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Jours Interminables

Aladin et Key étaient à bord du petit bateau de pêche, délaissés de provisions. Ils n'étaient pas les deux seuls à bord, il y avaient aussi les deux sabres donnés par les pirates ( voir fin présentation ) . Cyrius avait faim, très faim. Plus que son singe qui s'était gavé de bananes à la dernière escale. Il regarda un des deux sabres puis fixa son singe. Non ce ne serais pas une bonne idée que de transformer son compagnon en nourriture. Heureusement il aperçut au loin la côte, le vent ne l'aidait pas dans sa course. On entendit un bruit de frottement, son singe laissait apercevoir un léger sourire narquois et moqueur. Ce satané singe avait pété ...
Énervé, impatient et affamé, voila les expressions qui s'affichaient maintenant sur le visage de notre jeune vagabond. Aladin semblait attendre une éternité. Ce temps lui parut interminable à tel point qu'il abandonna le bateau et décida de nager avec son singe, et ses deux sabres attachés au niveau de sa ceinture.


... Voila, je suis à présent sur terre ferme. Je m'étale de fatigue et après dix secondes de regard vide, un grand râle sort de ma bouche. Je vient de me rendre compte que j'ai laissé mon bateau de pêche au loin, et je n'ai plus la force de nager. ça commence mal. Comme un prédateur qui n'a plus la force d'attraper sa proie, je regarde avec dégoût le bateau qui s'éloigne. Quand je me relève, je remarque que je me suis affairé sans faire attention sur un sable gris et sale, en faite tout est sale aux alentours. Plus loin c'est pire, des déchets couvrent le sol un peu partout. L'hygiène laisse vraiment à désirer, je décide d'avancer et de constater dans quel endroit je me suis encore fourré. Plus j'avance, plus c'est sale, d'autant plus que le soleil frappe d'une chaleur insoutenable. Je me met torse-nu et jette ma chemise bleu sur mon épaule gauche. Même Key commence lui aussi à être mal à l'aise, son sourire est remplacé par une grimace, qu'il n'aurait pas pu faire dans d'autres circonstances. Je perçois une personne un peu plus loin sur la plage. C'est la première personne que j'ai pu voir sur cette île jusqu'à maintenant.

-Peut-être qu'il a à manger … Non que dis-je ce n'est pas une personne, c'est un énorme poulet rôti. -Voilà enfin un repas digne de mon estomac.

Je cours vers lui à vive allure, réduisant la distance entre nous deux. J'ouvre ma bouche, me préparant à croquer le gros poulet. Ma surprise est grande quand je vois le poulet qui se met à courir. J'accélère ma cadence à mon maximum et quand je suis à une faible distance, je saute et croque de toutes mes forces dans ma nourriture bien méritée...
    Le royaume de Goa, le plus beau de tout ceux d'East Blue si l'on en croyait les guides touristiques. Le passage y était presque obligatoire quand on avait soif de voyage. Elio sourit en posant le pieds dans Grey Terminal, voilà tout à fait ce quoi il s'attendait en se dirigeant par ici. Une décharge, des grands murs et... un fossé invisible et pourtant si profond. Outre les rumeurs au sujet de l'endroit qu'il avait pu entendre dans le bateau qui l'avait mené ici, l'idée qu'un royaume puisse se présenter aussi magnifique le perturbait quelques peu. A présent, il avait sa réponse, il suffisait d'éliminer, ou de cloîtrer, les déchets. C'était triste et il soupira.

    Il marchait parmi les immondices en orientant ses pas vers la plage. Le plus compliqué était de faire attention à ses poches, et donc il lui fallait rester loin des habitants du lieu. Il tenait à son argent et n'avait pas le physique assez impressionnant pour dissuader d'un simple regard. Sur ce point, il aurait préféré que le vieux pirate reste avec lui, avec son crochet et son air belliqueux... Personne n'aurait osé les attaquer. Mais John s'était arrêté sur une île de North Blue où le climat lui semblait bon. Il avait bien proposé au blondin de rester en tant que larbin mais ce dernier avait préféré s'éclipser.

    Elio tata sa bourse pour s'assurer qu'elle soit toujours au même endroit. Par précaution, il avait préféré économisé et comme il n'était pas aisé de faire traverser Red Line à une embarcation, il avait revendu la barque de son père. Cela n'avait pas rapporté grand chose, juste de quoi remplir son sac de vivre et payer les tickets de voyages pour venir jusqu'ici. Enfin, il lui en restait encore pas mal, restait à s'assurer qu'on ne lui dérobe pas...

    Plissant les yeux en quittant l'ombre qu'il avait suivit jusqu'alors, il atteint la plage. Il faisait chaud au soleil, très chaud. Le jeune homme détestait cela au possible. Enfin, il n'était pas en plein désert non plus, et le vent frais de la mer rendait presque cela supportable, pour peu que l'on soit en forme. Une forme au loin attira son regard. Un bateau. Il stagnait. Sans doute un pécheur occupé à jouer de la canne à pêche... Près des côtes de Grey Terminal, ce n'était peut être pas une bonne idée mais la pollution donnait sans doute un goût particulier au poisson...
    Il tourna la tête en percevant un bruit, un homme. Un homme qui courrait. Un homme qui courrait très vite et très agressivement vers lui. Son premier réflexe fut de prendre la fuite, mais cela ne servait pas à grand chose alors Elio se retourna pour faire comprendre à cet inconnu qu'il avait plutôt intérêt à les laisser en paix, lui et sa bourse. Enfin, c'était le plan de base avant que l'étrange homme écarlate ne lui saute dessus. Déstabilisé, ils basculèrent.

