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Wild World

Precedently

Tu viens de poser pied sur un bateau assez grand, mais bien plus petit que le légendaire Sunny. Deux mâts, une grande voile, deux barques sur le côté, accueillant à son bord, un butin, des choses, des trucs surnommés par des noms d'animaux. Et cet endroit bouge grâce au vent, mais aussi par la volonté d'un équipage composé de 7 nakamas bien solidaire. T'apprends rapidement en te promenant librement sans qu'ils ne te voient que ces marchands de bêtes vont à Innocent Island, grâce à un éternel qui est fixé sur le gouvernail. Tu te frottes les cheveux, tu commences à avoir faim et la fatigue est au rendez-vous. Tu vas faire le tour du bâtiment en croisant les gens sans qu'ils ne s'aperçoivent que t'es là... Bien sûr, tu fais la gaffe d'en bousculer un. Là il a une réaction étrange. Il se met à crier sur son pote et lui demander pourquoi il l'a provoqué. Les esprits se chauffent et un duel de Shifumi commence. T'y prêtes guère attention et tu files en cuisine te faire un petit casse-dalle. Puis tu prends un mouchoir rose pour t'essuyer. 


Quelques minutes plus tard... C'est une demoiselle qui gueule et exige le rassemblement. 


- Julia, POURQUOI tu nous déranges avec ton stupide mouchoir. Personne ne s'est essuyé dedans.


- Ouais ! Le capt'ain a raison. Je demande l'autorisation de le trancher en deux son machin rose. Il est trop crasseux le laver ne servira à rien. De plus, je suis sûr que c'est elle qui a mangé la moitié du repas de ce soir que j'avais laissé reposer tranquillement dans la cuisine. 


- T'emportes pas comme ça. Tout à l'heure, tu m'as bousculé, je t'ai battu au ShiFuMi et tu crois vraiment que j'ai bouffé ta saleté, je mange que du bio, m'sieur ! Maintenant, je veux connaître le coupable de ce crime, sinon vous n'avez qu'à trouver quelqu'un d'autre pour vous amener à Innocent ! 


Tandis que le capt'ain, le second et la navigatrice se disputent sur cette histoire de mouchoir rose, tu tournes les yeux vers le petit groupe de trois autres gus qui s'est formé. Ces types chuchotent, ils ont peur. Et l'un d'entre eux, celui avec la pomme d'amour s'avance vers le chef et colporte la terrible histoire du fantôme d'Innocent Island. 


''Il était une fois, un grand pirate égocentrique qui avait recruté un petit pirate habillé de la tête au pied, d'un costume avec des motifs de girouette. Ce pirate a trahi la confiance du futur roi des océans sur Innocent... 


S'en suit une condamnation sur une île totalement déserte... 


La mort était au bout de ce voyage. La girouette a subi le châtiment du Grand Lolyd Marrel. Mais, d'après les rumeurs, il aurait conclu un pacte avec la mort avant de mourir, un simple mot a été échangé avec cette entité


... CHICHI...


 C'est alors que le traître a pu négocier une rallonge de plusieurs années avant de quitter notre monde. Il serait alors devenu le Fantôme d'Innocent Island. Il empêcherait les pirates d'atteindre cette île... ''


Ensuite, ils se mettent à rire et se séparent l'un après l'autre en vannant le conteur. Tu profites de ce moment pour les réunir à nouveau en frappant l'air avec ton katana sur le mât. Une lame d'air assez petite pour simplement trancher ce grand bout de bois. Tu provoques la panique et un nouveau fait sur le mystérieux fantôme d'Innocent Island. T'as repéré un Den Den dans le salon et tu crées cette diversion pour le prendre et passer un coup de fil à un ami. 


Tu raccroches et ton rythme cardiaque s'accélère en apercevant qu'un des pirates, t'as repéré. 


- Le... ! Le... ! LE Fantôme !


T'essaie de respirer plus lentement, mais le type en face de toi, peut percevoir les battements ton coeur et ta folle respiration.... Tu as peur ? Non ? Tu veux faire quoi ? Jouer un rôle ? Là tu fais apparaître ta main en fer...

- Je suis le fantôme d'Innocent Island ! Bouuuuuuuuuuuuuuuuuuuh ! 


- Je suis le fantôme de la main rouillée... Bouuuuh ! 




