[HRP: Attention, les protagonistes tout comme les antagonistes risquent d'être torturé, violé, giflé, traîné dans la boue et tout un tas d'atrocité dans ce RP. Même le narrateur risque d'y passer ainsi que quelques lecteurs. Âme sensible s'abstenir/HRP]
Dans le fin fond d'une ruine transformait en bistro de fortune. J'en suis à mon huitième verre de tord-boyau et les vapeurs d'alcools commencent sérieusement à m'attaquer la matière grise.
Je suis torché mais je reste là, coude à coude avec tout un ramassis de merde, noyant leurs malheurs dans un alcool fort et reluquant un vieux poster de Pin-up à moitié déshabiller. Bien, le moment est venu pour moi de mettre les voiles. Les esprits s'échauffent et moi je ne suis pas venu pour me foutre sur la gueule. Simple visite de courtoisie. Enfin plutôt celle du gamin avant qu'on se taille sur South.
Me voilà chez lui, ça fait bizarre de revenir ici après quatre ans. Ça doit l'être encore plus pour lui vu qu'il a toujours vécu ici. Disons que moi, c'est pas pareil, je n'ai jamais vraiment eu de chez moi. Il est là, le nez planté dans les bouquins, comme toujours.
"Alors petiot, toujours puceau?"
Je le taquine un peu mais il réagit pas. Il prend même pas la peine de me zieuter ou d'ouvrir son "pose question" pour me répondre. Petit con va.
Tant pis, de toute façon je ne suis pas revenu tout seul. Moi et cette bouteille ambrée, on va bien s'entendre et plus si affinité si vous voyez ce que je veux dire. Je me prends un verre, puis deux et je descend le flacon aussi vite que le type qui l'a rempli. Et là, les effets : vision trouble, voix balbutiante, démarche titubante et nausées. Puis tout s'assombrit, j'ai sommeil, tout va bien. Le trou noir, un Black Out comme ils appellent ça.
Sept heure plus tard, j'ai la tête comme une machine à gaz et un truc me glace le sang.
Johnny est mort.
Pas de sang et pas besoin d'aller chercher son pouls vu comment il pose moins de question et n'ingurgite plus cette infecte poudre chocolaté. Merde, je ne sais pas si c'est la tristesse ou la haine mais un truc me retourne le bide. Un de ces moments de mal-être où on ne sait plus comment réagir.
Quand on enlève quelque chose à un Looziste, il a deux façon de réagir.
La première, il garde sa Souffrance pour lui, essayant de la comprendre, de l'atténuer. La deuxième façon, il l'extériorise, faisant profiter de cette sensation à grand coup de torgnoles. Moi je fait partie du deuxième cas. Bien sonore et dégueulasse, c'est mon style.
Je m'agenouille, prenant ça petite main froide entre les miennes.
"Looz, il ne t'a jamais compris et jamais prié mais permet qu'il reste à tes côtés. Ouvre lui tes bras et accueil le comme ton serviteur, ta propre brebis.
Seigneur, excuse moi d'avance mais les sacrifices qui seront commis grâce à la force que tu m'a offert ne seront pas en ton honneur.
Que la Souffrance soit Universelle."
Merde, je sais pas qui t'a fait ça Johnny mais croit moi, quand je l'aurais retrouvé, je me serais tellement occupé de son cas, que tu pourra presque ressentir sa douleur. Aux quatre coins du Royaume qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand on m'en fait trop je correctione plus : je dynamite, je disperse, je ventile.
Je m'en bidonne déjà d'avance.
Ca bouge dehors. Un ramassis de binoclard en noir, se multipliant comme des lapins chaud du noeud. Vu leurs gueules de porte-flingue, ils sont pas là pour prendre le thé. Distribution de mandales et compagnies. J'ai une question qui me trotte dans la tête mais je suis tellement en extase devant tout ce sang que je l'oublie. Moi, toutes ces giclées et ces démembrages, ça me met en joie et je pense à rien d'autres que faire couler l'hémoglobine.
Je finis le dernier gars, ne tapant plus qu'un tas d'os humide. Je me grille une clope, expulsant cette rage qui me brûle les poumons. Et c'est là que cette question me revient en travers de la gueule. Pourquoi ne pas m'avoir buté pendant que je dormais si c'est pour revenir derrière? Bref, je me dis que cette bande de "passe-rage" sont trop con pour avoir tué le petit Johnny. Non, le salopard qui a fait ça était bien plus discret et savait que nous étions revenu.
Je met met en quête d'informations, direction la décharge et dans le Terminal Grey, si tu prends la bonne rue, tu trouveras ce que tu cherche.
