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The Brotherhood are still here... [Pv: Césare Di Auditore]

Ah la mer ! Depuis le hublot de la cale je regardais l’océan a perte de vue. Je me trouvais a ce moment la sur un navire marchant en route vers East blue. N’ayant pas une once d’argent je mettais caché dans la cale de ce bateau profitant de la nourriture abondante qui y était entreposée. Je m’était dit que j’aurais aussi bien pu me déguiser en marchand mais mon apparence juvénile et mon manque de motivation pour le travail m’en avait dissuadé.
Au bout de quelques jours Le navire fut arrivé a bon port. J’ai profité de l’agitation de l’équipage pour sortir de l’embarcation aussi discrètement que possible.
Leur nombre était important et j’heurtais parfois un ou deux des travailleurs , cependant ces dernier étaient bien trop absorbé par leur activités et ne répondirent que par un grommellement indescriptible.
Pourquoi avais je voyagé ici ? A vrais dire je n’en était pas sur mais j’avais entendu parlé d’une organisation assez importante qui combattait le gouvernement mondial et j’avais bon espoir de les trouver pour leurs demander leur aide. Malheureusement je n’avais pas d’information quand a leurs localisation si e n’est qu’ils sévissaient a East blue. La presse avait été restée muette quand a ce sujet et j’était certain que le gouvernement y était pour quelque chose , sans doute avaient il préféré ne pas ébruiter l’affaire pour ne pas inquiéter la population ce qui bien sur ne m’arrangeait pas.


Mon point de départ était donc le port , je devais au moins récolter quelques informations concernant cette organisation histoire de savoir a qui j’avais affaire. Je me mit donc en route vers l’une des tavernes les plus proches. Sans doutes les marins complètements soul seraient assez bavard et bien informé.
L’un de ces bistrot retint mon attention , "La taverne de la crinière d’argent". L’enseigne représentait sans surprise une imposante tête de lion argentée et la façade comportait une imposante vitre rendant visible l’intérieur depuis l’extérieur. A par cela rien ne différenciant cet endroit des autres , non ce qui m’avais intrigué était plutôt l’un des hommes se trouvant dans ce lieux.
Il s’agissait d’un grand homme portant un habit étrange , ce vêtement ressemblait a un grand habit de moine blanc orné de diverses décorations pourpres. Sa capuche était rabattue sur sa tête et je ne voyait rien de son visage si ce n’est son menton.
Intrigué je rentrai dans la salle puis me mit a l’une des tables. Je ne perdit pas des yeux l’étrange personnage , l’ambiance était alors pesante il ne semblait pas m’avoir vu pourtant je savais qu’il m’avait remarqué. Son attitude n’était elle nom plus pas normale , il n’avait rien sur sa table et ne faisait absolument rien et cela m’énervais quelque peu. Les autres client ne semblaient pas avoir fait attention a lu et ripaillaient joyeusement dans un grand brouhaha. Je me mit alors a parler tout bas comme pour discuter avec moi même.


-Tss ce type me fiche en rogne ça fait presque une heure qu’il n’a pas bougé d’un pouce…

Soudain l’homme sortit d’une de ses poches un morceau de papier , griffonna quelques secondes puis sortit de la taverne en laissant le papier sur la table.
Je me dirigeai vers sa table et examina la petite feuille , un dessin y était représenté. Ce dessin ne me rappelais rien mais ressemblait a une sorte de goutte stylisée et avait la forme d’un menhir. Je mit l’étrange œuvre dans ma poche et sortit de la salle.

Je me mit a regarder partout autour de moi mais la personne que je cherchais était introuvable. Pourtant je l’avais vu sortir en marchant et je me demandais comment avait il fait pour disparaître aussi vite. Découragé je ne savais plus quoi faire et me mit a déambuler dans les rues dans l’espoir de recroiser l’homme a la capuche.
Je m’assit contre un mur et me mit a réfléchir. Qui était il ? Que me voulais il ? Mais surtout ou était il ?
Je soupirais de découragement et d’incompréhension , toute cette histoire ne semblait pas avoir le moindre sens et je devais me concentrer sur mon objectif principal a savoir trouver cette organisation révolutionnaire.
Après tout c’était bien là la raison pour laquelle j’étais venu ici. Je commençais a me relever quand tout a coup je fut comme foudroyé , le signe qui figurait sur le morceau de papier avait été gravé sur le sol. J’écarquillais les yeux , sortit le papier de ma poche pour vérifier les symboles étaient identiques. Il semblait logique que le mystérieux homme a capuce n’avait pas pu le gaver entre-temps et je me dit alors que cela signifiait quelque chose.

En regardant au alentours je vis a nouveau le signe sur l’un des murs d’une étroite ruelle puis sur un autre mur. Je suivis ainsi les dessins pendants quelques minutes a travers les ruelles formant un gigantesque labyrinthe jusqu'à ce que je débouche sur une imposante place.
Les signes n’étant plus présent j’en déduisis que j’étais arrivé là ou il fallais. L’endroit n’était pas désert loin de la , une bonne centaine de personnes étaient présentes et s’affairaient a leurs taches pourtant bon nombre d’entre eux me fixaient du regard. Je ne me sentais pas a ma place comme si j’étais un intrus et je devais trouver un moyen de na pas me faire remarque davantage. Je tenais a comprendre le fin mot de cette histoire. L’un des marchand vendait des vêtements et ma tenue vestimentaire n’était pas adaptée a la situation. Le vendeur me regardais d’un mauvais œil et surveillait le moindre de mes faits et gestes mais comme chacun le sait l’argent n’est étranger a personne et j'avais dérobé quelques Berrys au cas ou. Il me vendis les quelques habits que je souhaitais. Au moment ou je partis il me dit quelques mots dans une langue que je ne saisis pas.
Le costume enfilé je sentais qu’une grande partie des regards posé sur moi s’étaient dissipé. Je n’étais pas totalement incognito mais assez pour aller recueillir des information. Je prit un des passants a par pour l’interroger mais celui ci ne fit pas attention a moi. Je me mit alors dans un coin sombre et entraîna un autre passant pour un interrogatoire plus musclé. Je lui demandait quel était cet endroit et ce qu’il se passait ici. Il parlait vite sous l’effet de a manique et délia sa langue sans trop d’effort.


-Vous vous trouvez dans l’un des quartiers de la confrérie signore , la confrérie des assassin dirigée par Il Capo , Il Signore révolutionnaire Césare.

Pour éviter tout problèmes je mit un coup a l’homme avec la pommeau de mon arme pour l'assomer puis je sortis de ma cachette. Cette nouvelle m’avais mit en joie , je me trouvais dans l’un des quartiers révolutionnaire que je cherchais. Soudain quelqu'un me prit l’épaule et je fit volte face. Il s’agissait a nouveau de l’homme encapuchonné , il semblais que mon piètre déguisement ne l’avait pas trompé mais le fait qu’il soit arrivé était une bonne nouvelle. Je brûlais de connaitre enfin son identité.

