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La Vengeance se mange avec un Millésime d'Hémoglobine

[HRP: Attention, les protagonistes tout comme les antagonistes risquent d'être torturé, violé, giflé, traîné dans la boue et tout un tas d'atrocité dans ce RP. Même le narrateur risque d'y passer ainsi que quelques lecteurs. Âme sensible s'abstenir/HRP]



Dans le fin fond d'une ruine transformait en bistro de fortune. J'en suis à mon huitième verre de tord-boyau et les vapeurs d'alcools commencent sérieusement à m'attaquer la matière grise.

Je suis torché mais je reste là, coude à coude avec tout un ramassis de merde, noyant leurs malheurs dans un alcool fort et reluquant un vieux poster de Pin-up à moitié déshabiller. Bien, le moment est venu pour moi de mettre les voiles. Les esprits s'échauffent et moi je ne suis pas venu pour me foutre sur la gueule. Simple visite de courtoisie. Enfin plutôt celle du gamin avant qu'on se taille sur South.

Me voilà chez lui, ça fait bizarre de revenir ici après quatre ans. Ça doit l'être encore plus pour lui vu qu'il a toujours vécu ici. Disons que moi, c'est pas pareil, je n'ai jamais vraiment eu de chez moi. Il est là, le nez planté dans les bouquins, comme toujours.


"Alors petiot, toujours puceau?"

Je le taquine un peu mais il réagit pas. Il prend même pas la peine de me zieuter ou d'ouvrir son "pose question" pour me répondre. Petit con va.

Tant pis, de toute façon je ne suis pas revenu tout seul. Moi et cette bouteille ambrée, on va bien s'entendre et plus si affinité si vous voyez ce que je veux dire. Je me prends un verre, puis deux et je descend le flacon aussi vite que le type qui l'a rempli. Et là, les effets : vision trouble, voix balbutiante, démarche titubante et nausées. Puis tout s'assombrit, j'ai sommeil, tout va bien. Le trou noir, un Black Out comme ils appellent ça.

Sept heure plus tard, j'ai la tête comme une machine à gaz et un truc me glace le sang.


Johnny est mort.

Pas de sang et pas besoin d'aller chercher son pouls vu comment il pose moins de question et n'ingurgite plus cette infecte poudre chocolaté. Merde, je ne sais pas si c'est la tristesse ou la haine mais un truc me retourne le bide. Un de ces moments de mal-être où on ne sait plus comment réagir.

Quand on enlève quelque chose à un Looziste, il a deux façon de réagir.
La première, il garde sa Souffrance pour lui, essayant de la comprendre, de l'atténuer. La deuxième façon, il l'extériorise, faisant profiter de cette sensation à grand coup de torgnoles. Moi je fait partie du deuxième cas. Bien sonore et dégueulasse, c'est mon style.
Je m'agenouille, prenant ça petite main froide entre les miennes.


"Looz, il ne t'a jamais compris et jamais prié mais permet qu'il reste à tes côtés. Ouvre lui tes bras et accueil le comme ton serviteur, ta propre brebis.
Seigneur, excuse moi d'avance mais les sacrifices qui seront commis grâce à la force que tu m'a offert ne seront pas en ton honneur.
Que la Souffrance soit Universelle."


Merde, je sais pas qui t'a fait ça Johnny mais croit moi, quand je l'aurais retrouvé, je me serais tellement occupé de son cas, que tu pourra presque ressentir sa douleur. Aux quatre coins du Royaume qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand on m'en fait trop je correctione plus : je dynamite, je disperse, je ventile.
Je m'en bidonne déjà d'avance.

Ca bouge dehors. Un ramassis de binoclard en noir, se multipliant comme des lapins chaud du noeud. Vu leurs gueules de porte-flingue, ils sont pas là pour prendre le thé. Distribution de mandales et compagnies. J'ai une question qui me trotte dans la tête mais je suis tellement en extase devant tout ce sang que je l'oublie. Moi, toutes ces giclées et ces démembrages, ça me met en joie et je pense à rien d'autres que faire couler l'hémoglobine.

Je finis le dernier gars, ne tapant plus qu'un tas d'os humide. Je me grille une clope, expulsant cette rage qui me brûle les poumons. Et c'est là que cette question me revient en travers de la gueule. Pourquoi ne pas m'avoir buté pendant que je dormais si c'est pour revenir derrière? Bref, je me dis que cette bande de "passe-rage" sont trop con pour avoir tué le petit Johnny. Non, le salopard qui a fait ça était bien plus discret et savait que nous étions revenu.

Je met met en quête d'informations, direction la décharge et dans le Terminal Grey, si tu prends la bonne rue, tu trouveras ce que tu cherche.
Le cycle de la vie veut qu'un vieux con meurt et qu'un jeune garçon vive.

Connerie de cycle.
    Edge Town, 1612, Joseph a 16 ans, des poings solides, une sale tête de fouine et de l'ambition à revendre. Dans sa quête éperdue pour devenir le Roi du Grey Terminal, la petite raclure ne reculait devant rien: voler, passer à tabac, dépouiller des cadavres voir même, à l'occasion, un meurtre. Il n'y avait qu'en ôtant la vie que vous pouviez être pris au sérieux au sein du Terminal. Le cycle de la vie façon Grey T. c'est "un autre meurt et moi je lui pique tout ce qu'il a sur lui". Un mode de fonctionnement que le jeune Joseph avait appris très tôt. Les morts n'ont pas besoin de leurs vêtements ou de leur argent. Les vivants non plus la plupart du temps.

