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Rencontre fortuite [FB août 1624]

Posté Ven 5 Juil 2013 - 5:36 par Clotho

Ohara ... Une île autrefois prospère, magnifique, fleurissante, berceau du savoir du monde. Cet endroit regroupait un nombre de livres incalculable. Mais ils ont tous été perdus lors du buster call. Soit disant pour éradiquer la menace que représentait le savoir, et du fait que cette île aurait abritée des révolutionnaires. Étant marine, mon camp a été fixé. Pourtant, mon cœur n'est pas d'accord avec cette action. Raser une île, massacrer des personnes innocentes simplement parce qu'elles vivaient ici, raser les connaissances, empêcher les gens de reconstituer les siècles perdus ... Je ne trouve pas ça normal, c'est inadmissible. A la rigueur, brûler les livres, emprisonner les habitants, d'accord. Mais une extermination massive, je suis largement contre. Moi aussi je veux savoir ce qui s'est passé durant cette période. Je veux savoir ce que la marine a fait de si mauvais pour vouloir le cacher au monde entier. Une chose est sure, si jamais je recevais un tel ordre ... Je ne saurais pas quoi faire. En fait ... Je pense que si. Quitte à être considéré comme un traitre, j'aurais démissionné, aidé les civils à quitter l'île, brûler les livres ou je ne sais quoi. Mais je n'aurais pas laissé autant de personnes mourir simplement pour deux stupides mots. Buster call ... Non, décidément, je n'aime vraiment pas ce mot. Un trop grand pouvoir pour être utilisé par les hommes.

Aujourd'hui, je pose pour la première fois le pied sur cette île. J'en ai entendu parlé, comme tout un chacun. Mais je n'étais jamais venu ici. Étant un marin, on est pas forcément apprécié ici, même si officiellement, la marine gouverne. Les autres sont venu avec leurs tenues. Pour ma part, j'ai préféré être en civil. Ils sont venu surveiller les environs, vérifier que tout va bien. Moi je suis en congé, et j'en ai profité pour venir m'instruire un peu. Je dispose deux jours avant que le bateau ne reparte. Deux jours à occuper. Je vais peut-être aller faire du shopping, ou aller à la bibliothèque. Je ne sais pas encore en fait. A peine descendu du vaisseau qu'on se fait remarquer. C'est sur qu'une trentaine de gus habillé en blanc et bleu, descendant d'un vaisseau de la marine, ça ne passe pas inaperçu. Je dois vite disparaître si je ne veux pas être associé à eux. Je cours aussi vite que possible, laissant les autres ici. Nos chemins se séparent et ne se retrouveront que dans deux jours, pour repartir. Après avoir courut plus de dix minutes, je me retrouve près du grand arbre. Juste à ses pieds même en fait. Il est immense ... Sans doute plus grand qu'un géant.

La bibliothèque se trouve devant moi. Je pousse les portes, impatient. Et là, c'est le drame. Je pousse un peu trop fort, et la porte se retrouve presque encastrée dans le mur. Évidemment, impossible que le bruit qui s'en suit passe inaperçu lui aussi. Aie. Je tire un peu la porte de façon à la remettre à peu près normalement, tout en devant aussi rouge qu'un piment. Je me confond en excuse devant l'air outré des personnes qui sont déjà assises en train de lire. Je me cache dans l'ombre en espérant qu'on m'oublie. Quand je me retourne, je vois les ouvrages. Il y en a des centaines. Des milliers. Des millions peut-être même. C'est magnifique ! Je suis venu ici pour une chose, alors j'y vais franco. Je me diriger vers un bibliothécaire, ou ce qui y ressemble en tout cas.

Bonjour. Je suis désolé de vous déranger, mais je recherche des œuvres ... particulières dirons-nous. Où puis-je trouver les livres datant d'avant les années perdues ?

Le savoir, c'est le pouvoir des hauts gradés. Donc si je veux devenir puissant et gravir les échelons, je dois apprendre autant de choses que possible, surtout des choses cachées au commun des mortels. Avec mes habits, il n'y a pas moyen qu'on sache que je fais parti de la marine. Je suis vêtu d'un tee-shirt bleu ciel et d'un jogging vert à ratures oranges. Mes longs cheveux noirs évidemment prennent de la place. L'homme semble surpris et murmure des choses que je ne comprends pas. Mais à la vue de sa tête, je suppose que ce n'est pas très gentil. Tant pis. Je vais dans les rayons et recherche par moi même. Je tourne en rond plusieurs fois.

Rencontre fortuite [FB août 1624] Drapea11

Dernière édition par Clotho le Mar 8 Oct 2013 - 6:15, édité 2 fois

Posté Ven 16 Aoû 2013 - 8:36 par Ankoü

Pour qui aime lire, quand on habite sur West Blue (et pas que) on se doit d'aller au moins une fois dans sa vie à Ohara. C'est un peu un pèlerinage obligatoire pour tout les amateurs de romans ou de livres historiques. Bref, Ohara est la Mecque de la littérature. C'est pourquoi Ankoü, avant de rejoindre Grand Line pour son aventure, s'était juré de faire un arrêt là bas et d'y séjourner au moins une semaine.