-Qui êtes vous ? Et qu’est ce que vous me voulez ?


Dernière édition par Kyrunne V. Akytsu le Dim 20 Fév 2011 - 13:35, édité 2 fois
      Les époques changent, les protagonistes font de même. A chaque civilisation sa Némésis, à chaque dictature sa solution. Comme un cycle infinie et infernal, un Ourouboros, construit à force de larme, de douleur et de haine. L'homme en revient toujours aux mêmes erreurs, aux mêmes questionnements, aux même solutions. La révolution, n'en était pas une, ce n'était pas ce qui ferais de ce monde un havre, ou les Assassins seraient inutiles. La révolution n'était qu'un outil, une étape, une force obligatoire ou bien encore une douleur nécessaire. Ce mouvement n'était pas justice, car celle-ci, aveugle, n'accordait son pouvoir qu'aux innocents, et que bien souvent, ceux qui faisait partie de cette obscure faction avaient les mains tâchées de sang. De plus, certains vivaient très bien le régime politique actuel, qui sans être brillant, permettait la prospérité à certains endroits. Ils n'étaient donc pas l'instrument de la volonté publique, enfin, pas totalement... Cependant, tant qu'injustice existera, il y aura des opposants, il y aura de insoumission et il y aura des opposants, Toujours. Césare ne faisait que de se servir de ce constat qu'il avait mit trois ans à établir, preuve à l'appui. Cela avait commencé lors de disputes à l'école, pour finir dans le sang que faisait coulé des poivrots dans un bar miteux des bas quartiers d'une ville sans nom. Tout en apprenant que la violence était le pain quotidien des hommes du peuple, il avait apprit que le mécontentement apportait le soulèvement. Et c'était exactement ce genre de sentiment qu'ils devraient cultiver, son frère et lui, pour en faire la base de sa vengeance aveugle.
      Pour se faire, il avait eu l'idée, que son frère approuva par la suite, de créer une organisation tentaculaire, qui leurs permettraient d'exercer un contrôle sur l'économie et le monde souterrain, la Confrérie, composée d'assassins, qui pourraient s'occuper de toutes les basses besognes dont L'Empereur n'avait pas le temps de s'occuper. Et puis, avoir le contrôle sur l'envers du décor permettait d'influencer son endroit, et tandis que dans l'ombre Césare commencerait à avoir main mise sur le monde, son frère jaillirait sous la lumière, jouant « Il Assassino », la révolution derrière lui, afin de pousser le monde dans un chaos qui aboutirait à un changement. Instaurer une nouvelle ère tout en vengeant ses ancêtres... Mêler l'utile à l'agréable, bien que sa tâche première soit beaucoup plus importante qu'un loisir quelconque.


      C'est alors qu'il sortait d'une ruelle composant un quartier de sympathisants à sa cause qu'on le vint le prévenir. Afin de se prémunir de toutes attaques soudaine du corps d'action du gouvernement mondiale, le jeune homme avait instauré tout un réseau d'informateurs anonymes, qui savaient pouvoir empocher un petit pactole pour dénoncer tout ceux s'intéressant à l'organisation. Seulement, avec pour seul motivation l'argent, les informations étaient soient étonnées, soit trop évasives. L'obligation qu'avait l'assassin de répondre à chacune d'entre elle était bien réel, car on ne pouvait prévoir que celle-ci soit véritable ou non. Ainsi, lorsqu'on lui fit part que des marines semblaient sur le point de trouver le quartier trop hostile pour une simple brigade, il dût se mettre en mouvement. Remettre l'habit, celui qui faisait de lui une partie du mythe, Il Asssassino.

      tenue:

      Se dirigeant vers le clocher, il en ressortit paré d'un nouvel atour, entièrement blanc, comme s'il n'était pas assez repérable ainsi,la taille saignée d'un large ceinturon, affublé de poignards. Un ruban rouge permettait un confort optimale à l'utilisateur du ceinturon. D'épaisses protections lui couvraient les avants bras, lui permettant surtout de dissimuler une lame qui, bien que fine, était mortelle.
      Le jeune homme se mit en mouvement, avec sa grâce habituelle, serpentant entre les habitants, se fondant dans la masse, vers l'un des établissements qui était le plus fréquenté par ses chiens, afin de trouver le plus haut gradé, l'éliminer, et ainsi freiner la procédure, le temps de partir de cette ville au climat hostile à la cause, ou seulement une poignée de vieux marchands ignares et xénophobes avaient prit de sympathie les deux frères.

      Pénétrant dans la taverne, un fort sentiment d'insécurité naquit en ses entrailles, tandis qu'il se savait pourtant incognito parmi les chiens de chasse du gouvernement. L'Empereur devait tout d'abords repérer qui était apte à servir de cadavre, et ensuite l'isoler. Pour frapper... Silencieusement, insidieusement, ombre mortelle planant sur la tête de tout ses pourris. S'installant à une table et commandant un verre de vin, Césare eut une surprise, qui le stupéfia même, puisque l'un des clients de l'établissement semblait l'avoir repéré. Enfin, réellement repéré. Les regards insistants que jetait le jeune garçon à sa tenue et ses agissements lui faisait prendre tour à tour des aspects dangereux et intéressant. Dangereux car si celui-ci venait à délatter, sa mission se verrait compromise. Intéressant car si celui-ci s'avérait être un de ceux qui commençaient à s'intéresser à sa cause, il pourrait enfin recruter un bon élément. Ainsi, son esprit décida qu'il le testerait, et que dans le cas ou sa sécurité et celle de son frère seraient menacés, il l'éliminerait.

      Mais pour cela, quelques préparatifs étaient nécessaires. Attrapant une feuille et un stylo toujours présent dans une des nombreuses poches intérieures de sa tenue, Césare y dessina l'emblème que son jumeau avait prit la peine de gravé dans divers endroit de la ville. Discrets mais repérables, ceux-ci pouvaient, si l'observateur était minutieux, les conduire dans un dédale de rue qui mènerait l'intéresse jusqu'au quartier ou ils s'étaient installés. S'approchant de la table occupée par le garçon, L'Empereur y lâcha rapidement la feuille tout en continuant son chemin s'en s'arrêter. Sortant de l'établissement, le jeune homme accéléra le pas, se camoufla parmi une foule de curieux venu admirer l'un des produits miracles d'un bonimenteur, ses yeux jaunâtres rivés sur sa cible. Escaladant un mur et s'échappant par les toits, il suivit celui-ci comme un aigle près à fondre sur sa proie. Le Révolutionnaire était assez près pour le voir et lire sur ses lèvres, mais assez loin pour ne pas se faire repérer. La quintessence de l'un des arts qu'on lui avait transmit, la filature.