La panique s'installe à bord. Tout le monde est effrayé sauf le trio, capt'ain, second-cuistot et navigo... Naviga ? Bref... Tu bouges vers le pont et soudain le cuistot perçoit le plancher qui craque. Il pointe ses sabres en avant visant ta main métallique. En instant, ton adversaire a devant ses yeux ébahis, un katana sur cette main diabolique. Le fantôme serait un bretteur ? 


Le duel est engagé... mais soudain ! Un terrible événement va le stopper.


''Qu'est ce qui se passe dans l'espace ? Y'a un fartasse qui passe ?'' 


Un autre ennemi ? 


Dernière édition par Mizukawa Sutero le Sam 29 Juin 2013 - 11:26, édité 2 fois
    Regardez dans le ciel, y'a une mouette qui vient de faire sa grosse commission sur la tête de ce capitaine déchu. Une mouette ? Oui. Ce n'est sûrement pas une girouette. Dis-moi ça fait partie du plan de se salir ? Bien que cette crasse disparaît aux yeux de ton adversaire, le volatile est toujours présent et vient vers toi pour picorer ta chemise... T'aurais pas laissé quelques miettes par hasard ? Cela ne m'aurait pas étonné... Tu manges comme un chien sans tes vraies mains. 

    - Votre histoire de fantôme pue le caca. 


    ...


    - Capt'ain, ça me fout la frousse.

    - Arrête de chialer, Ken s'en occupe. 

    T'attrapes l'oiseau après avoir lâché ton sabre... Fatal erreur, car le bretteur en face de toi se repère grâce aux gémissements de cette bestiole et décide de trancher ce qui peut se trouver à côté du boucan. Pas de sueurs froides pour un type comme toi. Tu mets en avant la bête et quelques secondes plus tard, un futur repas bien saignant se retrouve entre ta main métallique qui vient aussi de se faire couper... Quatre doigts en fer tombe sur le plancher...


    - Merde ! Fait attention ! PUTAIN ! J'ai l'air ridicule avec seulement un pouce ! REGARDEZ PAR VOUS-MÊME. 


    Alors, tu décides de te rendre visible aux yeux de tous... Le capt'ain prépare ses poings, la navigatrice est à la fois furax et surprise, le second range ses sabres. Les trois peureux sont encore plus effrayés et cours dans tous les sens... J'en ai pas oublié un ? Ah oui, le vigie... Il dort depuis je ne sais combien de temps là haut et ce vacarme ne l'a pas du tout réveillé. 

    - Oy ! Pourquoi tu ranges tes katanas ! 

    - Je me bats pas contre les manchots...

    - Humph... Je vais aller le cogner, ça lui apprendra de se taper l’incruste. 

    - Tu veux pas savoir comment il est arrivé là ? 

    - Je m'en moque ! Tout ce que je sais... C'est comment, il va dégager.

     
    Tu nuis à tous ceux que t'approches... Là où tu passes, l'herbe ne pousse plus. C'est sans doute pour ça que t'es tombé sur ce fruit du démon. C'est un signe de ce putain de destin ! Le monde n'a pas besoin de toi pour être meilleur. La preuve, Matilda, l'amour de ta vie. Elle t'a oublié et elle est heureuse avec un autre... Au fond, que l'on te voit ou pas, ça change pas grand-chose. 

    Tu n'es rien. 

    - Tant de violence... On se calme. Je comprends, on est tous un poil sur les nerfs. Si t'essaies de me foutre une beigne, je peux t'assurer que je le prendrai mal. J'avais pas prévu d'en arriver là, mais bon, je me suis grillé. Donc on joue pas les fous, on reste tranquille, on s'inquiète pas... 

    - T'es malin, tu peux plus te servir de tes armes, comment tu pourrais me battre...

    - Ecoute petit. J'ai pas besoin de mes mains pour te foutre la honte dans ton navire. J'en ai vraiment pas besoin pour te foutre un pied dans l'arrière-train. Tu saisis ? 


    - Mon poing dans ta gueule, si je saisis... Oui.




    C'est alors qu'un bon crochet du droit s'abat sur ton visage... Tu ne bouges pas d'un pouce et laisse couler le filet de sang. Puis c'est une avalanche de coups qui se pose délicatement sur ton corps qui a déjà assez souffert. Alors, tu tombes les genoux en avant, mais ta posture reste fixe. 


    Tu ne bronches pas.

    Et malgré la raclée que tu viens de recevoir, t'arrives quand même à parler...

