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YOU SHALL NOT PASS!!!

-Mais.... Mais monsieur, je veux bien que la directrice vous ait mandaté pour aider à protéger la prison, mais pourquoi demander à avoir une fourche de gardien? N'êtes vous pas déjà suffisamment armé avec vos trois sabres?

-Parce que ces sabres sont des objets très précieux à mes yeux, et je n'ai aucune envie de souiller leurs lames en les utilisant pour taillader des criminels de bas étage.. De haut sous-sol plutôt, vu la situation. De plus, ce n'est pas parce que je sais me servir de sabre que ça signifie que je ne maîtrise aucune autre arme. Et maintenant coco, tu vas me filer une fourche fissa, ou je te ferais découvrir ce qu'on nous apprend à faire avec une fourchette et un gardien posant trop de question au Cipher Pol 9!

-T....Tout de suite monsieur! Tenez!



Enzo P. Hisachi, du haut de ses deux mètres, dévisageait le malheureux gardien à qui il était venu réclamer du matériel. Le CP avait très vite flashé sur les lances que possédaient les gardiens, et il s'était arrangé pour que la directrice d'Impel Down, Églantine K. Mellifleur, lui donne l'autorisation de prendre tous le matériel dont il aurait besoin pour sa mission, et donc de pouvoir embarquer en toute légitimité l'une des superbes fourches de la prison. Mais le désir d'avoir un nouveau "jouet" mis à part, Enzo savait parfaitement qu'une arme de la sorte ne serait pas de trop: vu les directives que lui avait donné la directrice, l'agent du gouvernement allait devoir affronter bon nombre d'ennemis, et pas du genre "enfant de coeur". Après la guerre de Drum et la bataille psychologique de l'île déserte, voila que notre bon cornu se retrouvait embarqué dans l'affrontement pour la liberté en enfer.

Décidément, Dame Fortune savait comment ré-équilibrer la balance, ça, c'était un fait!

Mais actuellement, le plus à plaindre était le petit homme en charge du matériel des gardiens, parce que cette grande asperge mandaté par sa patronne se croyait un peu tout permit, ou plutôt, elle agissait comme un enfant dans un magasin de jouets. Ainsi, après avoir fait main basse sur l'une des plus belles fourches de l'armurerie, l'épouvantail géant c'était servit dans la collection de couteaux et poignards exposée dans la salle, en emportant une demi-douzaine, pour finalement porter son attention sur les arme à feu stockées dans le coin. Et la, sous les yeux ébahit du petit gardien, ce ne fut pas le Cipher Pol qui fit son choix parmi le grand nombre de fusils et de pistolets entreposé dans la pièce, mais un serpent. Oui, un serpent qui était sortit de sous les vêtements de l'autre anorexique à tête de psychopathe pour attraper un fusil avec une crosse renforcée, avant de retourner se planquer avec sous le manteau qui lui servait de cachette.

Après avoir vu tout cela, le gardien utilisa pour exprimer sa pensé un vieux dicton venue d'un pays lointain, et parlant de ouate et de phoque. Surement des mots emplis de sagesse.

On pouvait comprendre sa surprise, car après tout, Enzo était déjà quelqu'un de plutôt original, que ça soit dans on apparence ou dans son comportement, mais en plus, savoir qu'il se baladait avec un anaconda sous ses vêtements (si vous avez vu une allusion sexuelle dans cette phrase, vous êtes un gros dégueulasse) le rendait encore plus étrange. Alors découvrir que le reptile en question savait se servir (de façon sommaire certes, mais cela restait mieux que son maître, qui n'avait jamais été doué avec les armes à feux ou les arcs) d'un flingue, ça vous laissait le plus stoïque des gaillards dans un état de semi-choc.

Car oui, Anko l'anaconda de Jaya savait tirer avec un fusil, même si elle avait décider d'embarquer cette arme non pas pour elle, mais pour son papa, afin qu'il s'en serve comme moyen de pression, ou comme matraque, au choix.

Et c'est avec un serpent, une fourche, des couteaux dans les manches, un fusil dans le dos et trois sabre à la ceinture qu'Enzo sortit de l'armurerie du premier sous sol, prêt à mater les prisonniers les plus récalcitrants qu'il rencontrerait.

Caressant une dernière fois les sabres d'Izya, espérant que la demoiselle arriverait à s'en sortir vu ce que leur préparait la directrice. En tout cas assez longtemps pour qu'il puisse la rencontrer. Quand aux autres membres de la prison, et bien, il n'espérait qu'une chose pour eux: que ces derniers avaient les dents bien accrochées.... ou une nuque assez solide. Parce que le démon n'avait pas l'intention de discuter avec qui que se soit d'autre d'un ange au cheveux rouges.
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- Dis donc, ya des gardes qui continuent de descendre depuis tout à l'heure, tu crois que c'est sérieux ?

- Arrêtes, tu crois vraiment qu'une évasion se produit, et qu'elle va réussir en plus ?

Des prisonniers d'une cellule voisine. Il parlaient vachement fort. Mais il y avait de quoi. Depuis une petite quinzaine de minutes, le trafic de Gardiens s'était considérablement accru. Certains faisaient plus de rondes qu'à l'accoutumée, mais pour la plupart ils descendaient aux niveaux inférieurs. Même Grey, qui n'était pas là depuis longtemps, trouvait ça étrange. Parce que le dernier qui avait tenté de s'évader, du niveau -3 d'après les rumeurs, n'avait pas fait 30 mètres avant d'être arrêté.

- Kof Kof...

- Hé, il est revenu à lui !

- Bah alors Gosch, on a passé un sale moment ? T'étais au combien ? - 2 ? -3 ?

Tiens, tiens. Gosch... L'ancien Boss de la cellule 56, celle de Grey. Il avait été le Chef jusqu'à ce que le pirate aux cheveux rouges lui fasse comprendre qui était le plus fort. Après, Gosch avait changé de cellule. C'était la première fois depuis qu'il l'avait massacré que Grey entendait de nouveau parler de lui.

- Ta gueule...

- Ahah, fais gaffe, sinon on va t'exploser encore plus que tu ne l'es déjà.

- T'oses... me parler comme...

- Ouais on ose ! Depuis que le rouquin t'a massacré, tu vaux pu rien ! Merci poil-de-carottes !

- La ferme.

Grey n'avait pas envie de participer, alors il était claire. Il se concentrait sur sa récupération. Il allait mieux depuis quelques temps, aucun Bluegori n'était revenu lui mettre de coups juste pour le délire. Non pas que ça serve à grand chose de se remettre en forme, mais si on le renvoyait dans la forêt écarlate, il emporterait avec lui dans la mort autant d'hommes qu'il pourrait.

- Ouais, fermes-la. Sinon j'garde pour moi ce que j'ai vu en bas, au -4.

- Quoi ?! Le -4 ?

- Il ment ! Il mérite pas de descendre si bas !

Des voix s'élevaient un peu partout, la plupart ayant décidé  de dire que Gosch ne pouvait pas avoir été emmené si profond dans Impel Down.

- Et qu'est-ce que tu aurais bien pu voir au - 4 ?

Cette simple question, posée par un Chef de cellule particulièrement craint, suffit à ramener le calme dans le couloir. Heureusement, parce que sinon, ça aurait ameuté les gardes. Et Grey n'en avait pas envie.

- Des hommes. Un petit groupe.

- Il a vu des gardiens et il se rend intéressant ? Gosch on va te faire la peau !

- Ta gueule, crétin ! Tu crois que j'aurais pu confondre ces enflures de geôliers avec des détenus ? Non, ceux-là, ils étaient à la porte, qui mène encore en-dessous.

- Ca prouve rien !

- Ouais, juste des mecs avec lesquels les gardiens vont s'amuser !

- Ils devaient encore m'en faire voir ! Mais ils se sont arrêté en plein milieu d'une nouvelle séance de torture ! Est-ce que les enfoirés d'Impel se sont jamais arrêté en plein travail ?

C'était un argument pertinent. Et dans ce cas, est-ce que ça voudrait dire que...

- Va y'avoir du grabuge les mecs !!

- Liberté !

- Ils s'en sortiront jamais !

