>> PhysiqueAcarla est une jeune fille mesurant 1 mètre 65 et étant plutôt fine. Celle-ci a les cheveux bruns foncés, des yeux indigos reflétant des émotions et une peau claire. On la croisera le plus souvent avec un béret blanc entouré un ruban noir qui est orné un nœud, une chemise à bretelles blanche et bleue avec, par dessus, une veste sans manche de la même couleur que ses cheveux, un sac avec quelques effets, un short et pour terminer des bottes de cuir marron. Elle détient un pendentif en forme de croissant de lune qu'elle ne quitte jamais et qui appartenait autrefois à sa mère, malheureusement décédée d'une maladie incurable. Acarla garde toujours son béret sur la tête, sauf pour dormir. Aucune cicatrice n'est présente sur sa peau mais possède un tatouage de rose noire dans son dos. La jeune fille a une voix claire et un peu aiguë qui lui va à merveille, quoi que, lorsqu'elle crie, ça peut faire assez mal aux tympans. Mieux vaut donc avoir de quoi se boucher les oreilles lorsque vous sentez que ça tourne au vinaigre avec elle.
Acarla a une démarche simple, lève ou baisse la tête selon son humeur, poser un pied devant l'autre est une habitude. Elle a l'habitude de entortiller une mèche de cheveux autour de son doigt et de la défaire quand celle-ci est sceptique ou qu'elle réfléchit. La jeune fille a la phobie des serpents, et peut aller jusqu'à s'évanouir en voyant un ou plusieurs de ces reptiles rampants, ce qui peut être gênant si elle se trouve en plein combat.>> Psychologie Etudier l'adversaire en profondeur, on n'en a parfois pas le temps. Pourtant, Acarla essaie de le faire un minimum avant de commencer à attaquer ou défendre. Mais il arrive de temps à autre qu'elle se trompe sur certaines choses de l'adversaire. L'erreur est humaine, comme on dit. C'est parfois une gaffeuse et ça peut lui jouer bien des tours. Malgré tout cela, elle se donnera à fond pour chaque combat. Celle-ci est souvent sympathique, en revanche, elle peut quelques fois jouer la sadique mais pas trop. Elle n'aime pas spécialement les rancuniers.
Pour Acarla, c'est "on avance d'une manière ou d'une autre", et qu'il faudra parfois avancer dans un autre sens pour continuer à poursuivre ses rêves. En effet, pour vivre une belle aventure selon elle, il y a au moins une règle à suivre pour tout pirate qui se respecte : poursuivre ses rêves car quoi de mieux que ceux-ci pour nous motiver, pour nous aider à affronter toutes sortes d'obstacles, quoi de mieux qu'eux pour vivre pleinement sa vie? On pourrait bien se le demander. Cette jeune fille voit le monde comme un terrain de jeu inconnu, que l'on doit explorer pour en apprendre tous les secrets. Un monde sans choses à découvrir, sans endroits à explorer, sans aventure à vivre serait plus qu'ennuyeux, selon celle-ci. Elle vivra chaque journée avec intensité en somme. Sauf si l'ennui est omniprésent pendant la journée. >> Biographie Ma vie n'a pas toujours été rose, je vous l'assure. J'ai toujours vécu sur North Blue, enfin, c'est ce que l'on m'a toujours dit. Mes parents étaient pauvres, on vivait dans une petite maisonnette qu'on entretenait du mieux qu'on pouvait et bien souvent, on ne mangeait pas à notre faim tous les jours. Mais nous étions heureux, pauvres mais heureux. Mon père et ma mère allaient au marché vendre leurs fruits et légumes du potager de la maison, tandis que moi, je m'occupais de la maison. Je la nettoyais, je faisais les lits et le soir, je préparais la salade de fruits quotidienne pour le dessert du repas. Ils rentraient souvent tard, complètement exténués et se laissaient tomber dans le petit canapé, fermant les yeux quelques instants avant d'entendre ma voix fluette demander.
Alors, comment s'est passé la vente au marché? Hein?
Bien sûr, mon père ou ma mère me répondait que, comme d'habitude, c'était un gain modeste qu'ils avaient réussi à obtenir. Puis il ou elle détournait la conversation en disant qu'il était temps de manger. Une fois le repas terminé, nous allons nous coucher, tout en sachant que le lendemain serait une dure journée, comme toujours. Et chaque jour, c'était la même chose.