    - Mon nom est Mizukawa Sutero. Ancien capitaine des Shinoryuu. Ancien détenu d'Impel Down. Je m'excuse de me taper l'incruste chez vous. J'ai dû fuir Sine Town. 


    Dernière édition par Mizukawa Sutero le Sam 29 Juin 2013 - 11:35, édité 1 fois

      Un puissant cuirassé fend les flots de Grand Line. Sa lourde charpente se joue des légères vagues tout en avançant sur un parcours invisible mais rectiligne. Sur le pont ça s'active, les haubans sont pleins à craquer, les cabestans voient partir des cordes alors que d'autres s'y attachent.

      Partout, c'est le branle-bas de combat. Pourquoi? Parce que la vigie a signalé une chose depuis son mât haut perché. Un pavillon. Noir.

      Les canons sont armés sous des ordres criards. Les hommes sont équipés eux aussi et brandissent leurs mousquets bien huilés bien devant eux. Ils sont près, ils sont l'Élite.
      Au sommet de l'énorme cuirassé, un pavillon unique accompagne de son ondulation guillerette la vigie elle aussi sur ses gardes. Sur ce drapeau, trois chiffres.

      101


      Le navire pirate à l'horizon grossit à vu d'œil, les hommes deviennent fébriles, fébriles d'arrêter de nouveaux criminels. C'est pour ça qu'ils sont formés, c'est pour ça qu'ils servent sous Ses ordres à Lui.

      Un homme galonné grimpe les marches dans les couloirs du large vaisseau de ligne. Son manteau blanc et couvert de quelques médailles et son regard est sévère et déterminé. D'un bon pas, il se retrouve après quelques minutes aux devants d'une large porte du quartier des officiers. Il y toque, puis l'ouvre sans attendre de réponse.

      -Colonel?

      -Oui Sergent?

      -Un navire pirate. De la piétaille à priori.

      -Bien reçu, sergent.

      Dans la pénombre presque nocturne du bureau, deux yeux brillent d'une lueur quasi-inhumaine. Le ciel dégarni de nuage accueille bientôt le Colonel et le Sergent, tous les hommes à l'extérieur sont silencieux à leur arrivée. Le bois craque sous leur lourde botte tandis que la rambarde les accueille tous deux dans le même silence que les autres.
      La voix profonde, puissante et inexpressive du Colonel reprend.

      -Hum… Je ne crois pas qu'une perte de temps soit admissible.

      -Bien entendu Colonel, nous sommes attendu à Navarone. Que comptez-vous faire?

      -Le détruire.

      La main basanée, presque noire, du colonel se pose sur la rambarde alors que ses yeux, sous l'ombre de son chapeau à larges bords, brillent à nouveau. Mais cette fois, d'une lueur rougeâtre dangereuse. L'air devant le regard dépourvu d'émotion du Colonel se met à grésiller, appréhendant la décharge énergétique qui s'apprête à faire son apparition.
      Et l'œil du Basilic fait feu depuis le pont de son navire, sous les regards surpris et admiratifs des membres de la 101e Division d'Élite de la Marine.

      Un puissant faisceau lumineux plus brûlant que la foudre fend littéralement en deux le navire pirate, au loin. La silhouette du navire à quelques centaines de mètres est mise à feu en un tir. Le château arrière quitte tristement le reste du navire qui est gagné par les flammes. Dans un mugissement perceptible depuis le cuirassé de la Marine, le navire des marchands de bêtes rend son âme petit à petit sous la puissance de feu incomparable du Colonel.

      Et le Colonel est de bonne humeur, il revient de Marie-Joa où il a rencontré un sous-amiral bien prometteur et fort bon combattant. De plus, il a pu revoir son ancien maître de rokushiki durant ce voyage. Oui, il est de bonne humeur, le ciel est dégagé, le vent est bon, et sa justice a pu être appliquée sur un navire pirate primé.

      Presque imperceptiblement, un demi-sourire s'affiche sur le visage buriné du Colonel d'Élite Oko Tamaka, dit "Le Basilic". Il quitte la rambarde sous les yeux admiratifs du sergent d'élite l'accompagnant… pour rater la première marche donnant sur le pont inférieur. Dans un bruit de ferraille cognée, il déboule l'escalier d'une dizaine de marches pour se retrouver au milieu de ses hommes ébahi par une telle maladresse venant d'un héros au talent inégalé.

      -Même pas mal.

