>> Sandoval Sacha
 | Pseudonyme : Chacha, Sando, teddy b. Age: 22 ans Date de naissance: 1er janvier Sexe : homme Race : Homme Métier : chasseur de prime Groupe : Chasseurs de primes But : Fruit du démon ou Aptitude: J'avais pensé à un meïtou de qualité supérieur. J'ai aussi pensé à un fdd et/ou une capa. Mais on verra plus tard pour ca. Équipements : Un kimono, un masque de Teddy Bear, des getas, deux sabres dont un avec une lame sur le fourreau (le fameux meïtou). Codes du règlement (2) : Parrain : Personne à part si on peut s'auto-parrainer mais je ne pense pas. Ce compte est-il un DC ? : oui, Levy Quinn Si oui, quel @ l'a autorisé ? : je sais pas qui citer... jvais dire Sören (amis de champignons oblige) ^^ |
>> Physique º\ Sacha ? … C’est un jeune homme blond ; Un beau visage triangulaire renversé. Ses cheveux mi-longs, la dernière fois que je l’ai vu, lui tombent jusqu’au milieu du cou. Il y a quelque temps, il se les était laissé pousser pour faire une longue queue de cheval. Ce n’est pas quelqu’un de très grand, je dirais dans les 1 m 77, tout au plus. Après, je n’ai jamais vraiment connu sa taille à cause des ses chaussures. Depuis aussi longtemps que je me souvienne, il n’a jamais aimé les chaussures que l’on porte généralement. Préférant se chausser de « Getas» ou bien marcher pieds nus. Qu’est ce que les getas ? Ce sont des chaussures en bois, il y en existe de plusieurs sortes mais Sacha n’en porte que d’un seul type. Les siennes ont la forme d’un «T». J’ai déjà essayé de marcher avec et je vous promets que c’est un exercice périlleux qui demande une certaine dextérité et de bons appuies. Comme la plupart des samurais, je pense, il n’est pas gros. Encore une fois, je ne connais pas avec précision sa masse mais je dirais dans les 65 kg. Un nez et des oreilles normaux, des lèvres fines et un cou à peine plus grand que la moyenne. Globalement, Sacha n’a rien de spécial. Ni gros, ni maigre, ni grand, ni petit. Cette impression est peut être dû aux kimonos qu’il porte. D’ailleurs, ses vêtements ont un peu la même histoire que ses chaussures. Il n’aime pas porter autre chose et, entre nous, ça lui donne un style sympathique. Sa couleur préférée est le rouge, en effet, il en porte la quasi-totalité du temps. Un bandeau rouge sur le front, un kimono de la même couleur avec le symbole du yin-yang sur le bout des manches. Même couleur pour son panta-court. Après, je ne dis pas qu’il ne change jamais de couleur. Je l’ai déjà vu en bleu, en vert ou avec un style de robe à carreaux. Pour facilement le reconnaître, je vais vous donner un petit conseil : regardez ses yeux et ses oreilles. Il a quatre piercings noirs sur tout le tour des oreilles et un plus gros au niveau du lobe. C’est quelque chose d’assez rare par ici. Et de manière générale aussi, j’ose imaginer. Tandis que ces yeux sont d’une couleur entre le jaune et l’orange. Certains jours, on a l’impression qu’ils sont en or… Tiens, c’est drôle, je viens de me rappeler qu’un ancien Yakuza avait les mêmes yeux… Attendez un peu… Se pourrait-il que… . -Shirokyo Bumi, forgeron de Honnoji º\ Vous voulez que je vous décrive Sacha ? Fufufu. Ca me rappelle pas mal de souvenirs. Depuis tout petit il a toujours été spécial. Quand on lui parle, on a l’impression qu’il n’écoute pas ce qu’on lui dit. D’ailleurs, la plupart du temps c’est la vérité. Il faut toujours lui expliquer deux ou trois fois les choses. Je me rappelle d’une fois, je lui expliquais sérieusement pourquoi il devait changer de comportement vis-à-vis du maître. Lorsque, au beau milieu de mon explication, il s’est dirigé vers une plante pour s’amuser