Trois semaines après son arrivée sur Ohara, Ankoü était toujours en train de lire des livres à droite et à gauche sur cette île majestueuse. Pour tout vous dire, il était à deux doigts de s'installer ici et ne pas partir à l'aventure. L'endroit était vraiment chaleureux, mise à part les méfiances qu’exerçaient les locaux vis à vis des patrouilles régulières de la marine. En dehors de ça, il faisait bon vivre sur Ohara. Si on ne connaissait pas la tragique histoire de cette île, rien aujourd'hui, ne laisser entrevoir les stigmates du passé.

Le train train qu'Ankoü s'était imposé était simple. Se lever de bonheur, déjeuner léger et bibliothèque toute la journée, le soir un gros repas et ensuite une cigarette et un verre de brandy. En ce jour, rien ne divergeait de la routine et Ankoü, dans son costume élégant et sobre flânait dans les rayons de l'immense et impétueuse bibliothèque. L'écrivain se sentait ici comme chez lui et il avait déjà entamé des démarches pour se loger durablement sur l'île, il avait même déjà une visite prévue pour une petite maisonnette à l'ouest de la ville ce soir. A force de le voir dans le coin, les gens s'étaient habitués à sa présence, il faisait parti des murs. A tel point qu'on le prenait même régulièrement pour un bibliothécaire, surement du à son costume et ses manières raffinées.

Il n'aimait pas trop qu'on interfère dans son bonheur mais il prenait ces quiproquos comme des compliments. Il restait toujours poli en répondant mais dans sa barbe rasée de près, il bougonnait toujours un peu. Aujourd'hui ne dérogea pas à la règle, un type, vraiment dépenaillé vint lui demander renseignements. A tout bien y repenser, ce type était d'ailleurs un peu louche dans sa démarche. Il cherchait des livres datant d'avant le "sinistre". A la connaissance d'Ankoü, tous ses livres avaient était remisé et il fallait une demande à l'autorité suprême de l'île pour y accéder. Ankoü avait fait la démarche mais s'était vu refuser l'accès pour un motif délirant à ses yeux: " Incompatibilité d'ambition"

Bref.. Tout le monde, un temps soit peu du coin, connaissait la procédure, cet homme était donc un touriste. Un touriste ou un espion ? Peut être pas un espion mais au moins un grand curieux un peu simplet. Intrigué par ce comportement (et surtout inspiré par les 8 romans d'espionnages et de théorie du complot qu'il venait de lire en trois jours), Ankoü décida de poursuivre ses recherches tout en surveillant d'un coin de l’œil le simplet. Après plusieurs passages à côté d'Ankou et sans prendre aucun bouquin, l'étrange inconnu se préparait à changer de secteur dans la bibliothèque. Cruel dilemme pour l'écrivain, lâcher son livre sur l'histoire de la piraterie de Jack le moineau à Barbare Red - Tome 1 et suivre l'inconnu mystérieux ou être raisonnable et revenir les pieds sur terre en arrêtant de voir ici et là des agents infiltrés du gouvernement mondial car après tout ce sont eux les gentils.

Ankou opta pour la solution la plus captivante et se laissa embarquer dans une filature improvisé. L'histoire de la ville et les derniers ouvrages lus, lui ayant complètement fait perdre la raison.

Spoiler:

Posté Dim 18 Aoû 2013 - 2:34 par Clotho

Mais personne n'est capable de m'aider ou quoi ici ? A moins que personne ne le veuille ... J'oublie un peu trop souvent que c'est interdit de parler de l'époque que je cherche. Mais moi, ce qui est interdit, je m'en contre fou. Mon instinct et ma conscience me poussent à continuer mes recherches. Tant que je n'éveille pas les soupçons de la marine, je peux continuer tranquillement. Je me faufile dans les rayons. Je suis visiblement dans la partie Histoire, d'après les titres des livres que je peux apercevoir tels Histoire du pays d'Oz, Histoire des îles perdues ou encore Histoire des Blues. Je prends le dernier bouquin en main en entreprend ma lecture. Mais dès que je lis le sommaire, je comprends qu'il n'a rien d'intéressant dans ce que je recherche. Je le repose donc dans la poussière de son étagère. Mais comment puis-je trouver ce qui m'intéresse ? Je suis sur qu'il y a une réserve quelque part sur l'île, cachant les livres les plus précieux, controversé et dangereux, le tout serait de savoir où ... Je vais au guichet voir de l'aide.

"Bonjour ! Peut-être pouvez-vous m'aider. Comment puis-je accéder à la remise cachée de l'île ? Oui, non mais c'est bon, pas la peine de crier non plus, je vais pas vous vol ..."