      Ose-t-il dire sans un bronchement, alors qu'il se relève sans une égratignure.

      -Messieurs, guettez les survivants. On ne sait jamais quoi attendre d'un équipage à grande prime.
        Gloire... Pouvoir... Fortune.

        Trois valeurs pirate qui font de ce monde, un endroit infernal. Les êtres humains sont devenus des monstres... Osez frapper un manchot dans le besoin. Avons nous perdu notre cœur ? Et au moment où je me relève le buste en avant dans l'intention de botter le derrière de ce capitaine, le vigie alerte les pirates sur le pont de la vue d'un navire marine, sauf qu'il prévient un poil trop tard...

        - Capitaine ! Y'a un cuirassé marine ! Y'a marqué 101.

        - Bordel, il est proche ! Pourquoi tu nous as pas prévenu avant...

        - Bah vous étiez occupé et puis j'étais pas sûr que c'était des ennemis. Je pensais juste que le rose et le blanc, c'était un truc à la mode sur Grand Line. J'avais même lu un...

        - MON POING DANS TA GUEULE ! MERDE ! T'es pas foutu de reconnaître les couleurs, c'est du bleu. BLEU !

        - Virez à BABORD ! Sortez les canons, prêt pour un abordage moussaillons de misère ! On crache pas le foin, chez les marchands de bêtes, non d'une mouette encastrée
        .



        La 101ème division ? L'élite ? Oko Tamaka ? Le basilic ? La mandale à Hungeria ? Impel Down ? ...

        Shit Happens !




        Et quand on parle de monde sauvage, de brutalité, ce n'est pas que chez les pirates. Le gouvernement et les petits bleus qui se pensent un poil éternels, comme tous ces gentils qui croient en une justice absolue, en une vérité propre, leur donnant le pouvoir sur la vie de quiconque. Ils sont loin d'être bons. 

        Nous ne pouvons plus aller pisser dans la rue tranquillement, chanter l'hymne pirate à vive voix dans les bars et les saloons de provinces. On peut plus distribuer des claques, des gifles, des torgnoles après avoir trop bu, on n'a plus le droit d'aller piquer le butin d'un riche pour se nourrir ou se payer des trucs. Pire encore... Plus le droit de fumer des ''sandwichs''. Oui je pète un plomb, je pense à autre chose et à des bricoles qui ont rien à voir.


        Je reste immobile. 

        Figé dans ma propre bulle, incapable de me concentrer. Tandis que les autres sont en plein effervescence et soudain le drame. L'air devient chaud et une gigantesque onde s'approche dangereusement du bateau. Mon esprit bouillonne, ça tourne sévère dans le cerveau, mes nerfs sont mis à rude épreuve. Et le mode survie est enclenché. 

        L'adrénaline, encore et toujours...

        Tss... Oko Tamachin !

        Décevant de la part d'un type de ce calibre. Il baisse dans mon estime. Je pensais que c'était un gars bien, qu'il ne faisait que son taff, je l'ai même pardonné à Impel... Ouais, je crois que c'est les murs qui m'ont rendu fou. Vraiment décevant... Et si y'avait des civils innocents dans ce bateau pirate ? Ces marchands de bêtes ont parlé d'animaux... C'est quoi ? C'est qui ? J'ai une idée... Je vais demander directement au capitaine. Mais je n'ai pas le temps. 

        Très peu. 

        La navigatrice et le bretteur se dirigent vers une des deux barques, tandis que le Sencho rassemble ses hommes pour prendre la deuxième, mais le temps est capricieux et c'est dans l'urgence qu'il passe à une vitesse phénoménale. L'instant d'un battement de cils et ce rafiot d'infortune se retrouve trancher en deux.

        Moi ? Oh je suis toujours vivant et je vole dans les airs... I BELIVE I CAN FLY ! 


        Je marche dans le ciel et je rejoins les deux gus qui s'éloignent peu à peu sous le choc. 

        - Mes condoléances.
        - Noooo ! C'est impossible...
        - Tremble pas petite. Je sais ce que vous éprouvez. C'est triste.
        - On fait quoi ? 
        - On va lui botter le derrière ! Si vous restez près de moi, rien ne vous arrivera. 


        Invisible aux yeux de ces cafards, on se rapproche du navire ennemi qui passe à côté pour voir si y'a des survivants... Puis, j'essaie de prendre sur les épaules la navigatrice qui me confie son nom tout en sanglotant... Faut être forte ma belle. Notre ennemi est un Colonel d'élite qui pète plus haut que son cul alors accroche-toi. Je m'élance en l'air, je titube ensuite je redescends... ça va pas le faire, t'es trop lourde. 