      C'est lorsque l'informateur qui l'avait prévenu une heure plus tôt lâcha son prénom qu'il se décida à intervenir. Sautant de sa cachette en altitude, se réceptionna en une roulade silencieuse, il déposa la main sur l'épaule de l'étrange poursuivant. Cela pu semblait être un signe, comme pour attirer son attention, bien que derrière chacun des agissements de Césare, ce cachait un intéressement. Ainsi, si un mouvements brusque ou la tentative d'une attaque le viserait, il activerait sa lame secrète, qui trancherait dans le vif et lui permettrait d'enchainer afin de donner la mort.

      -Qui êtes vous ? Et qu’est ce que vous me voulez ?

      Plantant son regard dans celui du jeune garçon, le loup refit surface sur son visage, tandis que l'atmosphère s'épaissit à tel point qu'on aurait pu le couper au couteau. Le provoquant d'un geste, lui signifiant de le rattraper s'il le pouvait, Césare prit une ou deux foulées d'élan avant de parcourir d'un bond la distance le séparant du toit. Courant assez rapidement pour garder une distance de sécurité, mais pas de trop pour ne pas semer son poursuiveur. Sautant du toi pour atterrir gracieusement, il tira ses poignards, et attrapa celui qui le suivait au vol, assez durement pour lui montrer qu'il ne plaisantait pas.

       « C'est toi qui me veux quelques chose, amici, à me dévisager ainsi pendant mon travail et à suivre les miettes de pains que j'ai semé... »

      Le relâchant, sa capuche dévoilant son visage ainsi que ses étranges cheveux verts. Son sourire féroce instilla son poison dans le cœur de son jeune interlocuteur, alors qu'il effectua une courte courbette, comme pour se moquer du garçon.

       « Césare Di Auditore, Il Primo Assassino... Et toi, qui es-tu, giovane straniero? »
      L’étrange personne me fixait du regard. Je vis ses yeux jaunes qui tentaient de me transpercer.
      Son visage restait toujours caché dans l’ombre de son habit malgré la faible distance qui nous séparait. Son regard semblait signifier beaucoup , de la curiosité , de la colère mais surtout ses yeux jaunes semblable a ceux des serpent tentaient de m’injecter de la peur. Il était certain que cette personne me jaugeait , il tentait de me glacer d’effrois et aucun de nous deux ne bougeait un muscle. Chacun surveillait les moindres gestes de l’adversaire en attendant une erreur de celui ci.
      Cette scène me rappelais la posture que les serpent avaient lorsqu’il chassaient. Ses prédateurs a sang froid plantaient leurs regard dans leur proie la paralysant de peur. Mais je ne devais surtout pas montrer a mon adversaire la moindre peur. S’il tentait de m’évaluer je me devais de soutenir ses yeux , lui faire comprendre que l’intimidation ne fonctionnerait pas sur moi.

      Tout a coup , l’homme a la capuche fit demi-tour. Il prit son élan et en quelques bond il fut arrivé en haut d’un des bâtiments. Son agilité était a proprement parler ahurissante , grimper si vite était étonnement facile pour lui. Il lui aurait été plus dur de marcher , chacun de ses mouvements était incroyablement précis et reflétait une grande expérience en la matière.
      Loin de me décourager je me mit aussitôt a sa poursuite. Je ne grimpais pas aussi vite que l’homme au yeux de serpent mais mon jeune age et mon acharnement m’aidaient dans mon entreprise. Il n’avait pas répondu a ma question et ses fuites intempestives m’horripilaient. D’ailleurs fuyait il vraiment ? Pendant sa course je me doutais qu’il ne se donnait pas a fond , comme s’il souhaitait en réalité que je le rattrape. Voulait il jouer au jeu du chat et de la sourie ? Tout ceci avait de moins en moins de sens et mon incompréhension commençait a venir a bout de ma patience.
      Sans doute cette histoire avait elle un rapport avec cette organisation révolutionnaire. Après tout ce type m’avait conduit dans un des quartiers de cette organisation que je recherchais.
      Savait il que je cherchais a contacter cette organisation ? C‘était peu probable.

      Soudain le poursuivi sauta en bas du bâtiment et se réceptionna habilement. Je fit de même mais l’encapuchonné me saisi au vol violemment. Ce dernier avait sorti un poignard d’une de ses poche comme un avertissement. Il cola alors son visage contre le mien avant de me parler pou la première fois.


      -C'est toi qui me veux quelques chose, amici, à me dévisager ainsi pendant mon travail et à suivre les miettes de pains que j'ai semé...

      Il lâcha prise et recula. Son visage était alors complètement découvert. Il semblait plutôt jeune , avait les cheveux vert et les yeux jaune profond. Enfin je voyais son faciès , je m’attendais a quelqu’un de plus vieux mais son visage inspirait le respect. Il était de taille moyenne et d’aspect légèrement frêle mais la démonstration d’escalade qu’il m’avait faite prouvait étrangement le contraire. Il se tenait parfaitement droit et une certaine aura se dégageait de lui.
      Il recula et fit une courbette avec un étrange rictus sur son visage. Se moquait il de moi ?


      -Césare Di Auditore, Il Primo Assassino... Et toi, qui es-tu, giovane straniero ?

      A ces mots je compris tout. Césare , c’était le nom du dirigea révolutionnaire comme me l’avait dit le passant que j’avais interrogé. Tout s’expliquait , il devait être persuadé que je l’espionnais. Il avait sans doute l’intention de me surveiller avant de faire quoi que ce soit. Je devais régler ce quiproquo au plus vite.
      Je n’étais pas de taille a l’affronter et je devais gagner sa confiance autrement il m'aurait rapidement vaincu et plus aucune discussion ne serait possible , peu être même m'aurait il tué. Je devais commencer par lui montrer que je n’étais pas intimidé , plus j’aurais l’air fort moins les négociations serons difficiles.
      Je fit moi aussi une courbette en souriant par ironie. Je devais me méfier et bien choisir mes mots car la dague qu’il avait sortie plus tôt m’avait bien fait comprendre que cet homme ne plaisantait pas.

      -Mon nom est Kyrunne Vampyre Akytsu. Justement je vous cherchait , j’ai entendu dire que votre organisation combattait la marine et moi aussi. Je souhaite simplement vous rejoindre pour collaborer.

