Un nounours.Comme une image sortie du néant qui a pris possession d'mon esprit. Du genre gros, tout rond et choupi comme pas permis. Puis rose aussi. Un zoli rose fluorescent qui n'scintille que mieux dans le noir absolue où il dérive lentement. En gélatine donc. Le truc est immensse, genre maousse quoi. Ah moins que ce n'soit moi qui soit minuscule ? Un rêve ? Mouais... Ca expliquerait pas mal de chose. Notamment le bonbon géant ; mais surtout cette inexcplicable envie de lui faire un calin en le serrant tout fort fort fort dans mes bras. Aux dernières nouvelles c'était pas vraiment du genre de la maison, d'autant que ça doit coller comme pas permis ce genre de truc. Mais non en fait. Allez savoir pourquoi lui ne collera pas, je le sens. Il sera tout doux. Tout doux...... J'ai envie de serrer mon nounours dans mes bras...... Ou est mon nounours ?...Grand flash blanc ! Et m'voilà qui rouvre les yeux brutal'ment tout en inspirant à plein poumons comme à la sortie d'un mauvais rêve !Pute borgne et mortes burnes ! Les deux mains au sol, j'essaye tant bien que mal de m'remettre de mes émotions et d'refaire le tri dans un esprit on n'peut plus embrumé. J'ai pas les carreaux en face des trous et j'vous parle même pas des idées. C'tout juste si j'me rappelle encore mon nom ; sans compter cette foutue image de nounours et d'bonbon qui m'colle à la tête comme un vieux chewing gum un apres-midi d'été. Sans rire j'me ferais bien une barbe à papa. Mais non en fait ; j'ai jamais pu blairer ça ! Et pourtant... Ou alors un bon chocolat chaud avec des petits buiscuits multicolors comme me faisait ma maman.J'secoue la tete comme pour en chasser ces idées malvenues, et j'tente péniblement d'me remettre sur pieds. Et là c'est l'constat d'impuissance. Franch'ment l'mot a jamais été aussi bien utilisé. Impuissant ; qui manque de puissance. Et bah là j'sais pas c'que j'ai fait d'la veille, mais niveau jambe en coton j'bats mon record perso d'plusieurs étages. Ca tremblotte, c'est tout mou... j'ai la cruelle impression d'être un jeune faon qui découvre les joie d'la locomotion en indépendant et qui risque de se casser sous son propre poids à tout instant. Genre je marche avec des échasses là où avant j'roulait en tout terrain chenillé. Pourtant, c'pas comme si j'les commandais pas... Juste que... bah elles sont toute faiblardes quoi. Pas grave, ca ira mieux en bougeant. Et puis en s'mettant un peu d'sucre sous la dent aussi. Z'auraient pas un peu d'guimauve dans l'coin ?Tâtonnant ci et là j'migre doucement dans la pénombre qui m'entoure, sans trop savoir où j'vais ni comment à vraie dire. J'bouge, et c'est tout c'qui m'importe. Faut que j'm'active, que j'refasse circuler le fluide et l'mojo. Bamby très peu pour moi merci. Mes mains cherchent donc, trouvent, s'appuient difficil'ment ; et mes jambes suivent derrière dans un ordre plus où moins synchro. Roooh ma tête... dans l'coton comme qui dirait. Rose le coton, aller savoir pourquoi j'ai ct'image là en tête. Et puis Bam.Le genre de "bam" qui vous sort d'une grasse mat' laborieuse en vous impregnant un angle de table dans l'petit doigt d'pied , v'voyez l'image ? Le genre de douleur qu'on v'voyait pas v'nir et qu'on r'sent comme une trahison de mère nature dans ce moment d'faiblesse où on voudrait juste retourner pénard dans sa couette avec ses peluches. Bah là c'est la même, mais au niveau du front.« Flute ! ♪ »Le juron est parti tout seul ! Puissant, plein de fiel et d'une haine implacable pour tout ce qui... Flute ? FLUTE ?!A moitié sonné, je déambule en m'tenant le front à la main tout en essayant d'faire le tri en mode express de la caboche fêlée... Ca va trop vite bordel. Putain j'ai bien reconnu l'idée d'la table, mais normal'ment c'est au max au niveau des g'noux ou des hanches que j'me viande. Une maison de géant ? Bordel on en revient à c't'imprerssion désagréable que j'suis plus l'truc le plus gros ou l'plus méchant d'la création. Raaah mon front... Petites larmes de douleur qui perlent aux coins d'mes grands yeux pleins de détressent.Et final'ment, comme tout bon mouvement chaotique qui s'respecte je finis par me reposer sur le seul truc vraiment utile pour la suite : moi-même. Ou plutôt une grande vitre avec moi derrière. Un miroir donc en toute logique on est bien d'accord hein ? Mais version foire déformante apparamment, du genre qui vous fait paraitre 46 fois plus gros que c'que vous ne l'êtes déjà. Puis surtout du genre qui n'reproduit pas vos mouv'ments aussi. Bizarre ça... Dans l'genre miroir j'avoue avoir connu des cahiers des charges mieux remplis.Et là où j'commence à vraiment m'dire qu'il y a un truc qui cloche de chez carillon, c'est qu'à la vision d'ma propre image j'commence à resserrer mes doigts au niveau d'ma poitrine en malmenant ma ch'mise. J'ai une boule dans l'estomac, et une furieuse envie de m'coller à un truc doux et chaud pour y puiser quelqu'chose mais j'sais pas trop quoi... Du courage p't'être bien.Sifflement d'vapeur qui s'échappent alors de tout autour du "miroir" en m'faisant reculer bien malgré moi ; puis c'est tout la glace qui remonte avec le son feutré du sas qui soigne son effet.Je bascule lentement... puis tombe sur moi-même, m'écrasant avant que je n'ai eu l'temps de m'esquiver. Ouch ! Maman...
Donne moi ta main et prend la mienne.
Noir... Il faisait noir... Ça faisait peur, qu’est-ce qui se passait ? L’enfant tentait d’ouvrir les yeux mais celui-ci n y arrivait pas, c'était très perturbant. Non c'était... Ah nan, c’etait ok, c’juste le marchand de sable qu’avait encore fait des siennes... Raah, il en avait vraiment mis beaucoup de sable aujourd’hui. Mais c'était étrange tout de même, l’enfant se sentait différent. Lorsqu’il put enfin rouvrir les yeux et y voir plus clair quoi que légèrement flou, il pouvait finalement mieux comprendre ce qui se passait... Ou non en fait, pas vraiment. Où est ce qu’il était ? Le pauvre avait un peu mal à la tête... Il devait à la salle de bain, bouuh, dur dur cette nuit...
Hmm ? Il se rappelait pas être rentré à la maison hier pourtant et pis...
"Argh."
Ouille, petite bosse a la tête, en voulant bouger, le garçon s'était cogné tout simplement la tête. Sur quoi ? Ça il ne le sait pas encore. Mais c'était toujours à lui que ça arrivait, ça faisait mal, il allait encore avoir une bosse, ça lui donnerait presque envie de pleurer... Quoi que... En fait ça ne faisait pas si mal que cela, l’enfant était presque même étonné de voir qu’il n’avait presque rien senti et qu’il n’avait aucune envie de pleurer. Hmm ? « Argh » ? Il avait voulu crier comme d’habitude lors de ce genre de surprise mais ça paraissait un peu différent... Hmm ? C’était quoi aux alentours ? Tiens, tout paraissait presque plus... petit, nan, mieux que ça. Uriko baissa la tête afin de regarder ses pieds.