avec une chenille se trouvant dessus. Les sujets sérieux l’ennuient, préférant observer ce qui l’entoure et hocher la tête de temps en temps pour faire semblant d’écouter. Mais attention, ce n’est pas pour cela qu’il n’écoute jamais ce qu’on lui dit. Disons plutôt qu’il n’entend que ce qui l’intéresse. Les seuls moments, où il est concentré à 100%, sont les duels ou toutes sortes de combats. Lorsqu’un affrontement se prépare, son regard ainsi que sa présence changent. Dans la vie de tous les jours, vous pourrez le croiser sans même le remarquer. Quasi-invisible, les yeux dans le vide, sans aucune animosité envers qui que ce soit. Vous ne le remarquerez pas, s’il ne porte pas sa tête d’ourson bien entendu. Cependant, dès qu’il doit mettre sa vie en jeu, il devient une toute autre personne. De l’ombre, il passe à la lumière. Son regard devient perçant, un petit sourire en coin apparaît et son aura dégage quelque chose d’inquiétant. La première fois que l’on s’est affronté, j’ai eu l’impression qu’un démon avait pris possession de son corps. … La tête d’ourson ? Fufu, c’est une vieille histoire. Mais pour faire simple, il s’agit d’une de ses techniques de déstabilisation… Je vous avez dit qu’il était spécial. -Kentaro, ancien camarade de Sacha. >> Psychologie Sacha Sandoval… Bien sûr que je me souviens de lui ! Un monde à lui tout seul. D’ailleurs, il y est souvent. Peu attentif, tête en l’air, il n’écoute que d’une oreille ce qu’on lui dit, et le peu qu’il écoute ressort souvent par l’autre côté. Mais malgré cela, il s’agit surement du second meilleur élève du dojo après Musachi. J’ai toujours eu l’impression qu’il vouait une totale admiration et rivalité envers son aîné. Ce dernier étant toujours à l’écoute et sage envers le maître. Je pense que Sacha est devenu ainsi pour s’opposer à lui. Même si son attitude lui a valu de nombreuses remontrances, plus ou moins musclées, il n’a pas changé d’un pouce. Ce qui prouve sa force de caractère et sa détermination. Sacha est quelqu’un d’imprévisible, d’un naturel solitaire, sans réelles attaches, on le compare souvent à un nuage flottant librement dans le ciel. Ayant été adopté par mon marie, l’ancien maître du dojo d’Honnoji, il était souvent envié par les autres disciples et donc pris en grippe et comme bouc émissaire. Leur attitude l’a petit à petit mis à l’écart des autres. Il n’a jamais eu beaucoup d’amis. Et son côté provocateur, sans réellement le vouloir, a accentué leur animosité envers lui. Que voulez-vous, dans n’importe quel lieu, il y a toujours un souffre douleur. Mais il ne s’en est jamais plaint. Prenant toujours les remarques, bonnes ou mauvaises, à la rigolade. Dans n’importe quelle situation, vous pouvez être sûr qu’il ne sera jamais comme il faut. Toujours décalé, à côté de la plaque, il a souvent fait de grosses bêtises aux moments les moins propices. Parlant vulgairement à une personne respectée d’Honnoji, ou bien se frottant aux yakusas pour un simple malentendu. Si vous le côtoyez régulièrement, faîtes bien attention à ce qu’il pourrait dire ou faire. Surtout qu’il n’a aucun sens de l’orientation. Je me souviens d’une fois, il devait aller chercher un sac de riz à deux rues du dojo pour le déjeuné. Mais il n’est revenu que tard le soir, couvert de boue, d’éraflures, de bleus et sans le sac de riz bien entendu. Prêt à se battre n’importe quand pour protéger son honneur. Il vit comme le souhaite la tradition ancestrale. Il ne cherche pas la gloire, ni la renommée ou la richesse. Pour lui, l’accumulation des biens n’est pas quelque chose d’impératif. Un de ses objectifs, dans la vie, est de vivre en