        Je sais.


        Nos chemins se séparent là. Oui, je vais monter seul. Je leur donne le conseil de faire basculer à l'envers la barque un moment.


        - Non ! On veut y aller.
        - Vous voulez mourir comme vos nakamas ? Faites pas les idiots, vous êtes pas assez fort.
        - T'as plus de mains, qu'est-ce tu nous chantes ! 
        - ...




        Je me propulse dans les airs et observe la barque qui redevient visible... Retournez là ! 


        ...Ils en ont mis du temps... 


        J’atterris enfin sur le pont et une bouffée de chaleur me prend tout à coup, une motivation qui resserre les boulons de ma carcasse. Si vous saviez ce que j'ai enduré à cause de cette ordure... Malgré une apparence calme, à l'intérieur c'est bagdad. Y'a le feu dans mes veines et rien n'y personne m'arrêtera... 

        Je prends une profonde inspiration et ma voix s'élève...



        - Oko Tamaka ! Il faut qu'on parle ! 
          Je ne pense plus à rien...

          J'ai mal à ma fenn, vlà que je me tape une putain de mutation consonantique. Je pénave chti à ce que je pense. Bref, je fais de la spirantisation à l'intérieur de ma caboche, ça me prend soudainement parce que j'ai un putain de plan... Et bientôt mon discours décidera de mon avenir. Et avant même que cette brute de Colonel d'élite ne fasse comme à Hungeria, je contre son pouvoir robotique à deux balles avec une nouvelle forme d'invisibilité... Ma température corporelle disparaît de son champ de vision.

          Wall Of Jericho.


          Puis je me déplace à droite à gauche, dans les airs, un peu partout pour parler tranquillement et lui annoncer devant tous ces potes des paroles qui vont faire trembler le calme qui règne à bord.


          - Qui suis-je ? Avant, on m'appelait capitaine Mizukawa Sutero.


          Le son de ma voix est aussi froid que la ferraille collé à mon poignet droit.


          - Aujourd'hui, je n'existe plus pour certains. Un fantôme. Je me suis échappé de votre soit disant plus grande prison... Impel Down. 


          Je peux sentir une sorte de fierté mélangé avec un peu de mélancolie et j'enchaîne.


          - Informe tes supérieurs.


          Un ton semi-impératif résonne aux creux de leurs oreilles. C'est comme si je leur donnais pas le choix... 


          - Dit leur que je souhaite un siège au sein des Shichibukai.


          Bam uppercut dans ta face, tu t'y attendais pas à cette proposition.


          - S'ils ne me considèrent pas assez comme une menace. Je ferai en sorte qu'ils regrettent leur choix. Mon pouvoir peut vous être fatal.... C'est simple, j'irai voir ailleurs. 

          - Freeman... Teach... 


          - Tous ont quelque chose à m'offrir contre mes services... Tout ce que je souhaite, c'est être libre de mes actes. Acceptez où je me verrai contraint d'éliminer l'un de vos plus précieux pion... Le commandeur suprême.


          Des mots sévères, une longue tirade brutale. Plus redoutable qu'un rokuougan. 


          - Dohahahaha !
            On ne passera pas quatre chemins ici. Oko reconnait très clairement la voix de sa dernière prise au moment où tu prends la parole. Tellement qu'il se dresse de toute sa force, comme un prédateur humant l'air pour trouver sa proie. Tu te doutes que sa vision thermique cherche à afficher ton empreinte corporelle sur le navire.
            Les autres soldats ne sont pas en reste. Ils se tiennent sur leur garde eux aussi et se mettent tous dos à dos. Visiblement, la 101e avait été entraînée à combattre contre toi, du temps de ta capture. Le sang froid se garde, tes mots se perdent dans un silence menaçant.

            Bien entendu, Le Basilic ne bronche pas, il ne fait que balayer la zone de son regard dénué de toute émotion, à ta recherche. Il ne réagit même pas lorsque tu te gausses en menaçant de rejoindre la révo. Et puis quoi, il a lui-même affronté Teach. Tes menaces ne peuvent forcément pas impressionner quelqu'un qui a sut tenir tête au Vice-Amiral en devenir Rossignol Edouard Désiré.

