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Toys Stories - Partie I

Vous le poissonnier du coin, vous en voyez à foison des poissons qui passe devant vos petits yeux plein de fatigue. Quand l'un d'eux passe devant vous, vous l'ouvrez, le dégorgez puis vous l'écaillez. Et vous faite une production de deux cent poissons par jour quand vous êtes en forme. Six jours sur sept, onze heures par jour et payé quelques berrys par heure.
Un vrai travail à la chaîne dans une immense usine de vente de poiscaille. Un boulot éreintant et fatiguant et vous le faîtes maintenant depuis quinze année.

Mais c'était pas ce que vous vouliez faire à la base. Vous vouliez faire carrière dans la Marine. Protégez la populace des vils pirates et autre brigand des rues. Mais malheureusement pour vous, vous avez eu un sérieux problème. Un problème qui aurait pu tomber sur quelqu'un d'autres mais non, ça vous ait arrivé en pleine gueule.
A l'âge de 20 ans, on a détecté un cas d'insuffisance veineuse dans vos jambes. Dû à l'apesanteur, les veines de vos jambes ont du mal à faire remonter votre sang jusqu'au coeur. Pas un truc très grave mais qui vous a vu refuser une place en tant que 1ère classe dans la Marine.
Mais bon, vous vous dîtes que ça aurait pu être pire et que vous auriez pu ne pas trouver de travail. Aujourd'hui, vous travaillez poisson, vous dormez poisson et vous avez bientôt dépasser le palier de "chiez poisson".

C'est un petit matin de printemps et il est encore tôt. 5 heures et quart ou peut être déjà la demi heure. A vrai dire, vous n'avez pas faire attention, vous avez déjà le regard concentré sur les poissons que vous découpez. en voilà un gros qui arrive. Bien plus gros que ceux que vous videz d'habitude. Vous prenez votre couteau et le plantez dans le ventre du poiscaille, descendant le couteau tout le long du ventre. Les entrailles s'échappent et dégouline sur vos chaussures.
Et là, à l'intérieur du poisson, un jouet. Vous le reconnaissez, vous aviez eu le même dans votre enfance. Un Monsieur Patate. Vous adoriez jouer avec le votre. Mais celui là, il en reste quasiment plus rien, rongé par le système digestif du poisson.


"Oh Bob, vient voir ça."
"Qu'es-ce qui t'arrive encore? Il faut que t'arrête de croire que dès que tu trouve un truc dans l'estomac d'un poisson, ça soit forcément un bras ou une jambe humaine."
"Rien à voir. Regarde, j'avais le même jouet quand j'étais gosse. Dommage qu'il soit si mal en point, je l'aurais ramené à mes gosses."
"T'a vu ça gueule? Balance le."
"Jou....joujouez....vec...avec....moi!"
"Oh, il parle, encore plus flippant."

Vous sortez dans une ruelle, derrière l'usine, puis vous le jetez dans les déchets. Pauvre petite chose vous vous dites. Puis vous entendez résonner dans la poubelle.

"JOUE AVEC MOI PUTAAIIIIIINN"


Dernière édition par Worth le Dim 30 Juin 2013 - 12:32, édité 3 fois
    Vous êtes en beauté aujourd'hui. Vous avez mit votre belle robe et vous vous êtes fait des tresses. Elles vous arrivent jusqu'au niveau des fesses. On dirait des flammes blondes, s'écoulant le long de vos merveilleuses formes. C'est si charmant. Votre teint, d'un blanc si pur comme une montagne enneigée sur laquelle personne n'y aurait encore mit les pieds. Vos yeux, d'un bleu azur, ne perdent pas une miette du paysage et balayant de droite à gauche comme ceux d'un nouveau née. Aaah vous sentez merveilleusement bon. Ça sent le fruit. Cannelle? Mandarine? Peut importe pour vous, l'essentiel c'est que ça sente bon et que ça plaise aux personnes sentant votre odeur. Vos mains frêles mais mignonnes tiennent un petit panier avec lequel vous comptez faire plusieurs commissions pour vos parents. Quelle bonté.