    Si tu veux quelque chose alors prends le ! C'était le nouveau mantra de Joseph: si tu veux un truc, tu te sers. Y suffisait de le vouloir suffisamment et tout devenait possible. Beaux jouets tranchants, bonne bouffe, belles fringues et jolies filles, tout lui était accessible. Tout, sauf le titre de Roi. Ils étaient nombreux en course pour le titre et l'Gros Roger, qui occupait actuellement le trône, leur facilitait pas la tâche. Cela dit, un bon coup de surin et il y paraîtrait plus. Tout ce qu'il fallait à Joseph c'était un bon plan et de l'entraînement, le couteau il l'avait déjà mais son truc à lui c'était plutôt les poings.

    Et revoici notre lascar à côté de cette même ruine d'où émergea Worth. Un rade était un bon endroit pour trouver une victime à suriner, les poivrots ne faisait jamais trop de difficultés. Mais cette fois, Joe trouva bien plus qu'un alcoolique. Il assista au bref combat entre les pingouins en costume et le vioque (pensez donc, presque un trentenaire). Le résultat le sidéra. L'autre les avait démolis en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire ! Un bourrin pareil, c'était une trop belle occasion pour passer à côté. Mais d'abord, il fallait dépouiller les corps.


    Alors que le Looziste atteignait la porte de Goa menant vers le Terminal, une voix ô combien discrète se fit entendre depuis une ruelle, l'interpellant avec des chuchotements on ne peut plus sonores. Qui était ce ? Oh rien qu'un adolescent accoutré bizarrement avec un énorme sac duquel tombait des gouttes de sang. Le-dit sac débordait de vêtements, on voyait une chaussure ainsi qu'un bout de pantalon maculé de sang dépassé.Les poches de l'ado cliquetaient de tous les berrys dérobés, à ses trois ceintures attachées l'une au dessus de l'autre, une bonne demi douzaine de couteaux et presque autant d'armes à feu. Le plus ridicule restait sans doute les trois paires de lunettes de soleil qu'il avait juché l'une sur l'autre sur sa tête. Fallait pas gâcher tout de même ! Joseph avait fait une trouvaille en or et maintenant il ne comptait pas lâcher la poule aux oeufs d'or: le Looziste.

    "Psssssst. M'sieu le démembreur ! Ouais, vous m'sieu ! Z'approchez pas trop de la porte, les gardes y cherchent un type qu'aurait tué des agents d'renseignement ! Y laisseront pas passer un m'sieu avec autant d'sang sur lui. Allez v'nez ! V'nez donc j'vous dis ! J'connais un chemin qui mène au Grey T. sans soucis et ça vous coûtera presque rien, juré ! Vous pouvez faire confiance à Joe le Crack, futur Roi du Grey T !"

    Souriant à s'en décrocher la mâchoire, Joe faisait de son mieux pour convaincre l'homme de le suivre. Certes son imitation du sourire honnête était sacrément mauvaise mais en même temps, c'était un rôle de composition pour lui. Et puis, il lui avait menti, les gardes ne le recherchaient pas ou en tout cas pas encore. Mais si l'homme s'estimait redevable, Joseph pourrait rester à proximité de lui et qui sait, peut être bien que d'autres cadavres finiraient sans leurs pompes, larrefeuilles, armes et lunettes.
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    Je m'approche de l'entrée et avant qu'une section entière de trou du cul en noir me tombe dessus, une jeune garçon d'une quinzaine d'années au coin d'une ruelle m'interpelle. Roh la dégaine du gamin, si c'est la nouvelle mode des jeunes d'aujourd'hui, je suis bien content d'être né plus tôt.

    On dirait un Ganster reconverti en mannequin de mode Bling Bling. Pourquoi il porte trois paires de lunettes de soleil? Il a les yeux sensibles? Pfeuh, aujourd'hui les jeunes en plus d'êtres habillés comme des tarlouzes, ils sont aussi sensibles qu'une petite fille faisant du ballet avec un tutu rose.
    Je vous le demande. Où va le monde?

    Qu'es-ce qu'il me baragouine ce petit con? Il voit pas que je suis occupé le mioche? Il a jamais apprit à laisser discuter les grandes personnes entres elles? Oué parce que moi, je suis une sorte de dérangé du verbe. Quand je cogne, c'est comme si je m'exprimais.
    Ça fait même pas deux minutes que je l'ai rencontré qu'il commence déjà à me péter les rouleaux. Il me chuchote quelque chose et moi, je comprend que dalle. Tout ce que j'ai compris, ce sont les mots : Hommes et recherchent.

    Ils me recherchent? Eh bien qu'ils viennent cette bande d’empaffés. Je vais tellement les faire chanter qu'ils pourront après ouvrir une chorale pour muet Ahaha.
    Je m'approche de l'entrée, me bidonnant d'avance de tout ce sang. Merde, tu va voir Johnny, toi aussi de là haut tu va te bidonner.

    Le jeune Junkie est toujours là et il m'attrape le bras, voulant absolument que je le suive. Ça suffit avec les mioches. Un m'a suivit et voilà le résultat : Massacres et rivière de sang. Les bureaux de Recensement du Royaume vont avoir une sacré pile de paperasse après mon passage. Du genre Génocide et autres extinctions d'espèces.