Et blablabla, et blablabla. C'était parti. Le brouhaha monta à une vitesse folle, tellement fort qu'on n'entendait plus qui se disputait, et pourquoi. Impossible de savoir qui dans le tas criait que c'était une évasion, que ça échouerait, ou encore que c'était un nouveau jeu des gardiens. Une chose était sûre cependant, des types allaient se ramener, et ça serait pas la joie.


Dernière édition par Grey le Sam 18 Jan 2014 - 15:22, édité 1 fois
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CLANG CLANG CLANG !

-Vos gueules les mouettes !

Dans les couloirs du niveau 1 la progression du duo de maton et de Red s'apparente un peu aux ondes qui parcourent un lac lorsqu'on vient de jeter un caillou dedans. Dans les cellules ça gueule, ça s'invective, la tension monte pendant que circulent les rumeurs les plus folles sur ce qui se passe en bas. Et ce n'est pas les cris des matons et les coups de matraque qu'ils collent dans les grilles et sur les doigts et les gueules vociférantes qui ramèneront le calme dans ce panier de chiens hurlants...

-Monsieur ? C'est normal tout ça ?
-Pourquoi ? Vous avez peur du noir ?
-Non, non bien sur que non...

Et puis les ténèbres arrivent, comme un flot depuis le couloir d'accés au niveau supérieure. Une mare liquide sombre et pourtant étrangement intangible qui rampe au sol comme un épais liquide, couvrant le couloir et s'infiltrant dans les cellules. Les torches s'éteignent, les sources de lumière palissent. Et dans leurs cachots les prisonniers cessent de crier pour se coller contre les murs ou se hisser les uns sur les autres pour échapper à la marée noire...

Et a mesure que le Sous amiral parcourt le niveau le bruit et les cris diminuent, comme éteint ou absorbés par les ténèbres. Et c'est dans le calme revenu que Red passe sans saluer devant des matons au garde a vous et qui doivent hésite entre flipper un peu ou se sentir soulagés.

-L'agent du Cipher Pol devrait être par ici, La directrice a jugé bon de lui confié la défense du niveau. C'est un homme du CP9 vous savez ? Un tueur.
-Tenez Amiral, le voila !

Et dans la salle de garde au fond du couloir effectivement, un groupe de matons est regroupé fourche au poing autour d'un grand maigre équipé comme un sapin de noël, serpent, bandages, fourche, fusil dans le dos et sabres à la ceinture. Bandage ? Le tueur est tombé récemment sur un os semble t'il. Ce qui a le mérite d'expliquer sa présence, une livraison. Une livraison pendant l'évasion de Tahar, y'a des types qui ont la guigne, ça le rendrait presque sympathique . Planté devant ce qui doit être le tableau de commande des mécanismes du coin tout le monde semble discuter des ordres à appliquer, et vu le bordel, tout le monde semble aussi prêt à donner son avis. Comme dans toute situation de crise, la discipline est le premier truc qu'on relâche.

La vague de ténèbres atteint la salle et tout le monde se retourne vers la silhouette rouge sombre qui débarque. Et qui via l'empathie ou une proximité soudain meilleure capte soudain une paire de trucs.

L'agent du Cp9, le tueur. Red le connait. C'est Enzo Hisachi. Le bleu qu'il a embauché il y a un an dans une de ses affaires louches sur Logue Town. Et avec qui il a noué des contacts distants mais plutot satisfaisant.

Et le sabre, le sabre qu'il porte a la ceinture comme si c'était le sien. Red le connait aussi. C'est Narnak, le sabre de Tahar. Un sabre qu'il pourrait identifier n'importe ou. Et pour cause, la cicatrice que cette lame lui a causé lui dit bonjour a chaque fois qu'il tombe sa veste...

-Bonjour Enzo...

En bons petit péons les matons s'écartent pour laisser un espace vide entre les deux pointures du coin. Des fois qu'ils veuillent faire un duel de regard ou autre. Mais le regard de Red est fixé sur le sabre.

-Qu'est ce que tu fais avec ce sabre ? Tu sais a qui il est ?

Et Red tend la main. Ouverte. Pas pour un salut non. Pour qu'on y pose quelque chose.
    Tout se déroulait bien, tout se déroulait parfaitement bien pour le CP, ou plutôt, tout était sensé parfaitement se dérouler pour lui. Il avait réussi à s’équiper convenablement, on lui avait confié une mission visiblement pas trop difficile, et en jouant bien son coup il pouvait s’arranger pour revoir Izya et mettre les choses au clair avec elle.

    Oui, tout semblait indiquer que les choses allaient bien se passer, ou plutôt, se passer sans trop de casse pour le cornu et son serpent. Mais les imprévus frappent toujours au moment où l’on s’y attend le moins. Et c’était un imprévu de rang supérieur qui pointait le bout de son nez.

    Ainsi, alors que l’homme à tout faire du gouvernement avait rejoint les différents membres d’Impel Down auprès d’un grand tableau de commande, visiblement celui via lequel le personnel de la prison comptait appliquer le plan de la directrice, une discussion le mentionnant et provenant de l'entrée de la pièce attira son attention.



    -Bonjour Enzo...


    Un frisson parcouru l'échine du cornu. Anko aussi se mit à frémir lorsque ce timbre si particulier de voix atteignit ses oreilles: elle l'avait déjà entendu auparavant, à travers un escargophone, et déjà, à l'époque, elle trouvait que cette voix avait quelque chose... d’impressionnant. Elle jeta un regard un peu apeuré à son "père", et elle réalisa en voyant son expression qu'il avait compris de qui il s'agissait.


    Enzo se retourna, voyant qui était son interlocuteur, et confirmant ses doutes: il s'agissait de Red, un haut gradé auquel notre CP avait rendu... quelques "services" en dehors de ses heures de travail. Un homme qu'Enzo avait toujours trouvé imposant, impressionnant, et même un tantinet effrayant. Un homme pour qui il avait un profond respect, non seulement parce que ce dernier lui permettait d'arrondir ses fins de mois, mais aussi parce l'instinct de survie de l'assassin lui avait vite fait comprendre que Red était le genre d'homme qu'il ne fallait pas avoir comme ennemi.

    Il faut dire que ce cher Hisachi c'était beaucoup renseigné sur l'homme, par simple question de bon sens. Et même s'il essayait d'afficher un air le plus calme et naturel possible, il avait du mal à complètement cacher sa surprise. Non seulement parce que c'était la première fois qu'il rencontrait cette pointure en vrai, mais aussi parce qu'il y a encore quelques heures, Enzo avait aperçu Red à travers un escargoprojecteur, assis au procès de Toji Arashibourei, à Marie-Joie. Et il n'était pas la en temps que simple spectateur....

    Ce qui voulait dire que sa présence à Impel Down n'était peut être pas un bonne nouvelle. Si jamais Marie-Joie avait décidée d'envoyer l'un de ses plus puissant soldat, ayant quelques soucis les hautes sphères de la marines, pour remettre de l'ordre dans la prison, alors l'avantage n'était clairement pas du coté des représentants de l'ordre.

    Ou alors, cela cachait encore une belle magouille, ce qui ne serait pas vraiment surprenant.

    Dans tous les cas, Enzo ne savait pas trop comment prendre la nouvelle, et plutôt que de donner trop de crédit à l'un des 42 scénarios plus ou moins catastrophes qui venaient d'être générés par son cerveau, il décida d'engager la conversation avec l'homme en rouge, espérant ainsi obtenir quelques éclaircissements sur la situation.

    Mais un petit sifflement d'Anko attira son attention sur le serpent, ce dernier pointant de la queue le visage de Red, faisant réaliser à Enzo le regard de l'homme... ou plutôt, ce sur quoi son regard était porté.

    Le sabre à la ceinture de l'agent... Le sabre qu'Izya lui avait confié.... Son assurance de ne pas subir la colère injustifiée de la jeune femme...

    Et la, une seule possibilité se logea dans la tête d'Enzo, un seul scénario fut imaginé par son cerveau fatigué et malade... Et Enzo P. Hisachi su qu'il devait considérer la présence de Red en ces lieux comme une mauvaise nouvelle. Comme une TRÈS mauvaise nouvelle.