      Le regard de mon interlocuteur s’adoucit légèrement mais il restait sur ses gardes. Je devait le convaincre de me faire confiance. Je lui ai raconté mon parcours jusqu’ici et la raison pour laquelle j’avais besoin de son aide.
      Bien sur l’idée de rejoindre une guilde d’assassin me rebutais quelque peu mais si il s’agissait du seul moyen de libérer mon mentor j’étais prêt a tout.
      Je remarquais par ailleurs les différents accessoires de ce Césare. Sa tenue n’était pas normale certes mais elle comportait de plus diverses armes mortelles. Grâce au rayons du soleil je vis la lame cachée dans son gantelet et les quelques couteaux disséminé dans son habit. Pas de doute ce type était un assassin émérite.
      Il me fit signe de le suivre et se dirigea vers la place de tout a l’heure , juste devant le clocher.
      Lors de son passage les passant s’écartaient et semblaient vouer une admiration sans faille envers l’homme au yeux de serpent. Un dirigeant tyrannique ou une sorte de monarque adulé par le peuple ? Je ne savait rien , toujours était il que tout le monde lui vouais un profond respect que ce soit par crainte ou par remerciement.
      Je devança ses paroles et lui dit en souriant de la même façon qu’il l’avait fait.


      -Je suis prêt a vous prouver ma bonne fois en vous rendant un service , mais en contrepartie enseignez moi tout ce que vous savez et intégrez moi a votre organisation.

      J'étais bien sur loin de me douter que ces mots allaient changer ma vie du tout au tout , passant de personne anonyme a révolutionnaire de renommée mondiale et ce grâce a cet étrange personne a la tignasse verte.


          Lieutenant Kiryu. Cet homme là n'était ni un salaud, ni un tueur. Prôner la justice du gouvernement ne vous amène pas forcément à devenir un monstre. Courageux, sympathique, toujours prêt à aider la population, il était très apprécié de ses hommes et avait beaucoup de partisans dans sa juridiction.
          Un homme de bien en somme, qui préférait désobéir à un ordre directe plutôt que de commettre des exactions, et c'était sans doute pourquoi son avancement n'était pas proportionnel à ses compétences. Il faut dire qu'on ne fait pas confiance à quelqu'un qui n'est pas capable de perpétrer un génocide, dans son camp. Malgré tout, le vieux gradé, du haut de ses quarante ans, restait à son poste, luttait contre vent et marée, afin de préserver le havre de paix qu'il aimait tant. Cette fois ci, c'était diffèrent, et il ne pouvait le nier. Un individu, ou un groupe d'individus, commençait à semer le trouble dans l'un des quartiers que le vieil homme se devait de gérer, et un de ses subordonné l'avait rapporté. Ainsi donc, lui et ses hommes devraient s'occuper des fautifs. Cela lui allait très bien, car s'il n'aimait pas une chose, c'est bien l'agitation que pouvaient créer les criminels et les pirates.

          Trente des siens, devraient donc débusquer ces curieux hommes en blancs que le rapport lui avait décrit comme extrêmement dangereux. Type d'ordre qu'il n'aimait pas non plus, mais amplement justifié par la disparition des siens. Son groupe avait soif de vengeance, et ils s'étancheraient jusqu'à plus soif. Attrapant son sabre et le posant par dessus son épaule, il tira une bouffé sur sa pipe afin de l'alimenter en chaleur et pouvoir aspirer la fumée rédemptrice, celui qu'on appelait « Papy Kiryu » était prêt.

           «Bon les enfants, on a du pain sur la planche. »

          En chœur entrainé depuis des années à répondre aux ordres, la troupe opina, comme un seul homme, par un « Hay », retentissant dans le QG à la manière du glas pour ses ennemis.


          - Mon nom est Kyrunne Vampyre Akytsu. Justement je vous cherchait , j’ai entendu dire que votre organisation combattait la marine et moi aussi. Je souhaite simplement vous rejoindre pour collaborer.

          Arquant un sourcil devant la mimétisation de sa moquerie, Césare les fronça. Il n'aimait déjà pas ce garçon. Impertinent, Insouciant aussi. Les rejoindre ? Mais de quoi donc cet enfant parlait-il donc ? La Confrérie n'avait aucune existence légale, aucun registre ne les nommait clairement, ne posait le doigt sur cette épine dans le pied du gouvernement. Ils étaient l'ombre, mais la lumière aussi, pour certains. Tirer les ficelles dans les coulisses, voilà ce pourquoi son père, giovanni, avait légué cette ébauche d'organisation à son fils, à travers sa mort. Les documents que Césare avait récupéré lors d'une mission en solitaire lui avait permit de le découvrir. Les connections, les fonds qu'il aurait utilisé, la structure, le bâtiment qui leur servirait de quartier générale. Tout venait de là, c'était l'origine d'un mouvement bien plus destructeur que ce qu'ils étaient actuellement. Le patriarche était extrêmement rusé, et L'Empereur n'avait eut que quelques modifications à faire... Colmater quelques failles, résoudre certains problèmes que son père n'avait réussit à effacer de l'équation. Si son père était brillant, lui était un génie. La différence était mince et pourtant le résultat était là, lui avait réussit, toujours vivant, tandis que son pater avait était défait.

          Marchant, ou plutôt traversant la foule qui se pressait près de lui afin de lui quémander quelques services, seul un sourire ironique et d'une finesse que seul Césare pouvait atteindre, répondit à leurs demandes. Froid et sourd à toutes cette souffrance présentée devant lui, il était conscient de se transformer en monstre, ou de l'avoir toujours été... Seulement, le jeune homme n'avait pas le temps, si court, et ses tâches si longues à accomplir, l'obligeait à faire des choix. Toujours privilégier le plan et rien d'autre, ne pas laisser des émotions superflues gâcher son travail.

          Dieu. Ici, les hommes et femmes le priait. Simple nom pour nommer la main du destin, simple religion pour se lamenter et attendre que d'autres agissent à leurs place. C'était aussi ici qu'il dissimulait la plupart de ses armes, de son équipement, de ses preuves, tout ce qui se rapportait à son projet était caché là, derrière un homme cloué sur une croix, ou plutôt en dessous. Qui irait soupçonner ses hommes là de cacher les pires criminels ? Non violents par nature et écrit, accueillant la bienveillance et temple de paix. Cependant le père s'occupant de cette vieille bâtisse était un vieil ami de son père, qui avait réussit à le convaincre de la nécessité d'hommes comme Rafaelo et Césare.

          -Je suis prêt a vous prouver ma bonne fois en vous rendant un service , mais en contrepartie enseignez moi tout ce que vous savez et intégrez moi a votre organisation.