    Mais il insiste le merdeux. Je le plaque contre le mur le plus proche, le tenant par le cou. Je reste courtois et j'évite d'y aller comme une brute. C'est encore qu'un gamin je me dis.


    "Ecoute petit, dit moi tout de suite ce que tu me veux ou je te presse tellement fort ton cou entre mon pouce et mon index que ta tête pourrait se détacher de ton corps façon capsule de bouteille.
    Et après que tu soit mort, je boirais ce qu'il reste de ton sang et je ferais des trucs salaces avec ce qu'il reste de ton corps."


    J'essaye de lui faire peur, c'est qu'un gamin, un peu plus âgé que ne l'était Johnny. Une puanteur nauséabonde m'agresse le nez et me pique les yeux. L'odeur d'Eau de Cologne vient d'une d'une bande de types sortit de nul part.

    "Mais matte un peu les imperméables qu'ils se trimbalent ceux là. Ben alors? On s'est habillés pour jouer aux bouffons?
    Écoutez, je vous connais pas. Mais dites à votre patron qu'avec moi, il se prépare à des nuits blanches, des migraines, des Nervous Breakdowns comme on dit de nos jours."


    L'un deux s'élance et essaye de me porter un coup. Qu'es-ce qu'il lui arrive? En temps de paix, comme ça, une tentative de bourre-pif. Mais moi les dingues je les soigne, je vais lui faire une ordonnance. Mais il connaît pas Worth, ce mec! il va avoir un réveil pénible. J'ai voulu être diplomate à cause du gamin, éviter que le sang coule.
    Je chope un couteau de boucher dans la collection de lame du gamin et je commence à le faire tournoyer sous le pif de ces bâtards.
    Ah, bel engin de mort. Impossible de faire dans le net et précis avec ce truc là , ça coupe pas, ça broie. J'aurais pu faire boucher si je n'avais pas trouvé le livre du Looziste. J'aurais eu une petite famille, une petite maison avec jardin dans une grande clairière. J'aurais eu un chie et on seraient allés à la pêche les week end, apportant de la nourriture pour des piques niques au bord de l'eau, aaaaaah.

    Houla, je suis en train de perdre le coche. Ma faute si ça fonctionne plus très bien là haut. Les litres d'alcools ont déjà du attaquer les neurones. Où j'en étais? Ah oui, je disais. J'ouvre, je découpe, j'éventre, je fais plein de petit trou dans leur corps. En un mot, je leur pose la clim si vous voyez ce que je veux dire. Je les tabasse façon Pinata d'anniversaire.
    Je décapite qu'à moitié le dernier gars, le transformant en distributeur de bonbon. Ah merde j'y pense, j'étais tellement en colère que j'ai oublié de leur demander pour qui ils travaillaient.
    Bref, tout ce bordel en a foutu de partout : Sang sur les murs, sur moi, sur le gamin et surtout, partout sur le sol. Le gamin, telle une charogne se jette sur les cadavres les dépouillant de tout ce qui pourrait avoir un minimum de valeur. Puis il me demande de le suivre à nouveau. Lui aussi il veut que je lui installe la clim?

    Après quelques minutes de réflexion, je décide de le suivre, en espérant qu'après, il me fasse moins chier.
      La poule aux oeufs d'or avait du caractère à revendre. Sa réaction avait surpris le jeune Joseph. Pour une fois qu'il essayait d'être aimable et presque désintéressé vis à vis de son prochain, voilà comment on le remerciait ? Plaqué contre le mur, la main du démembreur autour de son cou, le futur Roi du Grey Terminal n'en menait pas large. Pour un peu, on aurait presque pu croire que le petit discours du Looziste l'avait effrayé. Il ne bougeait pas et fixait les yeux fous de Worth dans un regard muet de défi. Celui-ci dut sentir le léger picotement d'une lame de couteau sur son entrejambe car il lâcha rapidement sa prise sur le jeune gangster. Comme quoi une bonne lame vous sortait de tous les pétrins. Et puis franchement, c'était quoi ces délires grandiloquents ? Boire le sang ? Faire sauter la tête comme un bouchon de champagne ? Pour qui avait grandi au Grey T. tout cela faisait partie de la vie de tous les jours. Les cannibales et autres brutes assoiffées de sang étaient légions parmi les montagne de déchets où la lutte pour la survie faisait sans cesse rage.

      Non, Joseph n'avait pas peur pour sa vie, il n'était même pas effrayé par son nouvel acolyte. Seul la peur de perdre celui-ci avant d'avoir pu l'instrumentaliser lui tiraillait les entrailles. L'homme sans nom faisait du massacre d'encostumé. Ouvrir, découper, trancher. L'homme s'y connaissait, pas de doute, c'était un boucher professionnel. Exactement le genre de tueur dont Joseph avait besoin pour atteindre son objectif. Tout ce qu'il fallait, c'était l'aiguiller dans la bonne direction. Mais d'abord, dépouiller les cadavres. Mine de rien, il en était bien à son huitième larrefeuille de la journée, sans compter les montres, lames et autres babioles de valeur. Héhé, une bonne journée pour Crack Joe que celle-ci.