suivant son cœur. Si quelque chose ne l’intéresse pas, il ne l’écoute pas, si une chose l’intrigue, il ira vers elle peut importe les conséquences. La justice est dictée par son honneur. Suivant son destin et ses envies tout en protégeant son honneur peut importe le prix. Il ne supporte pas les groupes qui s’en prennent aux plus faibles. Pour lui, si un conflit démarre, seuls les duels peuvent donner un vrai vainqueur… Finalement, malgré son inattention, il est un des seuls à bien avoir saisi la loi des samouraïs. -Yuya, femme de l’ancien maître du dojo d’Honnoji >> Biographie On dit souvent que le bonheur né du malheur. Sans joies, il ne peut y avoir de peines et inversement. La naissance de Sacha est comparable à ce dicton. Ce petit bout de chou est né en fin d’année 1603, vers le début du mois de décembre, fils d’un yakusa du gang du feu et d’une des filles du chef. L’accouchement s’était passé dans le plus grand des secrets pour ne pas attirer les foudres du père sur cet enfant illégitime. Aucun homme faisant parti du clan ne devait tomber amoureux d’une des filles. Et avoir un enfant avec l’une d’entre elles était considéré comme l’une des plus hautes trahisons. Leur amour étant interdit, ils avaient prévu de s’enfuir le premier jour de l’année suivante. Malheureusement, malgré leurs efforts pour cacher l'heureux évènement, leur secret fût découvert. La joie laissa donc la place à la tristesse et la violence. Le soir de la nouvelle année, une dizaine de yakusas déboulèrent dans la cachette des deux amoureux. Bien entendu, Chado Vlanassa, le père de Sacha, essaya de résister mais seul contre tous il fût rapidement contrôlé. Le jeune couple fut ramené de force à la maison familiale où Tchang (le nom a été modifié pour éviter toutes représailles), le chef du gang, les attendait afin obtenir des explications et réparation. -Chado, dis moi pourquoi. -Père, tout est de ma faute. Dit la jeune mère en courant vers son père qui l’accueillit avec un revers de la main. - Tais-toi ! Tu déshonores notre famille. Chado… je t’ai posé une question. -Patron… Je suis désolé mais j’aime votre fille. -Ceci n’est pas une excuse valable. Il y a des règles et elles sont à respecter. -Je… -Nous t’avons accueillie chez-nous. Toi, un étranger. J’ai vu chez toi ton envie de grandeur, ta force, et la détermination dans ton regard d’or. -Mais… Tchang leva le bras et un homme de main frappa violement Chado au visage qui cracha du sang. -TU ne parles que lorsque je t’en donne le droit. Tu étais un étranger et je t’ai traité comme un de mes fils. Je t’ai nourri, logé, habillé, donné un toit pour t’abriter et pourtant… et pourtant, tu m’as désobéi. Tu as osé défier mon autorité devant tout le clan. Que dois-je faire à ton avis ? -… - Réponds-moi ! - Ce qui vous semble juste. - … Oui… Et tu connais la sanction vis-à-vis de la trahison. - Oui… - As-tu quelque chose à ajouter ? - L’enfant n’a rien fait. Laissez le vivre je vous en supplie. - Bien, je ne suis pas un monstre… Sur ces mots, Chado sentit une lame le transpercer avant de s’effondrer, les larmes aux yeux de ne pas avoir la chance de connaître son fils. Okuni, la mère de Sacha, dû donner rapidement un nom à l’enfant. Après quelques secondes de réflexion, elle lui donna le nom de Sacha Sandoval qui n’est rien d’autre que l’anagramme de Chado Vlanassa. Une fois cela fait, l’enfant fut arraché à sa mère et emmené loin d’elle. Sacha fût immédiatement placé devant le dojo d’Honnoji avec un papier où était inscrit son nom. Quant à Okuni, on la retrouva morte de tristesse et de désespoir quelques jours plus tard. ------------------- Sacha