    Il fait beau aujourd'hui et vous êtes sortie de cette intérieur gris et morose. Votre temps, vous le passez à étudier ou à apprendre les bonnes manières et les quelques minutes qui vous reste dans votre temps libre, vous en profitez pour vous occupez de votre apparence. Voilà pourquoi vous vous sentez heureuse. Parce que vous êtes dehors et ce soleil agréable vous réchauffe le visage et les épaules.

    En pleine fleur de l'âge, vous êtes à la recherche de votre âme soeur qui pour vous, peux vous tomber dessus à n'importe qu'elle moment. Tellement naïf mais si mignon à la fois. On pourrait presque dire que vous êtes la pureté incarnée. Un être pouvant réduire toute forme de malheur et de désespoir dans ce monde.

    Vous arrivez devant l'étable du fruitier et devant le fruitier lui même. Vous l'aviez déjà remarqué la dernière fois que vous étiez sortie et dès que vous l'aviez vue, vous vous êtes amourachée de lui. Presque le coup de foudre pour le prince charmant. Ridiculement adorable. Ce qui vous plait chez lui: ses cheveux bruns et ébouriffés, ainsi que son regard noir et mystérieux. Il vous sourit puis tout en balbutiant, vous lui commandez une demi douzaine de pommes. Votre main touche la sienne quand il vous tend le sac contenant les fruits.

    Votre teint blanchâtre vire vite au rouge puis vous continuez votre chemin, pour peur qu'il ait découvert que vous avez le béguin pour lui. Vous vous retournez doucement, vérifiant si il vous regarde toujours. Vous voyez que c'est le cas et vous regardez à de nouveau en face de vous, évitant son regard. Votre coeur s'emballe et votre souffle devient court, trop court même. Vous vous mettez à l'écart dans une petite ruelle sombre pour reprendre votre souffle et vous calmez.





    Votre battement de coeur se calme et vous alliez pour quitter cette rue morbide mais quelque chose vous interpelle. Un son vous parvient. Un son? Non, plus un sifflotement de mélodie provenant des poubelles, plus loin. Une mélodie apaisante et mystérieuse. Vous vous approchez, comme si vous étiez envoûtée par cette mélodie. Plus vous vous approchez et plus vous sentez cette mélodie comme angoissante et pesante. Une partie de vous  veux s'enfuir mais vous ne pouvez pas, vous vous sentez obligé de regarder sous ce couvercle pour voir d'où provient ce sifflotement.

    Votre main ce pose sur la poignée et vous sentez en vous des frissons parcourant votre corps. Sous le couvercle, une poupée qui s'arrête de siffloter quand vous avez apparu. Une poupée? Non, plus un jouet mâchouillait de toutes part. Un visage si gentil malgrès la bave de chien et l'urine de chat sur son corps en plastique. Bizarrement, même si le sifflotement c'est arrêté, vous entendez toujours cette mélodie, comme si elle était ancrée dans votre cerveau et tournant en boucle encore et encore. Cette mélodie vous rend mal à l'aise maintenant. Vous savez que vous que vous ne devez pas le faire mais vous approchez votre index lentement de la chose immobile et au moment où votre ongle allait toucher le plastique du jouet.




    "Joujoue....joue aveve...vec....moi."

    La voix du jouet vous a fait sursauter et vous êtes tombé les fesses par terre. Comme un pantin désarticulé, il sort de la poubelle puis rampe vers vous à l'aide de son seul bras pour le moins encore valide. Vous reculez, apeurée par cette chose irréelle. Son regard se tourne vers vous puis avec une voix de petit garçon.

    "Noonononon....nononnooon non, ne partpartetez.....pas avant d'avavoiroir joué avec moi."

    Sa main blanche et froide vous attrape fermement votre cheville et accompagnait d'un crie, vous vous mettez à courir, le jouet en plastique continuant avec la même phrase: "Joue avec moi."