          Ne pipant mot, le jeune homme continua son chemin jusqu'au bâtiment d’où le clocher dépassait, comme une tour de garde, pourvu de statues figées, fasciés tordus,cornus, gardiens silencieux et attentifs, comme si à la moindre mauvaises actions, ceux-ci vous sauterez dessus, pour se répandre de vos chaires de pêcheurs. Entrant en poussant la porte devant une assemblée composée de fidèle, Césare continua jusqu'à la statue du Christ, la personnification du dieu que priaient ces gens. Traversant cet attroupement de brebis galeuses et remplie d'espoirs fous, il vint s'agenouiller devant la figure déformée par la douleur et la trahison, récitant le « notre père », tout en glissant une main habile sous ses pieds, attrapant une petite lame, et la cachant dans sa manche, tout en se relevant. Puis quitta la salle, sous le regard outrée des chrétiens.

          Sortant avec le dénommé Kyrunne, il l'attrapa par la manche, ses yeux se détachant dans l'obscurité factice de sa capuche.

           « La prochaine fois que tu me parle sur ce ton, et que tu frise l'impolitesse avec moi, on ne retrouvera jamais ton cadavre, emporté par les courants... Est-ce clair ? »

          Continuant sa marche, dépassant légèrement le jeune homme.

           « Maintenant que les choses sont claires, je vais te donner un petit test. Si tu échoue, je disparais, si tu réussis, on verra ce que l'on peut faire. »

          C'est à ce moment là que débarqua la formation en demi cercle du Lieutenant. Voyant l'étrange accoutrement de Césare, il en vint à la conclusion suivante. Les hommes en blanc existaient, et son enquête n'avait pas être plus poussée que cela. Ce quartier l'aidait sûrement, mais en le bouclant, capturant l'homme qui se tenait au milieu de la place et en cherchant des informations, il contenterait sa hiérarchie et son sens de la justice. Parfait.
          Un sourire se dessina sur les lèvres de Césare, il voulait tester un homme, et comme par enchantement, quelques petites victimes potentielles se présentaient ! Incroyable, spectaculaire, mais c'était un véritable don de Dieu. Et bien L'Empereur savait ce qu'il allait lui proposer, et cette intervention était inespérée, quelque chose qui testerait le p'tiot. Parfait.

           «Tu vois le vieux au centre du demi cercle ? Tue le, je m'occupe des détails. »

          Ne lui laissant même pas le temps d'objecter ou d'infirmer, l'homme en blanc couru, à une vitesse prodigieuse, presque inhumaine, mais pas tout à fais.
          Incremento | Augmentation, prima forma.


          Son monde n'était pas le leur. Sa vitesse dépassait largement tout ceux à quoi ils pouvaient s'attendre, et la puissance de celui qui venait vers eux, trop grande pour qu'ils puissent être sur leur gardes.
          Le premier coup de pied, lancé à la pointe de la formation, cassa une cote, tandis que d'une manchette ajustée au millimètres près envoya son adversaire dans le monde de Morphée. Inconsiant il était, inconscient il resterait, pour au moins une vingtaine de minutes. Sautant, esquivant le coup d'épée qui aurait du lui arracher un bras, Césare tourna sur lui même, les jambes tendue, atteignant par trois fois les marins, à la tête, ses chaussures renforcées lui permettant de plus grands dommages, ils finirent eux aussi par terre.

          Le lieutenant n'en revenait pas, en quatre minutes exactement, l'étrange adversaire qui leurs faisaient face, avait éliminé la moitié de ses effectifs. Et lentement, le poison de la peur s'introduit en lui, car ce ne pouvait pas être un humain, impossible. Entouré d'une sombre masse noire, deux yeux luisants au centre de sa capuche cachant ses traits, le révolutionnaire en devenait un démon.

          [a toi de jouer, mais si sa te dérange pas, éviter de décrire tout de suite la mort du lieutenant, vu que c'est moi qui le joue, merci =)]
          - La prochaine fois que tu me parle sur ce ton, et que tu frise l'impolitesse avec moi, on ne retrouvera jamais ton cadavre, emporté par les courants... Est-ce clair ?

          Très clair , le ton était donné. Ce Césare était très a cheval sur ses principes et je n’avais pas gagné de point auprès de lui avec mon imitation ironique. Pourtant n’étais-ce pas lui qui avait commencé en exécutant cette courbette ? Quoi qu’il en soit je m devais d’être plus prudent a l’avenir
          Quand au fait que mon cadavre se retrouve flottant tel un bout de bois poussé par les flots , c’était une chose que je préférais ne pas imaginer.
          Il m’avait saisit par la manche et m’avait conduit en dehors du bâtiment. Avait il quelque chose en tête ?

          - Maintenant que les choses sont claires, je vais te donner un petit test. Si tu échoue, je disparais, si tu réussis, on verra ce que l'on peut faire.

          Enfin il était question de me tester ! Tout n’était pas perdu mais je n’avais pas le droit a la moindre erreur. Mieux je remplirais mon objectif et meilleur sera l’opinion de Césare me concernant , quand a la teneur de mon objectif j’en avais une petite idée…
          L’instant qui suivit la phrase de l’homme a la capuche fut suivit par l’irruption inopinée d’un groupe de marines. Incroyable hasard ou bien tour de passe passe de mon amis Césare ? Impossible a deviner. , vraiment tout ceci m’intriguais. Toujours était il que la situation tombais a point nommé , il y avait là environ une vingtaine voir une trentaine de soldats entourant celui qui semblait être le dirigeant de cette escouade. Il s’agissait d’un homme assez vieux , la quarantaine bien tassée , la pipe au lèvres et un air paisible sur son visage. Il aurait pu passer pour un vieux pêcheur s’il ne portait pas l’uniforme symbole de la marine.
          A la vue de Césare son regard changea , il est vrais qu’il ne passait pas inaperçu avec l’accoutrement qu’il portait.
          Le révolutionnaire sourit de son rictus habituel avant d’ajouter sur un ton péremptoire les consignes que j’allais devoir suivre.

          - Tu vois le vieux au centre du demi cercle ? Tue le, je m'occupe des détails.

          Il ne me laissa pas le temps de répliquer et de toute façon il n’y avait pas lieux de discuter les ordres. Je devais donc tuer ce vieux marine ? Il semblait pourtant être quelqu’un de bon , je n’apprécies pas de tuer sans raison et j’évite de le faire , même a mes adversaires les plus mauvais ou corrompu. Mais si pour remplir mon objectif je devais le faire…
          Tuer ou être tué , voilà la loi qui régie ce monde. Si c‘était un ordre je ne devais pas m’y opposer , certains sacrifices sont nécessaires parfois. En assassinant ce type je gagnerai la confiance de Césare et me rapprocherais de mon but : détruire toutes les prisons du gouvernement mondial et retrouver la personne que je cherchais.
          Finalement , tuer n’est pas une mauvaise chose tant que je ne le fais pas par plaisir ou pour une raison personnelle.