    -Qu'est ce que tu fais avec ce sabre ? Tu sais a qui il est ?


    Et juste après avoir dit ça, l'homme en rouge tendit la main, faisant clairement comprendre qu'il voulait que le CP y mette le sabre.... et qu'il ne le rendrait pas forcément. Coincé. Enzo se sentait coincé.... Si jamais Red lui demandait de lui remettre l'arme, il serait obligé de lui obéir... Déjà que la situation dans laquelle le cornu était rapport au gouvernement n'était pas très bonne, alors si en plus il se mettait à désobéir à un Amiral, les choses risquaient de chauffer encore plus pour son matricule.

    D'autant plus qu'il était cerné: que des gardes à coté de lui et pas d'endroit pour fuir, pas d'excuse à donner pour s'absenter.... Quand à décidé de se battre si Red voulait obtenir l'arme par la force, et bien.... C'était peine perdu, ça, Enzo le savait parfaitement. Et s'il accordait une énorme importance à certaines promesses, l'homme à tout faire en accordait encore plus à sa vie.... Il ne pouvait pas la risquer juste pour tenter de protéger un sabre qui lui serait prit de toute façon....

    Coincé, complètement coincé. Et cette situation s'accompagnait du retour du sentiment d'impuissance qui avait rongé Enzo depuis cette mésaventure sur la barque en compagnie d'Izya et d'Anko.... Oui, cette horrible sensation d'être une larve incapable d'agir... Le genre de mentalité qu'il avait tous les jours sur Inferno.... Que des pensées agréables quoi.

    Red le regardait toujours, l'air sur son visage n'ayant pas changé d'un couilla, alors que sur celui d'Enzo, on pouvait observer quelques gouttes de sueur et un petit froncement des sourcils. Le CP essayait de se rassurer, de se convaincre qu'en réalité, son employeur d'un temps était juste un amateur de sabre et qu'il voulait juste faire une appréciation de l'arme à sa ceinture.... Et c'est en tentant de garder son calme que le cornu répondit à Red, tout en posant une main sur les armes à sa ceinture, décrochant Narnak et commençant à le regarder sous tous les angles possible. Il aurait pu essayer de faire encore plus le mec ne comprenant pas, présentant d'abord les autres sabres d'Izya, mais il avait trop peur de jouer avec la patience de l'amiral... et avec sa propre vie.  



    -Monsieur Red? Vous? Ici? Quelle surprise! C'est plutôt pas banal de se croiser dans un endroit pareil? kéhahahaha....... Hum, donc, vous disiez? Quoi? Ce sabre? Oh, c'est juste une jolie arme que m'a confié une.... une certaine personne. Une vieille connaissance qui l'avait trouvée, et ne se battant pas.... Elle a préférée me le remettre, plutôt que de le laisser prendre la poussière. Merci à elle, je ne regrette pas, c'est tout de même une belle arme....

    Enzo tournait et retournait l'objet, le présentant sous tous les angles possibles à son interlocuteur, mais l'expression et la position inchangées de ce dernier lui firent comprendre qu'il ne pourrait pas ignorer éternellement la main qui lui était tendu. Et, c'est en ayant l'impression de s'arracher la gorge avec un râteau rouillé que l'agent du gouvernement finit par poser LA question qu'il aurait préféré éviter:


    -Vous......Vous voulez y jeter un oeil?


    Au moment où ces mots sortirent de la bouche d'Enzo P. Hisachi, ce dernier affichait un grand sourire, innocent et plein de confiance... Mais le visage d'Anko, était bien moins joyeux. Elle observait le cornu tendre l'étrange arme qui obsédait ce dernier depuis quelque temps, elle le voyait la donner à cet homme à l'aura intimidante.... Et elle soupirait tristement, parce qu'elle avait compris que même Enzo ne croyait pas au faux sourire qu'il s'échinait à afficher.
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    Le sabre de Tahar. Enzo connaissant Tahar et récupérant son sabre après l'affrontement avec Pride? Peu probable. Enzo connaissant Izya ? Izya récupérant le sabre de Tahar ? De son père ? Complétement improbable. Donc en tout logique, probablement vrai. Une hypothèse capillotracté finalement assez simple à vérifier de visu immédiatement.

    -Une certaine personne hein ? Voyons voir, je crois que je l'ai sur moi... Ce ne serait pas elle par hasard ?

    Et sortant de son manteau une affiche roulée Red la déplie sous les yeux d'Enzo avant de la laisser tomber par terre a ses pieds.

    YOU SHALL NOT PASS!!! Izya10
    Izya Sélindé
    30.000.000


    L'affiche d'Izya Sélindé.

    Facile pour Red.

    Et pendant qu'Enzo s'efforce de rester impassible et que l'ancien agent et le nouveau jouent a savoir qui des deux ment le mieux, Red vient attraper l'épaule du CP9 pour le rapprocher de lui et pouvoir lui glisser à l'oreille ce qui ne regarde personne d'autre.

    -Je ne veux pas y jeter un œil non. Je veux que tu me le donnes.

    Tu vois Enzo. Il y a beaucoup de choses que moi je sais et que toi tu ignores sur ce sabre. C'est un meitou, une des cinquante lames. Il se nomme Narnak et son véritable propriétaire, c'est Tahar Tahgel.

    Et si j'en suis absolument sur c'est qu'il m'a lui même collé ce sabre dans le ventre il y a quasiment dix ans. C'est des souvenirs qu'on oublie pas facilement ça, surtout quand ils vous disent bonjour tous les matins dans la glace.

    Je me fous des raisons qui te poussent à garder ce sabre Enzo, je ne compte pas le porter bien longtemps. Juste le temps de descendre l'enfouir moi même dans la poitrine de Tahar en souvenir de notre dernière rencontre.

    Et si tu veux, tu pourras le récupérer sur sa dépouille.

    Mais ici et maintenant, tu vas me le donner.


    Et entre les deux hommes, la main de l'amiral se pose sur le fourreau de Narnak.
      La tension était palpable dans les murs d'Impel Down. Enfin, plus que d'ordinaire. Déjà, que le silence soit revenu en un instant au -1, c'était louche. Grey étant vers le bout du niveau, près des marches pour le -2, il n'avait pas très bien vu pourquoi tous ces taulards l'avaient fermé aussi rapidement. Même quand un Blugori se pointait, il fallait attendre qu'il passe devant les cellules bruyantes pour que ça se taise. Là, bien que des bruits de pas furent entendu un peu plus loin, la réaction avait été  immédiate. Qui avait bien pu provoquer un tel calme ?

      *Ce serait... le Directeur ?*

      Bah oui, il fallait au moins ça pour que le silence se répande aussi vite. Grey colla alors sa tête contre les barreaux pour essayer de voir ce qui se passait plus loin, jusqu'à s'en faire mal, mais il fut déçu. Juste des hommes normaux. Quand on voyait le Vice-Directeur, l'un des gus debout au milieu du couloir ne pouvait pas être son Supérieur. Alors, des gardes ? Non, ils n'avaient pas l'uniforme. Mais il existait certaines personnes ayant leur propre tenue, des sortes de sous Chefs. Les gars étaient probablement de ce genre-là.

      *Ils font leur petit meeting au milieu de l'étage ? Non... l'atmosphère n'a pas l'air détendue...*

      Les prisonniers dans les cellules voisines ne mouftaient pas. Au mieux, ils regardaient la scène, au pire, ils étaient tout tremblotant dans un recoin de leur cage. Certains ressemblaient un peu au fou de la cellule de Grey pour le coup. L'un des types au centre avait vraiment fait un truc de ouf pour arriver à ce résultat. Il fallait que Grey puisse en voir plus ! Alors, comme si ça ne faisait déjà pas assez mal, il se força à s'écraser encore plus la face contre ses barreaux. Un mec avec un sabre dans la main, et un autre, en rouge, sa propre main sur le fourreau du même sabre. Elle devait valoir un sacré paquet cette épée.

