Je ne fais que passer
Je suis Kid Ohama, un jeune Sage
Carnival Show
Quelque part sur la mer dans Est Blue
Je ne sais pas quelle heure il est. Mais le soleil n’est pas encore couché, de plus il brille fort dans le ciel. Selon une brève estimation il doit être entre quatorze heures et seize heures et demie. Le ciel est composé d’un magnifique bleu avec seulement quelques nuages par-ci par-là. Cette grande étendus d’eau qui n’est rien d’autre que l’océan s’étend à perte de vue, seul un minuscule petit îlot venait faire tache dans ce paysage. Après une plus grande réflexion le terme « minuscule » n’est peut-être pas approprié, car même si cette île et relativement petite elle n’en reste pas moins haute en taille, assez atypique ne trouvez-vous pas ?
Fermant les yeux, pour ainsi profiter du soleil venant réchauffer chaque épiderme de ma peau, je fis le vide dans mon esprit. Je pouvais entendre les cris des mouettes, leurs hululements qui se propageaient dans tout l’horizon venant ainsi percer ce silence. Le houlement des vagues me berçait également. Pour être honnête avec vous je commençais limite à m’endormir, quand dans ce silence parsemé par les crient des mouettes, un autre flot de bruit se fit entendre. Celle-ci ressemblait plus à un brouhaha qu’autre chose. D’ailleurs se bruit de foule m’interpella, et me sorti de mon pseudo sommeil. Plus ce bruit se rapprochait plus je voyais cette monstrueuse masse qui allait carrément m’engloutir, créant un écran d’ombre tout autour de moi ainsi que sur moi. Et là sous mes yeux un énorme yacht apparut. Ce dernier a carrément faillis exploser la petite embarcation dans lequel je me trouvais, rien que le fait d’avoir lâché l’encre non loin de moi à manqué de peu de me faire chavirer. D’un coup le vacarme que provoquait ces gens s’estompa, pour ainsi se changer en rire et en moquerie à ma vue. Quand l’un des participants, probablement le capitaine, puisqu’il portait sur lui le fameux chapeau et l’uniforme du capitaine, leur dit de se taire d’un signe de main.
L’homme élégant se mit face à la foule, avant de passer sa tête par tribord afin de m’apercevoir. D’une voix type « bon chic bon genre » il me dit.
« Oye du bateau ! Veuillez m’excuser je ne vous ais, pour ainsi dire, pas vue »
La personne parlait tellement lentement que je n’avais qu’une envie, celle de lui rire au nez, mais bon entre bon gentleman cela ne ce fait pas. C’est alors que de ma voix suave tout en parlant relativement fort pour que le personnage puisse m’entendre je lui dis.
- « Oh ne vous en fait pas, c’est entièrement ma faute. J’ai bien failli vous rentrer dedans, après tout»
Ironie ? Oui. Allait-il le voir ? Je ne sais pas, mais bon il fallait dire que le grand énergumène là haut, sur son yacht il me faisait drôlement rire. Surtout avec tout son attirail, ses lunettes de soleil modèle aviateur, son képi de capitaine, ses badges de matelots confirmés apte à conduire un tel bateau, et ses fameuses manières de « Mr bon chic bon genre ».
L’homme se mit à rire aux éclats, et après quelques minutes il me fit descendre une échelle, avec des échelons en aluminiums reliés à des montants en cordes, tout en rétorquant que je l’avais amusé et qu’il aimait la façon dont je lui avais parler, cette manière un peu désinvolte, il me demanda donc de monter le rejoindre.
En arrivant sur son navire l’homme se retourna et proclama un petit discourt à la foule qui nous entourait.
- « Mes très chers amis ! Ce petit bonhomme et mon hôte et nous devons l’accueillir comme il se doit. Alors je vous en pris pas de moqueries, pas de méchancetés, nous devons lui faire bonne impressions. Tout ce qu’il demandera il l’aura. Je veux que mon hôte se sente bien. »
Puis il s’accroupit pour me dire quelques mots beaucoup plus personnels.
