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Correspondance des perdus!

Un mois avait déjà passé depuis qu’ils avaient pris le départ d’Union John. Yukikurai se demandait comment se déroulait les choses là-bas. Cependant, n’ayant jamais possédé de Den Den Mushi personnel, il n’avait pas le réflexe de s’en servir. C’est après une conversation Fernande qu’il apprit qu’il devait y avoir moyen de les contacter grâce au Den Den qu’ils trimbalaient depuis West Blue. Le jeune homme regarda Fernande s’affairer avec les escargots et soudain.
 
« Mushi, Mushi ! »
« Waou, ça marche, vous êtes épatante Fernande. »
« Mushi, mushi ! Ici Yukikurai, j’aimerais parler à Roger si possible. »

« Ha Monsieur Yukikurai, ça fait un bout de temps. Vous êtes déjà sur l’ile suivante ? »
« Heu, non pas encore. La mer est plus compliquée à gérer que sur les Blues. Enfin soit, Roger est-il près de vous ? »
« Oui, vous avez de la chance je vais le chercher. Bougez pas. »
 « Monsieur Yuki ? »
« Oui, c’est moi Roger. Je viens prendre des nouvelles de l’ile. Comment ça se passe ? La boutique avance ? Le plan de défense est-il opérationnelle et a-t-il déjà servi ? »
 
« Houla, vous en avez des questions, moi aussi j’en aurai à vous poser après. Alors, pour le moment, ça se passe plutôt bien. Tout le monde trouve ses marques. Le repère dans la mine a bien pris forme et cela nous rappelle la Gueule, alors le morale est bon.
 
Pour ce qui est du plan de défense, tout est en place depuis quinze jours. La fausse Bertha est vraiment impressionnante de loin, je crois que ça va bien se passer quand ils viendront. Comme vous l’aurez compris, on n’a pas encore eu de visite. Mais on a fait une répétition et l’explosion est vraiment impressionnante.
 
C’était quoi la dernière chose que vous vouliez savoir ? »

 
« La fonderie que j’ai financée, elle en est où ? »
 
« Ha oui, votre boutique. Les murs sont totalement sortis de terre, il ne reste plus qu’à mettre le toit, d’ici une semaine, s’il fait bon, se sera fini. Jenna a reçu son matériel et en très contente. Elle fait du bon boulot.
Julia, en plus d’être une bonne vendeuse, veille jalousement sur les biens de la boutique. Tout ce passe pour le mieux en tout cas. Par contre, Jenna trouve que c’est un peu petit et elle aimerait faire une extension pour mettre à l’abri les stocks de minerais. Sinon je crois que c’est tout.
 
Et vous, vous en êtes où ? »

 
 «Ok, dit à Jenna, que je lui enverrai de l’argent pour l’agrandissement d’ici peu.
 Sinon, nous ? On n’est pas encore arrivé à destination. On a essuyé quelque changement de temps qui nous ont fait dévier. J’ai bon espoir qu’on y arrive bientôt. La vie sur un bateau, ce n’est pas de tout repos. Mais on s’en sort bien. J’aimerais vraiment qu’il y ait une forge sur le bateau. Faudrait que j’en discute avec l’équipage pour essayer d’imaginer ça. Sinon à part ça nous ça va.
Tiens, personne n’a encore fait exploser quelque chose chez vous ? »

 
« Nous ça va les chimistes se tiennent bien pour le moment. »
« Ok, je te laisse on m'appelle sur le pont. Contact moi, une fois que le plan aura fonctionné. Salut. »
« Roger! »
 
Gotchak !
 
Pourquoi il dit toujours son nom le Roger, ça me fera toujours rire.


Correspondance des perdus! 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Correspondance des perdus! Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Correspondance des perdus! Steamp10
"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2613-fiche-de-yukikurai
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2519-bakasaru-yukikurai-presentation-terminee
Environ un mois plus tard, le Den Den Mushi du navire sonna, ce fut Fernande qui décrocha, comme d’habitude. Au bout du fil, c’était Roger qui venait donner des nouvelles d’Union John à Yukikurai. Elle fit donc quérir le jeune homme aux cheveux bleus pour que son ami puisse lui raconter ce qu’il avait à lui dire.

« Moshi, Moshi, Roger ? Quel bon vent t’amène ? »
« Tu m’avais dit de te rappeler quand le plan fausse Bertha aurait eu lieu. Et ben c’est ce que je fais. »
« Alors ça a donné quoi ? Je veux bien tous les détails dont tu disposes. »
« Comme je te l’avais dit, on était près depuis environ cinq semaines quand ils sont arrivés… »

… Un grand navire avec un drapeau qui n’appartenait ni au gouvernement, ni aux pirates fut repéré. Le bâtiment était en effet assez imposant, un vrai navire de guerre avec deux belles rangées de canons de chaque côté. Bien vite ce fut l’effervescence, car il s’agissait là du bateau du Monopoleur.

Pendant qu’il faisait son approche des côtes tout le monde s’activa. L’équipe du canon alla se mettre en place. On apporta les caisses contenant le sodium au port. La garde laissée par Minos se prépara à la confrontation. Il s’était équipé de leur fusil, sabre et canon portable et attendaient caché à quelque pas du port, pour éviter que ça ne tourne à l’affrontement directement. Gino se posta sur le quai et attendit patiemment que leur invité arrive.

Quand le navire arriva tout le monde était prêt, certains étaient excités d’autres étaient juste nerveux à l’idée que ça se passe mal, mais tous était impatient de voir l’explosif à l’œuvre. Comme à son habitude Jean Jean descendit de son navire avec une dizaine d’hommes armés. Il faisait cela bien plus pour intimidé que pour sa propre sécurité. Il fut surpris de voir Gino qui l’attendait sur le ponton sans voir le métal qu’il venait acheter derrière lui.