« Ça y est, j’ai grandi bwahahaha ! »
Il le savait bien qu’un jour ou l’autre il aurait sa poussée de croissance. Ça y est, il l’a enfin eu. Maman avait raison, légumes et lait tous les jours, rien de mieux pour devenir un grand bonhomme. Par contre elle aurait du lui dire pour la voix... Bwahahaha ? Bizarre... C'était sorti tout seul en fait.. Uriko avait la voix qui avait mué ? Bah c’pas important, ce qu’il fallait retenir c'était que maintenant, lui aussi, c'était un grand !
Plus qu’un mystère à résoudre : c'était quoi cette vitre et pourquoi y avait une personne qui lui ressemblait trait pour trait ? Un miroir ? Baah naaan, il a grandi donc logiquement il devrait être plus grand dans le miroir... D’ailleurs, en y regardant bien, Uriko avait des vêtements différents, un uniforme Marine ? Il le reconnaissait, son Grand frère en avait un similaire et puis, pour sur, en regardant mieux ses mains ou même ses bras, l’enfant se rendit finalement compte qu’il était pas dans sa peau. Il avait un frère jumeau perdu ? Pas le temps de réagir en tout cas, sa cuve se soulevait et le voila finalement à l’air libre, ou presque. Toute cette fumée le faisait tousser, il toussait un peu trop fort à son goût d’ailleurs. Tentant de s’avancer pour sortir de tout cela, le bonhomme trébucha sur sa propre jambe, celle-ci étant trois fois plus grosse que d’habitude et paf, le voila qui s'écrase sur son clone...
« Même pas mal ! Bwahahaha ! »
Nan, ce rire était vraiment moche, fallait vite qu’il retrouve son habituel. Raah, ça le met en colère, il a envie de.... mordre. Ah mince, il était en train d'écraser son jumeau. Rapidement, Uriko se releva, il en aurait presque le vertige, ouah, quel drôle d’effet d'être grand. Son sosie était par terre, il le releva également.. Mais en le regardant de plus près, et en se voyant lui même dans cet état. Même pour lui, le tout paraissait évident.
« J’ai compris ! On a échangé nos corps ! Bwahahaha trop drôle ! C’est comme dans les histoires dans les livres ! Bwahahaha ! Ah, encore ce rire. »
Uriko ne paniquait pas, il s’amusait de la situation, fallait dire que celle-la, il s y attendait pas. En même temps il ne se rendait surtout pas compte de la situation dans laquelle il était, pour lui tout reviendrait à la normale bien rapidement, mais en attendant il devait profiter de la chose.
« Bwahaha je suis grand et fort ! J’ai même plein de muscles bwahaha ! Oh ! C’est à ça que je ressemble pour les adultes ! J’ai l’air tout petit ! »
Le grand Uriko se mit sans penser à porter son propre corps dans les airs. Quelle force, il n’a même pas l’impression de soulever quelque chose. C’comme ça que son Papa le porte. Hmm... Uriko 2 a pas l’air très content d’ailleurs... Pourtant c’drôle. D’ailleurs... Maintenant qu’il y repense.
« Dis, j’crois me souvenir d’un truc. Pas toi ? »
Hmm ? Il se rappelait pas être rentré à la maison hier pourtant et pis...
"Argh."
Ouille, petite bosse a la tête, en voulant bouger, le garçon s'était cogné tout simplement la tête. Sur quoi ? Ça il ne le sait pas encore. Mais c'était toujours à lui que ça arrivait, ça faisait mal, il allait encore avoir une bosse, ça lui donnerait presque envie de pleurer... Quoi que... En fait ça ne faisait pas si mal que cela, l’enfant était presque même étonné de voir qu’il n’avait presque rien senti et qu’il n’avait aucune envie de pleurer. Hmm ? « Argh » ? Il avait voulu crier comme d’habitude lors de ce genre de surprise mais ça paraissait un peu différent... Hmm ? C’était quoi aux alentours ? Tiens, tout paraissait presque plus... petit, nan, mieux que ça. Uriko baissa la tête afin de regarder ses pieds.
« Ça y est, j’ai grandi bwahahaha ! »
Il le savait bien qu’un jour ou l’autre il aurait sa poussée de croissance. Ça y est, il l’a enfin eu. Maman avait raison, légumes et lait tous les jours, rien de mieux pour devenir un grand bonhomme. Par contre elle aurait du lui dire pour la voix... Bwahahaha ? Bizarre... C'était sorti tout seul en fait.. Uriko avait la voix qui avait mué ? Bah c’pas important, ce qu’il fallait retenir c'était que maintenant, lui aussi, c'était un grand !
Plus qu’un mystère à résoudre : c'était quoi cette vitre et pourquoi y avait une personne qui lui ressemblait trait pour trait ? Un miroir ? Baah naaan, il a grandi donc logiquement il devrait être plus grand dans le miroir... D’ailleurs, en y regardant bien, Uriko avait des vêtements différents, un uniforme Marine ? Il le reconnaissait, son Grand frère en avait un similaire et puis, pour sur, en regardant mieux ses mains ou même ses bras, l’enfant se rendit finalement compte qu’il était pas dans sa peau. Il avait un frère jumeau perdu ? Pas le temps de réagir en tout cas, sa cuve se soulevait et le voila finalement à l’air libre, ou presque. Toute cette fumée le faisait tousser, il toussait un peu trop fort à son goût d’ailleurs. Tentant de s’avancer pour sortir de tout cela, le bonhomme trébucha sur sa propre jambe, celle-ci étant trois fois plus grosse que d’habitude et paf, le voila qui s'écrase sur son clone...
« Même pas mal ! Bwahahaha ! »
Nan, ce rire était vraiment moche, fallait vite qu’il retrouve son habituel. Raah, ça le met en colère, il a envie de.... mordre. Ah mince, il était en train d'écraser son jumeau. Rapidement, Uriko se releva, il en aurait presque le vertige, ouah, quel drôle d’effet d'être grand. Son sosie était par terre, il le releva également.. Mais en le regardant de plus près, et en se voyant lui même dans cet état. Même pour lui, le tout paraissait évident.
« J’ai compris ! On a échangé nos corps ! Bwahahaha trop drôle ! C’est comme dans les histoires dans les livres ! Bwahahaha ! Ah, encore ce rire. »
Uriko ne paniquait pas, il s’amusait de la situation, fallait dire que celle-la, il s y attendait pas. En même temps il ne se rendait surtout pas compte de la situation dans laquelle il était, pour lui tout reviendrait à la normale bien rapidement, mais en attendant il devait profiter de la chose.
« Bwahaha je suis grand et fort ! J’ai même plein de muscles bwahaha ! Oh ! C’est à ça que je ressemble pour les adultes ! J’ai l’air tout petit ! »
Le grand Uriko se mit sans penser à porter son propre corps dans les airs. Quelle force, il n’a même pas l’impression de soulever quelque chose. C’comme ça que son Papa le porte. Hmm... Uriko 2 a pas l’air très content d’ailleurs... Pourtant c’drôle. D’ailleurs... Maintenant qu’il y repense.
« Dis, j’crois me souvenir d’un truc. Pas toi ? »
OUat Ze FeuQUe !...
Tout va bien trop vite ; en commençant par les tours de manège que j’suis en train de m’faire faire au grand damne de mon cerveau qui n’est plus irrigué ou d’mes pieds qui viennent de gagner cinq bons litres de sang ! Sans parler d’mes mains qui m’broie à moitié les aisselles rien qu’en m’tenant ! Bordel vrai qu’elles sont grandes ces paluches !
