>> Edhan Royard
Pseudonyme : Kill Shot / Ed' pour les intimes Age: 20 ans Sexe : Masculin Race : Ange sans ailes Métier : Glandeur ? Gunner / Tireur d'élite / Vigie. Groupe : Chasseur de primes, jusqu'à ce que je rejoigne l'équipage du Griffon. But : Voyager et rester libre comme l'air. Retrouver une certaine personne. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Zoan du Faucon Équipements : Deux flingues et un fusil à lunette. (J'espère pourvoir posséder les deux flingues dés le début. Quant au fusil, j'imagine qu'il me faudra faire une quête.) Codes du règlement : Parrain : Howard Prince Ce compte est-il un DC ? : Nein. |
>> Physique J'imagine que le physique est le plus intéressant. Ce qui compte est ce qu'il y à l'intérieur ? Foutaises. Et puis il serait dommage d'ignorer un physique aussi avantageux que le mien, hein ? Je dois mesurer environ un mètre soixante-dix-sept pour un peu moins d'une soixantaine de kilos. Je suis assez satisfait de ma taille à vrai dire, je ne suis pas un court sur pattes mais pas non plus une perche. Et oui je suis un poids plume, ça vous pose un problème ? Quoi qu'on en dise, c'est ce qui me permet d'être aussi agile et rapide. Sans ça, je n'aurais probablement pas survécu aussi longtemps. Mon corps ? Que du muscle... nah je plaisante ! Je suis assez fin, des muscles discrets mais relativement présents. De toute façon, qui a besoin de muscles, quand on a la classe ? Cela dit, ne me jugez pas sur ma carrure, ceux qui ont fait cette erreur ont un trou entre les deux yeux et côtoient les vers six pieds sous terre. Passons à ma partie préférée, mon doux et beau visage ! J'ai hérité des traits de ma mère, un visage fin aux traits délicats, une gueule d'ange quoi. Un avantage certain pour... la drague. Les demoiselles ne peuvent me résister, et il faut les comprendre, charmant comme je suis... Mes chevilles ? Elles vont très bien. Point important : ma chevelure blonde. J'ai tendance à relâcher mes cheveux ce qui donne un joyeux bordel, mais c'est comme ça que je les aime. Cela dit il m'arrive aussi de les attacher, ce qui n'enlève rien à mon charme bien sur. Passons maintenant à mon trait favoris : mes yeux ! Dites moi de quelle couleur ils sont. Bleu ? Faux. Marron ? Faux encore. Les deux ? Bonne réponse ! J'ai les yeux vairons, mon œil gauche est bleu, et le droit est marron. Je ne vous cache pas qu'il fut un temps où j'étais complexé par mes yeux mais je me suis rendu compte... que c'était génial ! Tu connais du monde qui a les yeux vairons toi ? Moi non, donc je suis unique et c'est tout. Précisons la présence d'une boucle d'oreille à l'oreille gauche. Que dire d'autre, si ce n'est que j'ai une attitude assez désinvolte. Ça se voit dans ma démarche, mains dans les poches, toujours un air je-m'en-foutiste, et je ne me sépare jamais de ce petit sourire en coin. J'ai constamment une clope allumée à la bouche, habitude que j'ai prise et dont je n'arrive plus à me défaire. Ceux qui me connaissent le mieux diront que je me passe souvent la main dans les cheveux quand je réfléchis. Je n'ai aucune idée d'où cette habitude m'est venue. Sur ce, ce n'est pas tout ça mais je vais retourner pioncer moi... >> Psychologie Edhan... Un jeune homme assez particulier. Il est difficile de dire qui est le vrai « lui » entre ce gamin désinvolte, au comportement puéril, arrogent/insolent/narcissique/impulsif et j'en passe, et cet homme calme, sérieux, mélancolique, qui semble en avoir vu dans sa vie. Notez qu'il n'a jamais montré à qui que ce soit son côté sérieux. En tout cas, j'ai tendance à croire que ces deux personnalités sont réelles. Cette apparence de gosse insupportable qu'il montre aux gens est sans doute un moyen de