    Par réflexe, il para du bras et sentit les dents se resserrer sur sa chair. Sur quel genre de personnage était il tombé ? Un cannibale en quête de puissance ? Il secoua le bras pour l'empêcher de mordre avec plus de vigueur – et parce qu'honnêtement, il ne voyait que faire d'autre.

    « Lâche moi ! Je ne suis pas comestible ! »
    A force de mouvement, il finit par se libérer – à moins que l'autre n'ait desserré sa prise pour une autre raison – et recula avant de se redresser. Se massant le bras endolori, il lâcha sur le ton le plus menaçant qu'il put trouver dans son répertoire :

    « Approche toi et je n'hésiterais pas à te briser la mâchoire ! »


    Dernière édition par Elio Tenrô le Mar 25 Juin 2013 - 11:44, édité 1 fois
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    L'espace de quelques secondes, je demeurai par terre, soumis de la menace faite par ce jeune homme blond. Je revenais à moi, conscient de ce qui se passais. Je m'excusais de mes stupides actions, ce qui était rare de ma part. D'habitude je n'aurais jamais présenté mes excuses. Quoi qu'il en soit, je ne me sentais pas propre à lui demander quelconque vivres ou informations après ce que je venais de tenter. Je le regardais une dernière fois avant de quitter la plage. C'est là que je m’aperçus que mon singe avait disparu. Je regardais partout, chaque détails de cette plage était passé sous mon observation. Quel abruti ce singe-là, ou pouvait-il être ? Que faisait-il, ou que pouvait-il faire sur cette île crasseuse et désagréable ? Je me décidais d'aller en ville, pensant que le singe y était. Il était sûrement en train de voler des bananes...

    Ça ne faisait que dix minutes que j'avais quitté la plage. Le sol était de pire en pire. Maintenant on y voyait des décharges, plus loin quelques pauvres étaient en quête de nourriture. Des vieux étaient affalés par terre, n'ayant plus la force de bouger. Quelques-uns cherchaient mêmes des objets pour les revendre sans doute. Cet endroit puait la misère et la pauvreté. C'était horrible que de passer quelques minutes dans ce lieu rempli de pouilleux. J'étais plus inspiré du dégoût que de la pitié. Ma faim avait disparu. Je pressais le pas, pour ne pas rester une minute de plus dans cette grande décharge publique. Un cri strident parvenais derrière un gros tas de ferrailles, je n'avais pas de temps à perdre et continuait ma cadence. Sans doute une simple agression me dis-je. Ses cris ne cessaient pas, j'hésitais à venir voir ce qu'il se passait. Mais la vue de la muraille me fit changer d'avis, après tout j'étais un pirate, pas un marine. D'ailleurs aucun marine n'avaient montré sa présence depuis mon arrivée sur cette île ... Je n'étais plus qu'à une centaine de mètres de la porte. L'atmosphère était pesante. Les encombres étaient plus concentré, plus resserré, plus volumineux mêmes. Un frisson me parcourait le dos ... Non ce n'était pas un frisson c'était une souris.

    AAAAAARGH, UNE SOURIS !! ( arrachant sa chemise bleu et se tortillant dans tous les sens, la souris finit par tomber et s'en retourne dans les saletés )

    * Putiiiin d'souris, j'ai fais quoi pour mériter tout ça !! *

    … Je continue mon chemin en regardant derrière moi pour m'assurer que la souris ne revienne pas, mais je me heurte contre quelque chose devant moi. Un grand homme barbu en débardeur, la bouche complètement déformé, une épée à la main me choppe par la gorge et me soulève. Pris de surprise, je n'ai pas pu riposté. Il me jette par terre. Je crois que maintenant il me menace, je comprend rien à ce qu'il dit, il pourrait articuler … Enfin non, puisqu'il à la bouche écrasé. Je ne suis pas du genre à me laisser faire, surtout que la je suis en rogne à cause de mon singe. Je dégaine mon sabre, je veux simplement le désarmer. Mais lui à vraiment l'air de m'en vouloir. Il me fonce dessus, les deux bras en l'air, tenant sa grosse épée. C'est trop simple, je m'apprête à lui asséner mon coup d'estoc, mais une lame rentre par son dos et ressort par son cœur. Je suis dépassé, l'homme reste inerte, puis oscille et se retourne pour finalement tomber devant celui qui l'a tué. L'assassin retire sa fine lame du corps étendue par terre. À coté de lui, il y a un homme en costard accompagné de deux hommes de mains. Je sais pas ce qui veulent cela aussi mais je devrais peut-être fuir, il sont quatre, je ne ferais pas le poids contre quatre.

    Homme en costard : Désolé pour cet idiot, je me présente je suis Mac.Dorèal un chef d'une bande ( un de ses hommes lui installe une chaise, il s'assied ) Nous savons que vous recherchez un singe, et ce singe c'est nous qui l'avons. Je vous propose de …

    Aladin : TA GUEULE, RENDS MOI MON SINGE !!

    Homme en costard : Pfff, tu me paraissais civilisé. Tuez le !! * Dommage c'était le profil exact pour lui faire porter le chapeau de mon prochain coup. Il ne paraît ni trop bête, ni trop intelligent. *

