Enfin je vis la terre. Je voguais depuis un jour seulement et déjà, cela me paraissait être une éternité. Le Royaume de Luvneel. Le Royaume le plus grand des mers bleues. Foulé une terre aussi grande me donnerait certainement la folie des grandeurs. Des rêves d'aventures, de combats épiques et d'une mort glorieuse. Néanmoins, je devais m'y rendre. J'avais entendu maintes rumeurs au sujet de Luvneelpraad. Depuis le passage du gigantesque raz-de-marée de 1600, cette pseudo-ville était devenu le repaire de bien des malfrats. Peut-être là-bas trouverais-je de quoi remplir ma bourse. Je n'étais pas motivé uniquement par l'argent, mais bien par le besoin de partir sur Grand Line à la recherche de.. Mais là n'étais pas la question.
Je décidais de jeter l'ancre près d'une côté à proximité de l'antique cité. Une fois mon modeste navire amarré, je me jetais sur la terre ferme. L'odeur me prit à la gorge. Les effluves d'une civilisation vivante.
Je me mis en route d'un pas décidé. Une heure plus tard, je passais l'arche de la ville. Mon regard se posait sur les bâtiments, autrefois si glorieux, et maintenant si délabrés. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une masse de gens marcher dans la rue. Ces gens étaient vêtus de simples haillons et leurs yeux étaient vide d'expression. Certains mendiaient, d'autres se contentaient de faire leurs courses sur les étalages rudimentaires que de simples civils ouvraient pour subvenir à leur besoin. Le ciel était gris, recouvert d'une couche épaisse de nuages menaçants.
Ce n'était décidément pas une destination de rêve.
De plus, le jour commençait à décliner. Trainer dans ces rues le soir venu était, apparemment, une mauvaise idée. Je cherchais du regard une quelconque auberge où dormir. Je la trouvais rapidement. "Au flibustier unijambiste". Malgré le nom peut attrayant, je décidais de rentrer, bien décidé à me reposer. A l'intérieur, une clameur s'élevait. Une bagarre ? Probablement. Mieux valait ne pas s'en mêler. Je traversais la grande salle, ignorant le pugilat et m'adressa à l'aubergiste.
- "Donnez moi une chambre."
Il dénia à peine me lancer un regard. Il me lâcha finalement :
- "J'ai pas d'chambre moi ! Casse toi !"
Cette réaction ne m'étonna qu'à moitié. Je soupirais. Le cliquetis d'un pistolet à silex me ramena à la réalité.
- "Eh l'tavernier ! Envoie ton fric et un tonneau de bière s't'euplait !"
Je tournais la tête. Un de combattants avait vaincu - probablement tué - son adversaire et braquait maintenant l'aubergiste. Celui de sachant pas que faire me lança un regard. La détresse se lisait dans ses yeux. Sans laisser le temps de comprendre au bandit, je me saisis de son arme, le poussa et le braqua à son tour.
- "Qu'est-ce tu m'veux toi ?! Tu sais pas qui j'suis ?! J'fais partis du plus gros gang de la ville, le Syndicat ! Tu sais pas dans quoi tu te fourres l'ami !"
Son baratin m'avait ennuyé au plus haut point. Je l'abattis froidement. Le tavernier était désormais figé dans une sorte de torpeur. Je braquais mon arme sur lui.
- "Vous êtes sûr de n'avoir aucune chambre ?"
Celui-ci n'eût même pas le courage de me répondre, il me tendit simplement les clés et me dit : "Première étage, troisième chambre à gauche.."
Je décidais de jeter l'ancre près d'une côté à proximité de l'antique cité. Une fois mon modeste navire amarré, je me jetais sur la terre ferme. L'odeur me prit à la gorge. Les effluves d'une civilisation vivante.
Je me mis en route d'un pas décidé. Une heure plus tard, je passais l'arche de la ville. Mon regard se posait sur les bâtiments, autrefois si glorieux, et maintenant si délabrés. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une masse de gens marcher dans la rue. Ces gens étaient vêtus de simples haillons et leurs yeux étaient vide d'expression. Certains mendiaient, d'autres se contentaient de faire leurs courses sur les étalages rudimentaires que de simples civils ouvraient pour subvenir à leur besoin. Le ciel était gris, recouvert d'une couche épaisse de nuages menaçants.
Ce n'était décidément pas une destination de rêve.
De plus, le jour commençait à décliner. Trainer dans ces rues le soir venu était, apparemment, une mauvaise idée. Je cherchais du regard une quelconque auberge où dormir. Je la trouvais rapidement. "Au flibustier unijambiste". Malgré le nom peut attrayant, je décidais de rentrer, bien décidé à me reposer. A l'intérieur, une clameur s'élevait. Une bagarre ? Probablement. Mieux valait ne pas s'en mêler. Je traversais la grande salle, ignorant le pugilat et m'adressa à l'aubergiste.
- "Donnez moi une chambre."
Il dénia à peine me lancer un regard. Il me lâcha finalement :
- "J'ai pas d'chambre moi ! Casse toi !"
Cette réaction ne m'étonna qu'à moitié. Je soupirais. Le cliquetis d'un pistolet à silex me ramena à la réalité.
- "Eh l'tavernier ! Envoie ton fric et un tonneau de bière s't'euplait !"
Je tournais la tête. Un de combattants avait vaincu - probablement tué - son adversaire et braquait maintenant l'aubergiste. Celui de sachant pas que faire me lança un regard. La détresse se lisait dans ses yeux. Sans laisser le temps de comprendre au bandit, je me saisis de son arme, le poussa et le braqua à son tour.
- "Qu'est-ce tu m'veux toi ?! Tu sais pas qui j'suis ?! J'fais partis du plus gros gang de la ville, le Syndicat ! Tu sais pas dans quoi tu te fourres l'ami !"
Son baratin m'avait ennuyé au plus haut point. Je l'abattis froidement. Le tavernier était désormais figé dans une sorte de torpeur. Je braquais mon arme sur lui.
- "Vous êtes sûr de n'avoir aucune chambre ?"
Celui-ci n'eût même pas le courage de me répondre, il me tendit simplement les clés et me dit : "Première étage, troisième chambre à gauche.."
Dernière édition par Kratos le Mar 16 Juil 2013 - 23:38, édité 1 fois