      C'était Zarechi qui aurait voulu mettre la main dessus ! Un léger sourire se posa sur les lèvres du pirate pendant l'instant où il repensa à son compagnon et à la réaction qu'il aurait eu s'il avait eu connaissance d'un sabre que des hommes avaient l'air de se disputer. Enfin, se disputer, c'était beaucoup. Celui qui tenait le sabre en premier lieu n'avoir pas trop l'air d'avoir envie de s'en défaire. L'autre en rouge, par contre, ne semblait pas le genre qui laissait le choix. Mais c'était bien ce dernier qui donnait la plus désagréable sensation, celle du danger de mort de tout les instants.


      *Si seulement je pouvais entendre ce qu'ils disaient...*


      Dernière édition par Grey le Sam 18 Jan 2014 - 15:23, édité 1 fois
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      Lorsque Red avait sorti l’affiche d’Izya et l’avait laissé tomber par terre, le cornu s’était empressé de poser un de ses grands pieds dessus, afin de s’assurer que personne ne voit le visage qui était imprimé sur l’avis de recherche.

      Il n’arrivait pas à y croire, à croire que Red avait compris en quelque seconde qui lui avait donné ce sabre. L’homme avait la réputation de toujours avoir les infos qu’il lui fallait quand il les lui fallait, et cette réputation ne semblait pas volée. Comment avait il fait ? Enzo ne savait pas, surement que le marine en rouge était au courant de choses dont notre bon CP n’avait pas été mit au courant.

      Et à peine eu t’il le temps de se remettre de sa surprise, et de chercher quelque chose pour retarder l’inévitable, que Red lui avait déjà glissé quelques mots à l’oreille. Le fond de sa pensée en fait. Et cela finit d’achever Enzo.

      Son serpent pouvant sentir toute la frustration qui émanait de lui, tout le désespoir de l’être prit au piège qu’il ressentait. Oui, l’agent Hisachi était dévoré par la frustration, par ce sentiment d’impuissance qui s’était décuplé à un niveau inimaginable en l’espace de quelques secondes. Il ne pouvait définitivement plus s’échapper. Red avait joué franc jeu avec lui, et essayer de nier l’évidence augmenterait clairement ses chances de souffrir de décès dans les secondes suivantes.

      Alors Enzo décida de faire ce qu’il avait toujours fait dans ce genre de situation : d’abandonner… Parce qu’après tout, pourquoi continuer à lutter contre un adversaire invincible ? Il ne pouvait plus que se plier et obéir.

      Mais le CP fit aussi quelque chose d’autre. Quelque chose qu’il ne faisait généralement pas quand il se trouvait face à des cas comme ça : il décida de faire preuve d’honnêteté. Car, aussi étrange que cela pouvait paraitre, en cet instant, Enzo ressentait aussi de l’admiration pour l’amiral.

      Sa pokerface bas de gamme se transforma en un léger sourire, un peu triste, mais un sourire quand même. Et tout en posant le sabre dans la main de Red, l’homme à tout faire murmura à son tour, suffisamment fort pour que le marine rouge entende, mais suffisamment bas pour que les autres personnes présentes reste dans l’ignorance.



      –…..Vous êtes vraiment quelqu’un d’effrayant monsieur Red. De très effrayant. Et vous savez quelle est la chose la plus terrifiante avec vous ? C’est que c’est en grande partie à cause de ça que je vous admire.

      Et c’est à contre cœur mais habité par un étrange sentiment de respect et de colère qu’Enzo finit par lâcher le sabre. Lorsque sa main cessa d’être en contact avec le fourreau, l’image d’une Izya à l’air accusateur traversa son esprit. Sans se laisser troubler, il finit de dire ce qu’il voulait dire à Red.


      -J’espère sincèrement devenir aussi imposant et écrasant que vous un jour monsieur Red. Oui, sincèrement….


      Et, sans rajouter un mot, il retira son chapeau afin de saluer l’amiral, qui fit de même, avant de tourner les talons et de quitter la pièce. Il ramassa l’avis de recherche d’Izya sous son pied, le roula, et le glissa dans sa poche. Anko, elle, n’avait pas bronchée, et elle observait l’homme en rouge s’en aller, silencieuse. Elle avait prit un peu de temps à comprendre son maître, mais les choses devenaient limpides pour elle désormais : oui, Enzo éprouvait de l’admiration pour cet homme, pour cet être capable de retourner toute une situation à son avantage, pour cette personne dégageant une aura imposant la crainte et le respect, pour ce soldat qui semblait capable de plonger dans toutes les magouilles possibles et de tirer toutes les ficelles qu’il voyait pour obtenir ce qu’il voulait. Un homme pour qui survivre ne devait même plus être un objectif, mais un passe-temps. Et même si les derniers mots d’Enzo à Red pouvaient sembler hypocrites ou lèche-botte, ils étaient vraiment sincères.

      Mais maintenant que l’amiral Red avait quitté la pièce…. Et bien, Enzo pouvait librement exprimer les autres pensées qu’il avait pour l’amiral Red. Car l’admiration et la haine pouvait parfaitement cohabiter dans la même personne au même instant.

      Le triste sourire du cornu se transforma lentement en grimace. En une horrible grimace révélant ses dents pointues et sa grande bouche. Une horrible grimace exprimant tout le dégout, l’agacement, la colère et la frustration qui habitaient le CP en ce moment.

      Parce que même s’il admirait l’agent Red et qu’il voulait devenir comme lui, sur le coup Enzo avait aussi très envie de lui coller une énorme claque à ce sale fouteur de merde.

      La symbiose faisant son effet, Anko aussi afficha une mine déconfite, qui devint très vite amère. Elle commença à scruter la salle du regard, partageant la même colère et la même frustration que son maître. Et si lui était dans cet état parce qu’il venait de perdre l’un des précieux sabres qu’une des rares personnes qu’il aimait sincèrement lui avait confié, An, elle, s’en voulait de ne pas avoir pu aider son maître dans cette situation. Elle aussi elle était frustrée à cause de son impuissance face au grand homme rouge. Impressionnée par son aura, mais aussi frustrée et énervée d’avoir laissé Enzo tout seul sur ce coup.


      Les différents membres du personnel d’Impel Down ayant assisté à la scène avaient une terrible envie de poser moult question à l’agent secret. Mais le simple fait de croiser son regard leurs firent comprendre à tous que ce dernier n’avait pas vraiment envie qu’on lui prenne la tête pour le moment, et qu’il n’hésiterait pas à user de son droit de mort pour le faire comprendre.


      Enzo avait vu tout son plan foutu en l’air par Red, et il ne pouvait rien faire pour arranger les choses. En temps normal, il aurait essayer de monter un autre plan, ou il aurait désespéré à l’idée qu’un haut gradé ait plus ou moins compris qu’il était lié à une pirate primée, ou même il se serait inquiété pour Izya en sachant qu’elle risquait de croiser la grande faucheuse rouge. Mais en fait non. La, il n’avait qu’une seule envie, une envie qu’il n’avait jamais réussi à entièrement assouvir au cours du dernier mois : se défouler. Et de préférence de façon violente.

      Alors, il concentra toute son attention sur la mission qu’on lui avait confiée, car, si les choses ne se déroulaient pas entièrement comme prévues, il aurait droit à quelques crânes antistress à écraser. Et vu qu’aujourd’hui, Dame Fortune avait visiblement décidée que rien ne devait se passer comme prévu, alors c’était parfait pour lui !


      Ne faisant même pas l’effort de cacher l’impatience malsaine qui résonnait dans sa voix, Enzo demanda à l’un des gardiens :



      -C’est bon, tout est prêt ?! Peut-on lancer l’opération ?

      -Euh, Hm, oui, je veux dire… Oui monsieur ! Est-ce que vous êtes prêt ?

      -A ton avis coco ?!

      -KSAAAAAAAAAAA !

      -Hum, euh, parfait donc. TOUT LE MONDE EN POSITION, LE COMPTE À REBOURS VA ÊTRE ENCLENCHÉ !  



      Enzo balaya du regard les cellules qui étaient visible depuis sa position. Il remarqua qu’un prisonnier aux cheveux rouge le fixait, un air curieux sur le visage. Le CP pencha légèrement la tête, répondant à l’homme avec un rictus venu se coller par-dessus sa grimace, rendant son visage encore plus laid et effrayant que précédemment.