    Je suis pris dans un réel problème, si je fuis je ne saurais pas ou est mon singe. Je décide de rester et de me battre. Les trois hommes de mains s'avancent vers moi doucement, tous ont sorti une masue ou une épée. Je sors mes deux sabres. Un des hommes fait un bond vers moi, mais je recule. Il recommence, cette fois ci en coup d'estoc. Je me déplace juste un petit peu sur le coté puis en même temps je le désarme d'un coup de pied dans sa main. Les deux hommes le couvrent pendant qu'il récupère son épée. Ils ont mêmes des tactiques, je ne suis pas tombé sur de vulgaires truands à ce que je vois. Ça sera difficile. J'ai alors une idée. Je plante un sabre dans le sol. Les truands se demandent ce que je fais. J'ai maintenant une main libre que j'utilise pour lancer des babioles et des déchets mais en même temps je remplis ma main de sable terreux. Ils parent toutes les babioles que je lance mais ne vois pas que j'ai ramassé de la terre. Ils sont encore plus énervé, le premier vient relancer une attaque. Pendant qu'il m'attaque je lui lance le sable terreux dans les yeux, puis je lui plante mon sabre dans le ventre. Le troisième vient profiter du fait que je n'ai plus de garde mais je reprend mon sabre planté dans le sol pour parer de justesse son coup. Malheureusement c'est une massue, elle casse mon sabre et vient percuter mon épaule gauche qui se déboîte. J'ai mal mais ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, je me retiens donc de crier de douleur. Je sors de ma poche mon unique seringue et lui plante dans le coup, le liquide affaiblissant fait tout de suite effet et l'homme tombe par terre. Il n'a plus de force, même pas pour se relever. Il ne reste qu'un homme de main et l'homme au costard. L'homme de main s'approche vers moi, il me semble fort. Il à un long katana de deux mètres. Il a l'air bien sur de lui, et fonce l'épée à une main pour faire un coup latéral. Je recule mais il me cause une entaille sur le torse. Je fait maintenant gaffe à ne pas sous-estimer la longueur de son katana. Il refait la même attaque, j'arrive à l'esquiver ; tout de suite après il lance un coup d'estoc sur mon flanc gauche. Je le pare du sabre qu'il me reste mais il sort un poignard de son autre manche et me plante dans mon épaule déboîtée. Cette fois-ci je ne peux retenir mon cri amère et lourd. Il n'attends pas et tente de porter son coup finale. Mais je bloque son bras, et lui assène un coup de genou lui brisant sa cote droite. Mais l'homme en costard c'est faufilé derrière moi. Je ne l'avais pas remarquer. Il me sonne d'un coup de bâton en pleine tête, je tombe par terre, à la limite de perdre connaissance ( … )

      Spoiler:
      Elio resta sans bouger, sans piper mot lorsque l'inconnu s'excusa et s'éloigna. Non pas qu'il veuille le snober, loin de là. Mais il en était encore à se demander ce qui venait de se passer et en quoi ce comportement était logique ou normal. Sérieusement, qui se jetait sur un inconnu pour le mordre avant de s'excuser et de s'en aller ? Il ne lui avait rien dit d'autres, rien demandé, l'avait il pris pour quelqu'un d'autre ? Oui, c'était sans doute ce qu'il y avait de plus probable. Du moins c'est ce que le jeune homme en conclu en regardant, perplexe, le rouquin qui s'éloignait.

      Il lui fallu quelques secondes pour se reprendre et décider de le suivre. Il était trop curieux pour laisser un homme aussi intriguant se promener sans observateur. À son attitude, il n'était pas du coin, en même temps c'était assez prévisible. Il n'avait pas la tête pour... Sauf peut être quand il courrait vers quelqu'un, les cheveux en bataille et le regard fou.
      Passant d'ombre en ombre, comme dans un jeu d’espionnage stupide, Elio tachait de se faire discret. Il y parvint presque jusqu'à ce qu'il trébuche sur quelques déchets et ne passe au travers d'une... porte ? Enfin, un morceau de tissu sale qui devait servir de porte à une des « maisons » du quartier. Il se releva et pour la deuxième fois de la journée, resta frappé de stupeur. Cette fois cependant, il ne fut pas le seul, la vieille femme à moitié habillée qui lui faisait face marqua elle aussi un temps d'arrêt avant de crier. Il recula en vitesse en bafouillant une excuse et s’éclipsa aussi vite qu'il put tandis qu'elle rametait le voisinage à l'aide de son alarme intégrée.

      Ah les femmes ! Il ne saisissait pas le problème, quelle gêne y avait il à être nu ou partiellement nu ? Enfin, il n'avait pas à s'introduire chez elle de toute façon, sur ce point elle avait eu raison de vociférer. Il soupira en se glissant derrière un tas de déchets,il était peu probable qu'on le poursuive mais il en avait perdu la trace du rouquin... Il lui fallut quelques minutes pour le retrouver en estimant la trajectoire qu'il avait du suivre et lorsque ce fut fait, il se félicita d'être resté à couvert.
      Ils se battaient. Le rouquin échangeait des coups avec des inconnus. Pourquoi ? Le jeune homme fronça les sourcils et tenta d'évaluer la situation. Trois hommes affrontaient monsieur morsure, un quatrième restait en arrière – costard cravate au milieu d'une décharge, péteux et dérangeant au possible - et à ses pieds, un homme immobile, visiblement occupé à barboter dans son sang.

      Que s'était il passé ? Les avait il attaqués ? Au vu de son attitude précédente, c'est ce qui semblait le plus probable. Pourtant, il était plus logique que ce soit les habitants des lieux qui s'en prennent à un étranger, non ? Il secoua la tête, que de préjugés !
      Le sang coula de nouveau lorsque le rouquin enfonça son sabre dans le ventre d'un de ses assaillants. Cela suffit à persuader Elio de ne pas s'en mêler. Il aimait la baston, pas la mort et le sang. Même si John affirmait cela courant, hors de question pour le blondin d'y prendre part.
      Le combat tourna court, même s'il semblait blessé, le nouvel arrivant avait triomphé, ou presque...
      Un coup à l'arrière, ce n'était pas très réglo mais honnêtement, quand on jouait pour sa vie le respect des codes de combats n'avait que peu de valeur. Le jeune homme soupira et se décida à s'éloigner, après tout, il n'avait aucune raison de s'en mêler, non ? Il ne pouvait savoir d'où était partit ce combat et si intervenir ne ferait pas juste que mettre sa vie en danger...