    Vous arrivez dans la rue principale. Vous criez et hurlez qu'on vous aide à vous débarrassez de ça. Vous regardez votre cheville mais le bout de plastique a disparu. Derrière vous, c'est pareil, plus rien. Même cette impensable mélodie s'est évaporé. Vous vous appuyez contre le mur, fatigué et les gens affluent vers vous, vous demandant si tout va bien. Était-ce un rêve? Était-ce une hallucination? Vous feriez mieux de retourner chez vous, pour vous reposer.
      Vous voilà devant ce magnifique feu de cheminée. Allongez sur le sofa avec la tête en arrière, vous lisez un livre. Votre position à l'air inconfortable mais ceci ne vous dérange pour le moins du monde. La chaleur du feu vous est agréable et vous pourriez rester des heures ainsi.

      Votre père est à vos côtés, ancré bien au fond de son canapé, un journal dans les main. Il vous parle d'un article qu'il vient de lire. Un article concernant ces étranges légumes qui sont tombés du ciel, de leurs malédictions et d'un homme de South blue ayant trouvé un remède contre leurs pouvoirs. Vous ne l'avez écouté que partiellement. Vous, vous êtes plongé dans ce roman si captivant. Un thriller: suspense, action, peur. C'est le genre de roman que vous appréciez et qui peux vous faire sursauter au moindre craquement de bûche sous l'effet de la chaleur.
      Vous fermez le livre d'un coup sec, vous l'avez enfin terminé. Vous saviez que c'était lui le tueur et ça vous rend légèrement satisfaite de l'avoir trouvé par déduction. Mais vous l'êtes aussi car c'était un bon livre, plein de rebondissement et d'intrigue.

      Dehors, le tonnerre gronde mais vous n'avez pas peur. A vrai dire, vous n'avez jamais eu peur du tonnerre. Depuis toute petite vous saviez déjà que ce n'était qu'un phénomène naturel et que le taux que l'éclair vous foudroie était très faible. Au contraire, vous trouvez ça magnifique ces éclats pendant ces instants éphémère et qui se perdent dans l'obscurité. Vous collez votre visage à la fenêtre, essuyant la buée avec votre main sûrement douce, essayant d'apercevoir les formes dehors au moment de l'éclair.

      Vous lâchez un crie. Ce que vous venez de voir viens de vous horrifiez. Vous l'avez vu quand l'éclair avait éclairci l'obscurité. Oui, vous l'avez vu cette forme rondouillarde. Oui, ce jouet que vous aviez trouvé quelques jours plus tôt. Il était là, dans l'ombre, traînant son corps difforme et ses membres blancs sous la pluie battante. Votre père vient en courant, vous demandant ce qu'il vous arrive. Des larmes coulent le long de vos joues légèrement rosées. Vous avez peur. Cette chose vous fait peur. Vous a-t-elle suivit jusqu'ici? N'était-ce pas un simple rêve?

      On toque à la porte. Es-ce lui? Est-il là pour vous? Votre père se prépare à ouvrir mais vous le suppliez de ne pas ouvrir. Vous vous mettez à genoux, vous tenant la tête entre vos petites mains tremblantes. Vos pleures et vos cries deviennent de plus en plus bruyant. Votre père ouvre la porte mais il n'y à rien dehors, pas la moindre parcelle de plastique sur le pallier. Seulement le son incessant de la pluie tombant sur le pavé de la rue.





      Cette musique. Cette musique angoissante que vous aviez déjà entendu. Vous l'entendez à nouveau et elle vient d'en haut. La voix d'un petit garçon la fredonnant. Vous montez à l'étage avec votre père puis vous arrivez devant la porte de la chambre de votre petit frère. C'est de là que vient cette mélodie. Vous appelez plusieurs fois votre petit frère et les seules réponses que vous avez derrière la porte ne sont que quelques phrases, accompagnées avec ce fredonnement.

      "Viens jouer avec moi grande soeur."
      "Joue avec moi."
      "Laisse moi jouer avec toi."
      "Tu veux jouer?"