          L’homme au cheveux verts avait déjà rejoint la mêlée depuis le début de mon monologue. Perdu dans mes pensées je n’avais pas fais attention a cela et il avait déjà vaincu une bonne partie des soldats de cette garnison. Ses mouvements étaient rapide , trop rapide et la force de ses coups était disproportionnée , il parvenait a éviter des coups qui auraient du le toucher sans sourcillé.
          Il me paru évident que ce ars là n’était pas qu’un simple humain , qu’il y avait quelque chose qui le rendait si fort.

          Ne voulant pas rater la fête je me joignis au groupe , je n’avait pas a me soucier des simples soldats mais de celui qui leurs donnait les ordres. L’homme au cheveux vert attirait a lui seul l’attention de tout les soldats et je pus me retrouver facilement devant le marine a la pipe.
          Il était effrayé par Césare et avait préféré jeter son dévolu contre moi me considérant comme une cible plus facile. Il dégaina son sabre avant de se mètre en position , je sentais le regard de mon examinateur qui parvenait a me surveiller un peu tout en combattant.
          En réponse a mon adversaire je me saisit de mon arme et de l’une des lames traînant au sol , je fus le premier a attaquer. D’un rapide coup de sabre je parvins a lancer un coup qui trancha sa pipe en deux. Le morceau coupé tomba au sol répandant ce qu’il contenait.

          Le marine fulminait de l’intérieur , je ne pouvais plus me désister. Son premier coup fus une estocade rapide , j’eus a peine le temps de sauter sur le coté pour évité de finir embroché. Il enchaîna tout de suite par un violent coup horizontal qui blessa légèrement mon flan gauche.
          La blessure était minime et ne provoquait rien d’autre qu’une légère douleur , je ne pouvais pas laisser cet acte impuni je devais lui rendre la pareil.
          Je parvint a exécuter avec laide de mes eux lames un coup en croix vif , mon adversaire ne possédait qu’une seule arme et tandis-que l’un des coup fus paré l’autre lui entailla l’épaule. Cela pouvait être considéré comme une revanche , un partout.
          Le vieil homme ne comptait pas en rester là , je me saisit de l’un de soldats gisant au sol et l’utilisa comme bouclier pour parer le sabre de mon ennemis. La l’arme trancha un tiers de l’infortuné soldat dans le sens de la largeur , il rendit son dernier souffle dans un râle de douleur. Cela avait apparemment beaucoup affecté l’attaquant , après tout tuer un de ses subordonné même involontairement était sûrement la dernière chose qu’il était capable de faire. J’étais sur d’avoir prit l’ascendant psychologique sur mon adversaire.
          Il ne me restais plus qu’a le provoquer a nouveau.

          - Hoy osan ! Maintenant que j’y pense quel est on nom ?


          [HRP: Bon le début du combat n'est pas génial mais j'ai préféré laisse ce pnj en bon état pour que tu puisse le faire encore combattre assez longtemps.]
            Io non sono lungo un semplice uomo,
            Il demoni vera





              Les choses tournaient mal. Comment un homme seul arrivait-il à faire autant de dégâts, en aussi peu de temps, et sans qu'aucun de ses compagnons n'arrive à le toucher ? Le lieutenant était préoccupé, son plan fidèle à sa ligne de conduite, simple mais efficace, ne semblait pas du tout fonctionner. Si cela continuait, il allait devoir s'en mêler, malgré ses vieux os qui lui demandaient repos. Analysant le façon de combattre de son adversaire, il ne vit pas tout de suite arriver la petite souris, qui vint se positionner devant lui, décider à l'abattre. C'était assez étrange, car selon ses information, les méthodes de cet organisation les poussaient plus à l'assassinat, à la lâcheté, qu'à une confrontation directe. Mais il ne devait plus réfléchir à présent, ce petit bout d'homme était un ennemi, et malgré sa répugnance à devoir blesser la jeunesse, on ne lui laissait pas le choix. Et ne le voulait pas... Il commençait vraiment à en avoir marre de cette journée ! D'abords des ordres sans appels, ensuite un homme qui dévaste son unité, et à présent ça ! Il ne manquait plus qu'on lui tranche...
              Le lieutenant se stoppa nette. Un coup de taille trancha sa pipe dans le sens de la largeur.

              Stupide gamin ! Crétin infantile ! Sa pipe ! Sa favorite. Tous des salauds ces révolutionnaires, il devait les détruire. Sortant sa lame de son étui, un sourire étrange se dessina, accentuer par sa barbiche taillé en pointe.

               « Vous... Vous tous, bande de couillons. Pourquoi donc venir troubler notre paix ?! Bande d'égoiste, je vais faire de la charcuterie avec vos entrailles ! »

              Un coup rapide, esquivé par un pas de coté de son jeune adversaire... Mais ce n'était pas finit, d'un rapide mouvement d'estoc, le vieille homme réussit à taillé dans le vif. Pas mal pour son âge, mais c'était insuffisant pour avoir l'avantage contre lui. La force de l’expérience. Il laissa à son ennemi l'occasion de l'attaquer, grâce à une ouverture sciemment ouverte dans sa garde impénétrable. La lame trancha ses chaires, et il encaissa le coup sans broncher, ne laissant pas à Kyrunne le temps de se reculer afin de préparer une nouvelles offensive, le lieutenant fit un pas en avant au même moment que celui ou le jeune homme recula, armant un coup d'estoc, une nouvelle fois.

              Il aurait du le toucher. Il aurait du le blesser suffisamment afin de le laisser à ses hommes. Sûr de lui, le vieux marine ne vit que trop tard le piège dans lequel il était sciemment tombé, car lorsqu'il toucha, ce fut l'un de ses subordonné. Son second, une toute jeune recrue, qui avait encore de l'avenir. Un si jeune garçon, tellement plein d'entrain, de volonté et de bon sens. Qui partageait avec lui son amour d'une justice éveillée.

              Hoy osan ! Maintenant que j’y pense quel est ton nom ?

              Le visage de son opposant était sombre. Sa casquette cachait les larmes amères qu'il versait pour son ami. La lame rejoint son fourreau, tandis que le lieutenant se mettait lentement de coté, le genoux droit légèrement fléchis, la mains sur sa lame.