Et le temps que j’réprime une envie d’vomir, me rev’là posé sur pieds, avant d’avoir les conduits auditif agressés à grand renfort de décibels. J’ai les esgourdes qui sifflent à mort, et l’cerveau qui tente tant bien que mal de faire son taff vu que les muscles semblent en rade ce matin. J’pige que dalle à ce qu’crache le truc qui est d’vant moi, mais c’pas grave. Du coup, avant que n’retombe sur moi le cyclone Tojiesque je fais un rapide check de la situation, histoire de pourvoir contre-attaquer aussi-sec. Analyse de la situation, plan de bataille et riposte : mon crédo.
> Nous parlions donc d’une grosse faiblesse et d’une sensibilité exacerbée à la douleur. Empoisonnement à coup sur. Ce qui expliquerait aussi le brouillard où j’nage. Bordel, pas moyen d’savoir de quelle substance je suis la victime, il faudra faire avec.
> Ensuite, un endroit sombre et humide. Sous sol ? Laboratoire clandestin ? Prison où l’on m’a emmené après m’avoir drogué et empoisonné ? Étrange que j’sois libre du coup.
> Et puis le mec qui m’fait face et que j’peux enfin mirer un poil plus clair’ment : Moi, mais en plus gros. J’dirais six bons mètres du coup. Une putain d’version géante de moi-même, plus vraie qu’nature. Pute borgne ça y est, un dément c’est mis en tête de faire une copie de Pacifista à mon image ! J’aurais du l’parier ! Nan mais j’comprends c’est la gloire qui rejaillit encore et encore… la rançon du succès. Toujours est-il que l’ingé’ a chiadé son truc au poil du cul d’nounours près, vu que la plus infime des cicatrices a été reproduite. Un vrai travail d’orfèvre que j’vais m’faire un plaisir de déboulonner vite fait bien fait.
J’connais grosso merdo ces bestioles là, et c’est pas un peu d’fausse bidoche qui va m’faire peur. D’autant que c’modèle là me r’garde avec des grands yeux de cocker sous LSD, ce qui va pas l’aider à survivre à l’avalanche de coups que j’lui réserve.
Hop, d’un léger bond je me positionne dans la garde du buffle à corne, avant de lancer sur lui l’enchaînement Num.42 : Low kick dans la rotule, feinte de regard, crochet, crochet, genou sauté, coude, crochet, coude, feinte de corps, bascule, double droite ; et pour finir un double coup de coude sur le haut du crâne ! Yaaaaaaaaaah !!
Les coups pleuvent sur la masse inerte qui ne peut que subir le maelström de destruction qui s’abat sur lui ! Je n’en fais qu’une bouchée ; du petit bois pour les pauvres, des pièces détachées, de la viande froide, de… de… Mon sosie géant me regarde d’un air qui semble à la fois surpris et empli d’incompréhension. Intact… pas même une rayure… c’est tout juste si j’ai froissé ses fringues.
Raaaah ! Bien décidé à profiter de cet instant d’immobilité pour sauver mon honneur et lui infliger des dégâts significatifs, j’arme en arrière mon poing avant qu’il ne fonde sur lui avec la puissance d’un météore ! Mon « Tsunami Fist » va le couper en deux !Pif !...
Une grosse larme apparaît au coin d’un œil humide… Et mon petit poing tout rouge essaye alors tant bien que mal de se décoller du mur abdominal où il vient de s’encastrer sans d’autre résultat que d’ajouter cinq doigt à la longue liste des victimes du jour. Tétanisé par la douleur, j’aurais presque autant de mal à les déplier à nouveau en réarmant mon bras qu’à encaisser la terrible humiliation de ce constat d’impuissance.Dans un p’tit coin de ma tête, un nounours ricane mesquin’ment.
Hmm… Souvenir souvenir… Uriko savait qu’il y avait quelque chose d’important pour qu’il essaye de s’en rappeler aussi fort. Qu’il se souvienne, il avait pris son jus d’orange fraîchement pressé, une tartine de confiture… Il était parti très tôt aussi… Parti ? Ah, oui. Il devait aller à Honnoji. M’enfin, vu d’ici, il était difficile de savoir si l’enfant se trouvait bien à destination. Et puis, le garçon se souvient avoir pris ses économies même… Hein ? Mais… Où qu’il est son porte-monnaie ? Non ? Est-ce qu’il l’avait fait tomber ? L’avait perdu ? Oh non non non, y a tout un mois de travail dedans ! Paniqué, le garçon chercha du regard autour de lui. Ah ? Qu’est-ce qu’il a Uriko 2 ? Ah ? Ah bah ouiii, qu’il est bête, du coup son portemonnaie doit être dans sa poche ! Mais… Pourquoi qu’il pleure ? Haan, sa main est toute rouge, il s’est fait mal ? Ow… Il aimerait pas être à sa place… Ah, nan, il pouvait plus le dire ça, sur le coup. Bon, faut qu’il s’arrête de s’agiter m’sieur le sosie, ça perturbe sa concentration.
Uriko se mit alors à soulever son double avant de le poser sur l’épaule comme un simple sac, Maître Chun lui faisait cela quelques fois pour l’emmener. Et sans prendre la peine de fouiller la pièce Uriko se mit à se diriger vers la porte métallique. Agrippant la poignée, celui-ci tira mais sans résultat, fermé ? Peut-être qu’il ne tirait pas assez fort...
SBBRAM
« Aaaahr ! Ah ? Cassé. C’pas moi ! C’est moi ? Bwé hé, chuis fort ! »
Maintenant que la porte avait été défoncée par un excès de force non contrôlé, il était temps de se faire la malle avant que quelqu’un ne s’aperçoive qu’Uriko ait fait des bêtises et ait cassé quelque chose. Oui, normalement, il sait que c’est pas bien de pas assumer ses bêtises… Mais poussé par un élan d’impulsion, le bonhomme se sentait l’esprit rebelle sur le coup. Dehors, il n y avait pas grand-chose, un long couloir avec plusieurs portes. Hmm laquelle prendre ?
« Hé Urikomoi, arrête de t’agiter greuh ! »
Hmm… Niveau langage c’était pas encore tout à fait ça, mais on s y rapproche, c’bien, parce que faut dire qu’avec une voix grave comme la sienne, c’faisait vraiiiment pas mignon. D’ailleurs il se demandait bien quelle tête il avait en ce moment… Y avait pas de miroir, c’quand même important, peut-être s’était-il blessé sans s’en rendre compte, vu qu’apparemment les corps adultes semblaient immunisé à la douleur, c’était à peine s’il sentait le poids de son double. Mais où allait-il pouvoir trouver une glace ?
« Bwihi, dans une salle de bain bien sûr ! »
Level up, plus 2 points en langage, moins 3 en charisme. Mais qu’importe, Uriko devait satisfaire ses besoins et trouver une salle de bain ou des toilettes immédiatement (On parle bien du besoin de trouver une glace hein ?). Ouvrant la première porte qui s’ouvrit à lui, il trouva bien rapidement son bonheur. Non, pas de salle de bain, mais une pièce presque vide, disposant d’un lit placé dans le coin droit ainsi que d’un évier et d’une fameuse glace au dessus. Le sol semblait salle et les murs couvert de gribouillis gratté par un caillou. Ca ressemblerait presque à une des prisons que lui décrivait son frère quelques fois…… Naaaan, pas crédible.