      Vous posez la main sur la poignée. Elle est froide, bien trop froide. Vous poussez la porte qui s'ouvre dans un grincement incessant et derrière celle-ci, votre petit frère, fredonnant cette musique. Vous l'attrapez par les épaules et, en pleure, vous lui demandez où es-ce qu'il a entendu cette mélodie. Apeurait par votre excès de colère, il se met lui aussi à pleurer et vous répond en balbutiant qu'il l'a entendu sur le retours de l'école.
      Vous expliquez votre réaction à votre père, qui, à l'écoute de votre histoire, ne semble pas vraiment vous croire.
        Vous voici dans la douche, l'eau ruisselant le long de vos formes sensuelles. Craquant. Vous aviez besoin d'une bonne douche bien froide. Surtout après avoir étudié jusqu’à si tard dans la nuit. Vous étudiez beaucoup en ce moment. Voilà quelques jours que vous n'avez pas vu cette chose immonde. D'après votre médecin, il ne s'agirait que de petites hallucinations dues au stress de vos études. Vous pensez qu'il a sûrement raison mais vous avez toujours cette peur. Cette peur qui vous noue l'estomac et vous angoisse. La peur que ce jouet revienne à nouveau. Vous en tremblotez rien que d'y penser.

        Vous sortez enfin de la douche, l'eau dégoulinant encore de votre corps et vos cheveux tombant en paquet sur votre poitrine encore en pleine croissance. Vous adorez ce moment  de douceur sur votre peau quand vous vous emmitouflez dans une serviette après une bonne douche. Aah, c'est agréable cette sensation de bien être. Ce que vous avez envie de faire maintenant, retourner dans votre chambre et faire un bon somme. Vous vous séchez les cheveux puis vous sortez de la salle de bain, vous retrouvant dans le long couloir du premier étage.

        Vous aviez oublié mais vous êtes complètement seul dans la maison. Votre père et votre petit frère étant partie à un divertissement quelconque. Le couloir est complètement sombre, seulement éclairé par la lumière de la salle de bain. Vertiges, transpiration, sueurs froides, frissons, hauts-le-coeur, sensation de brutale faiblesse, sentiment de détresse. Vous perdez l'équilibre mais le mur du couloir vous permet de rester partiellement debout. Vous vous sentez sur le point de vomir et vous respirez fortement. Vous avez l'impression bizarre que quelqu'un vous observe et que ce quelqu'un ne vous veux pas du bien.





        Vous avez chaud et vous êtes désorientée. Vous vous collez contre la vitre la plus proche pour vous rafraîchir. Vous n'aviez pas remarqué mais dehors, le tonnerre grondait, le vent soufflait et la pluie tombait. C'était un vrai cataclysme.

        Le couloir sombre vous parez  effrayant. Les tableaux et les rideaux n'arrangeant rien à son aspect menaçant. Les ombres commence à vous faire peur. Un éclair gronda dans le ciel, éclairant la totalité du couloir d'une intense lumière. Et pendant l'espace d'une seconde, vous avez cru voir une forme vous regardant caché derrière le mur menant au rez-de-chaussée. C'est peut être votre petit frère qui est rentré et qui vous fait une petite farce. Vous l’appelez, encore et encore et votre voix devenant balbutiante à chaque essai. Aucune réponse. Vous restez tétanisée. Vous ne bougeais plus et vous en oubliez presque de respirer. Vous pensez peut être que si aucun millimètres de votre corps ne bouge, cette silhouette ne va pas vous voir.

        Un second tonnerre éclair une nouvelle fois le couloir et cette fois vous l'avez vu distinctement. C'est lui, cette chose qui vous angoisse depuis des semaines. Lui avec son sourire trop gentil, presque angoissant et se regard sans vie. Il est maintenant au milieu du couloir et s'est rapproché de vous.
        Vous criez, instinctivement. Vous vous décollez de la fenêtre et vous courrez aussi vite que possible vous réfugiez dans votre chambre. Sous votre couette, vous inspirez profondément. Vous restez un bon moment, essayant de reprendre votre souffle le plus silencieusement possible comme si votre couette était une protection impénétrable. Vous vous plongez dans un mutisme quasiment religieux, espérant ne pas entendre le son de votre porte s'ouvrant.