      « Tss, tu n'aurais pas du nous résister. »
      Les paroles de l'homme au costard lui parvinrent aux oreilles comme un signal. Leur résister signifiait que le combat ne venait pas du rouquin, n'est ce pas ? De toute manière, il ne restait qu'une façon de tirer ça au clair. Elio serra le point, c'était plus fort que lui, il voulait savoir. Tant pis pour les ennuis, s'il était assez rapide, il pourrait en éviter pas mal. Alors il avança vers eux, courant d'une cachette à une autre, s'amusant presque de la situation. Et lorsqu'il fut assez proche, il frappa.

      Il se reçut le bâton dans les jambes et s’étala au sol tandis que son coup se perdait dans le vide. D'accord, pour l'arrivée discrète, il repasserait. L'assaillant soupira et sembla marmonner quelques choses, le blondin ne lui laissa pourtant pas le temps d'être blasé. Une roulade plus tard, il était debout, il esquiva l'attaque qui venait vers lui et rentra dans le cercle décrit par l'arme. Le temps que l'autre recule pour se remettre à portée et il se reçut le poing du jeune homme dans le ventre. Il vacilla, Elio le contourna rapidement pour achever de l'envoyer au sol d'un coup de coude dans le dos. L'adrénaline retomba.

      Bien, il se retrouvait donc seul, au milieu de six corps plus ou moins évanouit voir mort. La situation n'était pas plaisante... Du pied, il toucha le corps du rouquin, histoire de voir sa réaction sans trop risqué de se faire attaquer. Après tout, il n'avait encore aucune information sur le pourquoi du comment de tout cela.

      « Hey ? T'es vivant ? Je voudrais pas risquer de m'être fait un ennemi pour un cadavre... »


      Dernière édition par Elio Tenrô le Dim 30 Juin 2013 - 22:18, édité 2 fois
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      * En train de rêver * - Mmmmmh une demoiselle labas assis sur une bulle. Mmmm elle m'a l'air belle et bien formé. Elle m'a remarqué et s'approche de moi doucement, j'aperçois son teint frais et son visage resplendissant. AAAAAAAAAh c'est une brune, j'aime que les rousses et les blondes moi ... D'un coup elle se transforme en mon singe, puis s'enfuit. Tiens, mon singe ...

      Je me réveille en sursaut et attrape le pied du blondinet qui me titillait la côte. Puis je me lève et lui crie " Moooooooooooon singe " juste avant de courir comme un dégénéré vers le passage qui mène à la ville. Après quelques minutes, j'entends des cris ... Non, pas des simples cris. Les cris de ... MON singe. Je lui ficherais une raclée à celui-la quand je l'aurais attrapé. J'y vais au pas de course, tombant plusieurs fois à cause de la fatigue et de la faim. Je suis au sol, il me reste peu de force. Je regarde autours de moi comme un radar à nourriturre. J'arrive à sentir la présence de quelques sandwichs à pas loin d'une quinzaine de mètres sur ma gauche.

      Je change ma cible : singe > sandwichs. A présent je ne pense même plus à mon compagnon, mes yeus n'affichent plus que deux sandwichs. J'emplois mes forces restantes pour aller jusqu'aux sandwichs que je dévore en un rien de temps. Bien sûr c'était trop facile de trouver de la nourriturre qui n'appartient à personne, qui plus est sur une nappe à peu près propre. La propreté est étrangère en ce lieu, j'aurais pus tomber sur un sandwich mal garnie et placé carrément par terre, mais j'ai eu de la chance ... Deux vieux clochards à qui j'ai volé les sandwichs veulent me donner une leçon. Je m'en fous, ils ne pourront pas m'attraper si je cours.

      Je reviens sur les traces de mon singe que j'avais entendu tout à l'heure. Les petits cris sont remplacé par un calme total. On entendrait presque le bruit des vagues. Presque, car depuis quelques secondes j'entends un grondement. Des gros nuages ont recouvert le ciel. La pluie tombe d'un coup. La lumière du jour s'est dissipé pour laisser place à l'obscurité. Je ne suis pas du tout peureux, mais je reste sur mes gardes. Dans un endroit comme celui la tout peut m'arriver. N'ayant pas d'endroit ou me réfugier dans les environs, je me rabaisse à demander à des pauvres de bien vouloir m'abriter sous leurs tentes. Après un net refus de leur part je fouille dans la décharge dans l'espoir de trouver un tonneau, une tante, un parapluie et même une maison pour chien. Mais visiblement il y à de tout à par ce que je désire. Il y a même une grande barque cassé sur la moitié de la longueur. Mais oui ... il suffit de retourner la barque et se mettre dessous ...

      Je suis maintenant protégé de la pluie. C'est déja ça. Maintenant que j'y pense, mon singe ... ça fait bien une demi-heure que je l'ais oublié. J'étais sur le point de le retrouver en plus. Je devrais peut-être le chercher ... Nan j'ai trop la flemme. Il n'avait qu'a rester près de moi. Je m'étale sur le coté, juste avant de commencer à m'endormir ... Merde, pourquoi j'ai toujours une énorme envie de pisser juste au moment ou je suis sur le point de dormir. Je sors de ma cachette et m'éloigne un peu. Je sors mon sexe pour pisser discrètement sur la tante des clochards qui m'avaient refusé l'hospitalité puis retourne me coucher avec un léger sourire narquois.