      "Allez l'sans nom, suis ton poto Crack Joe. J'crois qu'je sais qui qu'emploie ces encostumés. Si j'te mène à lui, j'garde tout l'butin qu'on trouvera ! C'est honnête hein ?"

      Qu'est ce qu'il était malin. Il faisait semblant de négocier alors que lui seul sortirait vainqueur de cet échange. Comme s'il pouvait savoir d'où sortaient ces guignols ? Sûrement des abrutis venus de la ville haute, aucun moyen qu'ils les suivent au sein du Terminal. Mais s'il faisait semblant de savoir... Héhé, Gros Roger et tous les autres enfoirés allaient morfler et y pigeraient même pas ce qui leur tombe dessus. Le mieux, c'est que le type le suivait toujours. Héhé.

      Les deux hommes sortirent par un des nombreux passages secrets existant dans les murs de Goa. En l'occurrence il s'agissait d'un groupe de briques désolidarisées que Joseph retirait du mur pour pouvoir passer. Lui ça allait encore, le sac qui commençait à être bien rempli eut un peu plus de mal. Mais une fois de l'autre côté du mur, il atteignirent l'Enfer sur Terre: le Grey T.

      "T'veux pas causer un peu ? T'sais que c'est chiant d'être avec un muet. Pis d'abord, pourquoi ils t'en voulaient comme ça hein ? T'as pas pensé à payer ta dime ou quoi ? Bwhéhéhé."

      Montagnes d'ordures à perte de vue, zombies (ou plutôt humains desséchés) qui erraient sans but, visuellement, olfactive ment et émotionnellement le Terminal était ce qui se faisait de mieux en matière de déshumanisation. Du pas de l'expert qui sait parfaitement où il va, Joseph guidait son compagnon à travers la crasse et la puanteur. Là un gosse d'à peine douze ans s’échinait à démembrer un vieux bureau, plus loin des couinements et des cris explicites indiquaient que deux autres lépreux avaient trouvé un canapé ayant encore un peu de ressort. L'intimité n'existait pas au Terminal, il n'y avait que la puanteur, la misère et la mort. Pourtant Crack Joe tâchait d'égayer le trajet, il fallait être sympatoche, c'était le mot qui convenait, vis à vis du découpeur. Un type qui maniait le couteau pareil, s'agissait d'le mettre à son aise.

      "C'était vachement balèze vot' truc là avec l'couteau. Shlack, Shlack ! Y z'ont rien compris à ce qui leur arrivaient ces idiots ! Hahaha, c'est l'Gros Roger qui va l'avoir mauvaise que vous les ayez tous rétamé. Hahaha ! Z'êtes un épéiste pas vrai ? Oh pour sûr que vous d'vez être un putain d'sabreur. J'me disais bien que j'avais d'jà vu vot' tête quelque part, z'êtes un pirate primé c'est ça ? Ce serait pas Zorri vot' nom des fois ? Nan ? Et Bonny ? Non plus ? Pfff..."

      "T'es vraiment trop con Joe... T'arrives même pas à remettre ce type là ? Tu devrais t'en souvenir pourtant ! Lui plus que n'importe qui ! Tu t'souviens pas du labo d'y a quatre ans ? La ruine où on a retrouvé tous les ptits qu'avaient disparus, morts... T'souviens pas du connard qui habitait sur place ? C'te putain d'grand d'échalas qu'a tué nos frères. Ça te dit rien crétin ?!"

      Soudainement apparus de derrière une énième pile de déchets, une demi douzaines de clodos tous en muscles noueux faisaient désormais face aux deux compères. Les empêcheurs de tourner en rond pouvaient être immédiatement classés dans la catégorie "inamicaux" (les surins bien en évidence aidaient clairement au diagnostique). A leur tête un garçon à peine plus vieux que Joseph, un mètre soixante de haut (talonnettes comprises), 18 piges à tout casser, de la barbe au menton, un gros flingue à la ceinture et un oeil unique particulièrement mauvais qui les fixait. Bigorneau, l'un des principaux candidats à la succession du gros Roger était là. Il n'y avait qu'à regarder ses cheveux en pétard pour savoir qu'il n'était pas de bon poil. Ce fut sûrement pour cela que Joseph décida de feindre l'ignorance. Il tenait à énerver Bigorneau autant que possible. Après tout, c'était tellement plaisant. Cela dit, les informations du borgne n'étaient pas tombés dans l'oreille d'un sourd. La poule aux oeufs d'or était un loup ? Ca pourrait servir plus tard.

      "Des p'tits qui disparaissaient et qui meurent ? Bah, ça change pas de d'habitude nan ? Naaaah vraiment, ça m'dit rien du tout cette histoire d'labo pis bon... T'es toujours là pas vrai Bigorneau ?  Donc c'est que tout les nabots du Terminal y sont pas passés. Héhé."

      Le mot de trop, Bigorneau ne supportait pas qu'on parle de sa taille. Il ouvrait et fermait les poings sans discontinuer tâchant, sans succès, de se calmer. Finalement, ce fut d'une voix sifflante que le nabot s'adressa au Looziste et au Crack.