Un jour, ma mère fut frappé d'un mal étrange et nous avons cherché le médecin du village afin d'essayer de savoir ce qu'elle avait. Le médecin l'ausculta, l'inspecta de tous côtés avant de rendre son terrible verdict. Ma mère était atteinte d'une maladie incurable. Même avec un traitement, elle n'avait à peine plus qu'un ou deux mois à vivre. Cette nouvelle nous boulversa, mon père et moi. Je pleurais, je suppliai le médecin en lui disant qu'il y avait sûrement quelque chose à faire. Il soupira.
Hélas, tout ce que vous pouvez faire, c'est lui apporter du soutien et de l'affection. Je suis désolé et sûrement plus que vous.
Les larmes coulaient lentement sur mes joues tandis que la bouche tremblait et que j'avais du mal à y croire. La tristesse m'envahissait et je m'effondrais sur le sol, à genoux. Ma mère, elle aussi, pleurait. Mais pas de tristesse, ni de douleur, elle pleurait de voir ses proches à ce point affligés d'un tel chagrin. Celle-ci passa sa main fraîche dans mes cheveux et me chuchota ces quelques mots.
Ma fille, tu as peur que je meures si vite et je te comprends. Mais n'oublies pas, même si je meurs... Même si je meurs, je ne suis peut-être plus là physiquement mais je serais toujours tout près de toi, dans ton cœur... Je le sais mais je ne veux pas que tu meures! Pas maintenant! Il faut parfois savoir partir ce qu'on aime et avancer vers l'avant... Quand tu seras grande, je suis sûre que tu auras beaucoup d'amis qui pourront te soutenir...
Son souffle baissait peu à peu. Après lui avoir demandé d'économiser celui-ci, je me dirigeai vers le médecin, qui parlai à voix basse avec mon père. Je le remerciai d'être venu, même si l'annonce m'avait fait mal sur le coup. Il commençai à être tard, alors nous avons mangé puis avons aidé ma mère à se coucher avant d'en faire de même. Le lendemain, je pris le chemin de la cuisine, prépara un plateau petit-déjeuner pour mes parents et me dirigea vers leur chambre. J'entendais des sanglots alors je poussa doucement la porte, ce qui fit sursauter mon père. Je déposa le plateau avant de constater l'horrible réalité. Ma mère était allongée, les mains posées sur son buste et avait les yeux clos. Je m'avança pour toucher son front et retirai aussitôt ma main. Elle était complètement glacée. Ainsi la mort, dans la froideur de la nuit, s'était emparée de ma mère. Je lui fis un dernier bisou sur sa joue froide avant de faire un hochement de tête à mon père. Je fila vers ma chambre, m'habilla, redescendit, mis mes sandales et attendit mon père qui descendait, lui aussi habillé et chaussé. Nous sortîmes alors et nous dirigeâmes vers le vendeur de cercueil et lui en acheta un pour ma mère. Nous retournâmes à la maison et installèrent ma mère dans le cercueil. Avant d'en refermer le couvercle de bois, j'écrivis une lettre, je la glissa dans une enveloppe que je mis dans la main de ma défunte mère avant que le couvercle ne se rabatte sur elle. Cette lettre était destiné à être lue par ma mère dans l'au delà.
Après quoi, nous sommes allés voir le maire du village pour lui annoncer la mauvaise nouvelle. Il disait que la cérémonie d'enterrement se passerait demain et que la lecture du testament de Maman se passera le lendemain de la cérémonie. Voilà donc le programme de fin de semaine, pas très réjouissant tout ça...
Après l'enterrement de ma mère avec des personnes du village, nous sommes allés à la mairie.
Vu que votre fille risque de ne rien comprendre pour toutes les choses du début, je vais passer directement au plus important disait le maire. "A mon mari Ryu, je lègue la maison, tout le mobilier ainsi que tous mes bijoux à une exception. A ma fille Acarla, je lègue mon pendentif en forme de demi-lune qui a été mon porte bonheur pendant toute ma vie. Portez-vous bien et soyez heureux, ma très chère famille. Saya Tekeinoru." termina-t-il.
Ainsi se termina la lecture. Mon père et moi sommes rentrés à la maison sous la pluie battante. Le lendemain, il faisait si beau qu'on ne pensait même pas qu'hier, il pleuvait. La routine reprenait sauf qu'au lieu de ma mère, c'était moi qui allait avec Papa au marché. Après la vente, mon père rentrait à la maison, tandis que moi, je restais quelques minutes sur la plage, tout en respirant l'air marin et regardant le soleil se coucher.
Ça doit être si bien de voyager en mer... L'aventure, les coins à explorer, la liberté...