      Dernière édition par Aladin Cyrius Kun le Lun 1 Juil 2013 - 11:33, édité 1 fois
        Elio resta bouche bée. Non, ce mec ne pouvait pas être vrai, il ne pouvait pas être sérieux. Son attitude... Non, son existence même le perturbait. Se réveiller en criant comme un... fou, oui, sans doute était ce cela. Ce type était fou et en ce lieu, dangereux pour sa propre personne. A courir partout comme un dératé, il ne pourrait que s'attirer des ennuis...
        Le suivant de plus en plus loin, le jeune homme gardait les mains dans les poches en s'éloignant du lieu de combat. Surtout, faire comme si l'on avait rien à voir avec tout cela et ne pas se faire repérer. En fait, il n'avait trop à craindre, le rouquin se chargeait d'attirer l'attention. C'était d'ailleurs pour cela qu'il n'eut aucun mal à le suivre, d'autant qu'il semblait subir les séquelles de son précédent combat.

        Sur ce point, Elio n'était pas forcément mieux loti. L'homme avait frappé fort et le blondinet finit par s'arrêter pour se masser le genou. Rien de grave, mais il aurait un bel hématome. Assis sur ce qui semblait être les restes d'une armoire - ou de tout autre meuble du genre, il n'aurait su le dire avec précision – il observa l'inconnu se servir sans vergogne dans le repas de deux vieux hommes. Voila un actes qui le faisait passer de phénomène de foire à voleur sans scrupule. Qu'il soit affamé d'accord, mais... Ces gens n'avait rien d'autres, ils étaient pauvres pour vivre ici et on ne touchait pas à la nourriture de ceux qui n'ont que cela ! Encore une des règles du monde utopique du blondinet.

        Indécis, il tata sa bourse. Leur filer à manger directement serrait un meilleur choix, tout homme avec un peu d'argent était ici immédiatement pris pour cible... S'il paraissait faible. Et ces deux âgés n'avaient pu rattraper le fou, il ne devait donc pas être d'une grande force. Piochant dans son sac de vivre avec un soupir, il rejoint les victimes et leur tandis quelques rations. Ce n'était pas grand chose mais il rechignèrent pourtant à l'accepter. Pas par fierté, ils avaient depuis longtemps fait une croix la dessus quand il s'agissait de se nourrir, plutôt par méfiance, prudence. Ce n'était pas vraiment le royaume de l'entraide ici.
        Cependant, une fois qu'ils eurent compris qu'Elio était un pigeon de voyageur, les choses furent plus simple. Ils en vinrent même à discuter, à se détendre. Ce fou n'était pas la première chose étrange qu'ils avaient vu passer. Visiblement des hommes avaient mis la main sur un singe – le blondinet en fut tout de suite plus attentif – et l'avait emmené dans une cage.

        Voila qui était tout de suite plus intéressant. Sous le ciel qui s'était couvert pendant l'échange – il faut dire qu'avec la chaleur, l'air devenait lourd et l'orage menaçait depuis un moment déjà – Elio afficha un sourire malicieux. Il laissa les deux comparses pour suivre la route indiquée. Qu'il pleuve, il s'en moquait royalement, mieux encore, il appréciait ! Premièrement, cela rafraîchissait l'air et il pouvait enfin cesser de devoir supporter cette fichu chaleur. Deuxièmement, il avait une super enquête inutile à résoudre : retrouver le singe perdu !
        Oh, il ne s'agissait pas de le sauver pour le rendre à son propriétaire, ça non. Juste de le voir. Il n'y en avait pas sur son île et jamais personne n'était venu s'exiler avec un de ces primates.

        Alors il suivit la piste et atteint, détrempé, l'endroit où était retenu l'animal. Il n'était pas seul, outre les gardes, il y avait plusieurs cages. Les animaux qui s'y trouvait était plus commun, sans doute un point de vente... Hésitant, il finit par se décider. Si ces types bossaient bien pour l'homme au costard de tout à l'heure – ce qui expliquerait pas mal de chose – il n'avait plus rien à perdre à se les mettre à dos.

        La pluie aidant, il put s'approcher sans risque pour évaluer ses chances. Deux gardes réfugiés sous leur abri, arme à porté de main mais pris par leur discutions. Cinq cages, dont trois contenants des animaux bruyants capables de donner l'alerte. Tout bien réfléchit, il allait faire comme tout le monde : observer le marché de loin, à l'abri. Il n'avait aucune chance d'y arriver discrètement et quand bien même il était peut être possible de se débarrasser des deux hommes, c'était risquer une blessure pour pas grand chose.
        D'accord, les cages étaient petites, d'accord il avait bien envie de libérer ces animaux mais... Il avait déjà fait sa bonne action du jour, non ? Il hésitait.
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        Aladin était endormie sur le coté, rêvant de scènes pornographiques plutôt que d'être tracassé pour son compagnon. En réalité on n'était qu'en début de soirée mais la fatigue du rouquin avait triomphé. Cependant le Cyrius avait le sommeil léger. Assez pour entendre des bruits de pas qui venait d'une de ces tentes ou il avait pissé tout à l'heure. Il ouvra les yeux, et souleva légèrement le bateau. Il n'était pas sûr de vouloir espionner ce qui se passait mais sa curiosité prit le dessus.

        Il observa le blond quitter ces pauvres pour suivre un chemin sous la pluie. C'est ce blond qu'il l'avait sauvé tout à l'heure. Aladin lui était redevable et ne l'avait même mas remercié. D'ailleurs que pouvait t-il faire sous cette pluie. Il lui paraissait mystérieux. Après une longue hésitation il décida de le suivre. Mais la distance entre eux avait prit un grand écart. Il accélèra le pas pour tenir le jeune inconnu dans son champ de vision. Il marcha une quinzaine de minutes comme ça, avec toujours la même cadence.