            Et c'est donc lorsque tu termines ta tirade qu'il braque un regard bien directe à ses hommes qui n'ont d'yeux que pour lui.

            -Messieurs, sabordez le navire. dit-il sur un ton sans-appel.

            Et avant même que tu ne puisses esquisser une manœuvre. Le Colonel change son bras mécanique en un énorme calibre de tir… qui éventre littéralement le cuirassé de part et d'autre. Suite à la déflagration surprenante, tous les marins d'Élite n'hésitent plus. Toutes les barques de sauvetage sont à leur tour fendues et percées, puis jetées à l'eau.

            Sans plus t'accorder une once d'attention, Oko continue sa violente besogne et défonce minutieusement son propre vaisseau sans un seul questionnement de la part de ses hommes. Une fois qu'il s'est assuré que le cuirassé de la 101e prend réellement l'eau, le Colonel s'assoit sur le pont en attendant, tous comme le reste de son infanterie, que son énorme navire sombre dans les eaux de Grand Line.

            -Je ne suis pas de ton avis, Sutero. On ne prend pas le temps de discuter avec La Justice.
              Le karma... 

              Le principe fondamental reposant sur la conception de la vie humaine comme un maillon d'une chaîne, chaque vie particulière étant déterminée par les actions de la personne dans la vie précédente. Voilà ce qui arrive de détruire le navire de ces pirates, il perd son propre cuirassé et j'ai même pas eu à mettre la ''main'' dans la pâte. 


              Un magnifique feu d'artifice fait sombrer le bateau dans les abysses. J'ai les yeux qui scintillent. C'est tellement beau de voir l'ennemi saborder son moyen de transport. Le sourire aux lèvres, je suis suspendu dans les airs grâce à la pression exercé par mes pieds. Ébahis par leur détermination et leur sens du sacrifice, je veux leur dire bravo puis il dit clairement, mot pour mot qu'on ne prend pas le temps de discuter avec La justice. Ouais, je vais me taire alors...

              Le silence c'est bien... Ils vont me croire mort. Bref, ton plan tombe à l'eau... Hihihi. C'est déjà une grande victoire, mais pas assez.

              I can get no satfisaction.

              Quand soudain, l'eau devient trouble et un énorme monstre marin avec une tête de taureau surgit des profondeurs bien loin de là où nous sommes, mais la bête noire se rapproche dangereusement du basané. J'ai le coeur qui bat aussi vite que cette poiscaille. Tout à coup, j'ai cette image qui me revient en tête. Exactement la même sensation lorsque j'ai usé du Haki du roi... Pourtant, je ne l'ai certainement pas invoqué. Une lueur blanche s'invite dans une pièce bien bordélique de mon esprit. Je lui demande de partir, je n'ai pas besoin de ce pouvoir... Laisse crever ce Colonel. Puis de toute façon, il va surement le poutrer en deux secondes, c'est pas sa tête ni le parfum assez désagréable qui va effrayer notre ''ami''. 

              Une bouffée de chaleur m'envahit, la lumière est bien trop forte, c'est comme une sorte de pression dans ma petite caboche... C'est plus fort que moi, je peux pas résister, je n'arrive pas à stopper ce Haki. Autour de moi, l'air forme des sortes de vagues, le bois se craque et tandis que la terreur des mers saute par dessus l'eau céruléenne, il tombe et fait plouf tout prêt d'Oko.


              Chiotte... Je peux apercevoir quelques marins qui plongent dans le fond malgré eux. Je profites de l'occasion pour sauter sur la deuxième barque de l'épave pirate. Ensuite je m'éloigne des débris grâce au courant créer par la carcasse du poisson-taureau qui fait plouf. Et c'est en me rappelant une vieille connaissance du nom de Jack Séparou et sa tête de rigolo, qui disait toujours lorsque le karma se manifestait ainsi qu'il y a rien de mieux qu'une bouteille de rhum dans ces moments.

              Par la barbe de Wakam le rouge, il a raison. 



              Dites vous que c'est de bonne guerre.




              Aaaah ? Mais j'ai encore le den den des pirates dans la poche. C'est quoi déjà le numéro du service de la marine. Le 911 ? 


              Pelup...Pelup...

              - Mushi Mushi... Puis-je avoir le supérieur d'Oko Tamaka ? 

              - C'est de la part ? 