cacher ce qu'il a vraiment derrière la tête, mais pas seulement. Cela fait également partie intégrante de ce qu'il est, quelqu'un qui n'aime pas s'encombrer de détails, qui vit comme il l'entend sans se laisser abattre peu importe les circonstances. Il a sûrement fini par comprendre que pleurer et regretter ne servait à rien dans cette vie, alors autant sourire et faire le con. En soit, c'est une preuve de maturité, non ? Il a un certain sens de la justice et de l'honneur assez particulier. Il n'hésitera pas à venir au secours d'une personne sans défense et latter l'agresseur... pour son propre plaisir. Quoi de plus jouissif que de voir quelqu'un le supplier pour sa vie tandis que quelques minutes auparavant, ce quelqu'un s’évertuait à jouer au dur ? Non sans rire comme une baleine pour compléter merveilleusement la scène. S'il pense en effet à la victime, il ne l'avouera jamais. Il ne faudrait pas que quelqu'un répande la rumeur qu'Edhan est en vérité un brave petit gars... La fierté, voilà une des choses les plus importantes pour Edhan. Quiconque tente de porter atteinte à la sienne rencontrera une résistance farouche. Ne jamais montrer de faiblesses, ne jamais baisser les yeux ou poser un genou à terre devant qui que ce soit, qu'il s'agisse d'un prince, d'un roi ou d'un dieu. Lors de son périple, il lui est arrivé de se prendre une correction dans les règles, et même inconscient, il était resté debout, c'est dire. Quant à ce qui est le plus important à ses yeux, ce n'est ni l'argent, ni la gloire, ni la connaissance, ni même vivre une simple vie modeste avec ceux qu'il aime. Ce qu'il désire, ce qu'il chérit, et ce qu'il défend à tout prix, c'est la liberté. C'est ce qui le rend particulièrement rigide à l'autorité. Il n'aime pas qu'on lui dise que faire. Il fait ce qu'il veut, quand et où il le veut, et n'obéira à personne. La loi ? Il s'en tamponne, ce n'est pas ça qui l'arrêtera. C'est probablement pour cette raison que faire carrière dans la marine ne lui a jamais effleuré l'esprit. Pour finir, je dirai qu'il a sa propre vision du monde. Rien n'est totalement noir ou blanc, tout est une nuance de gris. Il ne se fie pas aux préjugés, ou aux jugements extérieures. S'il doit se faire une idée de quelqu'un, il ira voir cette personne lui-même. Aussi, sa confiance est pratiquement impossible à gagner. Les trahisons passées qu'il a subit lui ont appris à se méfier de tout le monde, alliés comme ennemis. Je dirais même surtout des alliés, car un coup dans le dos est plus difficile à éviter qu'un coup qu'on voit venir. >> Biographie Année 1620, j'ai à présent quinze ans. Je me suis finalement décidé à entamer ce voyage, et j'en profite pour commencer mon journal de bord. J'y conterai toutes mes aventures, toutes mes rencontres, toutes mes découvertes. Mais avant ça j'aimerais consacrer les premières pages à vous expliquer pourquoi j'ai entamé ce voyage et surtout ce qu'il s’est passé avant que je ne me décide à commencer ce journal. Pour ça je vais commencer par le commencement, ceux qui liront ceci sauront tout de mon passé... Si tant est que qui que ce soit d'autre que moi ne le lise, ce dont je doute. ------------------- Année 1605. C'est l'année de ma naissance. Je suis né sur l'île de Tsukishima, autrement appelée l'île de la Lune. Rien de bien extravagant, quelques villes dont une ville portuaire – la mienne -, une forêt au nord, et une petite chaîne de montage à l'est qui forme un croissant de lune. D'où le nom de l'île. Je suis le premier fils de Sarah Vendrell et Shane Royard. J'ai hérité de la plupart des traits physiques de ma mère, avec quelques détails appartenant à mon père, histoire de dire que, quand même, il est bien mon père. Ma