        Finalement il ne savait pas si c'était une bonne idée qu'il avait eut en voulant le suivre. Il était bien posé et rêvant de jolies jeunes femmes, mais il avait fallu qu'il veuille comprendre ce que le jeune blond pouvait faire dans ce lieu putride et malsain. Peut-être était t-il un de ces bandits cachés sous une belle apparence. Ou un trafiquant de marchandises. Ou tout simplement un informateur. Toutes ces questions dans sa tête le distança du jeune blondinnet. Après un tournant, Aladin ne voyait plus le blond.

        Vaporisé, plus rien. Il ne le voyait plus du tout. Aucune trace indiquant quoi que ce soit. Sacrément fort celui-la. Avait t-il découvert que le rouquin le suivait ? Non je ne penses pas, il était assez éloigné avant que le blond ne disparaisse comme par magie. Cyrius Kun resta sur le cul, la bouche grande ouverte et un oeil à demi fermé. Tout ce chemin pour rien. Grande déception de sa part, pourtant il ne pouvait pas se faire à l'idée d'avoir été semé. Il reprenait espoir et se résolu lui même à trouver le disparu. Il ne pouvait être bien loin.

        D'un coup il aperçut plus loin, une sorte de refuge abritant deux gardes. Ils avaient les pieds sur une table pendant qu'ils jouaient aux cartes sur une autre. Un dernier venait de sortir du fond pour leur donner des cigarettes. Cyrius Kun se déplaça dans un endroit ou il aurait une meilleur vue. Ensuite il observa avec attention les alentours. Il y avait de grandes males, beaucoup de cordages, quelques équipements. Grande fût sa surprise quand il repéra des cages contenant des animaux non loin de la. Il y avait aussi plusieurs cages vides mais qui ne le resteraient pas longtemps. Il discerna son singe endormi, plus loin dans une de ces cages de petite taille. Il était content de retrouver son ami. Ce n'était pas encore gagné, il fallait se débarasser des gardes.

        Aladin agissait prudemment contrairement à quand il s'était retrouvé face à ses adversaires. Par hasard, il vit le blond à un dizaine de mètres en face de lui, qui comme lui était caché. Les deux jeunes se regardèrent dans les yeux. Depuis combien de temps observait-il Aladin ? En tout cas maintenant Cyrius Kun savait qu'il n'avait rien des préjugés qu'il s'était fait en le suivant. Il comptait rejoindre le blond mais des mouvements de ce coté auraient provoqués les cris des animaux. Il abandonna cette idée pour alors faire le tour, puis se plaça sur le coté de la maisonette, à l'entrée de la porte. Il ne savait pas s'il devait attendre un signe du jeune inconnu ou agir lui-même. Cyrius ne savait même pas s'il comptait l'aider. Après tout, il avait voulu le manger sur la plage. Ce serait normale s'il lui en voulait.

        Aladin décida de passer à l'action. Il jeta un caillou devant lui. Les deux gardes viennent au devant de la porte. Du coté non tranchant de son sabre, Cyrius donne un coup parvenant jusqu'à l'oreille d'un garde, qui prit de douleur se tien la tête. Il en profite pour lui mettre un coup de pied le mettant KO par terre. Tandis que l'autre garde saute pour le plaquer, Aladin lui assène un coup de genou qui part en dessous de sa machoire. Mais il ne s'est pas remis de son épaule déboitée du précédent combat. Il ne peut supporter la douleur inssuportable. Le garde se relève bien décidé à lui faire regretter ses gestes.
          Elio fit un mouvement vers l'avant, puis vers l'arrière. Non, décidément il ne savait pas s'il devait y aller ou non. Ce n'était pas seulement risqué, il n'avait surtout rien à y gagner. D'ordinaire, cela n'avait guère d'importance mais... avec ce qu'il venait de voir, ce petit combat... Et surtout les cadavres. Il savait ce qu'il risquait, Fenn le lui avait dit, il n'était plus sur sa petite île à jouer à la bagarre avec des amis. Il s'agissait désormais de vie ou de mort. Il tourna la tête pour ne plus fixer les cages, et la décision se prit d'elle même.

          Le rouquin fou était là. Normal, s'il on recollait les morceaux du puzzle, le singe lui appartenait. Il l'observa un moment avant de se faire repérer. Pas de doute, il allait agir, et Elio était assez crétin pour l'y aider. Non, en fait, pour le coup, cela l'arrangeait. Il y trouverait du soutien, le risque diminuait, les raisons d'attaquer augmentaient. Bien, à perdre du temps en hésitation, leur chef risquait de revenir et il ne vaudrait alors mieux pas se trouver dans les parages. Pour l'heure, il devait à peine se relever dans la terre boueuse... Il n'allait pas apprécier.
          Il fallait donc se débarrasser des trois gardes, ouvrir les cages et fuir en vitesse avant que leur chef - potentiel – ne revienne. Bien sur il restait toujours la possibilité de prendre son temps et de se battre à nouveau mais Elio doutait fortement que l'homme revienne seul et non armé. Après tout, les choses semblaient liées, le rouquin qui se battait sans raison, le singe en cage lui appartenant... Inutile de chercher bien loin.

          Une diversion ? Un coup non mortel ? Oui, il semblerait bien qu'il est juste était pris par surprise tout à l'heure ! Cet homme était peut être fou – quoique ce fut quasiment une certitude – mais peut être pas aussi malsain et stupide qu'il le lui avait paru au premier abord. Elio s'élança, ce ne fut pas bien difficile, ses jambes ne demandait que cela : foncer, relâcher toute la tension qui s'était accumulée. Elles furent donc fort heureuse lorsqu'il se baissa pour claquer l'une d'elle contre l'arrière du genou du garde qui venait de se relever. Il trébucha et sa chute ne put que s'accélérer quand il se reçu le coup suivant du jeune home. Ah, qu'il aimait frapper à la nuque ! Enfin, il ne fallait pas le faire trop fort, au risque de les tuer et ce n'était pas le but.