      Et pendant que les gardes se préparaient à enclencher le début de la mission, Enzo se souvint de sa discussion avec la directrice.



      - Alors, que comptez-vous faire au premier étage en fait ?

      -C’est très simple : parmi les nombreux dispositifs que nous avons installé pour la défense de cet étage se trouve un système de diffusion de gaz.

      -Vous comptez endormir tous les prisonniers pour être tranquille ? Ou alors les tuer ?

      -Non, non, rien de cela, c’est plus…. Original diront nous. Pour résumer, notre équipe scientifique à mit au point un gaz influant le comportement de ceux qui le respire, les rendant ainsi très agressifs, limite bestiaux.

      -….. Ne me dites pas que vous comptez transformer tous les prisonniers du premier étage en berserker afin qu’ils aillent massacrer les évadés des étages du dessous…

      -Les massacrer…. Ou les retenir en tout cas. Mais oui, c’est globalement l’idée. Cela vous pose un problème ?

      -Mais pas-du-tout madame ! Bien au contraire ! Je trouve l’idée excellente ! Je suis un grand partisan du « en prendre un pour taper sur l’autre », alors un plan comme ça, j’trouve ça super inventif !

      -Inventif mais un peu risquer par contre. Néanmoins, cela devrait nous offrir un temps précieux afin de mieux organiser nos défenses.

      -Logique. Et quel serait mon rôle dans tout cela ?

      -Ah, oui, votre rôle, j’allais y venir. Et bien nous avons constaté que les personnes plus… « fortes » psychologiquement ou biologiquement que les autres étaient capable de résister aux effets du gaz. Du coup, ils pourraient essayer de profiter de la confusion occasionnée pour nous poser des problèmes supplémentaires. Nous avons donc besoin de quelqu’un pour…. Les calmer dirons-nous.

      -Kéhéhéhéhé, les calmer hein ? ça tombe bien, c’est parfaitement dans mes cordes ! On repère les cibles dans la masse et on s’en débarrasse, le BA ba du Cipher Pol 9. La mission sera accomplie madame, je vous l’assure !


      Oui, la mission allait être accomplie, ça, Enzo en faisait la promesse. Il était prit d’une terrible envie de faire du zèle, et toute personne saine d’esprit sait qu’il ne faut surtout pas s’approcher d’un assassin qui fait du zèle.



      -ZÉRO ! LÂCHEZ LE GAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAZ !!!!




      *PSCHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH*


      Dernière édition par Enzo P. Hisachi le Jeu 15 Aoû 2013 - 1:25, édité 1 fois
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      Grey décolla lentement sa tête des barreaux quand l'homme en rouge passa devant sa cage, sabre à la main. Le type ne lui accorda pas le moindre regard, mais ce n'était pas nécessaire pour confirmer ce que le pirate avait déjà ressenti en observant la scène de loin : ce mec était dangereux. Et puis il disparut dans les étages inférieurs. Pour mater le début de rébellion que les prisonniers du -1 soupçonnaient ? Si c'était le cas, on pouvait se dire que la grande évasion allait tourner court.

      A présent, la vie carcérale allait reprendre son quotidien monotone de bla bla inutile entres les détenus, et les rondes frappantes des gardiens. Grey n'y trouvant rien de palpitant reprit son activité favorite, dormir et récupérer au mieux, avant de retourner dans l'enfer écarlate. Il pouvait dire merci à ceux qui tentaient de s'échapper plus bas. Sans leur essai sûrement déjà avorté, le pirate aurait déjà dû retourner côtoyer l'herbe hérissée, les insectes tueurs, et les geôliers impatients de prendre leur revanche.


      - Hé, mais c'est quoi ça ?!!

      - D'où ça sort ce truc !

      Grey rouvrit ses yeux immédiatement. Au début, il ne comprit pas pourquoi les détenus gueulaient comme ça. Mais il fallait dire que ce n'était pas évident à distinguer. Une sorte de gaz d'une légère teinte bleutée se répandait rapidement dans tout l'étage, traversant les barreaux, infectant quiconque respirait la mixture. Le pirate tenta bien de retenir son souffle, mais passé deux minutes, ça devenait intenable. Alors il accepta la substance malgré lui. Mais ça ne faisait pas grand chose. Pourtant, les gardiens, eux, avaient un  masque. D'une façon ou d'une autre, ce truc devait agir. D'ailleurs, les prisonniers n'avaient pas cessées de crier en voyant le gaz se répandre. Puis ils s'étaient calmés.

      *Gaz soporifique ? Non, on dirait pas. Personne n'a fermé ne serait-ce qu'un oeil... Alors, quoi ?*

      Et d'un coup, ce fut un déferlante de cris, de hurlements ! Et pas n'importe quel genre ! Les hurlements de rage, de haine, le genre qu'on pousse quand on veut tout péter ! Grey lui-même sentait monter en lui un sentiment de violence ! Pas tourné vers quelqu'un en particulier, juste une envie de tout casser ! Et encore, lui, il était attaché contre le mur. Ses deux voisins de cellule n'avaient aucune entrave. Et bien qu'ils aient eu l'air inoffensifs jusqu'à présent, on ne pouvait que les redouter en cet instant.

      Le Vieux qui passait son temps à dormir s'était levé d'un bond, comme si on lui avait retiré le poids des années. Et le fou qui d'ordinaire parlait dans son coin au mur... hé ba, il avait toujours l'air aussi frappé, mais avec une démence violente en plus dans le regard. Et les deux se jaugeaient l'un l'autre, prêts à se sauter dessus. Ou sur Grey, car ils venaient de se souvenir du troisième détenu de la cellule.

      D'un côté, cette partie de lui-même qu'il contrôlait encore, Grey n'avait pas du tout envie de taper sur ses "camarades" qui jusque là ne lui avaient rien fait. Mais d'un autre côté, cette partie sombre qui se répandait en lui comme le gaz il y avait quelques minutes, ne demandait qu'à se battre, mettre des coups, et faire jaillir le sang.

      Dans les cellules voisines, ce n'était guère mieux. Certains cédaient plus vite que d'autres, et pour les plus précoces, le combat était déjà engagé. Pour Grey, le combat semblait inévitable. Les deux autres avaient l'air entendus sur le fait que le premier à devoir être tabassé, c'était le mec qui ne pouvait pas bouger. Le fou se lança, mais le pirate le repoussa d'un pied. Le Vieux se lança ensuite, repoussé pareil, mais accroché à la jambe du pirate. Le seul moyen de défense du pirate était bloqué. Le fou sauta alors de nouveau, mais dans sa démence, ne visa pas correctement, et alla péter la chaîne qui retenait Grey.


      * Il a explosé une chaîne à mains nues... Qu'est-ce qu'on nous a filé comme produit ?!*

      Enfin, libéré de ses entraves, ça allait être une autre paire de manches ! Avec deux coups biens placés à chacun, Grey put repousser ses agresseurs, et même se remettre debout ! Ca faisait un moment qu'il ne s'était pas dégourdi les jambes ! Alors qu'il était prêt à rétamer ses compagnons de cellule, la porte s'ouvrit. Et pas que pour la leur, toutes les cages laissaient à leurs prisonniers la possibilité de sortir ! Entre un combat et la chance de quitter leur petite pièce, les deux autres choisirent la sortie. Grey en souffla de soulagement, mais ce relâchement permit au gaz de creuser un peu plus son chemin en lui. Cette part sombre qui voulait du combat et du sang prit le dessus, si bien que finalement, ce fut lui qui attaqua comme une bête sauvage !


      Dernière édition par Grey le Sam 18 Jan 2014 - 15:23, édité 2 fois
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      Le gaz s'était répandue dans tout le premier étage, s'infiltrant dans les cellules et dans les corps des prisonniers. Petit à petit, ces derniers se mirent à devenir fous, enragés, et très  vite, ce qui était autrefois une prison ressemblait désormais au salon des berserker 1625.

      L'étage était parfaitement conçu pour contrôler cette masse de prisonniers en colère, de grands murs étaient sortis du sol, créant ainsi d'immense couloir où les criminels se ruaient, se bousculaient, tous ensemble vers les étages inférieurs.  