« Amuse-toi ! Mange, bois comme il te plaira, et ne t’en fait pas pour ta chaloupe mais serviteur vont aller te la remorquer jusqu’à notre garage ».
C’est donc dans ses derniers mots que l’homme dispersa la foule d’un nouveau geste de main avant de lui-même disparaitre dans cette masse. C’est alors qu’en, seulement une fraction de seconde, je me sentais comme désemparé, heureux car l’on me portait de l’attention, pour enfin me sentir affligé, car leur attention c’était complètement dissipé. Je me retrouvais donc sur le pont, duquel la foule festoyait avec petit four dans une main, apporté par des serviteurs sur un plateau d’argent, et flute en cristal remplie de champagne dans l’autre. L’un des serveurs vins à ma rencontre en me tendant le plateau de champagne, je lui fis signe que je n’en voulais pas, puis il est reparti.
Par contre quand le serviteur qui servait les petits fours est venu à moi je ne m’en suis pas privé, je lui ais même prit son plateau des mains. Ce dernier est alors reparti sans sons plateau, me regardant de haut et d’un mauvais œil.
Il est vrai que je connaissais personne sur ce navire, mais comme la bonne chance venait à moi je n’allais pas m’en privé et au moins je n’aurais pas me soucier de ce que je vais manger ou même où j’allais coucher temps que cette petite fête mondaine persister j’allais rester, ici à comblé mes désirs. Comme diraient les penseurs issus du Stoïcisme « Devient indifférent face aux désirs duquel, leurs réalisations ne dépend pas de toi, mais ne renonce pas pour autant à certains de ses désirs ». Sachant que je n’ais pas contribuer à ce bonheur, je pouvais alors pleinement en profiter.
Non loin de la foule il y avait un buffer, avec en son centre une magnifique statue faite de glace. Le buffer était complètement grandiose, au sens propre du terme je ne voyais pas la fin de la table et les plats qui la composée étaient dès plus raffiné. Il est vrai que je n’y connais absolument rien en cuisine, mais de voir la bouffe ainsi disposée dans des plats plus grands les uns que les autres, cela ne pouvait forcément dire qu’une seule chose. Que ces plats sont forcément bon et j’allais très bientôt le savoir. Toujours sur le pont, sur une petite scène il y avait un groupe, ou plus exactement un petit orchestre, qui jouer de la musique classique pour ainsi accompagné la foule qui ne dansait même pas, ah sa non elle se contentait juste de parler.
Ne me faisant pas prié, je me mis en direction de se magnifique buffer qui s’offrait à moi. Cependant j’eu remarqué une chose en effet il n’y avait que moi-même qui se servait à manger sur ce buffer. Il est vrai que cette situation me mettait un tant soit peu mal à l’aise, mais comme le Capitaine l’avait dit « Tout ce que je voudrais je l’aurai. ». Alors très vite ma sensation de mal être passa en second plan.
Eclaire au chocolat, sorbet, banane à split, salade verte, viande soigneusement cuite comme nous l’aimons. Je n’avais que l’embarra du choix. Après quelques minutes, une fois que mon corps prit un rythme continu et plutôt lent, toute mon attention ne portait plus sur la ce que je mangeais, mais sur ce que pouvait dire les gens autours de moi. Je pouvais très bien les entendre.
- « Mon Dieu regardez le… »
Disait l’une des dames présente dans la foule, tendis qu’une autre de sa petite voix lui affirma.
« Il ne tiendra même pas cinq secondes… ». Je ne savais pas ce qu’elle voulait dire, et si surtout elle parlait de moi. Mais une autre voix se fit entendre.
« Un si jeune garçon, aussi mignon, quel dommage… »
Je ne savais pas ce qui était en train d’arrivé, même mon corps ne répondait plus, mes yeux commençait à se fermer contre ma volonté, brusquement ma main lâcha la fourchette, mon autre main fit de même et l’assiette ce cassa contre le sol, avant que je ressente ma tête frappant violement le sol, et que je m’évanouisse. A cet instant une seule pensée me traversa l’esprit.
- « Dans quelle merde je m’étais fourré »