• Représailles • Et tout ça, tout ça juste pour une vie, pour un cœur. Cela n'aurait jamais du se passer de la sorte. Cela faisait maintenant plus de quelques jours, que dehors, dans la pluie, l'ennemi avait assiégé les portes de North Blue. Il y a trois jours, exactement, et quelques heures, que l'alarme avait sonné dans ce QG de la Marine de cette petite mer, communément appelée North Blue. Une île protégée, et bâtie par les mains de marines croyants, et convaincus que cette justice sauverait le monde du mal. Sur cette île, un bâtiment prônait le reste, au dessus de l'île, se trouvait un monastère. Un des plus grands monastère qui puisse exister dans ce monde, mais surtout, un des plus anciens, ayant pu résister à tellement de choses, tellement de guerres, de barbaries, de massacres... Et tout ça, grâce à des hommes, d'une même race. La race humaine, ayant sut bâtire des constructions défiant même l'imagination d'hommes. Ces constructions, tenaient. Vivaient, et ne mourrait jamais. Un grand mystère planait souvent sur elles. Comment, en l'espace de centaines d'années, des briques, façonnées par des simples personnes, pouvaient tenir. Un grand mystère... Que personne ne savait résoudre. Autre chose, dans ce monastère, il était connu, comme mythe, qu'une salle, permettrait de rejoindre chaque monastère de cette Mer. Mais cela semblait vraiment, vraiment impossible à exister. Pourtant, chaque matin, des prêtres entament une ronde sur cette île, on peut les regarder, mais pas s'en approcher, c'est la loi de l'île, pour tout ceux qui veulent y rester. La crainte inspirant le respect, tout le monde obéissait à cette loi. Presque personne n'allait dans ce monastère, et peu importe. Car la marine, maintenant, pouvait se qualifier de maîtriser l'île. Et pendant ce temps-là, un homme, un simple homme de la race humaine semblait très sûr de lui. De lui même, sortait une aura. Une aura de tueur, de vainqueur. Ce gars, s'appelait et s'appelle toujours Ryuuku Gakuen. Un homme, à la carrure simple, sans expositions. A la force simple, sans grande implication. Chez lui, ce qui impressionnait le plus, c'était son intelligence. Et c'est ce jour même, qu'il se forma une grande réputation. Une réputation des plus grandes, dans cette île, si connue pour ses mystères. Ce même homme, Ryuuku, revenait de mission. Il avait réussi à mettre à terre un certain capitaine pirate, accompagné d'un autre marine. Chez lui, la confiance en soi venait de monter, en flèche. Il n'était plus le même, en tout cas, depuis quelques jours. On pouvait sentir, en passant à côté de lui, que le premier qui se mettrait en travers de son chemin, ne serait pas le bienvenue. Ses seules pensées, étaient maintenant le pouvoir. Plus de pouvoir, plus de renommée. Avoir combattu, et gagné. Cela l'avait tout simplement... Ravi. Amélioré dans le terme du combat. Il savait que, aujourd'hui, serait un grand jour pour lui, et les quelques jours encore après... Mais lui, il était rentré avant le drame. Car il arriva juste au moment, où l'alarme de la ville sonna. Ou les cris fusèrent, et le ordres avec. Notre Lieutenant-Colonel étant dans sa bulle, il n'alla pas tout de suite voir dehors, mais quand on ordre de panique fusa, il se décida d'aller jeter un petit coup d'œil. Représailles. Tel serait le mot. Un armada s'avançait, au grès de la mer, vers l'île. Un peu près, cinq navires. Il y avait du brouillard, et l'attaque serait peut-être bientôt lancée. C'est pour cela que l'alarme générale venait d'être lancée. Ryuuku sortit à l'air libre, regardant auparavant par une fenêtre. L'air frais, une brume calme, froide. Normale pour l'automne. Gakuen leva les yeux en l'air, il réfléchissait, rapidement, très rapidement, tous ses sens en éveil, toutes ses pensées portées sur juste une chose, un plan. Une idée, quoi faire. Il savait déjà pourquoi ces gens venaient, et qui ils étaient. Les hommes de cet ancien capitaine, capturé par notre Lieutenant-Colonel et son ami Commandant. Les marines, eux, envoyèrent un signal de non-retour. La guerre, le sang. C'est ce que signifiait ce signal. "Repartez, ou vous