- le Docteur:
Ah. C'est donc ça, le Léviathan ? La réputation de ce funeste navire n'était donc pas usurpée. On le voyait depuis loin, les foules ne parlaient que de ça. On ne pouvait pas passer à côté, c'était impossible. Inacceptable. Et toi, tu étais là, levant les yeux vers ce colosse. Une nouvelle fois, tu dépliais la missive, celle qui t'avait mené jusque ici, celle qui t'avait conduit à prendre une corvette à travers Calm Belt, au milieu d'inconnus et à rallier Alabasta alors que le destin de Drum était encore incertain. Une semaine que tu étais arrivé, devançant les Rhinos Storm pour leur réserver un accueil royal. Tu savais ce qu'il s'était passé là-bas, hein ? La guerre, la mort, les souffrances. Les assassins, et le pire. Tellement de vies gâchées, toute cette évolution pour en arriver là. Quel gâchis. Et là, tu contemples le colosse blessé, brisé. On a pansé ses blessures, on a colmaté ses brèches mais tu le sais malade, vicié. Combien de fois ce navire avait-il était détruit ? Tu n'en savais rien, mais en temps que fier symbole de l'amirauté, il en avait pris pour son grade. Te placer toi sous les ordres direct d'un Contre-Amiral, ça aussi c'était étonnant. Tu les connaissais de réputation, ces gars, hein ? Tu savait à quoi t'attendre, tu savais qu'ils étaient différents et ça te terrifiait comme ça t'excitait. Peur que ce soit pareil. Heureux de trouver des gens un peu plus comme toi. Quoi qu'en disent les autres, ces maudites rumeurs. Ces rumeurs qui ne faisaient que justifier ta mission ici.
Le pont était encore loin, baissé mais loin. Alors en enfonçant ton borsalino sur ton crâne verdâtre, il te fallait presser le pas, arriver avant que tous ne partent. C'était étrange, hein, mais tu te sentais curieusement observé. Comme par une Ombre de mauvaise augure. Ton imagination sans aucun doute, cela ne pouvait être qu'un énième nouveau départ. Une façon de gagner la rédemption. Raison pour laquelle tu remontait le col de ton imper, éviter de leur imposer ta monstruosité si vite. Ils le méritaient pas après tout. Ta gueule, elle était pas faite pour te faire des amis, on te le rappelait assez souvent pour que t'aies pas à l'oublier. Ainsi accoutré, tu ressembles plus à un type louche qu'à un gars de la Marine, qu'à un défenseur de la loi. Alors c'était normal qu'on t'arrête, hein. Qu'on te demande la raison pour laquelle tu voulais monter sur ce navire. Sécurité optimale pour le transport des prisonniers. Oui, ça aussi on te l'avait dit. Un assassin meurtrier était enfermé à fond de cale. On t'avait dit beaucoup de choses, et pas des plus sympathiques. Mais tu ne voulais pas juger sans connaître, ça aussi c'était un de tes travers. Alors d'un geste nonchalant, tu écartes les pans de ton imperméable, relève d'un doigt ton borsalino. D'abord, la gueule habituelle, la grimace. Point positif, ça dure qu'une demi-seconde ici, on la mettra sur le coup de la surprise. Puis on te donne du salut et tu leurs montres ton ordre de mission. Juste le cachet qui ornait le tout, ça suffisait. Une affectation au Léviathan, ça valait tous les honneurs du monde. Et peu de gars étaient capables d'imposer une recrue comme Wallace. Le Dr. Johnson. Bonne ou mauvaises augure ?
On te fit monter, un des gusses t'accompagnant et t'expliquant qu'ils étaient arrivés y'a pas si longtemps que ça. Mais tu le savais déjà, pourquoi pensait-il que tu arrivais maintenant ? Au moins il te faisait la conversation. Ce qui était moins agréable, c'était la manie qu'il avait de renifler de temps à autre. Et toi t'osais pas lui dire que c'était ta peau, cette odeur. Du chlore, ça chatouille les narines, hein ? Peu t'importe. On t'amena au travers du dédale de couloir de l'imposant navire, éclairés par de savantes combinaisons de miroirs et de chandelles. Tu pus pas t'empêcher de laisser échapper un sifflement d'admiration, hein ? Bah, en même temps, peu nombreux étaient ceux qui avaient déjà contemplé pareille merveille. La porte devant laquelle on t'arrêta était encadrée par deux officiers, et on pouvait y lire un nom gravé dans le bois. Comme par hasard, le même que celui qui était écrit sur ta missive. Contre Amiral Fenyang, maître du Léviathan. Voilà un titre qui sonnait haut et fort.
