Il faisait chaud, beaucoup trop chaud. Ma coque de noix devenait, apparemment, trop petite pour mon petit équipage - surtout pour Metal Jack en faite. Nous étions partit rallier Luvleen depuis bientôt une journée. Nous avions sans doute fait un long détour mais ce n'était pas important. Néanmoins, la pêche et les jeux de cartes commençaient un tantinet à m'ennuyer. Je décidais donc de faire une petite sieste.
- "Eh, Kratos ! Île en vue !"
Pas de chance. J'ouvris les yeux, la lumière m'aveugla.
- "Bordel.. C'est Luvleen ?" dis-je en me frottant les yeux.
- "Nan, ça m'en a pas l'air." intervint Sataori.
- "Une île non-répertorié ?"
- "Ouaip. C'est probable." dit Jack.
Plus on se rapprochait, plus l'esquisse de l'île se dessinait au loin. Elle n'était pas très grande et entouré par un relief vaguement montagneux.
- "On va mettre pied à terre là-bas. On essaye de trouver d'la victuailles, histoire de tenir jusqu'à Luvleen et puis on se casse. Si y'a des pirates, on les bute et on les vole. Sinon, pas un pet de travers. OK ?"
- "Pas de soucis !"
Nous manœuvrent jusqu’à la terre promise. Une fois là-bas, à l'avis général, nous partîmes explorer les lieux. Partout, ce n'était que végétation dense et terrain rocailleux. Cette terre semblait vierge. Pourtant, des bruits et de la fumée indiquaient qu'il y avait de la vie ici.
- "Allez, on y va."
Une fois à l'intérieur de la forêt, rien n'était vraiment exceptionnel. De hautes cimes d'arbres occultaient le ciel et d'étranges oiseaux chantaient. Quelques tigres et deux ou trois serpents mais rien de plus. Ils finirent, en vérité, dans le sac à provisions. Plus loin, un surplomb rocheux nous permit d’apercevoir un curieux village. Les rues étaient désertes et le tout était cerné par un haut mur d'enceinte. Étrange..
- "Putain.. Où on a encore atterri ?!"
- "Aucune idée." répondit Jack.
- "Certainement dans un bled paumé." renchérit Sataori.
Nos regards se tournèrent naturellement vers Kaido. Celui-ci était pétrifié par la peur. Son corps était secoué de spasmes incontrôlables et il balbutiait quelque chose d'incompréhensible. Je courus à son chevet et le remuait vivement.
- "Eh, Kaido ! Ca va ?! Qu'est-ce-qu'il t'arrive ?!"
- "C'est..c'est..c'est.."
Sataori vint poser une main sur mon épaule.
- "Ne t'inquiète pas, j'ai vécu des années avec lui. Il est comme mon frère. C'est pourquoi je sais ce qu'il a... et je sais aussi où on est."
- "Mugiwara.." devança l'artilleur Kaido.
Mugiwara ? Ce nom m'était totalement inconnu et pourtant, je m'étais assuré d'avoir une bonne connaissance de North Blue avant de partir à l'aventure. Peut-être n'y étions nous plus ? Il poursuivit :
- "Mugiwara est surnommé "L'Île des Hommes Sans-Droits" ou encore... "L'Enfer des Esclaves". Cet endroit n'est pas connu de la Marine. En faite, non. Disons que celle-ci ne s'en occupe pas car elle la croit vide. C'est pourquoi il existe un E.I.E ici."
- "Un E.I.E ?"
- "Un élevage intensif d'esclaves.. Cet enclos, comme ils l’appellent, est pire qu'Impel Down. Les prisonniers ont un emploi du temps horrible : ils sont torturés pendant six heures durant, ensuite ils ont le droit à deux heures de repos puis il travaillent douze heures à la mine.."
Mon poing se serra de lui-même. Je détestais les camps d'esclaves.
- "Kaido.. Sais-tu qui est le chef de ce truc là ?"
- "Oui.. L'esclavagiste s'appelle Isarius. En réalité, tout jeune, j'y étais enfermé avant d'être racheté. Ce n'est pas un enclos ordinaire ordinaire, les esclaves ne sont pas des rebus de la société ou des pirates, mais ce sont de simples civils. Ils ont tous été enlevés puis amenés ici. Comme il n'existe pas vraiment de chartes pour la traite d'esclaves, eh bien Isarius ne peut pas être considéré comme un criminel.."
Une colère inexorable monté en moi. Il ne me suffisait plus que d'une chose pour qu'elle éclate.