      Par dessus ces murs, des dizaines de gardes, protégés par des masques à gaz, redirigeaient à grands coups de fourche les prisonniers qui allaient dans le mauvais sens, ou qui commençaient à se battre entre eux.

      Et au milieu de tout cela, Enzo P. Hisachi accompagné de la fidèle Anko (qui portait un équivalent de masque à gaz fait maison, parce qu'un bon parent doit toujours prendre soin de son enfant) allait et venait, passait et repassait entre les gardes, cherchant du regards qui étaient les petits malins ayant résisté au effets de la drogues.

      Dès qu'il en repérait un, il ne lui fallait que quelques secondes pour bondir au milieu de la masse de prisonnier, attraper sa cible et l'emporter avec lui, afin d'être mit en quarantaine par les autres gardes, le temps de devenir un berserker à son tour. Ceux qui ne se laissaient pas faire, ou ceux qui se battaient entre eux gouttaient aux joies du "Jeu de mains", se faisant ainsi encastrer dans le sol ou dans un mur, le tout accompagné de quelques baffes, afin de leur rappeler que leur objectif se trouvait plus loin.

      Enzo P. Hisachi trouvait cette mission facile pour le moment, il voyait limite cela comme une routine. En fait, c'est avec un étrange sentiment de nostalgie qu'il accomplissait son devoir. Car, plus d'une fois, dans la zone maudite d'Inferno, il avait appliqué cette stratégie, il avait dirigé des troupeaux d'animaux ou des meutes de carnivores contre les éléments qu'il trouvait gênant. Plus d'une fois il avait profité de la simplicité d'esprit dont pouvait faire preuve par moment la faune locale pour arriver à ses fins... Ou plutôt à ses faims.

      Et aujourd'hui, il avait l'impression de revivre la même chose: tout ce qu'il voyait devant lui c'était du bétail, du bétail qu'il envoyait jouer au jeu de la survie contre des adversaires trop coriaces pour être affronter de façon normale. En fait, il aurait limite apprécié diriger cette opération, si son esprit n'était pas encore aussi axé sur le fait que Red lui avait fauché le sabre préféré d'Izya.

      Et de ce fait, tout ce qui l'importait pour le moment, c'était de se défouler sur les fauteurs de troubles, sur ceux qui ne rentraient pas dans les rangs. Tout ce qu'il souhaitait pour le moment, c'était de profiter de cette amas de potentielles balles anti-stress faites de chair et d'os.

      Et c'est pour cela qu'il cherchait la moindre excuses pour frapper les cibles qu'il repérait, tout en ruminant, tout en se demandant "comment je vais faire maintenant si je la revois?!". Et même les sifflements étouffés d'Anko ne le tiraient plus de ses pensées quand cela ne concernait pas de tabassage d'un emmerdeur. L'avantage de cette situation, c'est qu'Enzo accomplissait sa mission avec brio. Le défaut, c'est qu'il n'était pas concentré pour autant, sans compter le fait que le procédé était tout de même plutôt malsain.

      Anko se disait que son père, maître et ami aurait bien besoin de quelques claques afin de remettre les pieds sur terre, et Dame Fortune avait probablement entendu le serpent, car l'un des prisonniers se mit à faire plus de bruit que les autres.

      Enzo, remarquant la chose, fit un grand bond jusqu'à la cellule du bonhomme, que ce dernier refusait de quitter. Lorsqu'il aperçue son visage, il eu l'impression de l'avoir déjà vu quelques part, ayant complètement oublié qu'il lui avait adressé un regard de psychopathe-mangeur d'enfant-nazi quelques temps plus tôt.

      L'homme frémissait, comme s'il essayait de combattre les effets du gaz, ce que notre bon cornu n'entendit pas de cette oreille. Alors qu'il posa la main sur l'épaule du prisonnier, prêt à lui coller quelques claques pour l'assommer et à l'emporter, Enzo se prit un violent coup de poing dans le ventre qui l'envoya valser contre le mur de la cellule.

      Se relevant avec difficulté, il observa celui qui venait de le cogner, laissant de plus en plus son coté humain pour devenir un berserker, un feral, une créature enragée et sanguinaire. Mais le CP était loin d'être effrayé, car non seulement son boulot était de gérer ce genre de problème, mais en plus, il avait l'impression d'être tombé sur quelques chose de biiiiiiiien plus intéressant qu'une balle anti-stress ou qu'un punching bag: un adversaire. Un adversaire à la hauteur.

      Et Dame fortune savait qu'il n'y avait pas de plus grand bonheur pour un chasseur que de rencontrer une proie lui donnant du fil à retordre... Enfin, pas de plus grand bonheur juste après dévorer la fameuse proie avec satisfaction.


      Serrant bien son chapeau afin que l'homme au cheveux rouge ne voit pas ses cornes et brandissant la fourche qu'il avait emprunté, le CP regarda une dernière fois sa proie, avant de bondir jusqu'au plafond avec un geppou afin de retomber les pieds en avant sur le criminel, son corps entièrement durci grâce au tekkai.




      *Allons voir si t'as la tête dure mon joli....*


      Dernière édition par Enzo P. Hisachi le Lun 13 Jan 2014 - 4:19, édité 3 fois
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      - Urgh...

      Il était balèze le bonhomme avec son grand chapeau. La poussière provoquée par l'attaque se dispersa peu à peu. Grey avait tout juste pu parer le coup venant du dessus avec l'aide de ses deux bras mis en croix. Mais pour le coup, il s'était enfoncé de quelques centimètres dans le sol, et bloquer, ça faisait quand même mal. Le pirate décroisa ses bras d'un geste vif pour repousser l'assaillant qui retomba sans problèmes sur ses pieds. Pieds qui avaient fait bien plus mal que ce qu'ils n'auraient dû. Enfin il fallait relativiser. Le gaz s'étant bien répandu en lui, le pirate était pris de cette rage aveugle qui en plus de donner une soif de combat et de sang, devait contenir aussi de l'adrénaline, diminuant les effets de la douleur.

      C'était à la fois un avantage et un inconvénient cette drogue. Si on ne ressentait que peu les dégâts, un Grey avec toute sa tête aurait sûrement tenté l'esquive, ce qui d'une, aurait évité la douleur, et de deux, permis peut-être une contre-attaque plutôt qu'un simple repoussement. Mais que le jeune homme aux cheveux rouges ait toute sa tête ou non, il l'avait bien compris, ce type en face, il était clairement pas du même niveau que les autres. Ce n'était même pas une question de réflexion ou de jugement, non. Ca c'était de l'instinct.

      Pfff, si seulement Môssieur n'était pas venu le déranger, Berseker Grey aurait pu continuer son joyeux massacre de compagnons de cellule entamé peu de temps auparavant. Maintenant, c'était râpé, le fou et le vieux étaient partis se mêler à la foule de dégénérés. Leur instinct leur avait peut-être conseillé de pas trop traîner dans le coin... Alala, ça aurait été tellement plus simple d'écrabouiller du menu frétin, même enragé. Là, le problème était différent.

      Mais le Grey actuel ne s'embarrassait pas trop des questions de difficulté, de si c'était nécessaire ou pas de se battre. Pour preuve, il fonça comme un crétin sur sa nouvelle proie, et se mangea le mur. Forcément, un adversaire qui se sert de sa tête pour le combat, c'est pas une cible immobile. Le pirate retira sa trogne des débris de mur, et avec un sourire de déjanté, courut de nouveau à fond. Il arma son poing puis le balança en plein milieu du corps adverse. Paré, net. Pendant un instant, ce fut de nouveau le vrai Grey qui était là. Cette scène ressemblait beaucoup à ce qu'il s'était passé quand le pirate avait voulu frapper le Commodore lors de son voyage jusqu'à Impel Down. Arrêté sec, comme si Grey n'avait pas plus de force qu'un enfant de cinq ans.


      *Je ne pourrai pas gagner par la force brute...*

      Hop ! Fin du moment de lucidité. Mode Berseker "On" à nouveau. Et avec lui, c'était bien la force qui primait. Le pirate déjanté voulut retirer sa main, sauf qu'elle était bloquée. Qu'importe, s'il ne pouvait pas la récupérer, il allait davantage donner dans l'attaque. Il lui restait encore un bras et deux jambes ! Mais au moment de cogner, il fut violemment projeté en arrière, percuta la porte de sa cellule, et s'écrasa au milieu des autres pensionnaires ! Tous étaient occupés à se battre entre eux ou être dirigés près de l'entrée du niveau - 2 pour une obscure raison.