fût donc élevé par le maître, et sa femme, du dojo d’Honnoji, spécialisé dans le style à trois mains. Ne connaissant pas sa réelle date de naissance, ils décidèrent que son anniversaire serait le jour où ils l’ont trouvé devant leur porte, c'est-à-dire le 1er janvier. Vivant dans un dojo, Sacha reçut une éducation classique selon les rites ancestraux. Yuya, la femme du maître, ne pouvant avoir d’enfant, il fût considéré comme leur fils. Ce qui attira la convoitise et la jalousie de nombreux de ses camarades à son égard. De l’âge de trois à six ans, il apprit à lire, à écrire, à compter. Durant cette période, Yuya se chargeait de son éducation. Elle lui apprenait tout ce qu’il fallait pour qu’il puisse évoluer sans entraves lorsqu’il serait grand. Etant trop petit pour porter un sabre, même en bois, il passait de longues heures à regarder les autres s’entrainer. S’imaginant être le meilleur bretteur, prenant part à de nombreuses batailles où il était toujours une pièce maîtresse et remportait la victoire in extrémiste. Mais, malgré son jeune âge, il n’échappait pas aux rituels entourant la maîtrise du sabre. Lors de ces cérémonies, Sacha était obligé de rester à côté du maître à écouter et regarder attentivement. Cela pouvait aller du simple nettoyage du sabre à la cérémonie d’initiation, ainsi que celle de fin d’apprentissage. Au début, il était attentif, observant avec de grands yeux tout ce qui se passait. Mais au bout d’un petit moment, comme tout jeune enfant, son attention se porta sur des choses plus futiles. Il se fit engueuler de nombreuses fois pour son manque d’attention. Une fois en âge de porter une arme, il pu prendre part aux entrainements dispensés par son père adoptif. Ce statut provoqua la jalousie de ces camarades qui le prirent pour cible. N’étant pas de nature belliqueuse, les bêtises faîtes par d’autres lui retombaient dessus. Et il se faisait donc gronder à leur place. Etant obliger de bêcher la terre plus longtemps que les autres élèves, de manger sur une chaise invisible et d’autres punitions dans ce style. Sacha aurait très bien pu d’énoncer les fautifs mais il ne souhaitait pas être considéré comme un rapporteur. Alors il se taisait, préférant endurer les punitions. Les années passèrent doucement tandis que sa maîtrise du sabre augmentait rapidement. Les punitions donnés par le maître, toujours avec un but précis derrière, lui permirent de progresser un peu plus rapidement que la normal. D’autant plus que son père, ne voulant pas faire de discrimination entre son fils adoptif et les autres élèves, était souvent plus sévère avec lui. Ce qui profita énormément à son apprentissage. Restant le plus souvent à l’écart du groupe, la seule personne vers qui il allait volontiers était Musachi, un disciple de quatre ans son aîné. Considéré comme le meilleur élève du dojo, Sacha en était petit à petit devenu jaloux. Au début, il lui vouait une sorte d’admiration face à son habilité et sa dextérité mais, plus les années passaient, plus son admiration se transforma en une sorte de rivalité à sens unique. Sacha faisait tout pour surpasser Musachi. Toutes ses tentatives se terminaient à son désavantage. Il n’arrivait jamais à avoir le dessus sur son rival, qui, quant à lui, prenait cela à la rigolade. Mettant Sacha dans une colère noire. De nombreuses fois, après une cuisante défaite, il partait tout feu tout flamme on ne sait où. Et ne revenait que tard le soir après avoir passé le plus clair de son temps à chercher son chemin plutôt qu’à se calmer. Un jour, alors qu’il n’écoutait que d’une oreille les conseils de son maître et père, une phrase resta