- "Une dernière chose.. Te reste-t-il des amis à l'intérieur ?.."
Un silence gênant s'installa pendant plusieurs minutes.
- "Non.. Mais j'ai de la famille à l'intérieur."
C'en était trop. On ne s'en prenait pas à mon équipage.
- "Alors.. détruisons cette île."
Ma réaction ne surprit personne.
- "ISARIUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUS !!"
Je descendis l'aplomb grâce à deux ou trois sauts agiles. Le reste de mon équipage fut de même - sauf Jack qui sauta tout d'une traite, ne manquant pas de faire trembler le sol. Toute la garnison de gardes sortit - c'est à dire une petite dizaine.
- "Qui êtes-vous ?! Vous êtes sur une propriété privée, je vais devoir vous demander de partir !"
- "Oh tu vas voir, mon p'tit père !"
Mes compagnons comprirent vite le signal et me suivirent. Ce fut l'affaire d'une poignée de secondes après quoi, leurs rangs furent décimés.
- "Où il se cache l'autre ?"
- "Au sein de la grotte, là où les mineurs s'enfoncent toujours plus chaque jours."
- "Tu veux dire qu'il a cahutte dans ce trou à rats ?"
- "Nan. Plus dans le truc manoir gigantesque."
- "Quoi ?"
- "C'est une faille naturelle. L'endroit possède une très grande hauteur de plafond et donc permet au mec de se construire une baraque immense." m'expliqua Sataori.
- "Ouaip. C'est presque ça. En faite, elle est construite à un endroit où le plafond est inexistant. Du coup, l'architecte a pas était obliger de respecter la hauteur de la grotte."
- "D'acc. Bon.. Eh bah, allons chercher cet enfoiré !"
Il était temps d'entrer dans la faille. Une fois les clefs récupérés, nous entamions notre périple. Nous ne tardèrent pas à voir les premiers mineurs. Ceux-ci levèrent vers nous des regards interrogateurs. Sans plus attendre, nous les libérions. Ne savant que faire, j'ordonnais à Metal Jack de rester avec les hommes libres.
- "Brûle toutes les preuves de civilisation sur cette terre. Nous somme en train de commettre un crime, Jack. Nous ne devons pas laisser de preuves, d'accord ?"
- "Ok, Krat' !"
Plus nous avancions, plus l'état des esclaves devenait déplorable. Nous leurs conseillons, au fur et à mesure, de rejoindre Metal Jack. Certains hochaient la tête, d'autres restaient muets. D'aucuns ne me répondait clairement cependant. Au bout d'un moment, les fondations commençaient à apparaitre au loin. Ce bastion naturelle est magnifique. De longs murs de lierres pendaient et s'accordaient merveilleusement avec l'architecture nordique. Ce manoir était impresionnant. Je me raclais la gorge et puis..
- "ISARIUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUS !"
Celui-ci pointa le bout de son nez au seuil de sa porte. Un air vaguement innocent et un regard d'incompréhension.
- "Partez libérer les autres esclaves."
C'est ce qu'ils firent et je courus à la rencontre de l'esclavagiste.
- "Qui êtes-vous ?" me demanda-t-il, inquiet.
- "Y'a des esclaves à l'intérieur ?"
- "Qui êtes-vous ?!"
- "Y'A DES ESCLAVES OUI OU NON ?!"
Légèrement désorienté, il se frotta la tête.
- "Oui. Vous n'aviez quand même crû que je faisais tout par moi même ? Ahahaha !"
- "Alors dites leur de sortir immédiatement."
- "Quoi ?"
- "Faites moi confiance."
- "Bien.."
Il était méfiant.
- "Elsa ! Harry ! Faites sortir tout le monde ainsi que vous même !"
Une dizaine d'esclaves sortit. Ceux-ci étaient en meilleur état que les autres.
- "Reculez-vous." leurs ordonnais-je.
Ils le firent.
- "Bon. Qui êtes vous ? Et que voulez-vous ?"
Je lui laissa pas le loisir d'avoir une réponse, l'empoigna sans vergogne et le jeta plus loin. J'avais repéré une poutre porteuse. Et puis, un petit effet de style. Les mains dans les poches.
- "Destruction Kick."
La poutre céda sans mal. Un pan entier de la demeure - la façade plus précisément - s'effondra. Je m'éloignais calmement. Alors que le maître des lieux commençait à se relever, j'étais déjà à son chevet.