Bon, temps d’aller regarder le grand, le beau, l’incroyable personne qu’il était devenu en tant qu’adulte. Ainsi, il déposa son double qui s’agitait depuis tout à l’heure pour le laisser marcher. Il était trooop pas sage tout de même, normalement lui, c’un enfant tout gentil tout sage. Son jumeau pouvait au moins essayer de jouer le jeu ! Bon, voyons voir cette tête…
« AAAAAAAAAHHH ! Bouaaaaa, chuis devenu mooooche et effrayaaant ! »
Enfin, l’enfant avait retrouvé son speech normal… Malheureusement, cette horrible découverte. Celui-ci se mit à déprimer dans un coin en pleurant… Ou du moins essayer de pleurer, étrangement, son corps veut pas réagir. Alors c’était ça un corps d’adulte ? On devenait gros, moche et ridés avec des coupures tout partout ? Il était sûr que son frère l’aimerait plus dans son état actuel…
« Bwaaa j’veux jamais devenir graaaand ! Bwaaaa ! Bwaa… Dis dis Urikomoi, t’sais comment les grands ils font pour pleurer ? D’habitude moi, ça fait tout seul…»
Bah oui, parce que, ça faisait vraiiiiment pas sincère et honnête de pleurer sans larmes. Pas émotif, pas mignon, pas réel… Et si y a pas de larmes, personne va croire qu’il est triste. Et si personne le croit triste, personne n’ira le réconforter ! Oui, Uriko aime être réconforté.
Uriko se mit alors à soulever son double avant de le poser sur l’épaule comme un simple sac, Maître Chun lui faisait cela quelques fois pour l’emmener. Et sans prendre la peine de fouiller la pièce Uriko se mit à se diriger vers la porte métallique. Agrippant la poignée, celui-ci tira mais sans résultat, fermé ? Peut-être qu’il ne tirait pas assez fort...
SBBRAM
« Aaaahr ! Ah ? Cassé. C’pas moi ! C’est moi ? Bwé hé, chuis fort ! »
Maintenant que la porte avait été défoncée par un excès de force non contrôlé, il était temps de se faire la malle avant que quelqu’un ne s’aperçoive qu’Uriko ait fait des bêtises et ait cassé quelque chose. Oui, normalement, il sait que c’est pas bien de pas assumer ses bêtises… Mais poussé par un élan d’impulsion, le bonhomme se sentait l’esprit rebelle sur le coup. Dehors, il n y avait pas grand-chose, un long couloir avec plusieurs portes. Hmm laquelle prendre ?
« Hé Urikomoi, arrête de t’agiter greuh ! »
Hmm… Niveau langage c’était pas encore tout à fait ça, mais on s y rapproche, c’bien, parce que faut dire qu’avec une voix grave comme la sienne, c’faisait vraiiiment pas mignon. D’ailleurs il se demandait bien quelle tête il avait en ce moment… Y avait pas de miroir, c’quand même important, peut-être s’était-il blessé sans s’en rendre compte, vu qu’apparemment les corps adultes semblaient immunisé à la douleur, c’était à peine s’il sentait le poids de son double. Mais où allait-il pouvoir trouver une glace ?
« Bwihi, dans une salle de bain bien sûr ! »
Level up, plus 2 points en langage, moins 3 en charisme. Mais qu’importe, Uriko devait satisfaire ses besoins et trouver une salle de bain ou des toilettes immédiatement (On parle bien du besoin de trouver une glace hein ?). Ouvrant la première porte qui s’ouvrit à lui, il trouva bien rapidement son bonheur. Non, pas de salle de bain, mais une pièce presque vide, disposant d’un lit placé dans le coin droit ainsi que d’un évier et d’une fameuse glace au dessus. Le sol semblait salle et les murs couvert de gribouillis gratté par un caillou. Ca ressemblerait presque à une des prisons que lui décrivait son frère quelques fois…… Naaaan, pas crédible.
Bon, temps d’aller regarder le grand, le beau, l’incroyable personne qu’il était devenu en tant qu’adulte. Ainsi, il déposa son double qui s’agitait depuis tout à l’heure pour le laisser marcher. Il était trooop pas sage tout de même, normalement lui, c’un enfant tout gentil tout sage. Son jumeau pouvait au moins essayer de jouer le jeu ! Bon, voyons voir cette tête…
« AAAAAAAAAHHH ! Bouaaaaa, chuis devenu mooooche et effrayaaant ! »
Enfin, l’enfant avait retrouvé son speech normal… Malheureusement, cette horrible découverte. Celui-ci se mit à déprimer dans un coin en pleurant… Ou du moins essayer de pleurer, étrangement, son corps veut pas réagir. Alors c’était ça un corps d’adulte ? On devenait gros, moche et ridés avec des coupures tout partout ? Il était sûr que son frère l’aimerait plus dans son état actuel…
« Bwaaa j’veux jamais devenir graaaand ! Bwaaaa ! Bwaa… Dis dis Urikomoi, t’sais comment les grands ils font pour pleurer ? D’habitude moi, ça fait tout seul…»
Bah oui, parce que, ça faisait vraiiiiment pas sincère et honnête de pleurer sans larmes. Pas émotif, pas mignon, pas réel… Et si y a pas de larmes, personne va croire qu’il est triste. Et si personne le croit triste, personne n’ira le réconforter ! Oui, Uriko aime être réconforté.
Nom d’un doudou fripé…
Ne m’dites pas que… Noooon… Si ? Rooooh…. Allez quoi ! C’pas vrai… pitié non quoi…
Alors bon de deux choses l’une : soit les dieux s’éclatent à m’regarder me décomposer devant un miroir où on a enfin daigner me poser sans ménagement ; soit j’ai pas réglé mon denden-prière sur la bonne fréquence d’écoute. Car rien n’y fait, pas même mes plus sincères vœux à tout c’qui pourrait traîner comme divinité démon et fée d’passage : l’espèce de p’tite merdouille qui a du mal à se hisser au dessus du lavabo pour s’voir n’a de cesse de reproduire tous mes gestes. Toji, mon grand, faut t’rendre à l’évidence que t’es plus qu’la moitié d’toi-même, en hauteur comme en épaisseur.
Alors comme j’ai du coup l’cerveau qui s’prend un électrochoc en version mégawatt, il s’formate et reboote comme un grand après quelques secondes de blanc où les méninges se jettent par les fenêtres et baves sur le sol en pleurant. Hop, la machine se réveille donc ensuite alors que je secoue la tête dans tous les sens comme pour en chasser cette horrible vision, tandis que j’me mets enfin à écouter la grande masse qui s’amuse à s’trainer de façon pas si hostile que ça.
- Bwaaa j’veux jamais devenir graaaand ! Bwaaaa ! Bwaa… Dis dis Urikomoi, t’sais comment les grands ils font pour pleurer ? D’habitude moi, ça fait tout seul…
- Raaaah ! Mais tu vas arrêter de chouiner oui ou flûte ? Si tu peux pas te force pas et puis marre !
Tiens j’sais pas c’qui m’retiens de t’en foutre une bonne.
Si, tu sais. Il est bien plus gros et plus fort que toi, tu t’ferais encore mal. Mouais… gremelemeleu… Fin’ bref dans tous les cas c’pas maintenant qu’on va continuer à jouer des poings, en tous cas pas tant que l’autre brutasse ne s’remet pas à geindre. D’ailleurs, soit un peu utile tant qu’t'es là. Humph, sans demander la permission je me hisse sur le lavabo en m’aidant de son corps comme d’une échelle qui a en-crotté un peu plus son pantalon sur lequel je m’appuie sans ménagement. Puis sans non plus prendre en compte le fait que je prenne toute la place sur la glace, je me mire d’un air circonspect, voir dégoûté. Tout rose, tout palot… puis tout p’tit surtout ! Beurk ! Comment les humains font pour continuer à vivre en étant si moche ? Pas une écaille qui brille au soleil, pas un barbillon… rien.