ancrée dans sa mémoire : «La victoire dépend avant tout de la maîtrise de son arme. Mais aussi de l’imprévu et de l’audace». Sans demander l’autorisation, il parti du dojo en plein milieu de l’entrainement et alla se promener dans la ville à la recherche d’un quelconque objet pouvant être assez audacieux pour déstabiliser ses adversaires. Après deux bonnes heures de recherches, il tomba sur un étranger qui allait se faire arrêter par la police locale. Ce dernier avait un costume d’ours à la main. Une idée germa et pour une fois, elle était bonne. -Monsieur ! Monsieur ! C’est vous le vendeur de costume ? -Hein ?! Heu … Si… Si c’est moi ! ahah -Qu’est ce que vous chantez là ? Je croyais que vous étiez un sans emploie essayant de profiter des avantages de l’île. -Ahah ! Bah nan ! Ahah, je suis vendeur de costumes. -De costumes … Pourtant vous n’en possédez qu’un. -Heu… C’est…. Heu… parce que j’ai écoulé tout mon stock. Le policier se retourna vers Sacha. -C’est vrai ce qu’il dit ? -… Hmm puisqu’il le dit… . Le policier regarda Sacha puis l’étranger, de nouveau Sacha et s’en alla en ruminant de n’avoir pas fait de prises aujourd’hui. Une fois éloigné, l’étranger s’adressa au jeune blond. -Pfff, merci beaucoup de ton aide. -… Je veux la tête de votre costume. -Quoi ?! Mais je gagne ma vie grâce à ça. Je suis artiste dans un… -Je vous ai empêché d’aller en prison, donc je veux quelque chose en échange et c’est la tête de votre costume. L’étranger sembla hésiter un petit moment. -Je peux aller chercher la police si vous voulez, je connais l’île comme ma poche. -Très bien, très bien ! Tiens t’as gagné. -Au revoir, et vous ne devriez pas rester ici pour flâner, ils n’aiment pas les tire-au-flanc. Sacha pris le haut du costume et retourna sur ses pas. Heureusement que l’homme n’avait pas insisté, il n’aurait jamais réussi à trouver le commissariat. Quelques heures plus tard, après s’être trompé de chemin deux ou trois fois, il finit par arriver au dojo. Malheureusement, ce qui l’attendait était loin d’être joyeux. Sacha pensait qu’il arriverait à vaincre Musachi pour la première fois et prouver qu’il était digne d’être considéré comme le meilleur. Seulement, à son arrivée, il découvrit son père mort, tué par des bandits. Et les autres élèves autour de son corps, pleurant à chaudes larmes. Lorsqu’ils le virent, Musachi se leva et alla à sa rencontre. Les obsèques terminaient, débuta alors une violente dispute entre les deux rivaux qui ne réussirent pas à se mettre d’accord par rapport à qui devait reprendre la garde du dojo. Musachi et Sacha se firent face dans un dernier duel. La tête d’ourson sur les épaules, cela déboussola Musachi qui faillit succomber pour la première fois aux attaques de Sacha. Mais ses années en plus lui permirent de reprendre le dessus et il réussit quand même à vaincre Sacha. Ce dernier, ne voulant plus rester dans le dojo, principalement pour ne pas être sous les ordres de son rival, prit ses deux sabres, un sac de voyage et s’en alla vivre sa vie. Quelques temps plus tard, il rencontra de nouveau l’étranger qui était réellement devenu vendeur de costumes en tout genres. Allant du plus traditionnel au plus loufoque. Mais cette fois-ci, ce fût au tour de Sacha d’être aidé. Le vendeur lui appris qu’on pouvait devenir chasseur de primes. Que pour cela, il fallait posséder une carte spéciale permettant d’arrêter en toute légalité les criminelles. Ne sachant que se battre, Sacha décida de suivre ce conseil et devînt donc chasseur de prime afin de vivre sa vie comme il le souhaitait. >> Test RP Suite à la défaite face à son rival, Musachi, Sacha