- "Vous allez le regrettez ! Je suis un ami de gouvernement ! Vous allez finir à Impel Down ! C'est moi qui vous le dit !"
Je m'étais arrangé de façon à ce qu'il ne voit pas mon visage depuis le début.
- "Alors, transmettez le bonjour d'Archibald Somers le libérateur à touts les hommes et femmes que vous avez envoyé au trépas."
Un bon coup de pied dans le nez et le tour était joué. Il était mort.
Sataori et Kaido revinrent ensuite avec le reste des esclaves.
- "Pas de traces de ta famille, Kaido ?"
- "Aucunes. Sans doutes ont-ils été vendus.."
Je posais une main qui se voulait réconfortante sur son épaule.
- "Ne t'en fais pas, mon frère. Je te jure sur mon rêve que si nous retrouvons un ou des membres de ta famille dans un marché aux esclaves, nous les rachèterons, quoi que ça en coûte."
- "Merci Kratos. Merci beaucoup."
Il pleurait. C'était normal.
- "Prenez le bateau d'Isarius et rentrez chez vous."
Je m'adressais maintenant aux membres de mon équipage.
- "Allez. On pile les lieux et on brûle ce monument à la souffrance. Le vent dispersera les cendres au gré de notre victoire."
Oui, je m'improvisais poète.
- "Attendez !" cria une voix derrière moi.
Je me retournais et c'était un homme d'une trentaine d'années, robuste.
- "Je désire vous rejoindre dans votre équipage."
- "Je n'ai pas encore d'équipage, monsieur."
- "Moi aussi !"
- "Moi aussi !"
Et bientôt, l'écho résonna parmi une bonne vingtaine des esclaves masculins. Je ne pouvais refuser face à cette masse pressante.
- "Je suis un chasseur de primes. Pas un bienfaiteur ou je ne sais quoi."
- "Peut importe ! J'ai soif d'aventures !" renchérit le premier homme.
Et ce fut l'avis général. C'est vrai que j'allais avoir besoin de mousses et de matelots.
- "Alors, embarquez sur le navire qui servait au déplacement des esclaves. Raccompagnez tout le monde sur leurs îles respectives et revenez à Luvleen. c'est la que je vous attendrez."
Ils hochèrent la tête de concert et tous partirent vers la sortie. Pour notre part, nous emportions tout ce que nous pûmes trouver. De l'or, des vêtements, des armes et des vivres. Une fois ce butin mis en poche, nous partîmes en direction de Luvleen.
- "Eh, Kratos ! Île en vue !"
Pas de chance. J'ouvris les yeux, la lumière m'aveugla.
- "Bordel.. C'est Luvleen ?" dis-je en me frottant les yeux.
- "Nan, ça m'en a pas l'air." intervint Sataori.
- "Une île non-répertorié ?"
- "Ouaip. C'est probable." dit Jack.
Plus on se rapprochait, plus l'esquisse de l'île se dessinait au loin. Elle n'était pas très grande et entouré par un relief vaguement montagneux.
- "On va mettre pied à terre là-bas. On essaye de trouver d'la victuailles, histoire de tenir jusqu'à Luvleen et puis on se casse. Si y'a des pirates, on les bute et on les vole. Sinon, pas un pet de travers. OK ?"
- "Pas de soucis !"
Nous manœuvrent jusqu’à la terre promise. Une fois là-bas, à l'avis général, nous partîmes explorer les lieux. Partout, ce n'était que végétation dense et terrain rocailleux. Cette terre semblait vierge. Pourtant, des bruits et de la fumée indiquaient qu'il y avait de la vie ici.
- "Allez, on y va."
Une fois à l'intérieur de la forêt, rien n'était vraiment exceptionnel. De hautes cimes d'arbres occultaient le ciel et d'étranges oiseaux chantaient. Quelques tigres et deux ou trois serpents mais rien de plus. Ils finirent, en vérité, dans le sac à provisions. Plus loin, un surplomb rocheux nous permit d’apercevoir un curieux village. Les rues étaient désertes et le tout était cerné par un haut mur d'enceinte. Étrange..
- "Putain.. Où on a encore atterri ?!"
- "Aucune idée." répondit Jack.
- "Certainement dans un bled paumé." renchérit Sataori.
Nos regards se tournèrent naturellement vers Kaido. Celui-ci était pétrifié par la peur. Son corps était secoué de spasmes incontrôlables et il balbutiait quelque chose d'incompréhensible. Je courus à son chevet et le remuait vivement.