Splash. Avant que je ne puisse finir ma phrase, un type me plaque violemment au sol, comme si on jouait à un sport de contact bien connu. Je mets deux petites secondes pour m'en remettre, mais c'est tout ce qu'il lui faut pour m'immobiliser correctement. Quand je reprends mes esprits, je tente de m'extirper de sa prise qu'il maintient.

"Personne ne touche aux employés.
Mais je veux pas y toucher ! Je veux juste aller dans la remise.
T'es pas d'ici toi.
Non. Je veux juste ...
Oui, on a compris. C'est impossible.
Pourquoi ?
Il n'y a pas de remise sur cette île.
Ben voyons ... Tu vas me dire que dans un arbre géant tel que celui-ci, un lieu de science et d'art, personne ne va cacher à la marine ce qu'ils savent ?
Comment être sur que tu n'es pas de la marine ?
Parce que je suis un marine."

Oups. La surprise se lit sur son visage tandis que le mien prend une teinte écarlate. Et merde ! Le sel truc à ne pas dire Clo ... Mais tu pouvais pas la fermer ta grande gueule non ?! Maintenant, ya plus aucune chance qu'ils coopèrent, si tant est qu'il y en avait une petite avant. Sur ce coup là, je viens de me faire des ennemis, pleins d'ennemis. Trop j'ai même envie de dire ... Le mec me laisse me relever en s'ôtant de mon corps. Je me mets debout et tente de m'expliquer, mais il lève sa main pour me faire taire, et part sans un mot. Tout le monde retourne à ses activités. Je suis grillé ... Et le pire, dans tout ça, c'est que je n'ai même pas senti ou vu que j'étais suivit ... Bon, puisque ne n'ai absolument plus aucune chance de parvenir à mes fins, je décide de quitter l'île. C'est alors que je me rappelle qu'il me reste plus de 36h à occuper avant que le bateau ne reparte. Que puis-je faire ? Je me pose dans un coin, sur une chaise toujours dans la bibliothèque, et réfléchit.

Mais pourquoi être marine et vouloir connaître la vérité sont incompatible ? On est pas tous des machines à tuer obéissant au doigt et à l’œil que je sache ... Si seulement il y avait un endroit où je puisse consulter des documents, comme ... un centre d'archives, une bibliothèque ou encore ... le QG de la marine ... Dans tous les cas, c'est pas ici que je pourrais trouver ce que je veux ... Dommage.

Dernière édition par Clotho le Mar 8 Oct 2013 - 6:17, édité 2 fois

Posté Lun 7 Oct 2013 - 1:22 par Clotho

Franchement, c'est dommage. Je ne sais pas ce qui s'est passé durant les siècles perdus, mais pour que le gouvernement veuille à tout prix garder le silence et soit prêt à déclencher un buster call, il a du faire des choses illégales et vraiment horribles ... Toujours est-il que le buster call devrait être interdit. Ou en tout cas, les civils innocents devraient être évacués d'abord. Quand je pense à toutes les vies qui ont déjà été perdues à cause de cette arme de guerre ... Comment des gens comme des vices amiraux, censés être des guides pour le monde, et des amiraux peuvent déclencher une telle attaque, détruire des vies n'ayant rien demandé d'autre que de vivre une journée de plus ? Ça me répugne vraiment ... Bien évidemment, c'est une menace vraiment sérieuse pour nos adversaire, mais quand même ... Vivre dans la terreur constante ...

Je n'imagine pas ce que ce doit être. On doit surveiller le moindre de ses gestes, la moindre de ses paroles, ne rien laissé traîner, faire semblant tout le temps, protéger ses secrets, préserver sa famille et ses intérêts … Ça doit être épuisant à force. Et démoralisant, car on sait qu'il ne suffit que d'une seule bourde, même petite, pour que le gouvernement soit au courant, et déclenche l'attaque. Je ne sais pas si le jeu en vaut la chandelle. Après tout, on a quand même juré de protéger les civils. Si on détruit les personnes sur lesquelles on doit veiller, ne devient-on pas un pirate, un criminel ? C'est comme ça que fonctionne les choses normalement. Mais pour un buster call, on arrête de réfléchir, on agit, c'est tout. Et sous prétexte qu'une personne a appuyé sur un bouton, tout est justifié, même cet acte de barbarie sans nom.

Bref, je ne trouverai visiblement rien ici concernant ce que je recherche. Tant pis. J'aurais tellement aimé en apprendre plus sur ce qu'on nous cache, ne pas être une simple marionnette … Mais bon, on a pas toujours ce qu'on veut. Je passe le reste de mon temps à me trimballer, mais les gens me jettent des regards presque haineux. Encore des personnes ne sachant pas faire la différence entre les actes et la personne … Tsss. C'est pas moi qui ai appuyé, vous le savez les gars ? Moi je ne suis qu'un … apprenti encore en formation. Je décide de terminer mon attente sur le bateau, au moins ça m'évitera les regards et les réaction de dégoûts. Voilà donc comment s'est passé ma première expérience sur Ohara.

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