mère et mon père sont des anges, ma mère a des ailes – qu'elle tente tant bien que mal de cacher – contrairement à mon père. Je ne sais toujours pas grand chose de leur passé, si ce n'est qu'ils ont quitté leur île natale pour voyager avant de finir sur Tsukishima. Là où ils se posèrent, comme des oiseaux ayant enfin trouvé leur nid. Ma mère est une femme au foyer, belle, intelligente et avec un grand cœur. Mon père a un poste important dans l'administration de l'île. J'ai grandi dans ce genre de contexte, notre famille était heureuse, sans jamais le moindre soucis, que ce soit d'ordre financier ou autre. Je me suis rapidement fait des amis, notamment mon meilleur ami et une autre fille pour laquelle on avait tous les deux un faible. On l'embarquait sans cesse dans nos délires d'enfants, en y repensant ça ne devait pas être toujours facile pour elle. En l'an 1610, la naissance de ma sœur, Elysa. Probablement le plus beau jour de ma vie, je m'en souviens encore comme si c'était hier. Je trouvais ça assez génial d'avoir une petite sœur, d'être un grand frère. Je m'étais juré de la défendre et de la chérir, ce que j'ai plutôt bien fait je crois. Je me demande ce qu'elle fait maintenant. A-t-elle été attristée par mon départ ? Je l'espère, et en même temps je n'ai pas envie qu'elle soit triste. J'espère qu'elle pardonnera mon égoïsme. Après ça, ma vie était assez banale. Si je n'était pas chez moi ou à l'école, je passais probablement mon temps avec Mel, comme je le surnommais, et la fille de notre âge dont j'ai déjà parlé, Hana. On est vite devenus inséparables, passant notre temps à jouer dans les bois non loin de la ville. On aimait se tenir au bord de la falaise qui surplombait le port et regarder les bateaux passer ou arriver sur l'île. Notre petit jeu, compter le nombre de personnes sur un bateau, celui qui était le plus proche du nombre exact gagnait. Étant né avec une vision légèrement supérieure à la normale, je gagnais pratiquement à tous les coups. Bien, tout cela est passionnant mais je vais manquer de pages si je continue à m'étendre. Passons à l’événement le plus marquant de ma vie, celui qui m'a véritablement amené là où je suis. L'arrivée de pirates sur l'île. Année 1613, un jour d'été. Comme tous les matins, j'allais dans les bois, là où devaient me rejoindre les autres. Cela dit, comme à mon habitude, avant d'aller au point de rendez-vous, je fis un tour dans les bois, seul, tranquille, j'écoutais les oiseaux chanter, j'observais les animaux, je cueillais des fleurs. Qui aurait cru qu'étant enfant, j'étais aussi calme, hein ? Sauf que ce jour là, dans un des coins les plus reculés, vers la côte nord normalement inhabitée, j'entendais des voix. En arrivant sur la plage en question, je découvrit un bateau pirate. Le pavillon était assez flippant, trois crânes de démons, celui du milieu regardant en face, et les deux autres sur le côté dirigés vers la droite et la gauche, comme trois gardiens scrutant l’horizon. Avant que je ne me rende compte de la présence derrière moi, je sentit une main sur mon épaule. Je dois avouer que j'ai failli faire dans mon pantalon. Je me retournai lentement vers ce que je pensais être le visage de mon futur meurtrier. Après tout, dans une île avec une si forte présence Marine, on nous rabâchait sans cesse que la piraterie, c'était le mal. Mais cet homme n'avait pas l'air d'une mauvaise personne, loin de là. Il avait un sourire apaisant, un visage d'enfant, et des cheveux blancs qui contrastaient avec le reste. Ma première rencontre avec l'homme qui changea ma vie, ma vision des choses, et avec le reste de son équipage : les Fushi Akumas, les Démons Immortels. Cet homme était Sayle Valdean, un pirate, et