mourrez". La marine devait être directe, mais les bateaux ne tournèrent pas d'un pouce, et ils accélérèrent même. Comme si même les bateaux, la rage au ventre, décidaient de prendre les devants, et de venger leur capitaine. Sûrement, étaient-ils tous déchaînés. Les larmes aux yeux, ils devaient n'avoir qu'un seul but, le venger, et tuant Ryuuku Gakuen. Toutes ces pensées se ramenèrent en un point. Dans son esprit tordu par la victoire, il pensa à une chose. Le Prestige. Il avait fini de réfléchir. Revint dans le monde réel, et regarda derrière lui, sentant une présence. Un homme en robe disparut. En fait, sans s'en rendre compte, le "voyeur" venait d'arriver au monastère, interdit d'entrée. Tout était beau, propre, presque enchanté. Peu importe, maintenant, il devait retourné sur les lieux, et mettre son plan à exécution. Cela irait vite. Enfin, c'est ce qu'il pensa... Toute l'île était maintenant en émeu. Plus personne ne pensait par soi-même, il fallait des ordres, clairs, et précis. Ryuuku s'en chargerait. Se donner encore plus de pouvoir. Le pouvoir de commander, cette fois-ci. Notre homme se leva, regarda droit devant lui, et avança. Il décida d'aller jusqu'à la salle de contrôle, où il pourrait parler aux pirates, et en même temps donner un ordre général aux autres. Parfait endroit pour ce qu'il voulait faire. Il marcha, 10 mètres, 20, 30. Les pirates se rapprochaient, calmement, toujours trop loin pour être atteints par les canons de la marine. Arrive ensuite notre lieutenant-colonel à l'endroit précis qu'il voulait. Il ne savait pas bien comment il s'y était retrouvé, sûrement sa chance.... Mais bref, il entre, pousse la porte. Du sang, c'est la première chose que voit notre homme. Il reste un homme debout, un marine, connu pour son art des sabres. Il vient de tous les buter, c'est sûr, sans questions, sans autres pensées, le voyeur tire. Un coup bref, trop rapide, trop surprenant pour être esquivé par l'ennemi concerné. *Touché !* Et oui, touché à plusieurs endroits. Lui poser des questions ne serviraient à rien cet homme était presque mort déjà... Un nouveau plan était déjà dans la tête de Ryuuku. Il avait maintenant tout pouvoir, il savait ce qu'il ferait, son plan semblait plutôt compliqué, mais réalisable. Il y arriverait, ça marcherait, et il serait pris pour un héro. La chance lui souriait vraiment aujourd'hui, et pas qu'un peu. Parler à qui en premier... Les marines, d'abord. Gakuen pris le micro de la base, appuya sur un bouton, et parla. -Les gars, on avait un traître. C'est réglé, je veux maintenant de la cohésion, que tout le monde soit prêt. Je sens le mauvais coup venir, ces gens là sont une cinquantaine à peu près. Essayez de les tenir loin de vous, y'en a sûrement avec des techniques spéciales. Essayez de leur faire un traquenard, pas de bruit, laissez les avancer, et après, coup de filet. Bonne chance, de moi, Ryuuku Gakuen. Le message était passé. Espérons qu'ils fassent ce qu'ai dit le Lieutenant-Colonel. Car s'ils faisaient ça, et que personne ne mourait, tout l'honneur reviendrait à notre malin personnage. Il semblait sûr de lui. Et il pouvait, l'intelligence triomphe toujours, certe, mais elle permet d'acquérir presque tout ce que l'on veut sur cette mer. Il laissa échapper un petit rire. Et maintenant, la partie la plus délicate de l'opération, si l'on peut la nommer comme ça. Ryuuku prit cette fois un Den Den Mushi, et appela les pirates. Leurs numéro était connus dans les livres de la marine... -Je vous appelle du QG de la marine, j'ai quelques informations qui pourraient vous intéresser... Les informations furent données. Cela faisait partie du plan de Gakuen, tout allait marcher à la perfection, cela allait être parfait. Parfait ! L'intelligence mélangée à la manipulation, cela donne souvent de quoi s'amuser... Revenons au moment présent maintenant. Trois jours ont passés. Les pirates n'ont pas bougés, et personne n'ose rien faire. Par contre, Ryuuku sait quelque chose, bientôt, un pirate arrivera du haut de cette colline. Et lui qui croît qu'il pourra tirer au sniper sur tous les hommes de la marine, se fera descendre fièrement pas notre Lieutenant-Colonel. Mais rien ne se passe jamais comme prévu. Car quand les pirates arrivèrent, ils étaient une bonne cinquantaine, tous là, tous voulant du sang, et étant derrière les pirates. Gros problème, car ils arrivèrent de plus en soirée. “Merde !