               « Tu va me le payer... Et tu périras sous la lame du Lieutenant Kiryu...Salaud. »


              Le dernière homme tomba bien vite, propulsé sur le petit tas créer par L'empereur, d'un coup de pied dans le thorax, qui en plus de lui faire perdre le souffle, lui fit perdre conscience. Immaculé, sa tenue l'était toujours, comme s'il n'avait pas combattu, comme si cela n'avait été qu'une simple mise en bouche, un simple apéro.
              Il avait dû faire vite, car celui qu'il testait à présent était vraiment stupide, enfin, son analyse des ordres et sa lecture du combat laissaient franchement à désirer. Il lui avait clairement assigné un contrat d'assassinat, et ce mec venait d'engager le combat en face à face, fat. Non mais Césare commençait à avoir des doutes sur sa capacité à diriger, car il n'aurait pas pu être plus clair, non ? En sachant que la communauté que désirait intégrer Kyrunne était celle des assassins, cela n'aurait pas été plus judicieux de venir par derrière, en profitant de l'occasion qu'il lui créait ? Surtout lorsque l'on ne sait pas mesurer la force de son adversaire.

              Idiot, idiot idiot. Utilisé un subordonné comme bouclier, devant un homme comme le lieutenant, c'était comme courir après la mort, comme un véritable suicide. C'est lorsque le vieille homme rengaina son épée, que cela devint dangereux.

              Le lieutenant était un maître de L'Iado, sous toutes ses formes. Entraîné dès son plus jeune âge par un père exigeant, qui ne pensait pas possible l'épanouissement personnel sans cette forme d’entraînement, il était tout de suite tombé amoureux de cet art. Et aujourd'hui, plus ce qu'une voix d'harmonie, c'était son moyen de pacifier, sa façon d’entraîner la mort. La voie la plus simple, la plus directe, le mouvement le plus fluide. Minimaliste dans sa dépense énergétique, tout en étant efficace au possible.

              L'Iado, l'art de dégainer son sabre. Tout simplement.

              Ses yeux semblèrent s'allumer, et l'aspect tranquille du vieil homme disparu. Son aura transmettait un message, danger. Se fendant en avant d'une vitesse incroyable pour un homme de son âge et de sa corpulence, il dégaina sa lame avec une force et une technique telle, que l'on pouvait même capter le déplacement d'air suivant le katana.
              Encore une fois, il aurait du pouvoir le coupé, le tuer même. Encore une fois, il faillit.


              Un coup de pied envoya rouler Kyrunne sur le côté, tandis que sa lame secrète ne bloqua la lame du mieux qu'elle pu, avant de céder dans un bruit métallique inquiétant. Un sourire satisfait illumina le visage du Lieutenant, tandis que sa lame ne vint déchiqueter la capuche de son adversaire, affichant son visage balafré d'une zébrure rouge assez profonde, un de ses yeux touché, saignant abondamment. Césare recula sous le choc, tandis que la douleur n'affluait. Une moue mauvaise sur le visage, son unique œil jaune foudroyant, les poing serrés. Il avait signé son arrêt de mort. On ne blesse pas L'Empereur impunément, à touts attentas, ses conséquences.

               « Oh, mon garçon, il ne faut pas me faire une tête pareille... Tu as sauvé ton complice, bravo, maintenant, défends ta peau, et vu ta blessure, cela risque d'être difficile. » lança le vieille homme, en guise de provocation, le visage toujours aussi sombre.

              La colère montait en lui, parallèlement à cette douleur qui lui tenaillait le visage. Un rictus s'afficha sur son visage, l'assombrissant de plus en plus, tandis qu'un rire incontrôlable sorti de sa gorge... Les deux bras ouverts au ciel, comme pour recevoir une quelconque punition divine préventive, il s'arrêta nette, fixant le vieille homme avec un terrible sourire.

               « De quel blessure parle-tu vieille homme ? » Se contenta-t-il de répondre, passant une mains sur la partie de son visage qui aurait du être mutilé, dévoilant un œil tout neuf, dardant son adversaire, sa proie.

              Réaction instinctive, la stupeur pu se lire sur le visage de son compagnon de jeu, tandis qu'il reculait de quelques pas.

               « Comment... ? C'est impossible, serais-tu un... »
               « Démon ? » Le coupa Césare, ricanant.

              Je suis vil, mesquin, sadique. Je ne suis pas humain, tout ceux se mettant en travers de ma route, periront dans un gargouillis sanglant. Je suis tant tôt démon tentateur, tant tôt démon rédempteur, tant tôt horrible procréateur d'une bête immonde.
              Je suis un cauchemars, ton cauchemars


              La situation l'amusait énormément, tandis qu'il laissa le temps au vieux marine de se reprendre, il indiqua à Kyrunne la suite du plan, grâce à des signes savamment choisit qui, tout du moins, l'espérait-il, trouveraient échos en sa mémoire. C'était assez simple, lui s'occuperait de désarmer et d'immobiliser un minimum l'adversaire, tandis que son jeune collaborateur aurait la charge de l'achever.

               « Je vois que je t'ai sous estimé... Dans ce cas... »

              Il recula d'un nouveau pas, tandis que son arme retournait à son fourreau. La position qu'il adopta était très basse, beaucoup plus que la précédente, tandis que Césare, se tenait droit , les bras le long du corps, sans peur.

              Art de l'Iado, Voie du Conquérant... Déferlante!

              Fonçant droit sur le serpent révolutionnaire, il trancha une première fois, qui fût éviter par un pas reculant de Césare, avant de littéralement tenter de submergé le jeune homme de coup de sabre. Il fût surpris, très surpris, car au lieu de continuer à reculer sous ses assauts effrénés, son adversaire, ses yeux de démon le fixant d'une manière inquiétante, fit le contraire, dans une position aussi basse que la sienne. Augmentant sa vitesse, notre jeune anti-héros, esquivait la majeure partie des coups, ne se laissant blessé que superficiellement, grâce à des mouvements de rotations du buste très rapide, et un jeun de jambe incroyable.
              Il gagnait du terrain petit à petit, tandis que son vieux rival ne perdait en force et en vitesse, il effectua un pivot autours de la lame, tel un athlète qui effectuerait un saut en hauteur, se réceptionnant au sol, près des jambes du lieutenant, qu'il déséquilibra d'un coup de poing au genoux, avant de le désarmer d'un coup de pied. Incompréhension pour Heiashi Kiryu, comment son adversaire pouvait-il être aussi rapide ? C'était impossible de rivaliser avec la rapidité de son Iado, ou presque ! Qui était-il ? Ou plutôt, qu'était-il ? Coupé dans ses réflexion par un balayage, suivit d'un coup qui l'envoya roulé à quelques mètre de là, le vieil homme leva la tête vers son adversaire.
              A qui il ne trouva décidément plus aucun air humain.

              Sa démarche assurée, semblait fissurer la terre de longues et sinueuse zébrures rougeâtre, ses yeux jaunes semblant pouvoir provoquer la mort, une ombre inquiétante se dessinait, fluctuait, comme la réminiscence de sa véritable nature. Un long serpent, aux yeux de loups. Une chimère, une hérésie, un démon. Tandis que cet ange de la mort ne posa son pied sur sa poitrine.