On s'écarte devant toi, et tu frappes. Deux fois. Puis tu sors la lettre de ta poche, prêt à te fendre du salut rituel de la Marine. On disait que Fenyang était un homme imposant, peut être qu'il serait même pas choqué par ta trogne. Un espoir, hein. Par contre, le contenu de la lettre risquait de lui faire moins plaisir ... Alors tu la tends, et tu patientes. T'es là pour ça de toute manière.
Le pont était encore loin, baissé mais loin. Alors en enfonçant ton borsalino sur ton crâne verdâtre, il te fallait presser le pas, arriver avant que tous ne partent. C'était étrange, hein, mais tu te sentais curieusement observé. Comme par une Ombre de mauvaise augure. Ton imagination sans aucun doute, cela ne pouvait être qu'un énième nouveau départ. Une façon de gagner la rédemption. Raison pour laquelle tu remontait le col de ton imper, éviter de leur imposer ta monstruosité si vite. Ils le méritaient pas après tout. Ta gueule, elle était pas faite pour te faire des amis, on te le rappelait assez souvent pour que t'aies pas à l'oublier. Ainsi accoutré, tu ressembles plus à un type louche qu'à un gars de la Marine, qu'à un défenseur de la loi. Alors c'était normal qu'on t'arrête, hein. Qu'on te demande la raison pour laquelle tu voulais monter sur ce navire. Sécurité optimale pour le transport des prisonniers. Oui, ça aussi on te l'avait dit. Un assassin meurtrier était enfermé à fond de cale. On t'avait dit beaucoup de choses, et pas des plus sympathiques. Mais tu ne voulais pas juger sans connaître, ça aussi c'était un de tes travers. Alors d'un geste nonchalant, tu écartes les pans de ton imperméable, relève d'un doigt ton borsalino. D'abord, la gueule habituelle, la grimace. Point positif, ça dure qu'une demi-seconde ici, on la mettra sur le coup de la surprise. Puis on te donne du salut et tu leurs montres ton ordre de mission. Juste le cachet qui ornait le tout, ça suffisait. Une affectation au Léviathan, ça valait tous les honneurs du monde. Et peu de gars étaient capables d'imposer une recrue comme Wallace. Le Dr. Johnson. Bonne ou mauvaises augure ?
On te fit monter, un des gusses t'accompagnant et t'expliquant qu'ils étaient arrivés y'a pas si longtemps que ça. Mais tu le savais déjà, pourquoi pensait-il que tu arrivais maintenant ? Au moins il te faisait la conversation. Ce qui était moins agréable, c'était la manie qu'il avait de renifler de temps à autre. Et toi t'osais pas lui dire que c'était ta peau, cette odeur. Du chlore, ça chatouille les narines, hein ? Peu t'importe. On t'amena au travers du dédale de couloir de l'imposant navire, éclairés par de savantes combinaisons de miroirs et de chandelles. Tu pus pas t'empêcher de laisser échapper un sifflement d'admiration, hein ? Bah, en même temps, peu nombreux étaient ceux qui avaient déjà contemplé pareille merveille. La porte devant laquelle on t'arrêta était encadrée par deux officiers, et on pouvait y lire un nom gravé dans le bois. Comme par hasard, le même que celui qui était écrit sur ta missive. Contre Amiral Fenyang, maître du Léviathan. Voilà un titre qui sonnait haut et fort.
On s'écarte devant toi, et tu frappes. Deux fois. Puis tu sors la lettre de ta poche, prêt à te fendre du salut rituel de la Marine. On disait que Fenyang était un homme imposant, peut être qu'il serait même pas choqué par ta trogne. Un espoir, hein. Par contre, le contenu de la lettre risquait de lui faire moins plaisir ... Alors tu la tends, et tu patientes. T'es là pour ça de toute manière.
- Lettre cachetée de l'Amirauté:
- Marie-Joa, 30 décembre 1624.
Contre-Amiral Alheïri Salem Fenyang.Par la présente, le Lieutenant Wallace Johnson prend ses fonctions au sein de votre équipage. Il assurera le soutien médical des unités et le suivi psychologique de votre personnel à la suite des derniers évènements. Veuillez lui trouver une place où il pourra exercer librement ses fonctions, nous attendons son rapport avant la fin du mois de janvier 1625. Sur l'ensemble du personnel et des soldats, cela va de soi. Il vous accompagnera jusqu'à exécution de votre mission pour la suite.
Bonne et heureuse année à vous.
Amicalement,
Dernière édition par Wallace Johnson le Mar 23 Juil 2013 - 16:20, édité 1 fois