Enfin bon, une chose qui semble pas trop décourageante à défaut d’être bêtement encourageante, c’est que l’grand zig’ qui s’traine n’est pas un pacifista ou autre débilité du même acabit. Plutôt… J’me tâte les joues, mire les cicatrices les plus récentes qui m’parsèment le peau, fouille dans mes poches pour y trouver une bague à cigare tout c’qu’il a de plus taille standard et que j’reconnais avoir fumé pas plus tard qu’hier… Mince alors, c’est moi. Par tous les arcs en ciel du pays magique, c’est MOI quoi ! Mais sans moi d’dans ! C’quoi encore c’te patafouille ?!
Mais pas l’temps d’faire plus d’une étape dans le grand rang’ment d’printemps du cortex que l’imprévu rejoue des siennes, bien impatient qu’il est de nous faire découvrir le second acte. Bruit d’alarme qui retentit donc dans tout le sous sol, nous arrachant moi et non-moi à d’éventuelles questions existentielles. L’bruit m’rappelle un truc par contre, comme une impression d’déjà vu d’il y a pas si longtemps… genre on s’l’ai déjà manger celle là d’sirène, et mon tout p’tit doigt m'susurre que notre état doit pas y être étranger. Bon sang ça me dit rien d’bon ça ! Peu importe qui m’en veut, il sera toujours temps d’découvrir ça une fois à l’abri. Faut bouger ; et vite !
Ni une ni deux j’me laisse donc retomber au sol avant de filer à toute allure hors de la pièce ! Avant de freiner tout aussi vite dans un crissement de bottines usées et de poussière… Un horrible doute… coup d’œil en arrière. Je regarde mon corps toujours immobile, et qui m’apparaît alors totalement dépourvu d’un instinct de survie qui jusque là lui avait tiré les marshmallows du feu plus d’une fois. Et si l’autre geignard se faisait capturer par je ne sais qui ? Ou pire : tuer ? Bon sang, condamné à rester dans ce corps ridicule ?
Mes yeux s’écarquillent au delà de toute notion géométrique ; et pour la première fois depuis bien longtemps je renoue avec la peur, la vraie.
Au fond de ma pas-si-profonde poitrine, la Bête se déroule et remonte vers la lumière. Elle a sentit la menace ; et déjà l’appel du danger l’attire plus sûrement que la sirène de la barque de glace à la sortie d’une école.
Ouah… Il est un peu… Méchant quand même Urikomoi… Il avait pas à le dire de cette manière… Ca lui donne presque envie de pleurer encore plus… Et pis, la violence, c’mal. Il faut pas dire des choses comme ça !
Et puis, Urikomoi est pas très poli nan plus… C’pas bien de marcher sur les autres sans demander la permission. Ca fait beaucoup trop de truc pas bien en peu de temps ! Le pauvre Uriko se laissait faire, bah… C’pas si grave en fait, avec son nouveau corps d’adulte, il ne sentait absolument rien. Les adultes ils sont vraiment fort, pas étonnant qu’ils arrivent toujours à ouvrir les pots de confitures et de cornichons à tout les coups !
Mais tandis que le petiot cherchait toujours le mode d’emploi pour pleurer, y a un grand bruit pas agréable du tout qui sonne, presque comme une alarme. Qu’est-ce qui se passait ? Pourquoi Uriko moi partait sans rien dire… Nan, il voulait pas être abandonné.
« Nan… Me laisse pas seul… »
Ah, il revient ! Finalement ptet qu’il est gentil ! Tandis que l’enfant se relevait, le vertige le reprit presque. Pas le temps, cette alarme, il sait ce que ça voulait dire… Peut-être que son collègue l’avait compris, il avait besoin de lui… Ouiiii ! Tout a du sens tout d’un coup ? Etait ce une épreuve ?
« J’ai compris ! C’une alarme d’intrus ! T’as un uniforme de la marine ! Donc en tant que nouveau marine à ta place ! C’mon nouveau devoir d’aller capturer les méchants ! Ouaip ! Hé hé, ça devient drôle tout d’un coup ! »
Girouette d’émotions, le nouveau membre de la marine attrapa son double avant de le mettre sur son dos et de foncer à tout allure dehors à la recherche. L’endroit était grand et tout se ressemblait, comment voulaient-ils qu’on se repère avec ce genre d’environnement ? Même pas de panneau pour indiquer quoi que ce soit sur la direction. Tant pis ! Dans ce genre de situation, fallait y aller au feeling !
« Youhouuuu ? Les méchaaaants ? Ou êtes vouuuus s’il vous plaîiit ? »
Une phrase qui sonnait bien trop bizarre venant de quelqu’un avec une voix aussi grave. Urikomoi tentait bien de murmurer quelques petites phrases à son corps d’origine mais celui-ci vit son attention se détourner par l’arrivée de personnes. Enfin des gens ! Un petit sourire apparu sur le visage grossier du garçon.
« Ah ! Halut ! Dîtes, vous… »
Petite analyse rapide de la part du nouveau colosse, premièrement, ils ont pas une joli tête, certes, il faut pas juger un livre sur sa couverture maiis… Ca, c’était des pistolets… Ils savent que c’interdit sur Shimotsuki en général ? Et puis, le fait qu’ils pointent leurs armes contre eux… C’méchant ça nan ? Sans plus tarder, l’instinct de survie d’Uriko apparut finalement (Si si il en a un). Vérifiant bien qu’Uriko mois ‘agrippait bien à son cou. Le bonhomme se mit alors à déguerpir esquivant les balles tirées contre lui.
« Ouaaaah ! Des méchaaants ! J’crois que je les ai trouvééé ! »
Mais parce que le pauvre garçon n’a pas l’habitude de gérer ce genre de situation, celui-ci prend le réflexe de se cacher dans la première pièce qui lui est offerte, s’enfermant lui-même dans une pièce sans échappatoire…
« Qu…Qu’est ce qu’il faut faire ? Urikomoi faut appeler la Marine ! Bwaaaa ! Veut pas mouriiiir ! Ah…. Les larmes ne tombent toujours pas… »
Silence… Il entend des bruits de pas et des voix se rapprocher de lui. Pas bon tout ça ! Une arme pour se défendre vite ! Ah ? Une casserole ? On est dans la cuisine ? Ca peut le faire ! Attrapant une poêle, Uriko attrapa une casserole qu’il passa à son clone. Il aurait bien pu essayer de le rassurer pour lui dire que tout irait bien mais… Comment dire, le corps et la voix tremblante, c’était pas super évident… Se cachant derrière le côté de la porte, il pourrait bien essayer de l’avoir par surprise ! Ca peut fonctionner.
Ah ! Ca y est ! Le moment décisif arrive… La porte s’ouvre lentement, et une tête s’apprête à franchis le seuil de la porte. Immédiatement et même plus vite qu’il ne l’avait pensé, le coup de la poêle sacrée était tombé… Gros bruit, et un impact sur le sol également le brisant légèrement, un bon petit trou bien visible… Ouah… C’était ça la force d’un adulte ?
« Aaah ! Je…J’ai… J’l’ai tuééééé ! Naaaaan ! Bwaaaa ! »
C’est qu’il saigne le pauvre m’sieur tueur… Mais promis, Uriko avait jamais pensé à le tuer… Enfin, il faudrait juste lui apprendre que ce n’est pas parce que quelqu’un saigne qu’il est forcément mouru… Bon, vu la force herculéenne qu’il possédait actuellement, il n’est pas dit que le pauvre ne serait pas envoyé à l’hôpital durant quelques semaines… Mais les cris de l’homme enfant avait vite fait d’alerter le reste de la troupe. Et, Uriko encore sous le choc de ne pas avoir su contrôler sa nouvelle puissance.