      Encore une fois, la douleur ne gêna pas trop Grey. Ce qui l'embêtait plus, c'était que son adversaire n'était plus dans son champ de vision. Il n'était plus dans la cellule. Il devait pas être loin. En tant qu'être vivant au niveau le plus primal, le pirate cherchait dans toutes les directions au hasard, mais pas moyen de le trouver. Avec tous les corps de détenus et gardiens dans tous les sens, la tâche était ardue. Et malgré le pétrin dans lequel il se trouvait, Berseker Grey souriait de toutes ses dents, car ça promettait du sang !


      Dernière édition par Grey le Sam 18 Jan 2014 - 15:24, édité 1 fois
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      Le prisonnier aux cheveux rouges était coriace, très coriace même. Enfin, pour être plus précis, on pouvait dire qu’il était plus résistant que la plupart des prisonniers de cet étage : en effet, jusqu’à présent, ceux qui s’étaient mangé quelques coups d’Enzo capitulaient rapidement, ou restaient assommé. Mais la, non, le pirate en redemandait encore, semblant par moment retrouver ses sens, avant de ressombrer dans les méandres de la folie meurtrière du gaz dans la seconde d’après.


      C’était une bonne chose qu’il se fasse avoir par la drogue, comme tous les autres, mais, Enzo l’avait bien senti : le coco tapait beaucoup plus fort que les autres minables de l’étage. Et il valait mieux rapidement l’envoyer à son objectif avant qu’il ne se mette à faire du vilain…. En tout cas, la où il ne le devait pas.


      Le cornu observa alors les réactions de son adversaire, encore déboussolé par la projection qu’il venait de subir, et, profitant de son manque d’attention, il utilisa un Geppou pour se jeter au plafond, et il planta de toute ses forces le bout de sa fourche dans le mur. Utilisant en plus son pied comme appui, il se maintenu ainsi en l’air, au dessus de sa cible, attendant le bon moment pour lui tomber dessus…. Littéralement.


      Ce dernier scrutait les environs à la recherche de son ennemi, les yeux emplis d’un désir de sang, de la volonté de briser quelques os, mâcher quelques organes. …


      Un animal. Un animal sauvage, c’était tout ce qu’Enzo voyait, et il avait bien l’intention de le domestiquer, en lui inculquant un maximum de baffes au passage, histoire de se défouler un peu.


      Estimant qu’il avait attendu suffisamment longtemps pour agir, Enzo se laissa tomber, pieds en avant encore une fois, sur sa cible tout en se durcissant grâce au Tekkai et en visant la tête.

      Un grand bruit sourd résonna dans la cellule, tandis qu’un nuage de poussière se souleva, cachant presque le CP, les bras levé, debout sur la tête du prisonnier enfoncée dans le sol.

      Le cornu descendit du malheureux et se pencha vers lui, déçu que l’homme à tête rouge n’ait pas tenu plus longtemps dans le rôle de passe temps. Il rapprocha sa main de ce dernier pour le ramasser en l’envoyer avec les autres, retombant dans ses pensées, sans réaliser qu’il était en train de faire une grossière erreur : il avait baissé sa garde beaucoup trop tôt, et Anko, muselée par son masque, ne pouvait rien faire pour le prévenir de ce qui allait se passer.

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      Ecrasé, piétiné, et envoyé valser avec les autres corps inertes. Pas pour Grey ! L'avantage d'être bourré de gaz rageur, c'était de réagir comme une bête. Pas de "je devrais m'arrêter", "faire attention", comme le ferait un homme. Non, une bête. Et une bête folle, quand elle n'était pas morte, combattait jusqu'au bout !

      Rebondissant sur les corps, Grey retourna illico sur son adversaire, arma son poing et le balança. Toujours être sur ses gardes, c'était la règle. Quand on ne l'appliquait pas, on morflait. Comme le coup que se prenait le type au chapeau en pleine face. A son tour de goûter au bitume. Le pirate aux cheveux rouges s'élança pour lui tomber dessus et le bourrer de coups, mais le pied adverse qui vînt se coller contre le plexus en décida autrement. Il fut repoussé. Ce type au serpent, il réagissait vite.

      Et le coup de Grey n'avait pas été assez fort pour le sonner longtemps. Le gars se relevait. Grey souriait. Un sourire carnassier. Une proie à déchiqueter. Que demander de plus ?


      - Raaah !

      Une fois encore, il chargea ! Mais au moment d'entrer au contact, un groupe de prisonniers fit irruption, repoussant de pauvres gardes complètement dépassés. Pris dans la mêlée, il n'était plus possible de chopper le bon adversaire. Alors il fallait creuser son chemin. Attraper un gars qui gênait, le dégager, prendre le suivant, et ainsi de suite. En face, l'autre faisait pareil. Ni le type au chapeau, ni Grey n'avaient d'yeux pour un autre mec. Les deux le savaient, ils étaient les plus forts du niveau. Le meilleur adversaire n'était qu'à quelques mètres, le reste ne comptait pas.

      Voyant qu'il était proche du gars et sa bestiole, Grey prépara son poing ensanglanté et le balança droit sur son ennemi qui balança le même coup ! Arrêt, poing contre poing. Les deux reculèrent pour l'assaut suivant. Sauf que cette fois, le renfort de gardes obligea le pirate à prendre un corps ou deux en protection contre leurs armes. Qu'il balançait ensuite sur les dits gardes. Avant d'être à nouveau envoyé à terre. Tête la première, résonnant avec le bitume. Par le gars au chapeau ? Par un autre ? Impossible de savoir. Toujours fut-il qu'en cet instant, le vrai Grey était de retour.


      *Aaaargh, ma tête !*

      Oui, si être en rage effaçait pas mal la douleur, revenir à la raison apportait son lot de douleur. Il ressentait à présent dans sa pleine entièreté les coups du gars quand il lui était tombé dessus. A genoux, se compressant le crâne comme un dingue, Grey ne voulait qu'une chose, que ça s'arrête. Si seulement... Il le voyait. Son adversaire. Toujours prêt pour le combat.

      - J'suis mal...

      Mais le ton n'était pas aussi désespéré qu'il en avait l'air. En fait, il souriait. Version angoissé hein. Il savait qu'il allait être en galère, mais d'un autre côté, ce combat lui plaisait. Peut-être parce que le gaz avait encore un certain effet, peut-être parce qu'au fond, Grey aimait les combats difficiles, peut-être les deux. Attrapant deux pierres au passage issues de débris dans une main, il se releva.

      - Serait peut-être temps de faire les présentations, non ?


      Dernière édition par Grey le Sam 18 Jan 2014 - 15:25, édité 1 fois
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      Des gêneurs, encore et toujours des gêneurs. Dès qu’il pouvait se défouler un peu, Enzo devait se coltiner des gêneurs. Ce qui l’agaçait un chouilla, l’amenant à utiliser ces derniers comme projectiles vivants ou bouclier de fortune, jeu de mains oblige.
      Chose plutôt intéressante en revanche, c’est que son adversaire semblait lui aussi avoir compris que le corps des autres pouvait parfaitement être reconvertit en outil, déclenchant ainsi un court combat à base de lancer de prisonniers.

      Mais s’être éloigné de la foule, et avoir asséné un coup qu’il pensait être final à son adversaire, Enzo eu une autre surprise, et pas forcément des plus agréable celle la :
      Le bonhomme était de nouveau capable de parler. De façon cohérente, comme si le gaz n’avait plus aucun effet sur lui.

      Fallait espérer que ce type soit juste un cas à part, parce que sinon, la situation allait vite devenir encore plus catastrophique pour le personnel d’Impel Down. Mais ça ne concernait pas Enzo, en tout cas, pas pour le moment. Ce qui était la source de son intérêt pour le moment, c’était définitivement l’homme en face de lui. A croire que tous les gens ayant des cheveux rouges étaient des gens surprenant.


