Un petit canoë bravant les mers protégé une jeune femme des profondeurs marines et des monstres qui les habitent. Aya ne savait trop quoi faire, elle s’ennuyait profondément. Couché au fond de son « navire de guerre impénétrable » -oui, elle a de l’imagination et c’est vrai qu’il est impénétrable puisqu’il n’y a plus de place à bord- la jeune harpiste comptait les nuages les mains croisé sur l’abdomen, comme une morte. L’idiote n’avait pas pensait à prendre ne serait-ce qu’une canne à pêche lors de sa dernière escale. De temps en temps, elle s’endormait quelques secondes durant ce qui ne rendait le trajet que plus long.
Soudain, des bruits, autre que celui des vagues, tintèrent à ses oreilles, ses yeux roulèrent machinalement pour en découvrir la provenance et se rendre compte qu’un équipage de mouettes se laissait eux aussi porté par la brise légère qui ne gonflait même pas la petit voile. Issant son corps dénué de force jusqu’au bord du radeau, elle s’affala là, les bras ballant de l’autre côté, baignant dans la mer. « Terre, terre ! » s’écria-t-elle soudain dans un regain insoupçonné de force. Elle bondit alors, manquant de chavirer, et prit la fière pose des explorateurs pointant du doigt avec conviction son objectif. « Allons, petit bateau ! C’est là bas que le vent me porte ! ». Mais en fait … non … L’île était plein nord et le vent faisait cap plein ouest … La déception envahie son visage alors qu’elle se laissait tomber en arrière sans même essayer d’orienter la voile ou le gouvernail. Elle ne se promettait décidément pas à un avenir de grande navigatrice.
Les oiseaux vinrent tout de même lui porter compagnie, mettant un peu de bonne à ce cœur … affamé. Une poigné d’entre eux se posa au sommet de la harpe. D’un coup de génie ou d’intervention divine, les piaulements résonnèrent à ses oreilles absolue comme une mélodie, une mélodie qu’elle connaissait mais dans une gamme qu’elle n’avait jamais imaginé. La musique, comme souvent, réveilla l’esprit d’artiste d’Aya qui fit son récital enseigné par l’esprit du vent lui-même à travers ces mouettes.
Le zéphyr n’écoutant alors plus qu’elle et son cœur, il daigna donner un coup de pouce à la belle à la harpe chantante. Un vent plus fort souffla, changeant brusquement de direction pour dicter à l’embarcation le chemin le plus court vers le dernier salut possible. Aya était de nouveau entré dans ce genre de transe qui transporte son esprit au royaume des dieux. Puis alors qu’elle jouait les dernières notes de sa balade, quelques applaudissement vinrent la réveillé et la félicité. Les marins du port avait eut droit à un concert privée alors qu’il faisait le nécessaire pour amarrer le petit bateau au port.
Son charme aidant, on lui fit grâce des taxes habituelle puis on l’invita même à se produire sur la place du village pour gagner un peu de pain à manger et un peu d’eau douce. Elle ne se fit pas prier, heureuse de partager son art et détendre les cœurs de cette petite ville portuaire. Un jeune garçon la guida, volant au passage un tabouret sur une terrasse d’un café, tandis que son grand frère, plus grand et costaud, porta sa harpe, ne se doutant pas qu’Aya pouvait la garder d’une main sans difficulté.
Arrivé à destination, sans un mot, elle s’installa sous le regard surpris et curieux de ce public improvisé. Sans nul doute qu’elle se fera ici de nouveau fan, mais là n’était pas sa préoccupation pour le moment. Elle voulait avant tout ne pas rater la moindre note. Aya ne choisit pas le morceau qu’elle jouerait, laissant parler ses instincts et son cœur, elle rejoua la « brise sucrée » pour remercier l’esprit des vents. Cependant, ce dernier voulut avoir le dernier mot faisant danser quelques feuilles mortes au rythme des cordes de la harpe dans un ballet qui envouta tous les auditeurs.
Soudain, des bruits, autre que celui des vagues, tintèrent à ses oreilles, ses yeux roulèrent machinalement pour en découvrir la provenance et se rendre compte qu’un équipage de mouettes se laissait eux aussi porté par la brise légère qui ne gonflait même pas la petit voile. Issant son corps dénué de force jusqu’au bord du radeau, elle s’affala là, les bras ballant de l’autre côté, baignant dans la mer. « Terre, terre ! » s’écria-t-elle soudain dans un regain insoupçonné de force. Elle bondit alors, manquant de chavirer, et prit la fière pose des explorateurs pointant du doigt avec conviction son objectif. « Allons, petit bateau ! C’est là bas que le vent me porte ! ». Mais en fait … non … L’île était plein nord et le vent faisait cap plein ouest … La déception envahie son visage alors qu’elle se laissait tomber en arrière sans même essayer d’orienter la voile ou le gouvernail. Elle ne se promettait décidément pas à un avenir de grande navigatrice.
Les oiseaux vinrent tout de même lui porter compagnie, mettant un peu de bonne à ce cœur … affamé. Une poigné d’entre eux se posa au sommet de la harpe. D’un coup de génie ou d’intervention divine, les piaulements résonnèrent à ses oreilles absolue comme une mélodie, une mélodie qu’elle connaissait mais dans une gamme qu’elle n’avait jamais imaginé. La musique, comme souvent, réveilla l’esprit d’artiste d’Aya qui fit son récital enseigné par l’esprit du vent lui-même à travers ces mouettes.
Brises sucrées
Le zéphyr n’écoutant alors plus qu’elle et son cœur, il daigna donner un coup de pouce à la belle à la harpe chantante. Un vent plus fort souffla, changeant brusquement de direction pour dicter à l’embarcation le chemin le plus court vers le dernier salut possible. Aya était de nouveau entré dans ce genre de transe qui transporte son esprit au royaume des dieux. Puis alors qu’elle jouait les dernières notes de sa balade, quelques applaudissement vinrent la réveillé et la félicité. Les marins du port avait eut droit à un concert privée alors qu’il faisait le nécessaire pour amarrer le petit bateau au port.
Son charme aidant, on lui fit grâce des taxes habituelle puis on l’invita même à se produire sur la place du village pour gagner un peu de pain à manger et un peu d’eau douce. Elle ne se fit pas prier, heureuse de partager son art et détendre les cœurs de cette petite ville portuaire. Un jeune garçon la guida, volant au passage un tabouret sur une terrasse d’un café, tandis que son grand frère, plus grand et costaud, porta sa harpe, ne se doutant pas qu’Aya pouvait la garder d’une main sans difficulté.
Arrivé à destination, sans un mot, elle s’installa sous le regard surpris et curieux de ce public improvisé. Sans nul doute qu’elle se fera ici de nouveau fan, mais là n’était pas sa préoccupation pour le moment. Elle voulait avant tout ne pas rater la moindre note. Aya ne choisit pas le morceau qu’elle jouerait, laissant parler ses instincts et son cœur, elle rejoua la « brise sucrée » pour remercier l’esprit des vents. Cependant, ce dernier voulut avoir le dernier mot faisant danser quelques feuilles mortes au rythme des cordes de la harpe dans un ballet qui envouta tous les auditeurs.