Jean Jean était déjà passablement  énerver du fait que sa cargaison n’était pas prête, mais il se mit à sauter sur place de rage quand Gino lui expliqua qu’ils avaient trouvé un autre acheteur qui achetait à un bien meilleur prix. Le petit homme colérique lâcha une bordée de juron dans lesquelles passèrent la plupart des noms d’oiseau exotique. Il finit par dire qu’il allait regretter cette trahison qu’on se débarrassait pas ainsi du grand Jean Jean au fruit du Koala.

Un frisson de terreur courut dans le dos de certains villageois présent à l’évocation du fruit du démon, mais cela n’impressionna pas les guerriers, ni Gino qui depuis le temps avait appris à connaitre le bonhomme.  Gino avec son flair légendaire, savait que ce petit garnement ne se servait de la peur comme arme de dissuasion et qu’il ne possédait aucune force et aucun courage. Sinon, avec sa folie des grandeurs, Jean Jean n’en serait pas resté là.

Comme le plan l’avait prévu, Gino répondit aux menaces avec calme par le lancement de la stratégie de bluff. En pointant le gros canon qu’ils avaient construit à la périphérie de la ville, il annonçait à tous que le plan rentrait dans la phase une. Ensuite, en fonction de s’il ramenait son bras le long du corps ou pointait le navire les autres connaitrait l’action à effectuer.

Jean Jean n’en croyait pas ses quatre oreilles, en plus de ne plus vouloir faire de commerce avec lui, ils osaient le menacer, lui, le roi de la menace. Le Monopoleur était un sale type, mais pas un crétin pour autant. Il jugea la situation. Ce canon avait l’air gros, mais il n’était pas encore tout à fait pointé sur son navire. Il avait une petite chance de l’abattre avant qu’il ne tire. Un homme moins colérique n’aurait pas pris ce risque, mais la colère fait souvent faire des erreurs.

« Vous voulez jouer à qui a la plus grosse ? Détruisez ce canon et tout ce qu’il y a sur cette ile ! »

Si les hommes du Monopoleur réagirent, c’était sans compter sur le plan bien huilé qui avait été répété à mainte reprise. Pendant que Gino faisait diversion, les caisses furent lancer à la mer et flottait à présent contre les bords du navire. Au moment même où Jean Jean avait ouvert la bouche Gino avait pointé le navire de guerre et enclencher la phase d’action.

Au niveau du canon, on orienta le faux canon prestement dans la bonne direction et le sniper visa la première caisse qu’il manqua de peu. Reprenant en compte le vent qui s’était levé le deuxième tir, perça la boite et laissa s’y infiltrer l’eau. Il toucha ainsi deux caisses avant que le champ de tir ne soit masqué par les fumigènes des soldats.  Quelques secondes plus tard l’explosion eu lieux. Au moment où le bruit retentit, on alluma le petit fumigène qui simulait le tir. Seule une situation de chaos, pouvait laisser croire que le canon avait réellement tiré tant la synchronisation avait été pourrie.

De leur côté, les soldats de Minos réagirent promptement également. Ils réagirent même un peu trop vite. Le premier fumigène masqua la vue du sniper avant qu’il ne soit sûr que son boulot avait été fait convenablement.

Sur le navire c’était le branlebas de combat, tout le monde s’affairait à charger les canons. Ils étaient enfin paré à tirer quand une violente explosion eut lieux à proximité de la coque. L’explosion fut telle qu’elle créa une voie d’eau qui déstabilisa le bâtiment. Une vague d’eau fut projeté en l’air et alla arroser toute la zone. Avec le mouvement brusque du navire, la plupart des canons qui n’avaient pas été fixé se firent la malle et s’écrasèrent plus loin. Les hommes qui sortaient arme aux points furent accueillis par un écran de fumée.

Ensuite, le combat se déroula très vite, grâce à l’avantage psychologique et tactique les défenseurs d’Union John ne firent qu’une bouchée des hommes de Jean Jean…

« Qu’avez-vous fait de ceux que vous avez capturé ? »
« On les a gardés quelques temps captifs, puis on a hésité à les remettre à la marine. Au final, on a été les déposé sur une ile voisine devant la porte des marines. Même si très peu croient qu’ils feront leur boulot. C’était ça, ou les tuer, ils coutaient trop chère en nourriture. »
« Et vous avez fait quoi du navire ? »
« Ben, on a récupéré tout ce qu’on pouvait et on compte le retaper pour qu’il serve à défendre l’ile. »
« Ce sont de bien bonne nouvelle que tu m’apprends là. De mon côté les nouvelles ne sont pas aussi bonne. On n’est toujours pas arrivé à destination. Je commence à croire que c’est à cause de mon incompétence. Enfin soit, pour l’agrandissement servez-vous plutôt des revenu que ça occasionne, parce que je ne sais pas quand j’atteindrai un coin civilisé. D’ailleurs, on m’a dit que l’ile des animaux, n’est pas civilisée. De toute façon je ne sais même pas si on y arrivera un jour. »
« Ne dites pas ça chef, vous y arriverez. Le plan était bon, c’est bon signe non ? »
« Oui, tu as raison. En tout cas, tu m’as bien remonté le morale mon vieux. On reste en contact. »
« Roger ! »
Cotchac !
« Huhu, Roger, huhu! »


Correspondance des perdus! 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Correspondance des perdus! Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Correspondance des perdus! Steamp10
"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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