venait de perdre toute légitimité en tant que futur maître. Sa place ne faisait plus partie du dojo, et ne pouvant n'y avoir qu'un seul professeur, il décida de plier bagages et de s'en aller découvrir le monde. Après un rapide nettoyage de ses sabres et sans même dire au revoir à sa mère et à ses camarades. Le jeune samouraï disparu en ne laissant aucunes traces, la tête d'ourson sur les épaules. Ses valises se résumaient à une composition de trois tenues enveloppées dans un baluchon, quelques rations pour ne pas mourir de faim trop rapidement - autant dire, pas grand chose. C'était en début d’après-midi et on pouvait sentir le soleil cogner. Heureusement que de brefs, mais indispensables, courant d'airs s'engouffraient entre les ruelles d'Honnoji. Comme à son habitude, Sacha observait tout se qui se passaient autour de lui. De la simple fleur poussant sur le bas-côté au mouvement simple et pourtant si complexe du calligraphe de la ville. Il s'agissait peut être de la dernière fois que Sacha arpentait les rues harmonieuse de sa ville natale. Peut être allait-il mourir lors de son périple, ou bien trouverait-il un endroit où il ferait bon vivre et qu'il s'y installerait ? Pour le moment, il ne pensait pas à grand chose. Ses narines se trouvaient être attirées par une émanation sans égales tandis que ses papilles gustatives réclamaient leur part du trésor. Ce trésor n'était autre qu'Ishiraku, le célèbre cuisinier d'Honnoji. Cela faisait plus de 10 ans qu'il remportaient chaque année le premier prix du "meilleur ramen". Et, comme à son habitude, Sacha décida d'y faire un tour pour lui dire bonjour. Et avant tout pour essayer de négocier un repas gratuit. Poussant doucement les tissus pendant devant la boutique, le jeune samouraï salua le maître cuisinier qui, en se retournant, poussa un léger cri d'horreur. En effet, il n'avait pas l'habitude de voir un ourson géant se présenter dans son établissement. Une fois le masque enlevé et un fou rire entre les deux amis, sacha s'assit et demanda quelle recette il préparait. -Ah ! ça mon ptit Sacha c'est un secret. Comme tu sais le concours est dans quelques jours. Sacha fit une moue d'étonnement, il ne le savait pas du tout. T'as encore oublié ! Mais qu'est ce que t'as dans la cervelle ? Tu vies ici depuis 20 ans et tu as encore oublié ? -... Apparemment. -Jme demande bien ce que ton père va faire de ... Désolé. J'ai oublié. C'est arrivé si vite... -Pas de problème. -Je présume que tu vas reprendre le dojo. -Non. -Non ? -Musashi va le faire. -... Et toi alors ? -Je m'en vais. -Où ? -Là où mes pieds me guideront. -Tu vas surement te perdre tu le sais non ? Sourires en coin d'Ishiraku et de Sacha. Qu'en dis ta mère ? -Personne le sait. -Quoi ? Pourquoi ? Ne me dis pas que... -Pas envie de parler de ça. La nouvelle se répandra assez vite. -Bien, je dois me sentir flatter d'être le seul au courant de ton départ alors. -... Oui... J'peux gouter ? - De quoi ? -Ta nouvelle recette. Ishiraku sembla hésiter quelques instants puis attrapa des baguettes, un bol et le remplit jusqu'à raz-bord. -Tiens, dis-moi ce que tu en penses. Durant toute la dégustation aucuns mots ne furent prononcer, l'un trop préoccuper par remplir son estomac de ce plat délicieux, comme toujours. L'autre ne voulant pas se mêler de ce qui ne le regardait pas. -C'est dans la poche pour le concours. -Vraiment ? -Oui et merci pour le bol. -De rien, ça me fait plaisir. -Adieu alors. -A la prochaine ! -A la prochaine alors. -Et bonne chance. Un sourire pour Sacha, les yeux embrumés pour Ishiraku. Une fois le chemin repris, Sacha arriva à l'entrée du village où des