              - D'un vieil ami, Mizukawa Sutero, ça vous dis quelque chose ? 
                Ce que tu risques d'apprendre durement dans les prochaines secondes, c'est qu'on se fout pas de la Justice. Certes, c'est une phrase assez générale qui peut paraître bien revendicatrice pour rien, mais qui veut en fait dire quelque chose de bien simple.

                Tout d'abord, lorsqu'on est invisible, il est important de prendre en compte qu'on ne bousille pas son camouflage en faisant grincer la seule barque toujours flottante à travers les ruines navales. Deuxièmement, règle qui peut sembler assez évident pour certains, mais soudainement peu réfléchie chez toi ; on ne se met pas à parler à un escargophone, seul en pleine mer, alors que plus d'une centaine d'hommes guettent tes faits et gestes, brandissant tous leurs armes au dessus de leur bouées de sauvetage.

                Alors, lorsque l'eau est à nouveau calme suite à l'apparition… certes inattendue, du monstre marin. Chaque homme tend l'oreille, à l'affut d'un bruit qui te trahirait.

                Bruit qui ne tarde pas à venir lorsque ta voix brise le silence au moment où tu t'adresses au concierge du QG de Marie-Joa, pleinement interrompu pendant sa pause café.

                À l'écoute de tes paroles, le Colonel Tamaka ne peut que pousser un soupir de lassitude… puis grille complètement le navire d'un brutal laser pacifista.
                  Je croyais vraiment être très très loin de cette bande de pourriture. Des déchets du samedi soir, si tu vois ce que je veux dire. De la peau de banane bien basané, des boites de conserves, du thon, de tout et de rien et surtout de la grosse daube, bleu marine baigné dans une mer agitée. C'est pas parce que t'as 1900 dorikis de plus que tu peux viser avec une telle perfection, la moitié de ton corps est dans cette putain d'eau qui doit être à moins 10 degrés.

                  Enfin bref, y'a pas de quoi s'énerver. On respire, on keep cool et on se dit que c'est le karma. Mais je peux pas rester là sans réagir. Je peux prendre mon katana de la ceinture et avec un moignon métallique et juste un pouce, je peux facilement dévier ton laser en balançant une air tranchante bien aiguisée. Elle est d'un rouge vif éclatant et va s'écraser sur ton rayon. Cette technique n'arrête toute de même pas ton attaque. Alors je n'ai plus qu'une solution dans la poche. Prendre mon envol vers les débris du bateau pirate.


                  Shit Returns.

                  T'as cru que tu pouvais m'avoir ? T'es sans doute en train de vivre un moment de déjà vu. Le moment où tu m'as battu à Hungeria, mais cette fois-ci, je vais te foutre la misère. Je te conseille de plonger dans l'eau et de te faire un flash back à la man of steel. Mais vrai, qu'il te manque la barbe et un peu de swagg. 

                  Si t'avais un poil d'empathie, tu comprendrai que mes intentions sont bonnes. Mais c'est une erreur de perdre mon temps avec toi. Je dois me concentrer sur la secrétaire quitte à parer ses lasers qui traversent les débris des bateaux, qui vont super loin et tapent super fort un peu comme superman en gros. C'est la vie. On peut éviter ses attaques en parlant tranquillement ou on fait silence radio jusqu'à la prochaine île ? 

                  Si on ne prend pas de risque, on ne vit pas.

                  Alors je vais dire un truc à la demoiselle et un autre à ce Colonel.

                  - Dîtes au supérieur d'Oko Tamaka que je souhaite postuler pour un poste en tant que Shichibukai. Je peux vous faire parvenir un C.V. mais je pense que vous l'avez déjà. Par contre la lettre de motivation, je peux vous l'écrire et vous l'envoyer. A la place de dynamique, élancé et responsable, je vais vous mettre : Mantle Shoma. 




                  - OKO ! FERME là avec tes rayons digne d'une boom des années 90. Manque pas de respect à la Justice. Je t'ai sauvé la vie, c'est comme ça que tu me remercies.


                  On va m'écouter un jour ? Ou je dois passer à l'action ? 

                    Il tire sur sa clope une nouvelle fois, ses larges sourcils grisonnants bien froncés, formant une énorme goutière poilue sur ses yeux sombres, au blanc jauni. Ces mêmes yeux suivent un instant la fumée qui s'échappe de ses lèvres sèches pour monter jusqu'au plafond du local. Bon, local, c'est vite dit. C'est plutôt un genre de cagibi dans lequel s'entassent des montagnes de détergents, produits de ménage, javellisant et instruments de nettoyage. Coincé dans ce dernier, simplement éclairé par une ampoule dégageant une lumière orangée et désagréable, le concierge du QG de Marie-Joa fixe avec un œil incrédule l'escargophone qui lui adresse la parole.