      "Tu l'auras voulu Joe, tu vas y passer en même temps qu'ton pote le boucher. Butez les !"
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      Nous passons par une fissure dans la muraille delà ville basse. Le genre de truc qui fait entrée de service.
      Et maintenant nous entrons dans le Terminal. Décharge incessante où la loi du plus fort y règne : manger ou être manger; marche ou crève. Endroit du Royaume de Goa où s'entasse tout un tas de rebut de la société. Des gens n'ayant pas réussi à rester à l'intérieur des lignes. Du simple péquenot chassé en dehors de la ville au pire des criminels, là pour échapper aux gardiens de la paix locaux.
      Le gamin me dit qu'il sait qui emploie ces cadavres. Comment un merdeux des bas fonds du Terminal Grey pourrait savoir ça. En échange de m’amener à cette personne, il me propose de garder tout le butin.


      "Honnête mon cul. J'en ai rien à branler. Moi, tout ce que je veux, c'est le salopard qui a buté Begood. Si tu m’amène à lui, tu pourra dépouiller tout ceux que tu veux et même emporter les cadavres avec toi."

      Merde, j'espère que ce sale merdeux me prends pas pour une bille. Sinon c'est toutes une série de mandales qui vont aller dire bonjour à ses canines. Paf, direct dans le groin.
      Merde, il parle beaucoup trop ce gosse. Encore un gamin à la Johnny qui disait : C'est pas parce que il n'y a rien à dire qu'il faut forcément fermer sa gueule. Eh mais j'ai rêvé où il me prend pour un sabreur. J'ai une gueule d'un sabreur. Il n'y a pas plus con qu'un type avec une longue lame. Ça se prend pour des combattant avec honneur AHAHA. L'honneur, ça aussi c'est une belle connerie.


      "Ho calmos gamin, me prends pas pour une de ces tafioles avec un cure dent. Ces gens là, plus ils ont un long sabre, plus ils en ont une petite, si tu voit ce que je veux dire. Non, moi je suis plus du genre à faire ça à l'ancienne, avec l'aide de PIF et PAF, mes deux paluches jumelles. Mais je te laisse deviner pourquoi j'utilise aussi des petits couteaux héhéhéhé.
      Hey, mais c'est qui ce gros Roger?"


      Pas le pied, moi aussi je me met à trop parler. Pas mon genre en plus. Mais voilà qu'un groupe de "fouille merde" nous barre la route. Ils vont nous faire chier pendant longtemps les gens aujourd'hui. il semble que le chef de ces bouseux, légèrement devant ses larbins, connait mon nouvel informateur. Bigorneau qu'il s'appelle, héhé. J'espère que lui il a porté plainte contre ses parents. Avec un nom pareil, il a pas du avoir une enfance facile.

      "Eh, je vois que t'a entendu parler de moi. Disons que j'ai eu quelques affaires ici dans le passé. Rien de bien important, quelques expériences de rien du tout."

      Encore du larbin à remettre dans le droit chemin. J'y vais cette fois avec les mains. Je suis déjà pas mal imprégné de sang et ma blouse va vite finir par être rouge carmin. Mon acolyte d'infortune semble également se défendre. Lui aussi c'est dans le genre boxe qui éclate le nez et boursoufle la gueule.
      Je prends même le temps de regarder comment il se bat, je lui laisse même une grosse partie de tout ces bâtards

      Dans tout ce foutue bordel, j'arrive à attraper le nain. Je lui pose quelques questions sur la mort du petit et à chaque réponse qui me plais pas, c'est claquasses dans sa tronche. Il me dit qu'il connait le nom de Begood mais qu'il pensait qu'il était parti du Grey depuis quatre ans. Il me dit qu'il ne sait rien.
        Franchement, à quoi ça servait de mettre la main sur la poule aux œufs d'or si celle-ci vous laissait vous farcir tout le travail ? Pas que ça déplaise à Joseph d'envoyer son poing à travers la figure de Bigorneau et ses potes mais bon... Il n'y mettait pas tout son coeur, son petit cerveau de sale gosse retors tournait à plein régime. Un labo ? Des p'tits qui disparaissent ? Des expériences ? Soudain Joe sut. L'illumination se fit alors qu'il explosait les côtes d'un des puants de Bigorneau d'un crochet bien vicieux. La poule... C'était LUI !

        Héhéhé, Joseph était décidément un petit veinard. Quatre ans auparavant un taré avait pratiqué des expériences sur des gosses dans le Grey T, prenant ces petites vies comme si de rien était. Juste pour... le plaisir ? A moins que ce ne soit la science... Toujours est il que la rumeur veut que le type se soit fait latter la tronche par un monstre baleine qui passait par là avant d'filer fissa au loin. Et là, qui c'est qu'était de retour ? Le tueur lui même ! Pas étonnant qu'il ait besoin de ses petits couteaux celui-là... Bwhéhéhéhé, Joseph en avait de la chance. Si les choses tournaient mal, il pourrait toujours vendre sa poule au Gros Roger. Ce qu'il était malin n'empêche.

        Malin et aussi un brin sadique. La tête de Bigorneau, quelque peu abîmée après les claques du Looziste, se trouvait juste sous ses yeux. L'Ange de la Mort local s'était déjà désintéressé du cas du nabot et avait laissé les deux enfants du cru seuls. Il ne restait plus que des corps inanimés ou se tordant de douleur, pour ceux ayant eu de la chance... jusqu'à présent. Crack, Crack, Crack, Joseph brisa les nuques et acheva les blessés, son regard devenant un peu plus fiévreux à chaque vie qui s'envolait. Ses mains expertes dépouillèrent les truands de leurs rares possessions avant qu'il ne se retourne vers un Bigorneau agonisant, tout sourire.