avant tout un homme libre comme il aimait le rappeler à tout le monde. C'est lui qui m'a inculqué cet amour de la liberté à vrai dire. Ce jour là, après un bref échange – je n'avais pas osé dire un mot – je me suis enfui en courant et avait rejoint mes amis. Je n'ai parlé de ceci à personne. J'ai continué de faire comme si de rien n'était. Cela dit, à partir de ce jour, j'ai continué à m'approcher de cet équipage, poussé par ma curiosité. Après tout, j'étais un enfant en soif d'aventures déjà à l'époque. Après plusieurs semaines, j'avais apprit à les connaître, ils étaient tous très jeunes, ce qui me permit de me lier d'amitié rapidement, et je les rejoignais tous les jours pour qu'ils me content leurs aventures. J'apprenais qu'avant de venir sur cette île, ils avaient été attaqués par un bateau de la marine, et s'étaient enfuis jusqu'ici. Les jours passèrent sans que ces petites rencontres clandestines ne cessent. Jusqu'à ce qu'un matin, j'apprenne que la Marine avait mis la main sur un « dangereux » pirate tandis qu'il tentait « d'emprunter » des vivres. L’exécution avait été prévue pour l'après-midi même, sur la place publique. Curieux, je m'y suis bien sûr rendu, seulement pour voir Sayle sur la potence. Toujours ce sourire sur les lèvres, comme si même la mort ne lui faisait pas peur. Maintenant je comprend que cette exécution n'était qu'un moyen d'attirer le reste de l'équipage. Dommage pour eux, malgré leur apparition pour sauver leur capitaine, la Marine ne mit la main sur aucun d'eux. Je regardais la scène à moitié émerveillé et à moitié amusé. Quelques heures plus tard, je les rejoignais au point habituel. Après tant de temps ici, ils étaient fin prêts à partir, sûrement trop dangereux de rester sur l'île maintenant qu'ils avaient été découverts. Croyez le ou non, je leur ai demandé de me prendre avec eux. Sa seule réponse fut « Quand tu seras plus grand, pourquoi pas ? ». Année 1615, je n'avais pas oublié les Fushi Akumas, mais je n'en avais toujours pas parlé à personne. Cela dit, l'idée de partir en voyage et de les rejoindre commençais à germer dans mon esprit. Je me faisais déjà des idée quant aux préparatifs de mon voyage. En l'an 1618, j'en parlais à mes deux amis d'enfance. Ils étaient réticents, mais ils comprirent rapidement qu'ils ne me feraient pas changer d'avis. Je demandai leur aide pour m'enfuir de l'île, ils acceptèrent à contre-coeur, je leur demandai de me rejoindre, cette fois ils refusèrent. Je ne pouvais pas leur en vouloir. Deux ans plus tard, en 1620, je mis mon plan en marche, m'échappai de chez moi, me faufilai dans un navire marchand avec des vivres et l'argent que Mel, Hana et moi avaient récolté ces deux dernières années. Et je disparu. C'était il y a deux jours. A l'heure qu'il est, je suis toujours dans la cale du bateau, et j'entends les marins crier « terre ». Il est l'heure pour moi d'entamer ma première aventure. ------------------- Automne 1620 : J'ai perdu toute mon argent... On me l'a volé sans même que je m'en rende compte. Note à moi-même, cacher son argent à partir de maintenant. En dehors de ça, cette île est immense ! Les gens ne sont pas si différents de ceux sur Tsukishima, mais noter la présence de quelques personnes malhonnêtes. Je devrais faire plus attention à partir de maintenant. J'ai assez visité l'île, rien d'intéressant, aucun bateau pirate, pas de signe des Fushi Akumas. Je vais me faufiler dans un bateau ce soir, je n'ai pas vraiment le choix, fauché comme je suis. Je passerai ce détail quand je raconterai mon aventure à Mel et Hana, où ils m'en voudront à mort. ------------------- Printemps 1621 : Toujours aucun signe de Sayle et de son équipage. Je ne désespère pas. Je suis