J'ai grandi avec cette même routine et chaque jour, je venais sur cette plage admirer la beauté marine, les petits rochers sur le sable abritant une cuvette d'eau de mer et multiples animaux... Jusqu'à ce jour, celui de mes 18 ans, le jour où j'ai fait un pas en avant vers l'aventure, vers mon avenir, vers... la piraterie! Et c'est ainsi que commence ma vie de pirate!
>> Test RPC'est le jour de mon anniversaire aujourd'hui, et j'ai choisi le chemin de mon avenir. J'ai décidé de devenir pirate. Le seul problème, c'est qu'il faut partir de l'île et mon père ne va pas m'aider. En effet, il a vu son père se faire tuer par des pirates. Depuis ce jour, il haïssait les pirates alors si sa fille en devient une... Mon père avait offert une barque à ma mère, quand j'étais encore petite et je comptais m'en servir... Pendant la nuit suivant mon anniversaire, je me tourne et me retourne dans mon lit en pensant sans cesse au moyen de partir. En plissant des yeux, je discerne les contours de l'horloge qui est dans ma chambre et essaye de comprendre quelle heure est-il. Après multiples efforts, j'arrive à deviner 5h57. Je descend sur la pointe des pieds les escaliers, me chausse, me couvre une longue veste laineuse, sors dehors dans la nuit froide et me met à contourner la maison en tâtonnant et en m'aidant des faibles rayons de lune. Arrivée derrière la maison, j'entreprends de traîner la barque à travers la forêt étant tout près de chez moi et de l'amener vers une plage déserte la nuit et fréquentée le jour, sauf l'après-midi. Après beaucoup de temps, j'arrive enfin sur le sable que je reconnais au toucher et à la vue, aidée par les rayons de l'astre présent dans le ciel et met la barque en sûreté dans une grotte. Après tout ça, je regarde le ciel se teinter de rose pâle et de jaune avant de sursauter.
*Oh non! Le soleil va se lever et je ne suis toujours pas retournée à la maison!*
Je mets alors à courir sur le sable, puis sur l'herbe, zigzagant entre les arbres et rentrant dans la maison en me calmant un peu. J'enleva ma veste, enleva mes sandales, remonta rapidement sans faire de bruit et je glissa dans le lit. Une vingtaine de minutes après, je somnolais mais mon père me réveilla.
Allez debout, il faut aller au marché!dit-il avant de s'exclamer. Tu as mal dormi? Il y a des cernes sous tes yeux. *Merde... Il l'a remarqué.*
En effet, en me dirigeant vers la salle de bain après avoir murmuré un "J'arrive... Minute..." et m'être regardée dans le miroir, de grandes cernes avaient pris place en dessous de mes yeux. Mais je n'avais pas le temps, il fallait que je m'habille, me nourrisse et me chausse pour aller vendre les récoltes du potager. Après plusieurs ventes, je posais ma tête et m'endormais à moitié sur la planche nous servant à exposer la marchandise, à cause de ma "petite" sortie nocturne. Bien heureusement, mon père me laissa rentrer à la maison en disant qu'il pourrait se débrouiller seul. Je retournai à la maison et entama l'écriture d'une lettre que je glissais dans une enveloppe une fois terminée.
L'enveloppe laissée sur la table, je fis une sieste d'une demi-heure à peu près avant de me réveiller et d'aller chercher le sac préparé depuis deux jours. Je regardais l'équipement que j'avais l'intention d'emmener. Il y a le grand bâton de bois pas trop gros pour que je puisse le prendre facilement avec un bout de métal au milieu pour la prise en main et la solidité, un sac avec un peu de nourriture, un carte et une boussole dedans et pour terminer, le pendentif de ma mère que je mis autour de mon cou. J'attrapai le sac et le mis sur mon dos d'une main et de l'autre, j'empoignai le bâton en son centre. Je descendis rapidement, sortis en vérifiant que personne ne regardait en ma direction et partit en travers de la forêt afin d'atteindre la plage maintenant déserte. Une fois arrivée sur place, je déposai mes affaires et entrepris de sortir la barque. Après avoir enlevé la bâche plastique par dessus celle-ci, je mis le sac, le bâton de bois et les rames à l'intérieur de la barque et me mis à la pousser jusqu'à qu'elle commencer à flotter sur l'eau. Je m'installai à intérieur, regarda la carte de North Blue que je m'étais procurée au village avec la boussole et me mis à ramer un peu. Une fois assez éloignée de mon île natale, je la regarda avec une certaine tristesse.
Au revoir, île chérie...fis-je avec émotion. Et désolée papa...
|