enfants jouaient entre eux avec des bouts de bâtons, au chat et à la sourie et d'autres jeux de leur âge. Seulement, à la vue de l'homme à la tête d'ourson, tous s'arrêtèrent dans leurs activités. Le regardant avec de grands yeux ronds brillant, bouche bée comme s'ils venaient de voir leur rêve se réaliser. En moins de deux secondes, une flopée de mômes l'encerclèrent pour lui poser une multitude de questions en lui tirant les habits. Sacha n'avait pas le temps de répondre à une question qu'une demi-douzaine d'autres arrivaient. Au début, il resta tranquillement au milieu de cette cohue en pensant qu'en ne bougeant pas ils allaient finir par se lasser. Mais au bout de dix minutes, il dû se faire à l'idée que ça ne s'arrêteraient jamais. -Tu viens d'où ? Comment tu t'appelles ? t'es un vrai mi-ours mi-homme ? T'es une mascotte ? Pourquoi t'as des sabres ? c'est quoi ton métier ? T'es un artiste ? Un samouraï ? Un bandit ? Mon papa il dit qu'il faut pas s'approcher des bandits. -SILENCE ! -OUaaaaaah il a parlé ! Tu ressembles à quoi ? Pourquoi tu portes ce masque ? t'es moche ? tu as peur qu'on te reconnaisse ? Jpeux essayer ton costume ? La dernière question venait d'interpeller Sacha. Peut être qu'en les laissant l'essayer quelques secondes ils allaient le laisser en paix ? Il enleva donc son masque et le passa à celui qui venait de lui poser la question. Cris de joies, braillement, disputes, puis d'un seul coup la fuite... Le jeune blond resta quelques secondes sans bouger avant de comprendre qu'ils étaient en train de s'en aller avec sa technique de déstabilisation... les ptits salauds ! Et donc, comme adulte responsable, Sacha décida de leur courir après. -HEY ! RENDEZ MOI CA ! Si jvous attrape jvous ferai passer le goût du pain ! Lorsqu'il allait atteindre l'enfant tenant la tête d'ourson, ce dernier l'envoyait à un autre qui se mettait à courir de nouveau. Leur nouveau jeu dura un petit moment. Ils étaient vraiment futés pour des mioches. A plusieurs reprises, il faillirent mettre Sacha à la rue en essayant de le perdre dans les petites rues de la ville. Mais aujourd'hui, la chance était de son côté. A chaque fois qu'il pensait avoir perdu son masque d'ours, il entendait toujours leurs voix ou bien en voyait un passer de l'autre côté de la rue. Pour semer leurs adversaires, des vrais pro'. Même si distancer Sandoval n'était pas quelque chose de compliquer. Mais d'un point de vue de la discrétion, il y avait de nombreuses choses à revoir. A un moment, Sacha vit l'enfant, qui tenait la tête entre les bras, essayer de trouver une cachette. Il était seul, les autres devaient surement guetter dans les environs. Sacha grimpa, tant bien que mal, sur le toit d'une des maisonnettes adjacentes à celle où se terrait le jeune flibustier. Arrivant au dessus de lui, Sacha sauta dans le vide. Lorsqu'il attérit devant le jeunôt, celui-ci lâcha la tête, en criant comme s'il venait de voir le diable apparaître devant lui, ce qui permit à notre jeune ami de récupérer son bien et de le replacer sur ses épaules. -T'as dla chance que j'ai déjà mangé sinon tu serais passer à la casserole. Les autres enfants arrivèrent petit à petit là où se trouvaient Sacha et leur camarade. Comme tout à l'heure, leurs yeux étaient grands et rond, tout comme leur bouche. C'était la première fois qu'ils se faisaient avoir aussi rapidement. Sans même les regarder, Sacha se dirigea vers la sortie d'Honnoji. Malheureusement, il ne la retrouva qu'une heure plus tard et sans son baluchon... Au moins, il avait sa tête d'ourson. |
Dernière édition par Sacha Sandoval le Jeu 8 Aoû 2013 - 22:43, édité 4 fois