actuellement bloqué sur la deuxième île, sans argent ni quoi que ce soit. Je vais peut-être mourir de faim, qui sait ? J'étais naïf, les choses ne sont pas si simples. Pas moyen de me faufiler à nouveau dans un navire, je me suis fait repérer la dernière fois, maintenant ils sont plus vigilants... ------------------- J'ai rencontré un groupe de chasseurs de prime. Ils m'ont donné à manger, m'ont laissé passer la nuit dans leur repère, et m'ont proposé de les rejoindre. Ils sont tous jeunes, comme moi. Je ne sais pas encore si je vais accepter, mais vu l'état des choses, je n'ai pas vraiment le choix. Remarquez, ça pourra me rapporter assez d'argent, et une fois amassé assez de Berrys pour repartir d'ici, je les quitterai tout simplement. Je leur annonce la nouvelle demain, rien à perdre après tout. ------------------- Été 1621 : Ils m'ont enfin amené avec eux lors d'une de leur « chasse ». Un équipage qui est arrivé récemment, l'un des membres avait une prime, petite certes mais une prime tout de même. On a réussi à les avoir, ils suppliaient pour leurs vies... Le boss m'a donné un flingue, j'ai du tirer... La première fois que je vois quelqu'un mourir, et de ma main en plus... Je sais pas quoi penser. Ce mec était un pirate, il n'avait pas l'air d'être un si bon gars que ça, mais est-ce qu'il méritait une mort pareille ? Sans raison en plus, on aurait pu l'amener à la Marine vivant... Je réfléchis trop peut-être, mais cette sensation que j'ai eu en appuyant sur la gâchette reste gravée dans ma mémoire. ------------------- Printemps 1623 : Je suis devenu un membre à part entière dans notre petit groupe de chasseurs de primes. Ça fait quoi... bientôt deux ans que je suis avec eux ? J'ai fini par m'habituer à cette vie, mais je ne perds pas mon objectif de vue. J'ai une petite somme d'argent bien à l’abri, je compte bientôt m'en aller, mais je pense avoir passé assez de temps avec eux pour les considérer comme des amis. Je leur en parlerai prochainement. Toujours est-il que je suis devenu sacrément bon avec ces flingues ! Ils m'ont même laisser tirer un fusil sniper, c'est génial ! On m'a surnommé Kill Shot dans le groupe, à cause de mon talent avec ces armes, voilà un surnom qui a de la gueule ! ------------------- Automne 1623 : … Bordel... Comment j'en suis arrivé là ? L'équipage d'une de nos primes nous a pris par surprise, pour venger l'autre salop. On a réussi à s'enfuir, jusqu'à ce qu'ils me rattrapent. Vous savez quoi ? Les autres m'ont laissé là, seul, dans la merde. Foutus traîtres... Qu'importe, au final j'ai réussi à en tuer un ou deux avant de me barrer, non sans me faire taillader le torse... Ça fait mal. Voilà que j'écris à des lecteurs imaginaires, je commence à délirer. J'avais dit quoi à propos de la confiance ? J'ai été con. Je ne ferai plus jamais confiance en qui que ce soit, cette fois c'est juré. Enfin... encore faut-il que survive à ça. Bordel... ------------------- Début d'année 1624 : Hah, j'aurais du y penser plus tôt. Utiliser mon charme, c'était évident. Je peux avoir ce que je veux de ces demoiselles en quête d'amour. Certains me traiteront de salop, mais la faim justifie les moyens, hein ? Me voilà sur une nouvelle île, les choses s'annoncent bien, j'ai de l'argent, des vivres, et un toit sous lequel dormir : le ciel. Je continue mon voyage, toujours en tant que chasseur de primes – j'ai conservé mon surnom : Kill Shot -, mais cette fois seul, plus question de m'allier à qui que ce soit avant que je ne retrouve Sayle. Toujours pas de signes de vie, mais je finirai par le retrouver. Au passage, j'ai entendu parler de Grand Line. Je devrais y aller un de ces jours, si je n'ai pas eu vent des exploits de Sayle sur