« J’ai pas fais exprès ! Bwaaaa ! »
Et puis, Urikomoi est pas très poli nan plus… C’pas bien de marcher sur les autres sans demander la permission. Ca fait beaucoup trop de truc pas bien en peu de temps ! Le pauvre Uriko se laissait faire, bah… C’pas si grave en fait, avec son nouveau corps d’adulte, il ne sentait absolument rien. Les adultes ils sont vraiment fort, pas étonnant qu’ils arrivent toujours à ouvrir les pots de confitures et de cornichons à tout les coups !
Mais tandis que le petiot cherchait toujours le mode d’emploi pour pleurer, y a un grand bruit pas agréable du tout qui sonne, presque comme une alarme. Qu’est-ce qui se passait ? Pourquoi Uriko moi partait sans rien dire… Nan, il voulait pas être abandonné.
« Nan… Me laisse pas seul… »
Ah, il revient ! Finalement ptet qu’il est gentil ! Tandis que l’enfant se relevait, le vertige le reprit presque. Pas le temps, cette alarme, il sait ce que ça voulait dire… Peut-être que son collègue l’avait compris, il avait besoin de lui… Ouiiii ! Tout a du sens tout d’un coup ? Etait ce une épreuve ?
« J’ai compris ! C’une alarme d’intrus ! T’as un uniforme de la marine ! Donc en tant que nouveau marine à ta place ! C’mon nouveau devoir d’aller capturer les méchants ! Ouaip ! Hé hé, ça devient drôle tout d’un coup ! »
Girouette d’émotions, le nouveau membre de la marine attrapa son double avant de le mettre sur son dos et de foncer à tout allure dehors à la recherche. L’endroit était grand et tout se ressemblait, comment voulaient-ils qu’on se repère avec ce genre d’environnement ? Même pas de panneau pour indiquer quoi que ce soit sur la direction. Tant pis ! Dans ce genre de situation, fallait y aller au feeling !
« Youhouuuu ? Les méchaaaants ? Ou êtes vouuuus s’il vous plaîiit ? »
Une phrase qui sonnait bien trop bizarre venant de quelqu’un avec une voix aussi grave. Urikomoi tentait bien de murmurer quelques petites phrases à son corps d’origine mais celui-ci vit son attention se détourner par l’arrivée de personnes. Enfin des gens ! Un petit sourire apparu sur le visage grossier du garçon.
« Ah ! Halut ! Dîtes, vous… »
Petite analyse rapide de la part du nouveau colosse, premièrement, ils ont pas une joli tête, certes, il faut pas juger un livre sur sa couverture maiis… Ca, c’était des pistolets… Ils savent que c’interdit sur Shimotsuki en général ? Et puis, le fait qu’ils pointent leurs armes contre eux… C’méchant ça nan ? Sans plus tarder, l’instinct de survie d’Uriko apparut finalement (Si si il en a un). Vérifiant bien qu’Uriko mois ‘agrippait bien à son cou. Le bonhomme se mit alors à déguerpir esquivant les balles tirées contre lui.
« Ouaaaah ! Des méchaaants ! J’crois que je les ai trouvééé ! »
Mais parce que le pauvre garçon n’a pas l’habitude de gérer ce genre de situation, celui-ci prend le réflexe de se cacher dans la première pièce qui lui est offerte, s’enfermant lui-même dans une pièce sans échappatoire…
« Qu…Qu’est ce qu’il faut faire ? Urikomoi faut appeler la Marine ! Bwaaaa ! Veut pas mouriiiir ! Ah…. Les larmes ne tombent toujours pas… »
Silence… Il entend des bruits de pas et des voix se rapprocher de lui. Pas bon tout ça ! Une arme pour se défendre vite ! Ah ? Une casserole ? On est dans la cuisine ? Ca peut le faire ! Attrapant une poêle, Uriko attrapa une casserole qu’il passa à son clone. Il aurait bien pu essayer de le rassurer pour lui dire que tout irait bien mais… Comment dire, le corps et la voix tremblante, c’était pas super évident… Se cachant derrière le côté de la porte, il pourrait bien essayer de l’avoir par surprise ! Ca peut fonctionner.
Ah ! Ca y est ! Le moment décisif arrive… La porte s’ouvre lentement, et une tête s’apprête à franchis le seuil de la porte. Immédiatement et même plus vite qu’il ne l’avait pensé, le coup de la poêle sacrée était tombé… Gros bruit, et un impact sur le sol également le brisant légèrement, un bon petit trou bien visible… Ouah… C’était ça la force d’un adulte ?
« Aaah ! Je…J’ai… J’l’ai tuééééé ! Naaaaan ! Bwaaaa ! »
C’est qu’il saigne le pauvre m’sieur tueur… Mais promis, Uriko avait jamais pensé à le tuer… Enfin, il faudrait juste lui apprendre que ce n’est pas parce que quelqu’un saigne qu’il est forcément mouru… Bon, vu la force herculéenne qu’il possédait actuellement, il n’est pas dit que le pauvre ne serait pas envoyé à l’hôpital durant quelques semaines… Mais les cris de l’homme enfant avait vite fait d’alerter le reste de la troupe. Et, Uriko encore sous le choc de ne pas avoir su contrôler sa nouvelle puissance.
« J’ai pas fais exprès ! Bwaaaa ! »
-Moi si.
Et sans la moindre hésitation je saisis les cheveux du malheureux inconscient que je soulève -non sans mal à mon plus grand dam- avant de glisser sous son menton la lame effilée de mon rasoir. Un geste sec, et c'est sans un son que fuit sa vie en un large miroir carmin.
Je me retourne alors vers le molosse aux dents de mousses, avant de pointer un doigt -certes maigrichon mais ô combien vindicatif- vers son ventre, que j'agresse alors du bout de la phalange.
-Bon toi l'grand cornichon va falloir qu'on mette deux trois trucs au clair. Le corps que t'as là c'est l'mien, alors pas question de t'amuser à jouer les quenelles molles avec ok ? J'ai un minimum d'amour propre pour pas avoir envie d'mirer ma propre trogne se ridiculiser par la faute d'un morbac ! Ok ?
Mon index, ou plutôt "son" index s'enfonce et reste une dernière fois dans son ventre -ou plutôt le mien- tandis que je ponctue ma phrase d'un regard que j'espère être à la hauteur du sérieux que j'voudrais afficher si j'avais pas ces p'tites fossettes toutes mimies. Aussi-sec, une décharge d’électricité statique se décharge alors de mes cellules éléctro-productrices, défense probablement involontaire mais décidément bien désagréable pour le type qui met le doigt dessus : moi. Bzzzz ! Jurons à base de peluche sans mousse anti-allergène aux normes, puis je continue en me suçant le bout du doigt, cette fois bien plus loin de mon interlocuteur.
-Aoumf !... Quel C*...aramel ! Bon et bour être bien chûr que h'as combris à quoi j'suis habihué à jouer, berbets boi d'te faihe une débo.
La lame du rasoir à main glisse alors sous ma propre oreille droite, que je tire de mes petites mimines plus si innocentes. Goutte de sang qui perle déjà sur la lame tandis que j'augmente un peu la pression et l'air mauvais qui irradie de mon visage.
-Si tu fais pas c'que j'veux et quand je l'veux, dis toi qu'tu devras t'munir d'une notice de montage quand tu récupèreras ton corps. Compris ?