- "Eh, Kaido ! Ca va ?! Qu'est-ce-qu'il t'arrive ?!"
- "C'est..c'est..c'est.."
Sataori vint poser une main sur mon épaule.
- "Ne t'inquiète pas, j'ai vécu des années avec lui. Il est comme mon frère. C'est pourquoi je sais ce qu'il a... et je sais aussi où on est."
- "Mugiwara.." devança l'artilleur Kaido.
Mugiwara ? Ce nom m'était totalement inconnu et pourtant, je m'étais assuré d'avoir une bonne connaissance de North Blue avant de partir à l'aventure. Peut-être n'y étions nous plus ? Il poursuivit :
- "Mugiwara est surnommé "L'Île des Hommes Sans-Droits" ou encore... "L'Enfer des Esclaves". Cet endroit n'est pas connu de la Marine. En faite, non. Disons que celle-ci ne s'en occupe pas car elle la croit vide. C'est pourquoi il existe un E.I.E ici."
- "Un E.I.E ?"
- "Un élevage intensif d'esclaves.. Cet enclos, comme ils l’appellent, est pire qu'Impel Down. Les prisonniers ont un emploi du temps horrible : ils sont torturés pendant six heures durant, ensuite ils ont le droit à deux heures de repos puis il travaillent douze heures à la mine.."
Mon poing se serra de lui-même. Je détestais les camps d'esclaves.
- "Kaido.. Sais-tu qui est le chef de ce truc là ?"
- "Oui.. L'esclavagiste s'appelle Isarius. En réalité, tout jeune, j'y étais enfermé avant d'être racheté. Ce n'est pas un enclos ordinaire ordinaire, les esclaves ne sont pas des rebus de la société ou des pirates, mais ce sont de simples civils. Ils ont tous été enlevés puis amenés ici. Comme il n'existe pas vraiment de chartes pour la traite d'esclaves, eh bien Isarius ne peut pas être considéré comme un criminel.."
Une colère inexorable monté en moi. Il ne me suffisait plus que d'une chose pour qu'elle éclate.
- "Une dernière chose.. Te reste-t-il des amis à l'intérieur ?.."
Un silence gênant s'installa pendant plusieurs minutes.
- "Non.. Mais j'ai de la famille à l'intérieur."
C'en était trop. On ne s'en prenait pas à mon équipage.
- "Alors.. détruisons cette île."
Ma réaction ne surprit personne.
- "ISARIUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUS !!"
Je descendis l'aplomb grâce à deux ou trois sauts agiles. Le reste de mon équipage fut de même - sauf Jack qui sauta tout d'une traite, ne manquant pas de faire trembler le sol. Toute la garnison de gardes sortit - c'est à dire une petite dizaine.
- "Qui êtes-vous ?! Vous êtes sur une propriété privée, je vais devoir vous demander de partir !"
- "Oh tu vas voir, mon p'tit père !"
Mes compagnons comprirent vite le signal et me suivirent. Ce fut l'affaire d'une poignée de secondes après quoi, leurs rangs furent décimés.
- "Où il se cache l'autre ?"
- "Au sein de la grotte, là où les mineurs s'enfoncent toujours plus chaque jours."
- "Tu veux dire qu'il a cahutte dans ce trou à rats ?"
- "Nan. Plus dans le truc manoir gigantesque."
- "Quoi ?"
- "C'est une faille naturelle. L'endroit possède une très grande hauteur de plafond et donc permet au mec de se construire une baraque immense." m'expliqua Sataori.
- "Ouaip. C'est presque ça. En faite, elle est construite à un endroit où le plafond est inexistant. Du coup, l'architecte a pas était obliger de respecter la hauteur de la grotte."
- "D'acc. Bon.. Eh bah, allons chercher cet enfoiré !"
Il était temps d'entrer dans la faille. Une fois les clefs récupérés, nous entamions notre périple. Nous ne tardèrent pas à voir les premiers mineurs. Ceux-ci levèrent vers nous des regards interrogateurs. Sans plus attendre, nous les libérions. Ne savant que faire, j'ordonnais à Metal Jack de rester avec les hommes libres.
- "Brûle toutes les preuves de civilisation sur cette terre. Nous somme en train de commettre un crime, Jack. Nous ne devons pas laisser de preuves, d'accord ?"
- "Ok, Krat' !"