les Blues, c'est sûrement là-bas qu'il est. Bordel, déjà vingt ans, cela fait cinq ans que j'ai quitté Tsukishima. Je me demande ce que font les autres, ma famille, mes amis... Je les reverrai un jour, et ce jour là, je serai riche, célèbre et puissant. Bien, je manque de place, je m'arrêterai là. C'est ma dernière entrée dans ce journal, dernière page, dernière ligne. Je balancerai ce carnet à la flotte, j'en ai plus besoin, j'ai passé l'âge du journal intime. Qui sait, peut-être qu'une sirène le trouvera et le lira ? Si tant est qu'elles existent. Sur ce, c'est mon point final. >> Test RP
Me voilà dans une situation quelque peu... délicate ? Tout ça à cause d'un manque de communication entre cette belle dame aux... gros atouts dira-t-on, et moi. Mais comment j'aurais pu deviner que « Fous moi la paix, je suis mariée. » signifiait que son mari allait nous surprendre au moment où on s'embrassait ? Bon, très bien, JE l'ai embrassée... et elle ne m'avait pas vraiment donné le feu vert, mais ce ne sont que des détails voyons. Enfin, jusque là tout va bien, et je dirai même que le fait que le mari en question fasse un peu moins de deux mètres pour une masse musculaire ma foi très importante, n'était pas un problème en soit. Là où ça se complique, c'est qu'il avait pas un, pas deux, mais trois amis tout aussi grands et baraqués que lui ! Moi je dis, c'est déloyal. « Reviens ici pourriture !» Tout ça pour un petit contact de lèvres. Et puis sa femme n'avait pas été la seule voyons. Mais j'allais garder ça pour moi, j'en avais déjà assez à faire avec ces quatre marins, je n'allais pas non plus rameuter tout le village. Oui je suis un sale gosse... Une pourriture aussi si vous voulez. Et égalem... Eh je ne vous permets pas ! Toujours est-il que je courrais le long de l'avenue principale du village, sous les regards noirs des quelques amantes que j'avais séduites... et qui pensaient apparemment être les seules élues de mon coeur. Les marins derrière moi se brisaient les cordes vocales à m'insulter de tous les noms, tandis que je jetais de l'huile sur le feu avec mon grand spécial : je me retournai pour un bras d'honneur ponctué de mon rire de baleine que je savais si bien faire. C'était une grave erreur pour le coup. « BWAHAHAHA- Oh m...! Mince, j'ai dit mince. Mais ce n'est pas important, ce qui importe c'est ma chute à la renverse en trébuchant sur un pavé sur-élevé par rapport aux autres. Si je trouvais les ouvriers qui avaient fait ça, j'allais leur faire passer un sale quart d'heure, foi de moi ! Je me relevai rapidement, mais pas assez. Je me fis empoigner par le col et plaqué violemment contre un mur. Même pas mal d'abord ! Bon, un tout petit peu... Bordel j'ai mal ! Mais qu'importe, ce n'est pas ça qui me fera peur ! Très bien, ce poing de la taille de ma tête était assez intimidant, je vous l'accorde. Et mon estomac, fort d'un nouveau contact avec le poing en question, me disait que leurs muscles n'étaient pas là simplement pour le show. Je tenais à peine sur mes pieds maintenant, mais question de principe, je me retenais de tomber à genoux. « Alors tu penses pouvoir flirter avec ma femme impunément ? Mauvaise idée enfoiré. Gamin ou pas, tu vas pas t'en tirer comme ça... » Des spectateurs se rassemblaient autour de nous, certaines femmes, que je reconnaissais, contentes de me voir me prendre une correction, des hommes rassurés que ça ne leur était pas arrivé à eux – s'ils savaient – et le reste juste curieux de voir une bonne baston ou, à défaut, un bon lynchage dans les règles. D'ailleurs l'armoire à glace accompagné de ses amis armoires à glace m'avait empoigné à nouveau par le col pour me plaquer contre le mur, et soulevait un poing