          Plus qu'un homme qui se saisit de son arme. Pas une épée, un pistolet, ennuyant à distance mais le blondinet bondit en avant pour lui attraper le bras. Il avait de la force, ce n'était pas simple, alors au risque de perdre l'équilibre, il porta son poids sur une jambe. L'autre s'empara d'une chaise, l'envoyant maladroitement dans les guibolles de son adversaire. Juste de quoi le perturber, le déconcentrer, un poing dans le ventre fit la suite. Aussi gringalet qu'il put paraître, Elio avait assez de force pour l'estomaquer quelques instants.
          Le temps de trouver les clés et d'ouvrir les cages, mais avant, il se tourna vers Aladin :

          « Ça va ? Ce singe, c'est bien le tien, non ? »
          Je peux le caresser ? La question fut retenu à temps, ce n'était pas vraiment le moment. Il s'abaissa pour fouiller les vêtements des évanouis. Les clés, les clés, où étaient les clés ?


          Dernière édition par Elio Tenrô le Jeu 4 Juil 2013 - 21:16, édité 1 fois
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          J'avais regardé toute cette scène sans même pouvoir l'aider, mon corps ne me le permettait plus. C'était la deuxième fois qu'il intervenait dans mes combats. Il m'impressionnait, sa carrure faible et maigre avait mis hors d'état les gardes. Je me sentais faible à son coté.
          « Ça va ? Ce singe, c'est bien le tien, non ? » ... Je n'ais jamais compris pourquoi les gens demandent si ça va quand la situation montre que ça ne va pas. Je regardais mon épaule gauche, qui me faisait souffrir puis grogna ironiquement : « Ouais, très très bien !! ».

          « Ce singe ? ... Mon siiiiiiiinge !! » / entourant de ses bras la cage enfermant le singe /
          Le petit animal sautait dans tous les sens, se cognant la tête de tous les cotés comme s'il ne sentait plus la douleur. Le blond avait pris l'initiative de fouiller les corps des gardes pour y trouver les clés. Apparemment il ne les trouvaient pas. Catastrophe, il ne manquait plus que ça. J'essayais de casser la cage, d'écarter les barreaux, de crocheter la serrure avec un tournevis que j'avais trouvé dans leurs affaires mais rien ne fonctionna.

          Je me mettais à chercher, ne laissant aucun coin, aucune cachette à la merci de la malchance. Pas moyen, je ne trouvais pas. Un des gardes reprenait connaissance. Je lui rentrais la manche de mon sabre dans la tempe avant de prendre des cordages pour attacher les gardes tous ensemble. Malheureusement j'avais renvoyé le garde que je voulais questionner dans les pommes. J'attendais qu'il reprenne ses esprits. Impatient, je lui collais quelques baffes pour qu'il se réveille. Je ne m'attendais pas à ce que ça marche. La lame du sabre sous la gorge, je lui fis signe de se taire s'il ne voulait pas mourrir.

          Après l'avoir questionner maintes et maintes fois, il ne crachait pas. Il était coriace et courageux, et ne voulait pas me donner l'emplacement des clés. Un petit rire sadique sortit de ma bouche, mes yeux s'agrandirent. Mon expression du visage avait complètement changé. Comme si j'étais devenue heureux. Je fixais ma future victime et puis prononça ces mots : « une seule solution possible, la torture !! »

          Mes moyens de tortures pour le faire parler étant sans limite, je me demandais lequel choisir. Peut être devrais-je commencer par un truc simple ? Lui tirer les paupières sur les cotés avec des épingles ? non je n'avais pas d'épingles. Lui planter des épines de ronces sous ses orteils ? non je n'avais pas envie de toucher ses orteils. Lui couper lentement le filet sous la langue ? Non ça ne me plaisait pas ça. Ou quelque chose de connue comme le sourire du joker. Il y avait même plusieurs possibilités sur cette torture. Mais la plue connue était celle qui consistait à lui couper moyennement les joues aux niveaux du sourire puis d'y verser du jus de citron. C'était le succès assuré celui la mais je n'avais pas non plus de citron. Alors je décidais de lui couper une boule.

          Lorsque je finis de faire part de mes idées de torture au garde, il répliqua qu'il allait me le dire mais il m'implora de ne pas le torturer. Depuis le début mon plan était plus de lui faire peur qu'autre chose car j'étais sérieux quant il s'agissait de la vie de mon singe. Le gardien me demanda la permission d'être détaché pour prendre les clés. Je le détachais, un sabre prêt à le trancher en cas de mensonge. Il rentra sa main dans sa partie intime pour sortir les clés puis me fit signe de les prendre. Pour qui me prenait t-il ? Jamais je n'allais me rabaisser à toucher ces clés qui étaient passés par ses couilles.

          Je lui ordonna d'ouvrir toutes les cages. Le singe sauta sur mon épaule, poussant des cris joyeux. Puis je ne comptais pas partir les mains vides. Je prenais une corde, un pistolet pour mon petit compagnon poilu ainsi que tout l'argent de la maisonette : 30 000 Berrys. Je m'attendais à plus venant de trafiquants. Et pour finir en beauté avant de partir, je balaya le garde, le re-attacha avec les autres puis les baillona. Il était maintenant temps de quitter cette île affreuse.
            Ah, non, en fait, ça n'allait pas. Jusqu'alors, Elio n'avait pas remarqué l'état de son épaule mais en regardant bien elle ne semblait pas vraiment à sa place. Sous les habits, c'était difficile à discerner mais au vu de sa position, nul doute qu'il en souffrait. Pour autant, ça ne devait pas être bien grave, s'il parvenait à serrer la cage comme il le faisait présentement, c'est qu'il était encore apte à utiliser son bras. Un petit passage chez le médecin et un peu de repos et tout irait mieux. Enfin, il n'avait pas de connaissances particulières en médecine..
            Le jeune homme sourit en poursuivant sa fouille. Ces deux là étaient heureux de se revoir, c'était certain.