               « Dis moi, vieil homme, as-tu peur de la mort ?

              Alors qu'il se fendait d'un rire quasi démoniaque, maléfique, qui glaça le sang du pauvre bougre ayant provoqué sa colère. On n'attaque pas impunément l'empereur, ou il faut s'attendre à en payer le prix.
              Il se retourna vers Kyrunne, comme un signal, celui de la mise à mort, le pouce pointé vers le bas.



            [Désolé de l'attente ^^', donc pour la suite tu as le choix !
            Soit tu le tue, on attends le jugement de Rafaelo (j'irais le bouger), et Césare te prend avec lui pour s'enfuir.
            Soit tu ne le tue pas, on attends le jugement de Raf', et Césare disparaîtra en te laissant une étrange carte.]
              Il rengainait son arme ? Pourquoi ?
              Ce que faisait mon adversaire n’augurais rien de bon , je croyais avoir pris l’avantage mais finalement je me trompais. Mon ennemis était sur le point de révèle une nouvelle capacité , plus dangereuse. J’avais été stupide d’agir de face et j’allais en payer le prix.
              Le vieux exécutât un mouvement a une vitesse impensable tout en dégainant sa lame. Cette technique aurais du me toucher me découper me transpercer même. Il n’en fut rien
              Je sentis un violente douleur provenant de mon flanc gauche et fus projeté quelques mètres sur le coté. Césare étais finalement intervenu , juste a temps.

              D’un revers de se manche il parvint a bloquer l’assaut du vieil homme…pour un temps. La frêle petit lame s brisa sous l’impact et vint se ficher dans le visage de l’homme au cheveux verts. Il saignait , un peu trop même son visage et son œil semblaient avoir subits de sévères dommages.
              Le marine regardait son adversaire d’un air satisfait , une telle blessure serais un avantage considérable a présent.
              Ce dernier raillait son ennemis qui , n’avait visiblement pas apprécié ce qu’il lui était arrivé.
              Pourtant le sang qui coulait de son visage se mit a diminuer visiblement en quelques secondes. C’est alors que je vis son visage , neuf , lisse , un visage exempt de toute blessure. Je n’étais pas le seul stupéfaits le vieux marine qui faisait face a Césare n’en revenait pas lui non plus. Il fallait se rendre a l’évidence Césare n’était pas un humain ordinaire , il étais plus fort , plus rapide et maintenant il se régénérait !
              L’homme au yeux de serpent ricanait d’une façon iquiètante tandis que le marine s’interrogeait lui aussi sur la nature du révolutionnaire.
              Ce dernier s’auto qualifiait de démon et alla même jusqu’a réciter quelques phases a ce sujet

              Je suis vil, mesquin, sadique. Je ne suis pas humain, tout ceux se mettant en travers de ma route, périrons dans un gargouillis sanglant. Je suis tant tôt démon tentateur, tant tôt démon rédempteur, tant tôt horrible procréateur d'une bête immonde.
              Je suis un cauchemars, ton cauchemars


              Cèsare fit quelques signes a mon attention , c‘était très simple a comprendre , il se chargerait d’empêcher le marine de bouger tandis que je devrais le tuer.
              Après les fautes que j’avais commis je devais absolument réussir et cette fois ci plus discrètement.
              Césare subissait un quantité de dégâts astronomique sans broncher au lieux de reculer , il repoussait son adversaire qui perdait de sa vigueur.
              L’esprit du vieil homme devait n avoir prit un coups. Lui qui croyait en une victoire facile se retrouvait face a quelque chose qu’il ne pouvais imaginer , se battre contre un véritable cauchemar.
              Il fut interrompu dans sa réflexion par un coup de pied de son adversaire qui l’envoya rouler quelques mètres plus loin.

              Le révolutionnaire se rapprocha de sa proie d’un pas assuré. Il avais le regard d’une personne assurée de sa victoire. Le pauvre marine le regardais d’un air terrifié autant que haineux. Il se rapprocha davantage puis posa son pied sur la poitrine du vieil homme faisant ainsi , signe que tout serais bientôt terminé et empêchant toute fuite de la part de sa victime.
              Il regarda une dernière fois le vieil homme de ses yeux jaune injectant comme un poison a sa victime. Il ajouta alors d’un ton neutre :

              - Dis moi, vieil homme, as-tu peur de la mort ?

              Il se mit alors a rire d’un rire des plus sardonique tout en me faisait signe de mètre a mort le vieil homme. Finalement je n’avais pas eu beaucoup a faire mais le plus dur restait. Je me saisis alors de ma lame et tout en me protégeant pour ne pas être maculé de sang je fit pénétrer ma lame dans le cœur du vieil homme. Percé jusque au fond du cœur d’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle , le marine poussa un dernier soupir.
              Ses yeux me fixèrent et semblaient me demander "Pourquoi ?"
              Je finis par clore ses paupières avant d’adresser un dernier adieu au défunt.

              - Rendez-vous sur l’autre rive…

              J’en avais finis , pourtant il me restais comme une amertume en bouche. Le fait de tuer un innocent n’étais pas une chose que j’acceptais mais pour réaliser mon objectif j’y serais parfois contraint. J’éviterais de le faire sans raison et au pire , je tenterais de m’y faire. Tuer une personne ayant commis des crimes ou autres ne me dérangerais pas , c’était le fait de tuer sans raison que je n’aimais pas.
              Etrangement , mettre fin a la vie d’une personne était plus simple que je le croyais et l’on en tirait un sentiment de puissance que je commençais a apprécier , l’assassinat n’était pas un si mauvaise chose en fin de compte..
              Je regardais Césare tandis-que je nettoyais mon arme. Son visage ne montrais pas vraiment de grande satisfaction. Il est vrais qu’il m’avais demandé d’assassiner cet homme mais sans doute comptais il sur le fait que je le fasse discrètement. J’avais au contraire foncé tête baissée sans tenir compte de mon adversaire ni de mes instruction. Je devais me racheter et gagner sa confiance , après tout , au vue de ses capacités monstrueuses il étais impossible d’égaler son niveau cependant , être son élève me pèrmètrais de devenir bien meilleur et d’intégrer ses rangs ce qui bien sur ne pouvais m’être que bénéfique.

              - Je sais que je n’ai pas été a la hauteur de toutes vos espérances mais , je n’ai ni votre niveau ni vote savoir faire. Laissez moi devenir votre disciple en échange de votre savoir je vous serais dévoué.
              Considérez moi comme votre ombre…


              Il ne dit rien , pourtant je parvint a déceler un léger rictus de satisfaction comme si , il se disait que finalement ce n’étais pas si mal.
              Il se retourna puis me fit signe de la suivre ainsi , commença ma carrière d’assassin.