menaçant. Mais je n'allais pas me laisser faire comme ça, non madame ! Kill Shot ou pas Kill Shot ? J'étais un chasseur de prime qui avait survécu à pire ! Je dégainais donc mon flingue et le pointais pile entre ses deux yeux. Maintenant, place à mes talents d'acteur. « Hey, s'agirait de pas pousser, mon grand. Tu crois que je trimbale des flingues pour plaisanter ? Je suis un chasseur de prime, je coffre des gens dangereux moi, j'ai même arrêté une balle avec mes dents une fois ! Et vous pensez me faire peur ? Hein? » Les choses allaient comme prévu, il m'avait lâché et avait fait trois pas en arrière, ce qui me permis de me tirer de cette position délicate. J'avançai vers les spectateur, mon arme visant cette fois l'un des acolytes du méchant monsieur – tout est une affaire de point de vue – et notre position était maintenant inversée. Ils étaient contre le mur, et j'étais en position de force. J'aurais pu m'arrêter là, mais l'expression sur leur visage m'amusait tellement que je décidai de pousser un peu plus loin. « Alors, dites moi, pourquoi je ne vous tuerais pas tous là, maintenant ? Vous pensez que j'oserais pas ? Grave erreur les gars, je suis un malade moi ! » Trop ? Bon c'est vrai, j'en ai fait trop. Mais le résultat était là, plus un bruit dans l'assemblée, et mes agresseurs étaient sur le point de fondre en larme, et celui d'entre eux qui se tenait devant le canon de mon flingue avait même mouillé son pantalon ! Voilà une vengeance rondement menée si je puis dire. Remarque, j'aurais peut-être du m'arrêter là et ne pas appuyer sur la gâchette. *CLICK* Ah, oui, je n'avais plus de munitions. Moi qui espérais simplement les voir trembler en tirant dans les airs. Les choses se compliquent... C'est à ce moment là qu'on dit... « Sauve qui peut ! » Je fonçai vers la foule, qui n'allait apparemment pas me laisser partir facilement après une telle scène. Je fut repoussé violemment pour ensuite me latter ridiculement au centre, en compagnie de mes amis costauds... Plan C : on se roule en boule et en on attends que les coups cessent. Tout mais pas mon visage ! Je vous passe la scène, des coups, des encouragements, des insultes, et tout le reste. J'étais dans un piteux état, adossé contre le mur, mais mon sourire ne m'avait pas quitté – ce qui me valut quelques coups supplémentaires à vrai dire – et pour cause, j'avais profiter de tout cela pour faire quelques poches. Un mal pour un bien, n'est-ce pas? La morale dans tout ça ? Les routes pavées sont nos ennemis ! |
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Informations IRL
Prénom : Sayle. C'est mon pseudo habituel à vrai dire mais c'est un anagramme de mon prénom, je vous laisse deviner.
Age : 19 ans
Aime : La glandouille, les mangas, la glandouille, la musique, la glandouille... et je crois que c'est le principal.
N'aime pas : Faire des efforts, me lever tôt, me lever tard, me lever tout court.
Personnage préféré de One Piece : Fuckin' Ace !
Caractère : Je suis un gosse dans l'âme, je n'aime pas me prendre la tête, mais je reste sympathique (en temps normal). Je ne sais pas quoi dire d'autre, je suis un mauvais juge de caractère, surtout quand il s'agit du mien.
Fais du RP depuis : Depuis que j'ai 12 ou 13 ans, mais j'ai eu un certain nombre de longues pauses donc n'allez pas croire que je suis super bon et tout, je suis toujours une grosse quiche x) Ça fait d'ailleurs un moment que je n'ai pas RP donc je suis probablement un peu rouillé, soyez indulgent ;)
Disponibilité : Tous les jours normalement, à part quelques exceptions.
Comment avez vous connu le forum ? Howard Prince m'en a parlé, et je m'y suis intéressé.
Dernière édition par Edhan Royard le Sam 20 Juil 2013 - 8:42, édité 5 fois