        "T'avais raison Bigorneau. C'type y bute bien tous les nabots... J'tenvoie les rejoindre, j'suis pas cool comme mec ? Hey t'inquiètes, l'Gros Roger et ses gars t'rejoindront bientôt. Le Roi du Terminal... Ce sera moi !"

        Et crack. La tête de Bigorneau regardait désormais derrière lui. Un concurrent de moins dans la course. C'était maintenant que ça se corsait et qu'il fallait rester en selle.

        "Hey M'sieu ! Oh l'sans nom attends moi ! T'sais même pas où tu vas ! Ralala j'te jure, faut vraiment que j'fasse tout et qu'jte dise tout. L'gros Roger c'est l'maître du Grey T. T'as pas un type qui peut s'faire de l'oseille ici sans lui filer sa part... sauf moi 'videmment."

        Les dents blanches de Joseph paraissent s'illuminer une nouvelle fois. Flippant surtout avec le sang sur ses mains mais bon, c'était le Grey T. après tout. Qui n'avait jamais eu un peu de sang sur les mains ? Ou les affaires d'une demi douzaine de cadavres sur soi ? C'était d'un banal après tout.

        "Pis l'Gros Roger c'est surtout l'type qu'a tué l'Begood et qui veut ta peau. Rapport au fait qu'un paquet d'ses p'tits amis s'sont fait découper dans un certain labo si t'vois c'que j'veux dire..."

        Autour des deux lascars, les montagnes de déchets défilaient et, pour l'oeil d'un non initié, elles paraissaient identiques. Mais Joseph savait où il se dirigeait. Là bas, au sommet de la plus haute montagne se trouvait le Palais du Roi. Un jour ce serait lui qui vivrait là bas et alors tous le respecterai et l'aimerai.... non, ils le craindront ! C'est l'esprit tout entier consacré à ses rêves de gloire que Joe s'approchait de ce qu'il savait être l'entrée secrète, une porte dans une montagne d'ordures cachant un tunnel taillé à même les immondices.

        "Bon... C'est maintenant qu'ça va s'corser. Derrière la porte, y'aura au moins deux types pis après à l'intérieur ce sera rien qu'des gars du Gros Roger. Y'aura forcément ces enfoirés en costume aussi... Ça va pas être facile mais y s'ront surpris. T'es prêt à tous les buter ?"

        Click

        "Lui je sais pas, mais moi ça ne me dérangerait pas de vous trouer le bide à tous les deux... Personne ? Alors en avant."

        Derrière les deux loustics était apparu comme jaillissant de nul part bah euuuh, Joseph savait pas bien ce que c'était mais ça avait une voix grave qui disait "joue pas au con avec moi" et ça tenait deux flingues qui s'étaient sentis très à leurs aises au creux des reins des deux compères. Bon bah autant pour l'effet de surprise hein...
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        Dans le Terminal, quand tu te lève le matin, il faut être préparé à crever. La racaille survit en volant et tuant. Tu bouscule une mec et le soir même, tu te retrouves sur un tas de déchet, égorgé comme un porc.
        Impossible de sortir de cette endroit de merde à part avec son corps dans un cercueil et sa tête dans l'estomac d'un vieux clébard. Un endroit baignant constamment dans la Souffrance du Seigneur.

        J'ai l'impression que Bigorneau n'en sait pas plus, mais je ne sais pour quelles raisons, je n'arrête pas de m'acharner sur son visage déjà ensanglantée. Je me demande si je ne cherchais pas plus quelqu'un sur qui me défouler plutôt que la simple vérité. J'en suis revenu à l'instinct primaire. Un simple primate en colère, écrasant de sa main poilu le premier objet qu'il voit.
        Je laisse finalement Bigorneau au jeunot qui s'empresse de lui casser la nuque.

        Les clochards que nous avions tabassé un peu plus tôt n'étaient que le palier avant d'arriver en face de ce Gros Roger. J'avais déjà entendu parlé de lui pendant mes péripéties passées dans Grey. Un type d'une certaine corpulence qui s'était auto-proclamé Roi de cette décharge. Pas le meilleur endroit pour en être le boss. Vous allez me demander comment il a fait pour avoir ce statut? Rien de plus simple, c'était celui qui avait le plus d'hommes sous ses ordres.

        Enfin devant le palais du Gros Roger. Un Palais fait de tout et de rien. Un bâtiment de déchet. Le jeunot pose sa main sur la porte quand un flingue se pose dans le creux de mon dos. Merde, personne n'avait réussi à me baisser comme ça par derrière.


        La Vengeance se mange avec un Millésime d'Hémoglobine 639784LMSPREVIEW6DREXLbyadonihs1

        Un type avec une gueule à faire peur aux enfants tient deux flingues dans ses pognes. Un bâtard de deux mètres équipés comme un Marine de compète. Son visage est ravagé par le cigare et le temps. Merde, on dirait presque un macaque. Rides profondes et poil un peu partout.

        "Putain mon gars. Alors toi t'a pas une gueule de Porte-Bonheur."

        Il me décoche une droite dans la gueule et je perd connaissance comme une merde.

        [...]