      Le CP se redressa, massant un peu sa mâchoire, observant sous tous les angles le gusse lui faisant face….. Oui, il avait déjà vu sa tête sur un avis de recherche, mais son nom lui échappait…. En tout cas, c’était un homme dont il devait se souvenir pour l’avenir, un type ayant prouvé qu’il valait mieux que la masse médiocre de cette prison méritait que l’on s’intéresse à lui.




      -Je suis bien d’accord, mon tout beau, mais j’ai vraiment un nom pourri, alors appelle moi juste P….. Et la charmante créature qui m’accompagne, appelle la Cosette-Sarah. Et toi mon grand, qui es tu ? J’aimerais me souvenir de ton nom, alors, donne le moi rapidement avant que je t’achève.



      Enzo aurait très bien pu ignorer la question et juste relancer l’affrontement, mais il arrivait enfin à penser à autre chose que la situation compliqué dans laquelle il s’était fourré, alors tous était bon pour éviter de retourner cogiter dessus. Et puis de toute façon, ce n’était pas comme si ce type était capable de le battre. Il était plus doué et plus futé que les autres minables de cet étage, mais ça restait surtout un défouloir ambulant.
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      - Désolé "P". Mais je vais pas me laisser massacrer sans réagir.

      Grey triturait les pierres qu'il avait en main. Ca faisait un moment qu'il n'avait rien lancé. Est-ce que ses compétences au tir étaient toujours aussi bonnes qu'avant ? Sans compter qu'il sentait encore en lui quelques accès de violence. S'il ne pouvait pas se maîtriser, il ne pourrait pas mener son plan à bien. Il était temps de vérifier.

      - Et je m'appelle Grey.

      Puis il fonça. Droit sur sa cible, mas avant d'entrer au contact, Grey fit un pas de côté. "P" était habitué à un bourrin fonçant sans réfléchir. Plus maintenant. Jouer de la ruse, déstabiliser. Voilà comment ça allait se passer. Il frappa dans le flanc gauche et recula aussitôt. Ca avait son petit effet, mais pas celui escompté.

      *Ouais, ça a pas la même puissance que lorsque je suis sous gaz...*

      Tant pis. Il ferait sans. Après tout, il frappait quand même fort. Plus que les autres dans le coin du moins.

      Retour à l'attaque ! Grey avançait tout en continuant de bifurquer à droite, à gauche. Ne pas laisser le moindre répit. Sauf que...


      - Merde !

      P pouvait le suivre du regard ! La vitesse du pirate n'impressionnait nullement le gardien. Pire, le combattant au chapeau préparait sa contre-attaque. Dans ces conditions, Grey préféra battre en retraite. Il se dissimula parmi les autres prisonniers et gardiens, attendant son heure. Mais toujours en mouvement !

      Jusqu'au moment de lancer sa prochaine attaque ! Tout de suite ! Sortant de derrière P, Grey lança sa première pierre sur l'arrière du genou. Faire plier l'ennemi, pour qu'en suite, partant vers la droite, il n'ait plus qu'à viser l'oreille avec l'autre caillou.


      *Maintenant !*

      Une fois l'oreille touchée, son cerveau serait secoué, il serait perturbé. Il n'y aurait plus qu'à porter le dernier coup !

      - Argh !

      Frappé ! Par un prisonnier. Forcé de lâcher sa pierre et de rouler par terre pour éviter un autre coup. Se relevant à l'arrache, Grey se prépara à bloquer la charge ennemie. Sauf que ce dernier était déjà aux prises avec quelqu'un d'autre. Alors il fallait en profiter. P ! Non, plus là où le pirate l'avait laissé. Où ? Repérer son chapeau, son serpent, n'importe quoi...

      *Je l'ai perdu ?*

      Il était énervé. Ce combat, il aurait pu en finir avec sa dernière tentative. Le gagner. Le peu de gaz qu'il avait encore dans son organisme se remit à lui monter au cerveau. De nouveau empli de rage, il écrasait quiconque se trouvait sur son chemin ! Il devait le retrouver ! Le massacrer !

      - Hmpf.

      Un coup à la tête, par derrière. Qui ? P ? Un autre ? Peu importe. Normalement, ça n'aurait pas dû assommer Grey. Mais cette journée était tout sauf normale. Le cumul des coups, de la fatigue, du sang perdu... Au bout d'un moment, le corps disait stop. Le gong avait sonné sur le crâne du pirate. C'était fini.
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      Le pirate passe temps s'appelait donc Grey. Enzo nota bien l'information dans un coins de son cerveaux, dans la liste des gens intéressants mais pas forcément amicaux, puis il se reconcentra sur le combat.

      Le bonhomme essayait de le déboussoler en utilisant des mouvements rapides et imprévisibles, sauf que voila, c'était loin d'être suffisant contre un CP. En particulier un CP comme Enzo, qui avait appris depuis son plus jeune age à anticiper les mouvements de personne ou de créatures bien plus rapide. Pas besoin de Kami-E pour un cas comme ça, de simple esquives en restant attentif suffisait. Et si le coco arrivait à toucher, il suffisait de déclencher un Tekkai pour ne pas trop en souffrir.


      Grey avait visiblement compris que ça tactique manquait clairement d'efficacité, et il tenta donc une nouvelle stratégie, se fondant dans la masse de prisonnier avoisinante afin que le cornu le perde de vue.


      Et Enzo en était conscient, ayant réalisé ce qu'essayait de faire le pirate. Il se prépara, essayant de ne pas quitter du regard la chevelure rouge de Grey, mais brusquement le perdit de vue. Se tenant sur ses garde, le CP se préparait à esquiver le moindre projectile, à riposter au moindre bond, et, sans changer sa pose, il attendit.


      Encore.

      Et encore.

      Et encore.

      Et encore.

      Et il se dit que cette pose était quand même pas pratique à maintenir.

      Et que Grey prenait beaucoup de temps pour revenir.

      A moins que ça ne soit une partie de son plan?!

      Moui... Enzo finit par se dire au bout d'une dizaine de minute qu'avec le flot constant de prisonnier, le petit Grey n'aurait jamais pu se cacher tranquillement aussi longtemps.


      Et le CP était déçu. Non pas parce qu'un prisonnier en pleine possession de ses moyens se promenait désormais comme il le voulait dans la prison, mais parce que son adversaire avait choisi la fuite. Son moyen de décompressé s'était barré avant qu'Enzo ait justement eu le temps de lui compresser le crâne.


      Et avec la disparition de Grey revenait les pensées désagréables: Red, le sabre, Izya, et toute la clique d'angoisses qui les accompagnaient.

      Au final, cet affrontement avait à peine servit à défouler le CP.... Et lorsqu'un garde vint en urgence le chercher pour lui annoncer que les évadés approchaient de l'étage, le coeur d'Enzo fit un bond si grand qu'il alla percuter son cerveau déjà bien amoché.


      C'était au cours des prochaines minutes que son espérance de vie allait s'allonger ou brusquement raccourcir. Et le cornu ne pouvait rien faire pour y échapper..... Il maudissait encore plus la disparition de Grey, car l'affrontement contre lui aurait peut être put retarder ce moment fatidique.....


      Non, non, Enzo P. Hisachi se cherchait juste des excuses, et il le savait. Et il y a encore quelques jours, il aurait certainement péter un câble et aurait tenté de s'enfuir par la porte la plus proche. Mais il était en pleine possession de ses moyens. Et sentir de corps froid et lisse de son serpent se blottir contre son cou lui rappela qu'il n'était plus seul. Ce n'était pas la première fois qu'il devait affronter une situation "désespérée", mais cette fois il n'était plus seul.  Il devait faire face à son destin, et trouver un moyen de s'en sortir, que ça soit pour lui ou pour Anko.


      Au final, ce court combat lui avait tout de même permit de se clarifier un peu l'esprit.... Certes, la mort lui faisait toujours autant peur, mais il savait que la chance et le destin ne le laisserait pas tomber.... Et s'ils essayaient, alors il n'aurait qu'à forcé un peu la main à Dame Fortune.... Elle devait avoir l'habitude depuis.





      FAIM FIN
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