            Il n'y avait qu'à voir comment il s'acharnait pour ouvrir la petite cage. C'en était presque attendrissant.... Jusqu'à ce que le rouquin ne fasse en sorte de lui rappeler à quel point il pouvait être impulsif et quelques peu stupide. Un garde bougea et il l’assomma. Elio leva un sourcil, perplexe en le regardant les attacher. Ce n'est que lorsqu'il tenta d'en réveiller un que le blondin compris que l'idée de les questionner ne lui était pas venu qu'à lui. Le mieux aurait était de le faire avant de les assommer mais qu'importe, il se contenta d'un soupir pour tout commentaire.

            L'échange tournait en rond et le jeune redressa une des chaises pour se mettre à l'aise. Visiblement, cela allait prendre du temps, il n'y avait plus qu'a espérer que cela n'en laisse pas trop à leurs éventuels futurs adversaires.
            Il baillait encore quand le rouquin prononça le mot « torture ». Lentement un sourire se dessina sur son visage. Torturer n'était pas tuer, et il existait des milliers de façon de s'occuper de quelqu'un sans laisser de séquelles. Ce genre de chose rentrait dans l'admissible, mieux encore, il y avait un certain plaisir à y prendre. Mais celle de son compagnon temporaire ne lui plaisait pas. C'était trop sanglant, trop marquant, trop rapide aussi...
            Enfin, ils n'eurent pas besoin de recourir à la moindre de ses méthodes, la peur fit son effet d'elle-même.

            Les clés firent leur apparition, la cachette expliquant qu'on ne les ait trouvées. Chez d'autres à l'hygiène irréprochable, Elio aurait vérifié cet endroit, mais l'odeur et la couleur du pantalon l'avait dissuadé. Il ne semblait d'ailleurs pas le seul gêné par cette provenance, car les cages furent ouvertes de la mains du garde.
            Pour un type attaché à son singe, il avait de sacré limite.

            Sans se soucier des activités du rouquin, Elio s'en alla caresser les animaux libérés. Du moins, ceux qui n'étaient pas trop farouches, les autres filèrent sans attendre et il les comprenait. Être enfermé dans une cage... C'était une pensée effrayante. Au dessus de leur tête, le temps s'était éclaircis et la nuit laissait briller les étoiles entre deux nuages. Nul doute que si chef il y avait, il profiterait de ce redoux pour rentrer. Il ne fallait plus traîner. Se tournant vers l'étrange homme, il s'excusa :

            « Je vais te laisser, on se reverra peut être. Même s'il n'était pas sur de le vouloir. Évite de mordre les gens à l'avenir... et de voler les plus faibles ! ... Et soigne ton bras avant de te reprendre un coup, tu sembles doué pour t'attirer des ennuis !»
            Un signe de main plus tard, le jeune homme disparut dans la nuit, entre deux montagnes de déchets. Il trouverait bien où se loger. Si les gardes refusaient de le laisser rentrer – ce qui vu l'heure était fort probable – il se chercherait un endroit calme... Ou veillerait. Rester éveiller lui permettrait de surveiller sa bourse et il aurait bien le temps de dormir le lendemain … Enfin, il verrait!

            Spoiler:


            Dernière édition par Elio Tenrô le Mar 9 Juil 2013 - 12:57, édité 1 fois
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            Je contemplais le ciel qui avait subitement changé. Il ne restait que quelques petits nuages. La pluie quant à elle s'était dissipé, pour laisser apparaitre une vue assez belle. Mais je ne voulais pas perdre mon temps dans cet endroit. Et puis il nous faillais du repos à moi et mon singe. Plus moi en fait, car le singe avait beaucoup trop d'énergie à revendre.
            J'allais annoncer mon départ au blond à l'allure sympa qui m'avait aidé deux fois. Même si je n'aimais pas ça, je lui devais bien quelque chose.

            J'hésitais à lui donner tout l'argent comme remerciement. Où une part ...
            Finalement je préférais garder l'argent volé dans ma poche. Après tout moi aussi, si j'avais vu quelqu'un en difficulté je l'aurais aidé. Enfin j'ai pas vraiment aidé les deux pauvre miséreux de tout à l'heure en leur volant leur nourritures. Mais la faim est une douleur insupportable, difficile à résister. Bon bah je me forcerais à lui dire merci. Ou nan, un au revoir suffira amplement.

            Pendant ce temps la, le blondin finissait de caresser ces petits êtres précédemment enfermés. Mais c'est le blond qui vint vers moi, avant que je m'en aperçoive. Il semblait pressé de partir lui aussi. Même plus que moi. Mais j'avais à peine commencer à le dévisager qu'il me parlait déjà.

            « Je vais te laisser, on se reverra peut être » / petit blanc / * J'ai comme l'impression que c'est de l'iro... *  
            « Évite de mordre les gens à l'avenir... et de voler les plus faibles ! ... Et soigne ton bras avant de te reprendre un coup, tu sembles doué pour t'attirer des ennuis ! »

            Le blondinnet enchaina par un signe de main, et partit sans même attendre une réponse ...
            « Désolé je t'avais pris pour un poulet ... trop  tard il est partit. Ah, pourquoi les jeunes sont toujours aussi pressés ? - Chcrogrrgnogno  !! »

            Je m'en allais aussi, en direction de la plage. Ah oui, je n'avais plus de bateau. Alors je décidais d'aller au village du Fushia pour passer la nuit dans une vulgaire auberge.