Plus nous avancions, plus l'état des esclaves devenait déplorable. Nous leurs conseillons, au fur et à mesure, de rejoindre Metal Jack. Certains hochaient la tête, d'autres restaient muets. D'aucuns ne me répondait clairement cependant. Au bout d'un moment, les fondations commençaient à apparaitre au loin. Ce bastion naturelle est magnifique. De longs murs de lierres pendaient et s'accordaient merveilleusement avec l'architecture nordique. Ce manoir était impresionnant. Je me raclais la gorge et puis..
- "ISARIUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUS !"
Celui-ci pointa le bout de son nez au seuil de sa porte. Un air vaguement innocent et un regard d'incompréhension.
- "Partez libérer les autres esclaves."
C'est ce qu'ils firent et je courus à la rencontre de l'esclavagiste.
- "Qui êtes-vous ?" me demanda-t-il, inquiet.
- "Y'a des esclaves à l'intérieur ?"
- "Qui êtes-vous ?!"
- "Y'A DES ESCLAVES OUI OU NON ?!"
Légèrement désorienté, il se frotta la tête.
- "Oui. Vous n'aviez quand même crû que je faisais tout par moi même ? Ahahaha !"
- "Alors dites leur de sortir immédiatement."
- "Quoi ?"
- "Faites moi confiance."
- "Bien.."
Il était méfiant.
- "Elsa ! Harry ! Faites sortir tout le monde ainsi que vous même !"
Une dizaine d'esclaves sortit. Ceux-ci étaient en meilleur état que les autres.
- "Reculez-vous." leurs ordonnais-je.
Ils le firent.
- "Bon. Qui êtes vous ? Et que voulez-vous ?"
Je lui laissa pas le loisir d'avoir une réponse, l'empoigna sans vergogne et le jeta plus loin. J'avais repéré une poutre porteuse. Et puis, un petit effet de style. Les mains dans les poches.
- "Destruction Kick."
La poutre céda sans mal. Un pan entier de la demeure - la façade plus précisément - s'effondra. Je m'éloignais calmement. Alors que le maître des lieux commençait à se relever, j'étais déjà à son chevet.
- "Vous allez le regrettez ! Je suis un ami de gouvernement ! Vous allez finir à Impel Down ! C'est moi qui vous le dit !"
Je m'étais arrangé de façon à ce qu'il ne voit pas mon visage depuis le début.
- "Alors, transmettez le bonjour d'Archibald Somers le libérateur à touts les hommes et femmes que vous avez envoyé au trépas."
Un bon coup de pied dans le nez et le tour était joué. Il était mort.
Sataori et Kaido revinrent ensuite avec le reste des esclaves.
- "Pas de traces de ta famille, Kaido ?"
- "Aucunes. Sans doutes ont-ils été vendus.."
Je posais une main qui se voulait réconfortante sur son épaule.
- "Ne t'en fais pas, mon frère. Je te jure sur mon rêve que si nous retrouvons un ou des membres de ta famille dans un marché aux esclaves, nous les rachèterons, quoi que ça en coûte."
- "Merci Kratos. Merci beaucoup."
Il pleurait. C'était normal.
- "Prenez le bateau d'Isarius et rentrez chez vous."
Je m'adressais maintenant aux membres de mon équipage.
- "Allez. On pile les lieux et on brûle ce monument à la souffrance. Le vent dispersera les cendres au gré de notre victoire."
Oui, je m'improvisais poète.
- "Attendez !" cria une voix derrière moi.
Je me retournais et c'était un homme d'une trentaine d'années, robuste.
- "Je désire vous rejoindre dans votre équipage."
- "Je n'ai pas encore d'équipage, monsieur."
- "Moi aussi !"
- "Moi aussi !"
Et bientôt, l'écho résonna parmi une bonne vingtaine des esclaves masculins. Je ne pouvais refuser face à cette masse pressante.
- "Je suis un chasseur de primes. Pas un bienfaiteur ou je ne sais quoi."
- "Peut importe ! J'ai soif d'aventures !" renchérit le premier homme.
Et ce fut l'avis général. C'est vrai que j'allais avoir besoin de mousses et de matelots.
- "Alors, embarquez sur le navire qui servait au déplacement des esclaves. Raccompagnez tout le monde sur leurs îles respectives et revenez à Luvleen. c'est la que je vous attendrez."
Ils hochèrent la tête de concert et tous partirent vers la sortie. Pour notre part, nous emportions tout ce que nous pûmes trouver. De l'or, des vêtements, des armes et des vivres. Une fois ce butin mis en poche, nous partîmes en direction de Luvleen.