        J'ouvre les yeux, c'est encore un peu flou. Oh le con, il a faillit me décoller la mâchoire. j'ai les mains liés et le porte flingue de tout à l'heure me tient par la nuque. Mon compère d'infortune a lui aussi les mains liées.


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        Je lève les yeux devant moi et le Gros Roger est là. Un gros lard assis sur un trône de merde. C'est dégueulasse, sa graisse déborde presque de la chaise royale. un putain de GRAS. Merde, c'est pas permis d'être aussi gros. Je supporte pas les personnes qui continuent de bouffer alors qu'elles voient bien leurs masses pondérales.
        Ça me donne la gerbe presque.


        "Je vous proposerais bien une petite liposuccion."
        "Le Docteur Worth, j'ai beaucoup entendu parlé de vous."
        "C'est vous qui avez buté le petit Johnny."
        "Begood, j'ai entendu ce qui lui était arrivé, c'est regrettable. Mais bref, je vais vous donner au Jerry. Les familles des enfants que vous avez buté. Et on va me payer pour ça. C'est pas magnifique."
        "Vous m'en direz tant."
        "Et vous allez être torturé par un Caïd de la ville basse. Bob, défonce lui un peu la gueule.....Mais ne le tue pas."


        La raclure me boursoufle la gueule. Il s'amuse à me défoncer la gueule. Quelques minutes plus tard, j'ai la face contre le sol et elle est recouverte d'hémoglobine. Mon hémoglobine.

        "T'es à fton machimum là ftête de noeuf? héf héf héf héf"
        "Oh oh doucement Bob. Jerry le veut en bon état."


        La mandale suivante m'endort. A nouveau.
          Un tout petit grain de sable suffit à gripper la plus précise des mécaniques. Le meilleur plan peut s'effondrer pour un rien. Une toute petite erreur de calcul et c'était votre vie que vous perdiez. Au sein du Grey T, quand on merdait il n'y avait pas de seconde chance. Et là, il fallait dire les choses honnêtement, Joe était sacrément dans la merde. Son nouveau pote avait bien un blaze après tout, le "Docteur Worth". Tsssk, dans l'genre chirurgien de la mort il se posait là si ce taré était bien le boucher qui d'il y a 4 ans. A cette époque les gosses du Grey T. et d'Edge Town se volatilisaient. Inutile de dire que le type responsable de tout ça s'est fait un paquet d'ennemis.

          Là était l'erreur du jeune Joseph. Il avait cru pouvoir se servir de sa poule aux oeufs d'or pour éliminer le Gros Roger mais c'était sa poule qui l'avait mis dans la merde. Depuis quand cette sous merde de Roger avait un colosse comme Bob à sa solde ? Tous ses gars n'étaient pas supposés être des clodos ? Et puis d'où il s'était allié avec Jerry le Surineur, Big Boss officieux d'Edge Town. Ces deux là étaient supposés se détester et la seule chose qui pouvait les pousser à s'entendre c'était un gros tas de pognon et une bonne vieille vengeance. Pas de doute, le "Docteur Worth" avait du s'en prendre au mauvais gamin et son sort allait être particulièrement pénible. Jerry était un vicieux doublé d'un sadique. Les cris du Docteur allaient maintenir éveillée Edge Town pendant toute une semaine. Le sort de Joseph était tellement plus enviable. Après tout, on l'avait juste dépouillé de tout son butin du jour et ligoté comme un vulgaire cochon.

          "Et toi au fait... T'es qui ? Begood 2 ?"

          Du haut de son trône de détritus, le gros Roger laissa tomber son regard bovin sur le vermisseau saucissonné qu'était Joseph. Le rire gras du Roi du Grey T. résonna dans la salle du trône. Le spectacle était proprement immonde, ses grosses bajoues se soulevaient en rythme et sa couche de graisse paraissait victime de séismes à en juger par les vagues qui la parcouraient. Répugnant. Le pire était qu'il faisait semblant de ne pas connaître Joseph et ça, ça le mettait en rage.

          "Fais pas genre tu me connais pas Roger ! J'suis Joe le Crack ! L'type qui s'ra le Roi du Grey T ! Ouais, je sais que t'es mort de trouille car ça fait des mois qu'je bute tous tes putain de l'Lieutenants. Ouais, c'est moi ton pire cauchemar et j'vais t'faire la peau à toi aussi !"

          La réplique très agressive de Joseph parut tomber à l'eau. Les épaisses paupières du gros Roger battirent en rythme quelques instants pendant qu'il cherchait son menton sous sa graisse pour le saisir entre ses doigts pour mimer l'homme pensif. Au bout de quelques  secondes embarrassantes d'infructueuse recherche de menton, le gros Roger finit par répondre à son ambitieux cadet.

          "Ah ? Joe le Crack ? Hummm... Jamais entendu parler ! Tu sais ce que c'est, les p'tits cons qui veulent ma place ça va, ça vient. Je m'en sortirai plus si je devais retenir tous ces noms... Y gueulent beaucoup mais y font que passer alors que moi, je reste le roi. T'veux savoir pourquoi ça se passe comme ça mon p'tit Joe ? C'est parce que je ne me préoccupe pas des détails insignifiants dans ton genre. J'paye des gens pour me débarrasser des petits merdeux comme toi."