“ fut la seule pensée de Gakuen. Mais il n'avait pas qu'un seul plan dans sa tête. Le plan pour le seul homme était toujours prêt, et il allait le mettre à exécution. Le drap blanc était prêt, la casserole avec les ingrédients aussi, et la petite lumière qui accompagnerait notre homme dans son plan. Il alluma la, les pirates étaient sur leurs gardes, mais ils ne regardèrent pas les doigts de Ryuuku, mais plutôt les ombres qu'ils formaient. Voilà son plan, les effrayer avec des mains, qui formeraient des ombres menaçantes. Tout d'abord, cela marcha. Ensuite, la casserole commença à chauffer. Une odeur commença à s'échapper, notre cuisinier mis son masque. Héhéhé, il laissa échapper un petit rire, un petit rire qui angoissa les pirates. Certains avaient déjà peur, mais les plus intelligents savaient qu'il ne fallait pas bouger. Dommage pour eux, notre préparateur de plats réfléchissait toujours une fois de plus, mais aussi, il avait accès à certains livres de cuisines... Mais expliquons le plan de Ryuuku. Pour se prendre toute la gloire, il voulait avoir un des pirates, sans prendre de risque. Mais ils étaient tous là, alors pourquoi pas. Mais comment étaient-ils arrivés là ? Grâce aux indications de notre Lieutenant-Colonel. En montant au monastère, il avait vu une petite baie, que presque personne n'avait jamais vu, puisque personne ne montait là haut. Gakuen leur avait donc donné lieu de rendez-vous là-bas, en se faisant passer pour le traître. Il avait géré, mais là, il prenait quand même des risques, et il n'avait aucune certitude pour si cela marcherait ou pas... Peu importe. Il le ferait. Il revint à la réalité, et regarda de son endroit, caché, les pirates. Ils ne bougeaient plus, enfin certains. Les plus intelligents avaient compris. C'est là que c'était dangereux, ils commencèrent à se disperser... On entendit des cris, déjà la moitié, les plus faibles, étaient paralysés. Par contre, pour les plus forts, quelques pièges avaient été parsemés là et là... Cette odeur de jasmyn, qui était à l'origine du produit paralysant, commença à s'estomper. Il ne restait plus que quelques pirates debout. Ryuuku émit un appel. Quelques minutes plus tard, dans un grand noir, des pirates se furent attrapés, un grand coup. Cela avait plus ou moins vite finalement, ça avait réussi. Des pirates avaient réussis à fuir, mais il faut croire que le parfum qu'avait confectionné notre cuisinier, était encore pas mal. Il avait vu ça dans un livre, et avait prévu dans son plan trois jours pour confectionner ce petit paralysant.? Ça avait marché après la quatrième tentative. Et finalement, notre Lieutenant-Colonel avait réussi son coup, et il avait reçu les félicitations de beaucoup de personnes. Il avait réussi par on ne sait quel hasard à tous les attraper, et il ne voulait pas raconter comment. Tout le monde le connaissait, et ne lui posa pas de question en plus... Notre homme avait donc réussi, encore une fois, à manipuler tout le monde. Par sa simple intelligence. Mais après avoir accomplis tout ça, il ne reçu rien. Mais pas de la confiance en lui. Même pas de l'argent, mais ça ne le dérangea pas. Tout cela, cette puissance, cette popularité. Etais-ce vraiment important ? Il avait un sentiment même mauvais, et s'arracha quelques cheveux. Il pensait trop à lui, il devait penser à critiquer les autres, pas lui ! Mais bordel, le voyeur était si lâche ? Cela l'énervait. Il pensa même que plus tard, il pourrait essayer de faire ça pour la justice pour une fois, et plus pour son propre intêret.. Pourquoi pas en fait, il ne savait pas bien. Il ne voulait pas trop prendre de décisions en un jour, déjà penser qu'il faudrait penser à quelque chose en rapport avec soi-même... Ryuuku Gakuen, venait de faire un grand pas en avant dans sa destinée. Mais vers quel chemin ? Dieu seul le sait... |