Derrière moi la sirène hurle à s'en arracher les poumons, tandis que se surajoutent les bruits cadencés d'une mauvaise troupe. Quelque chose me dit d'ailleurs qu'il ne s'agit pas là de "l'amicale régionale des fans de Van Gogh". Va donc falloir s'bouger si on veut s'en sortir... Vite et en deux individus non-divisibles et non-divisés de préférence.
La Bête remonte lentement du fond mon inconscient... elle hume l'air métaphorique, flaire et se dirige vers la source de tout ses appétits... Déjà la lumière du jour se laisse désirer au loin... la bête accélère.
Qué ? Alors qu’il pensait que peut-être son compagnon d’infortune pourrait être quand même gentil… Mais visiblement, les choses n’allaient pas se passer exactement comme l’aurait souhaité. Profitant de sa panique, le gros méchant dans son corps en avait profité pour faire un truc pas bow, et v’là que le sang coulait. Uriko s’en aperçut très rapidement, le sang l’effraie… Et là, en l’occurrence, y en avait beaucoup. Paniqué, le garçon agita ses bras… Du moins, ses nouveaux gros bras.
Mais même là, son double diabolique (Non, pas Eriko…), ne lui laissait pas le temps de parole… Pire encore il le menaçait ! Han… Naan, pas ses oreilles ! Pourquoi est ce qu’il fait ça ? C’est… C’un méchant ? Face à ce spectacle, la pauvre victime ne pouvait rien faire d’autre que de se taire et obéir gentiment, hochant de la tête pour acquiescer.
« O….Oui ! J’ferais c’que tu veuuux ! Pardon ! »
Sourire satisfait sur le visage du clone… Oh que non, il ne s’en sortirait pas aussi facilement, après tout, Uriko est à l’âge rebelle de l’adolescence, et, poussé par des instincts démoniaque sans doute sorti de son nouveau corps (Ou du moins, on pourra s’en servir comme excuse), usant de son nouveau physique, Uriko attrapa avec une prodigieuse vitesse le bras de sa cible, celle qui tenait le rasoir, lui fit lâcher l’arme en question avant de lui attraper l’autre bras, le soulevant de sa nouvelle force temporaire. Un sourire démoniaque qui sied si bien à son nouveau corps.
« Hé hé, ai menti. »
Le mensonge, on a le droit de l’utiliser si ça évite les problèmes ! Et là en l’occurrence, c’était une bonne situation, non seulement pour lui pour le bien de son réceptacle, mais aussi pour lui, il ne veut pas connaître ce genre de douleur. Hein qu’il ne veut pas ? C’était quand même bien pratique un corps d’adulte, pouvoir faire des prouesses physiques extraordinaires, il pourrait vite s y habituer… Bon, faute de corde, Uriko se servit de son long manteau pour attacher solidement Urikomoi. Solidement quand même, avec un double nœud comme son frère le lui avait appris. Qui serre bien fort, désolé si ça fait un peu mal d’accord ?
Bon, bien, logiquement, il ne devrait pas pouvoir s’en défaire, et il le sait vu qu’il connaît ses capacités… Reposant son collègue immobilisé sur le sol contre un mur, le gros Uriko s’approcha du cadavre saignant du pauvre garde de sécurité avant de lui prendre son manteau pour faire un nœud sur son cou.
« Ai pas de bandage, mais faut juste faire arrêter la circulation du sang… Je crois… Donc ça devrait aller ! Ai pas d’alcool désinfectant nan pluus ! Mais c’pas grave, ça fait très mal toute manière ! Mais au moins maintenant t’es tout guériii ! »
Et voilà la raison pour laquelle Uriko n’était pas médecin. Certes, il avait appris quelques rudiments avec sa mère docteur mais il avait encore des progrès à faire dans ce domaine. Enfin bon, après avoir fait sa bonne action du jour en sauvant la vie de cette personne (Du moins, il pense…) qui, au passage avait maintenant l’air d’avoir été abattu par strangulation, l’enfant géant se tourna vers sa réplique… Bien, gentil garçon qui bouge pas, du moins, qui ne pouvait pas. Ah la la, avec toute cette agitation, il n’avait même pas fait attention aux alarmes du bâtiment. Son inconscient lui dit qu’c’est pas une bonne chose. Temps de partir, Uriko embarqua le clone sur l’épaule, hé hé, c’tout léger. Mais avant de quitter pour de bon cette pièce, il ramassa sa nouvelle arme destructrice, la poêle à frire, on sait jamais, y a plein de méchants qui traînent dehors.
Bruit de pas dehors, agitation, ses instincts maléfiques qui sont pas de lui lui disent de se faire discret, les hommes qui tirent veillent. Il n’était plus Uriko… C’était un ninja !
« Ninja Ninja ! »
Peu importe les situations, peu importe si tout devient critique, Uriko visait toujours à jouer, car c’est comme ça qu’il conçoit son nindô. On est dans le thème ninja après tout.
« Ils sont là ! »
« Aaahrrr…aah… Ah… ! »
Les adultes, ça peut pas crier comme les enfants, dans les aigüe. Uriko en avait entendu parler… Ils appellent ce processus : « muer », comme les serpents, ils perdent leurs voix pour la renouveler ou quelque chose comme ça… Les adultes, c’toute une transformation. Mais c’dérangeant quand même. Bref, les deux poursuivis avaient rapidement étés découvert. Et sans appel, ces gens s’étaient même mis à tirer… Heureusement, poussé par des réflexes « d’adultes » probablement, le garçon réussit à parer deux balles de sa poêle ! Comme un bouclier. Et aussi rapide que l’éclair, celui-ci courut le plus rapidement possible à la recherche d’un autre chemin.
« Woaaah je cours viiiiteu.. Aaarh ! »
SPONK !
Croisant au détour d’un petit chemin d’intersection un poursuivant, un seul geste avait suffit pour l’envoyer s’écraser contre le mur à l’aide de l’arme culinaire. Il n y avait pas le temps de s’inquiéter pour lui hélas… Murmurant un « pardon », il devait continuer son chemin. Et finalement, la porte de la sortie s’offrait à eux ! Pouaaaah ! Enfin liiibreuuh ! Hop, on ferme la porte, et tadaaa, sorti du donjon. Bon, faut s’asseoir… Hmm ? Ah vi, ptet que ce serait mieux de s’éloigner encore… Heureusement, il semblait que les adultes s’essoufflaient pas beaucoup. Courant joyeusement en sautillant, qui feraient presque quelques tremblements à chaque impact des pieds sur le sol, Uriko finit par arriver à la place centrale de la ville.
Hé hé, c'était pas si difficile que ça en fin de compte... Ptet même un peu trop facile en fait... Hmm.. Naaan, ils avaient des fusils, et ça, ça rend le truc suuuper dangereux donc nan c'était pas si facile ! Hé ! Un coup de feu et pouf ! Uriko n'ayant jamais été confronté à de telles situations ne pouvaient que penser de cette manière après tout.
« Ah j’reconnais ! C’est Honnojiiii ! Hé hé Urikomoi ! C’Honnoji ! »
Il pourrait sourire un peu de temps en temps quand même… Ah !
« Je sais ! Vais t’appeler m’sieur grincheux pour l’instant ! Enchanté moi c’est Uriko ! Tu sais, tu devrais… Hm ? »
C’est que… Avec sa tête de truand, difficile ne pas passer inaperçue, d’autant plus avec un enfant complètement ligoté. Honnoji étant sous la surveillance de la Marine, il ne fallut pas longtemps pour eux d’arriver sur place, encerclant le gros bonhomme. Uriko, n’avait bien sûr pas poussé la réflexion trop loin, les marines, c’des gentils après tout.