Le cycle de la vie veut qu'un vieux con meurt et qu'un jeune garçon vive.
Connerie de cycle.
Dans le fin fond d'une ruine transformait en bistro de fortune. J'en suis à mon huitième verre de tord-boyau et les vapeurs d'alcools commencent sérieusement à m'attaquer la matière grise.
Je suis torché mais je reste là, coude à coude avec tout un ramassis de merde, noyant leurs malheurs dans un alcool fort et reluquant un vieux poster de Pin-up à moitié déshabiller. Bien, le moment est venu pour moi de mettre les voiles. Les esprits s'échauffent et moi je ne suis pas venu pour me foutre sur la gueule. Simple visite de courtoisie. Enfin plutôt celle du gamin avant qu'on se taille sur South.
Me voilà chez lui, ça fait bizarre de revenir ici après quatre ans. Ça doit l'être encore plus pour lui vu qu'il a toujours vécu ici. Disons que moi, c'est pas pareil, je n'ai jamais vraiment eu de chez moi. Il est là, le nez planté dans les bouquins, comme toujours.
"Alors petiot, toujours puceau?"
Je le taquine un peu mais il réagit pas. Il prend même pas la peine de me zieuter ou d'ouvrir son "pose question" pour me répondre. Petit con va.
Tant pis, de toute façon je ne suis pas revenu tout seul. Moi et cette bouteille ambrée, on va bien s'entendre et plus si affinité si vous voyez ce que je veux dire. Je me prends un verre, puis deux et je descend le flacon aussi vite que le type qui l'a rempli. Et là, les effets : vision trouble, voix balbutiante, démarche titubante et nausées. Puis tout s'assombrit, j'ai sommeil, tout va bien. Le trou noir, un Black Out comme ils appellent ça.
Sept heure plus tard, j'ai la tête comme une machine à gaz et un truc me glace le sang.
Johnny est mort.
Pas de sang et pas besoin d'aller chercher son pouls vu comment il pose moins de question et n'ingurgite plus cette infecte poudre chocolaté. Merde, je ne sais pas si c'est la tristesse ou la haine mais un truc me retourne le bide. Un de ces moments de mal-être où on ne sait plus comment réagir.
Quand on enlève quelque chose à un Looziste, il a deux façon de réagir.
La première, il garde sa Souffrance pour lui, essayant de la comprendre, de l'atténuer. La deuxième façon, il l'extériorise, faisant profiter de cette sensation à grand coup de torgnoles. Moi je fait partie du deuxième cas. Bien sonore et dégueulasse, c'est mon style.
Je m'agenouille, prenant ça petite main froide entre les miennes.
"Looz, il ne t'a jamais compris et jamais prié mais permet qu'il reste à tes côtés. Ouvre lui tes bras et accueil le comme ton serviteur, ta propre brebis.
Seigneur, excuse moi d'avance mais les sacrifices qui seront commis grâce à la force que tu m'a offert ne seront pas en ton honneur.
Que la Souffrance soit Universelle."
Merde, je sais pas qui t'a fait ça Johnny mais croit moi, quand je l'aurais retrouvé, je me serais tellement occupé de son cas, que tu pourra presque ressentir sa douleur. Aux quatre coins du Royaume qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand on m'en fait trop je correctione plus : je dynamite, je disperse, je ventile.
Je m'en bidonne déjà d'avance.
Ca bouge dehors. Un ramassis de binoclard en noir, se multipliant comme des lapins chaud du noeud. Vu leurs gueules de porte-flingue, ils sont pas là pour prendre le thé. Distribution de mandales et compagnies. J'ai une question qui me trotte dans la tête mais je suis tellement en extase devant tout ce sang que je l'oublie. Moi, toutes ces giclées et ces démembrages, ça me met en joie et je pense à rien d'autres que faire couler l'hémoglobine.
Je finis le dernier gars, ne tapant plus qu'un tas d'os humide. Je me grille une clope, expulsant cette rage qui me brûle les poumons. Et c'est là que cette question me revient en travers de la gueule. Pourquoi ne pas m'avoir buté pendant que je dormais si c'est pour revenir derrière? Bref, je me dis que cette bande de "passe-rage" sont trop con pour avoir tué le petit Johnny. Non, le salopard qui a fait ça était bien plus discret et savait que nous étions revenu.
Je met met en quête d'informations, direction la décharge et dans le Terminal Grey, si tu prends la bonne rue, tu trouveras ce que tu cherche.
Le cycle de la vie veut qu'un vieux con meurt et qu'un jeune garçon vive.
Connerie de cycle.