-Service Communication du VMM Léviathan, qui est à l'appareil ? -Bonjour Léviathan. Ici Thunderbird. Je souhaite joindre le Contre Amiral Alheïri Fenyang.
Dans la pièce de réception escargophonique du léviathan c'est la stupéfaction la plus complète. Jusqu'a ce que Norbert, jeune aspirant officier se rappelle qu'il est tout seul dans la salle. Ce qui, vu l'heure très matinale est tout à fait normal, après tout, ce n'est qu'a partir de six heures du matin qu'une équipe complète prend le relais... Et comme il est hors de question de mettre l'amiral en attente pendant une heure complète...
-Pas de panique aspirant, ce n'est qu'une communication de routine, vous allez gérer ça très bien.. -Euh.. Oui. Je veux dire, Oui AMIRAL ! -inutile de me saluer aspirant, vous pouvez m’appeler monsieur. A qui donc ai je l'honneur? -Euh, et bien, je suis l'aspirant de deuxième classe Norbert monsieur ! Et euh... -Comment j'ai su que vous étiez aspirant ? Oh, il y a des choses qui n'ont pas changé depuis mes classes Norbert. Et les taches ingrates réservés aux jeunes officier en font partie... -Ah oui bien sur, je vois monsieur. Il.. Il fallait y penser... -Maintenant pourriez vous me passer le poste personnel de l'amiral Fenyang.
Rassuré par le calme et la sympathie amusé qui émane du den den de l'amiral, Norbert retrouve rapidement ses réflexes...
-Bien sur monsieur, je viens de transmettre la demande, je vous ai branché sur un de nos blanc et transmis à la cabine du capitaine, nous serons coupés dés qu'il prendra la communication. -Parfait. Merci aspirant Norbert. Juste une dernière chose encore... -Monsieur ? -Cette conversation n'a rien d'officielle et ne concerne que le Contre Amiral et moi. Je vous serai gré de si vous pouviez éviter de la mentionner dans votre rapport de quart... -Je... Bien sur monsieur, aucun problème. -Merci Norbert. Bonne fin de quart...
Pas de violence, c'est les vacances !
Posté Mer 7 Aoû 2013 - 15:09 par Invité
QUOI ?!
Ma voix criarde retentit à des kilomètres à la ronde. Et il y avait de quoi, vu comment le jeune Norbert m’avait annoncé la nouvelle. Un brin ébranlé, je déglutis en fixant mon escargophone d’un air grave. L’amiral Shiro ? Qu’est-ce qu’il me voulait ? Et à cette heure ? Autant dire que j’étais dans le flou total.
L’infirmière avec qui j’avais passé la nuit, s’étira longuement et finir par se coller contre moi, avant de commencer à couvrir mon torse et mon cou de baisers humides et chatouilleux. Pendant que Norbert s’attelait à me mettre en contact avec l’amiral, j’essayais de me débarrasser de ma compagne pour ma part, mais elle m’avait enlacé si solidement que je n’avais d’autres choix que de la laisser faire et de l’oublier un moment.
Sa main gracile glissa un peu plus bas, ce qui eut pour effet de me faire grogner, pendant qu’un léger grésillement dans le combiné indiquait que l’amiral et moi étions dorénavant en ligne. Parler à un important supérieur tout en subissant des caresses lascives à peine réveillé. On pouvait pas être dans une plus grosse merde que celle-là…
- Ici le contre-amiral Fenyang. Que puis-je faire pour vous mon amiral ?
Posté Mer 7 Aoû 2013 - 16:25 par Shiro Fuuryuko
-Fenyang... Désolé de vous déranger à cette heure tardive. Je vous sens... Hum... Occupé, alors je vais être aussi bref que possible... Comme vous le savez surement je suis actuellement en vacances... Ce qui je pense nous permet de nous dispenser des grades et du formalisme en vigueur.
Une conversation non officielle ? En plein milieu de la nuit ? Avec un Amiral? Voila qui sent les ennuis à plein nez. Heureusement que ton interlocuteur pousse la compréhension a te laisser quelques instant pour faire le point sur ses infos et finir de dissiper ta fatigue nocturne...
-Et lors d'un arrêt sur Little Garden j'ai croisé par hasard le navire d'un Tenryubitto. Un Dragon céleste dont le but avoué est de retrouver une sirène qu'il sait se trouver sur la premiére voie de Grand Line...
Connaissant les mœurs des dragons célestes il me semble que cette sirène n'a pu lui échapper jusqu'ici que grâce a la complicité d'alliés capable de lui offrir une cachette sure. Dés qu'elle sera seule, il ne fait aucun doute qu'elle sera capturée et ramenée en captivité.
Pincez moi je rêve... Mais il semblerait bien que l'amiral vienne de te prévenir qu'on en voulait à Dae et que ses amis seraient bien avisés de la planquer dans un coin sombre...
Ses amis ? Vous ?
Pas de violence, c'est les vacances !
Posté Mer 14 Aoû 2013 - 14:57 par Invité
La merde ! J’avais complètement zappé que les escargophones renvoyaient l’expression de mon visage à l’amiral… Dès lors, quelle ne fut pas ma honte… Il n’y avait qu’à voir comment j’avais rougi, pour comprendre l’embarras dans lequel j’étais. Embarras qui semblait amuser ma compagne au plus haut point, puisqu’elle m’avait alors souri comme une diablesse, avant de glisser littéralement sous l’énorme couverture. Mes pupilles dilatées traduisirent ma détresse. J’étais dans une très mauvaise posture et il me fallait conclure au plus vite cette conversation.
- Heum… Oui… Bien sûr ! Je suis surtout heureux que vous m’ayez appelé et prévenu ! Sachez également que vous ne me dérangez absolument p…
Le reste de ma phrase se perdit dans le vide, pendant qu’un filet de bave coulait aux commissures de mes lèvres. Malgré mon corps raide et ma taille bâillonnée par les frêles bras de l’infirmière qui se donnait à cœur joie dans ses entreprises salaces, j’avais fourni un effort surhumain pour ne pas hurler mon plaisir. Une grosse larme coula le long de ma joue gauche. Mon expression faciale devait surement m’enfoncer auprès du pauvre amiral que j’idolâtrais plus que tout. Pauvre moi. L’histoire m’apprendra à ne plus draguer n’importe comment…
- J… Je prendrai toutes les dispositions nécessaires pour qu’il n’y ait aucun s.. Soucis...
Alors que l’infirmière me laissait quelques secondes de répit sous la couette, je soufflai comme un buffle, avant de reprendre mes esprits et mettre un peu d’ordres dans mes pensées. Un dernier échange me tenait à cœur, même si à ce moment précis, j’avais envie de raccrocher ce Den-Den-Mushi et en finir avec cette femme qui se jouait de moi. Si seulement elle ne s’était pas réveillée…
- Permettez-moi d’ajouter que votre présence sur le Léviathan dans les jours à venir, rendrait surement les choses on ne peut plus facile, si vous voyez ce que je veux dire…
Avec un amiral et un contre-amiral à bord, aucun dragon céleste ne douterait du mensonge que nous allions inventer pour protéger la pauvre sirène que nous avions recueilli sur Drum. Mais à peine avais-je eu cette forte pensée, que mon doux supplice reprit de plus belle. Cette sorcière allait finir par me tuer…