        Vous n'aviez pas fait attention mais par simple instinct de survie, vous aviez prit l'arme à feu se trouvant dans votre tiroir. Vous aviez complètement oubliée que vous l'aviez. Un ami à vous vous l'aviez prêté quand vous lui aviez parlé de cette histoire. L'arme est là, sur votre matelas, entre vos deux pieds. Vous la prenez, c'est plus lourd que vous le pensiez.
        A l'extérieur de votre couette, plus aucun bruit. Vous soulevez la couette d'un coup sec et il est là, dans un coin de votre chambre, éclairé par la lumière des éclairs, toujours souriant. Vous alliez crier mais le son resta dans votre gorge. vous attrapez l'arme à feu et vous la pointez vers lui, la main tremblante.

        Et là, quand vous pensez que vous n'avez qu'une balle, vous vous mettez à vous posez des questions. Et si vous le loupiez? Que va-t-il faire? Il va vous tuer? C'est en se posant ces questions que vous commencez à penser que le canon du pistolet entre vos main est peut être votre meilleur ami. Un ami qui peux vous libérer d'une angoisse, d'une peur. Un ami qui peux vous faire la bise et vous permettre de vous endormir sans craindre quoi que ce soit.

        Le pistolet tremblant entre vos mains, vous l'approchez tout doucement de votre tempe, tout en regardant le jouet en face de vous, silencieux. Vous voulez lui faire passer un message avec un regard. Un message du genre: "Bientôt, tu n'aura plus aucun contrôle sur moi". Lui, il est là, souriant et vous regardant. Le canon arrive enfin au niveau de votre tempe, des larmes coulent toutes seules le long de vos joues.






        L'orage et la pluie ayant cessé de tomber et dans la rue, on peux entendre un coup de feu et une simple phrase d'enfant qui résonne.

        "Pourquoi tu m'a pas laissé jouer avec toi?"
          Regardez moi, une chose si fragile, totalement à l'opposé de ce corps si athlétique que je mettais forgé avec le temps.

          ce corps en plastique, ces membres blanc et fin, des mouvements saccadés. Puis cette envie, incessante. Cette envie de vouloir que les gens joue avec moi. Mon vocabulaire, restreint à quelques mots dont "jouer". Répétant encore et encore la même phrase, je ne peux m'en empêcher.
          Et si on ne joue pas avec moi, qu'es-ce qu'il peux arriver avec ce corps que je ne contrôle pas?

          Pourquoi cette épreuve Looz? Tu m'a tout prit, bien plus ce que tu m'as offert en retour. C'est pour me faire souffrir?

          Looz, je te sais égoïste, je le sais bien, mais je t'implore de toute mon âme, permet moi de retrouver mon apparence.
          Parce que 35 ans de servitude. Après autant d'offrande, de rituel et de saignée, tu ne m'a adressé aucun signe. Pas le moindre indice à part ces vieux bouquins. Réellement une bible ou simple manuscrit d'un ivrogne pour ce faire un peu de blé?

          Je doute Looz. Pas de la souffrance, je sais qu'elle existe elle, je l'ai senti et ressenti. Elle a à plusieurs fois transcendé mon corps. Parcourant chaque fibre de mon esprit, je peux encore la percevoir, suintant encore de mes vieilles cicatrices. Cicatrices sur un corps de plastique. Ne préférait tu pas sur un corps de chair et de sang? Que se serait-il passé si je ne pouvais plus ressentir la douleur? Aurais-je souffert de ne pas souffrir?

          Je t'en conjure, ne te met pas en colère contre ton plus fidèle serviteur quand il te dit qu'il doute. Parce que oui je doute de ton toi et de ton existence.
          J'espère que tu me foudroya quand tu recevra mes paroles. Quitte à ce soit la dernière chose que je vois, que ce soit un signe de ta part.

          Mais j'ai trouvé une solution. Une solution qui me permettra de retrouver ma forme humaine. Que ce soit avec ou sans ton aide. Une personne, sur South Blue a découvert le secret de ces malédictions. Je m'y dirige et peu importe mon état, j'y arriverais.



          [HRP: Le Premier post a été réécrit/HRP]