« Ne bougez plus, éloignez vous de cet enfant. »
« Ah ? Bah… D’accord. »
Obéissant gentiment, sans aucune méfiance, voilà qu’un autre marine vint lui passer quelques menottes par derrière.
« On vous emmène un moment. »
« Hein ? Maiiis ! Héé chuis pas un criminel ! Relâchez moiii ! »
Et bien sûr, Uriko s’agitait et tentait de se débattre, non, il ne comprenait tout juste pas… Pourquoi les marines étaient aussi agressifs ?
Mais même là, son double diabolique (Non, pas Eriko…), ne lui laissait pas le temps de parole… Pire encore il le menaçait ! Han… Naan, pas ses oreilles ! Pourquoi est ce qu’il fait ça ? C’est… C’un méchant ? Face à ce spectacle, la pauvre victime ne pouvait rien faire d’autre que de se taire et obéir gentiment, hochant de la tête pour acquiescer.
« O….Oui ! J’ferais c’que tu veuuux ! Pardon ! »
Sourire satisfait sur le visage du clone… Oh que non, il ne s’en sortirait pas aussi facilement, après tout, Uriko est à l’âge rebelle de l’adolescence, et, poussé par des instincts démoniaque sans doute sorti de son nouveau corps (Ou du moins, on pourra s’en servir comme excuse), usant de son nouveau physique, Uriko attrapa avec une prodigieuse vitesse le bras de sa cible, celle qui tenait le rasoir, lui fit lâcher l’arme en question avant de lui attraper l’autre bras, le soulevant de sa nouvelle force temporaire. Un sourire démoniaque qui sied si bien à son nouveau corps.
« Hé hé, ai menti. »
Le mensonge, on a le droit de l’utiliser si ça évite les problèmes ! Et là en l’occurrence, c’était une bonne situation, non seulement pour lui pour le bien de son réceptacle, mais aussi pour lui, il ne veut pas connaître ce genre de douleur. Hein qu’il ne veut pas ? C’était quand même bien pratique un corps d’adulte, pouvoir faire des prouesses physiques extraordinaires, il pourrait vite s y habituer… Bon, faute de corde, Uriko se servit de son long manteau pour attacher solidement Urikomoi. Solidement quand même, avec un double nœud comme son frère le lui avait appris. Qui serre bien fort, désolé si ça fait un peu mal d’accord ?
Bon, bien, logiquement, il ne devrait pas pouvoir s’en défaire, et il le sait vu qu’il connaît ses capacités… Reposant son collègue immobilisé sur le sol contre un mur, le gros Uriko s’approcha du cadavre saignant du pauvre garde de sécurité avant de lui prendre son manteau pour faire un nœud sur son cou.
« Ai pas de bandage, mais faut juste faire arrêter la circulation du sang… Je crois… Donc ça devrait aller ! Ai pas d’alcool désinfectant nan pluus ! Mais c’pas grave, ça fait très mal toute manière ! Mais au moins maintenant t’es tout guériii ! »
Et voilà la raison pour laquelle Uriko n’était pas médecin. Certes, il avait appris quelques rudiments avec sa mère docteur mais il avait encore des progrès à faire dans ce domaine. Enfin bon, après avoir fait sa bonne action du jour en sauvant la vie de cette personne (Du moins, il pense…) qui, au passage avait maintenant l’air d’avoir été abattu par strangulation, l’enfant géant se tourna vers sa réplique… Bien, gentil garçon qui bouge pas, du moins, qui ne pouvait pas. Ah la la, avec toute cette agitation, il n’avait même pas fait attention aux alarmes du bâtiment. Son inconscient lui dit qu’c’est pas une bonne chose. Temps de partir, Uriko embarqua le clone sur l’épaule, hé hé, c’tout léger. Mais avant de quitter pour de bon cette pièce, il ramassa sa nouvelle arme destructrice, la poêle à frire, on sait jamais, y a plein de méchants qui traînent dehors.
Bruit de pas dehors, agitation, ses instincts maléfiques qui sont pas de lui lui disent de se faire discret, les hommes qui tirent veillent. Il n’était plus Uriko… C’était un ninja !
« Ninja Ninja ! »
Peu importe les situations, peu importe si tout devient critique, Uriko visait toujours à jouer, car c’est comme ça qu’il conçoit son nindô. On est dans le thème ninja après tout.
« Ils sont là ! »
« Aaahrrr…aah… Ah… ! »
Les adultes, ça peut pas crier comme les enfants, dans les aigüe. Uriko en avait entendu parler… Ils appellent ce processus : « muer », comme les serpents, ils perdent leurs voix pour la renouveler ou quelque chose comme ça… Les adultes, c’toute une transformation. Mais c’dérangeant quand même. Bref, les deux poursuivis avaient rapidement étés découvert. Et sans appel, ces gens s’étaient même mis à tirer… Heureusement, poussé par des réflexes « d’adultes » probablement, le garçon réussit à parer deux balles de sa poêle ! Comme un bouclier. Et aussi rapide que l’éclair, celui-ci courut le plus rapidement possible à la recherche d’un autre chemin.
« Woaaah je cours viiiiteu.. Aaarh ! »
SPONK !
Croisant au détour d’un petit chemin d’intersection un poursuivant, un seul geste avait suffit pour l’envoyer s’écraser contre le mur à l’aide de l’arme culinaire. Il n y avait pas le temps de s’inquiéter pour lui hélas… Murmurant un « pardon », il devait continuer son chemin. Et finalement, la porte de la sortie s’offrait à eux ! Pouaaaah ! Enfin liiibreuuh ! Hop, on ferme la porte, et tadaaa, sorti du donjon. Bon, faut s’asseoir… Hmm ? Ah vi, ptet que ce serait mieux de s’éloigner encore… Heureusement, il semblait que les adultes s’essoufflaient pas beaucoup. Courant joyeusement en sautillant, qui feraient presque quelques tremblements à chaque impact des pieds sur le sol, Uriko finit par arriver à la place centrale de la ville.
Hé hé, c'était pas si difficile que ça en fin de compte... Ptet même un peu trop facile en fait... Hmm.. Naaan, ils avaient des fusils, et ça, ça rend le truc suuuper dangereux donc nan c'était pas si facile ! Hé ! Un coup de feu et pouf ! Uriko n'ayant jamais été confronté à de telles situations ne pouvaient que penser de cette manière après tout.
« Ah j’reconnais ! C’est Honnojiiii ! Hé hé Urikomoi ! C’Honnoji ! »
Il pourrait sourire un peu de temps en temps quand même… Ah !
« Je sais ! Vais t’appeler m’sieur grincheux pour l’instant ! Enchanté moi c’est Uriko ! Tu sais, tu devrais… Hm ? »
C’est que… Avec sa tête de truand, difficile ne pas passer inaperçue, d’autant plus avec un enfant complètement ligoté. Honnoji étant sous la surveillance de la Marine, il ne fallut pas longtemps pour eux d’arriver sur place, encerclant le gros bonhomme. Uriko, n’avait bien sûr pas poussé la réflexion trop loin, les marines, c’des gentils après tout.
« Ne bougez plus, éloignez vous de cet enfant. »
« Ah ? Bah… D’accord. »
Obéissant gentiment, sans aucune méfiance, voilà qu’un autre marine vint lui passer quelques menottes par derrière.
« On vous emmène un moment. »
« Hein ? Maiiis ! Héé chuis pas un criminel ! Relâchez moiii ! »
Et bien sûr, Uriko s’agitait et tentait de se débattre, non, il ne comprenait tout juste pas… Pourquoi les marines étaient aussi agressifs ?