rien y faire. Face à cela, ses compagnons ne restèrent pas sans réaction et voulurent lui porter un coup pendant qu’il était occupé avec son précédant adversaire. Voyant que le tireur se mettait derrière lui et s’apprêtait à tirer, le marine se mut sur le côté afin de laisser passer les balles de pistolet qui transpercèrent les trois autres sans qu’ils ne puissent y faire quoi que ce soit. Désormais, un seul restait, mais le plus ennuyant. Fondant alors sur le tireur, ses katanas en avant et ses sens en alerte pour bouger ses armes là où les balles tenteraient de le toucher, l’homme, pas décontenancé pour si peu, tira plusieurs balles qui finirent sur les lames ou à côté tandis que lui se rapprochait inexorablement en zigzaguant de gauche à droite pour les esquiver. Comprenant sa faiblesse, le scélérat fut comme stupéfié et ne déplaça pas ses jambes. Certainement préparé pour le coup final. Arrivé à une distance raisonnable, le justicier planta à nouveau son sabre dans un cœur avant de le ressortir quelques secondes plus tard tandis que la crapule tombait en crachant de l’hémoglobine par la bouche. Se retournant pour faire face à son ennemi principal qui affichait désormais un sourire carnassier, celui-ci décréta qu’il était temps de venir jouer et descendit de l’estrade, prêt à en découdre. Revenant au centre de la pièce, l’épéiste se plaça en face de l’instigateur de ces problèmes. Chacun croisa le regard de l’autre, puis sans prévenir Zantas passa à l’action en tentant un direct droit. Réagissant vite, le lieutenant plaça sa lame devant le poing et avec sa main de libre conforta sa défense en l’appuyant sur le côté non-tranchant de l’arme. D’une grande force brute, celui qu’il affrontait le fit reculer de quelques centimètres avec ce puissant coup de poing. Grâce à une protection métallique, la main du protagoniste n’avait pas été coupée par la lame et était donc intacte. Ne laissant pas de répit au marine, le malfrat continua avec un puissant coup de pied dans le ventre qui propulsa l’héritier des Dark à quelques mètres. Se relevant, l’épéiste devait reconnaître la valeur de son adversaire. Toutefois, le jeu ne faisait que commencer. Alors que l’imposant bonhomme fonçait sur lui, le bretteur trouva de bon goût de fondre également et lacéra alors le ventre du criminel. Celui-ci, crachant du sang et passablement énervé, dévoila alors sa forme hybride. Quatre bras et une force brute considérablement augmentée, cela pouvait peser lourd dans la balance. Toutefois, nullement impressionné, le marin prononça « Tekkaï » alors qu’un quadruple poing arrivait sur lui. Le violent choc provoqué par l’attaque fit reculer l’élite, à sa grande surprise. Sa maîtrise de ce style ne suffisait donc pas ? Dans ce cas, ses qualités de bretteur feront la différence. Saisissant l’un de ses meitous, l’aristocrate envoya une lame d’air verticale sur son ennemi. Ce dernier, stupéfié, n’eut que le temps de la parer avec ses bras. Voilà la faille attendue ! Profitant de la garde relâchée, Showl enfonça sa lame à travers les bras fort entaillés du criminel, jusqu’à toucher le cœur. Dans un râle sordide, Zantas s’écroula. Ainsi sa petite mission prenait donc fin.
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