                    Mizukawa Sutero? Mantle Shoma? Autant de tête d'affiche comme on en retrouve dans les rubriques de primes du Mondial. On voulait parler au supérieur d'Oko Tamaka? Le Colonel d'Élite? Et que sont les bruits de fond renvoyés par le gastéropode? La situation semble assez improbable aux yeux du concierge qui ne peut même pas prendre sa pause tranquillement. Et c'est dire qu'il aimerait la prendre, cette pause. Car après, il doit s'attaquer à l'entretient du sous-sol d'entraînement du Cipher Pol où de nombreux dégâts physiques étaient déplorés depuis quelques jours.

                    Alors, sans plus se poser de question, le concierge tire une dernière bouffée de sa cigarette, termine son café… puis raccroche le combiné de l'escargophone sans plus de cérémonie.

                    -Meh… C'qu'y faut pas entendre…

                    ***

                    Et Oko Tamaka, lui, fixe l'endroit duquel tu lui as hurlé un cessez-le-feu. À la recherche d'un déplacement d'air, de quelque chose lui permettant de détecter si tu bouges où non. Alors, incertain, il donne balaye plutôt la zone d'une rapide analyse du regard. Les débris ne tiendront pas longtemps à la surface, il finiront par rejoindre le fond. Mais la Justice ne perd pas son temps, Mizukawa doit être piégé et ramené à Impel Down.

                    -Messieurs, coulez-moi tout ce qu'il reste de débris navals flottant!

                    Et en moins de temps qu'il ne faut, l'azur de l'océan n'est brouillé que par les dernières bulles émanant des morceaux de navire quittant la clarté du jour pour la profonde nuit des abysses marines.

                    Seul persiste ton perchoir, perchoir qui gagne de plus en plus rapidement l'eau. Perchoir vers lequel le Basilic braque toujours son regard de feu.

                    -Rend-toi Sutero! Tu n'peux plus t'échapper!
                      Je laisse l'escargophone sur le perchoir tandis que les hommes d'Oko mitraillent les derniers débris pour ne me laisser aucune échappatoire... Je suis foutu ? 

                      La blague.

                      Faut pas rêver mon petit, pendant qu'ils étaient en train de s'amuser à tirer et à faire beaucoup de bruit. J'ai bondis dans les airs en direction de la seule issue. Là où se trouve ces marines. La barque encore viable où se trouvait Ken et Julia a disparu... J'espère qu'ils vont bien, ils étaient sympa. 

                      Les hostilités entre le colonel d'élite et moi, n'ont plus lieux d'être. Au milieu de ce décor apocalyptique entre deux navires entièrement plongés dans les abysses les plus profondes de ce monde, je me retrouve coincé.

                      Et c'est en observant l'ombre de ce cyborg m'ordonner de me rendre que j'esquisse d'un sourire. Pour l'instant, si l'on reste calme sans faire de bruit, il ne se doutera pas que je suis à ses côtés

                      Le basilic , ce vieux cyborg obsolète qui pense être le meilleur tout ça parce qu'il a un super chapeau et qu'il tire des lasers. Faut pas trop se la péter. Perso, j'ai des putains de tatouages, je peux voler sans les mains et te botter le derrière si je le veux, mais pas maintenant.... Plus maintenant. Je ne suis pas votre ennemi.

                      - Je me rendrai si tu me laisses une chance de me racheter. Une chance de montrer au gouvernement ma motivation pour devenir corsaire. Tu me dois bien ça. Je n'ai plus de rêve, tu les as détruit.
                        Ce serait hypocrite de ma part de me rendre...

                        J'aime pas les hypocrites.

                        On te dit de belles choses en face pour au final te poutrer en un coup et te renvoyer à la case départ.

                        Y'a pas mal d'hypocrites dans la haute sphère.

                        ça craint.

                        Je préfère mourir que de me rendre !

                        Y'a pas d'issue mizu... Quoique tu fasses, y'aura toujours les erreurs du passé pour te rattraper.

                        Tu n'as plus d'avenir.



                        Plonge dans les abysses !



                        C'est une belle mort.