          Le blondinet répondant au nom de Crack Joe n'avait cessé de pâlir à chaque mot sortant de la bouche du gros Roger. Sa mâchoire était tellement serrée qu'on entendait ses dents frotter les unes sur les autres. Il avait la haine et ça se voyait. Jamais on ne l'avait autant humilié. L'homme le plus puissant du terminal ne le connaissait même pas ?! Cela faisait des années qu'il oeuvrait pour lui piquer sa place et Roger ne connaissait même pas son putain de nom ?! La pression des cordes sur ses poignets s'accentuait à mesure que le jeunot forçait sur ses liens, la lame cachée dans sa manche travaillant sans cesse. Encore un peu... Juste un petit peu et il pourrait bondir sur le Gros Roger pour lui planter son surin dans la gorge. Il y était presque ! Les liens allaient céder, plus qu'un effort... Pourquoi ne pouvait il le tuer ? Pourquoi les clodos gorilles de Roger le traînaient ils sans ménagement

          "J'te buterai Roger ! J'te jure que j'te ferai la peau comme j'ai buté Bigorneau, Tommy Dents de Plomb, la Banane et tous ces enculés qui bossaient pour toi ! J'te buterai et le Roi ce sera moiiiiii !"


          Et la porte se referma ne laissant plus que Joseph et ses deux futurs bourreaux dans un couloir construit à travers les ordures. Quelques minutes de marche et ils étaient de nouveau à l'air libre. La lame de l'un des sbires s'approcha du cou de Joseph. L'un des deux gorilles s'adressa à lui. Pourquoi ? Lui offrir une dernière clope ? Connerie... Il en avait soupé de ses connards qui se foutaient tous de sa gueule. Ils allaient payer... Ils allaient voir qui était le Roi.

          Le surin de Joseph jaillit soudainement et se plante dans le cou d'une des brutes. L'homme tombe au sol, les mains vainement plaquées sur son cou pour tenter d'arrêter l'hémoragie. Son compagnon resta interdit un instant devant la scène. Ce fut un instant de trop car la bête sauvage qui lui faisait face bondit soudain et entreprit de marteler son visage de ses poings, réduisant rapidement celui-ci à l'état de bouillie informe. Humilié... Jamais Joe le Crack été aussi humilié de sa vie et il allait se venger. Frapper, encore frapper. Ces poings feraient de lui le Roi. Le Gros Roger allait payer.

          A califourchon sur un cadavre au visage défiguré, Joseph haletait, tâchant péniblement de se calmer. Plic, ploc. Les gouttes de sang tombent de ses poings fermés alors que son cerveau peine à reprendre le fil des événements. Roger allait payer et de la façon la plus horrible qui soit. Horrible... C'était le mot clef. Un ricanement malsain s'échappa des lèvres de Joseph. Ça tombait bien, il connaissait justement un docteur spécialisé dans l'horreur. Bon... C'était où déjà la planque du Surineur ?
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          Une claque puissante sur la joue me réveille.
          Je suis dans une pièce sombre, tellement sombre que j'ai du mal à voir les formes qui m'entourent. Sur les murs, des traces de sang. Des gens ont souffert ici. Je peux encore sentir l'odeur de leur sang et encore entendre le son de leurs cris.

          Dans le coin droit de la pièce, une lucarne avec barreau, donnant directement sur une petite rue de la ville basse. Une lumière bleutée passe à travers l'ouverture et s'écrase sur le sol. C'est déjà le crépuscule. Merde, combien de temps j'ai pu dormir.
          Je suis attaché au mur par des fers, me serrant les poignets presque trop fort. Je suis nu. Comme un ver et mes attributs virils pendent le long de mes cuisses poilues.


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          Un homme sort de la pénombre de la pièce. Un type avec une carrure imposante. Ses sourcils sont froncés, sa mâchoire crispée et son regard est noir. Ce type sent la haine. Et pas une haine de cours d'école où t'en veux à ton copain parce qu'il t'a volé ta chocolatine. J'ai fait une crasse à ce type et il m'en veut. C'est compréhensible, j'ai tellement fait souffrir ce monde pourrie que je serais pas étonné que le poissonnier du coin se ramène pour me mettre une bastos dans le buffet.

          Ce bâtard me tourne autour comme une bête en cage. Il marmonne quelques phrases puis me demande si le blase de Jimmy me dis quelque chose. Avec un rire, je lui retourne la même question avec le celui de Johnny.
          Naturellement, mon ton hautain me vaut quelques coups dans l'estomac qui me font cracher quelques salves de biles.
          Il se calme un peu puis m'explique, avec la larme à l'oeil, que le petit garçon avec une chevelure blonde comme la paille que j'ai découpé quatre ans plus tôt était son fils, son ange, sa raison de vivre.


          "Docteur, préparez vous pour l'enfer."
          "L'enfer, j'y goûte un peu plus chaque seconde que ma vie défile."


          Connaissez vous la torture du Waterboarding? Cette torture était utilisé par le Gouvernement Mondial au temps du dernier Seigneur des Pirates. Ne vous fiez pas à ce joli nom car elle a insufflé la terreur chez les criminels à cette époque.
          Pour exécuter cette torture, il vous suffit de vous munir d'un épais torchon mouillé, d'une grande quantité d'eau et de Shelly et Shella, vos deux mimines.
          Il suffit ensuite, tout simplement, de maintenir fermement le torchon sur le visage de votre ami d'un soir et de verser l'eau au niveau de sa bouche. Ça aura pour drôle d'effet de faire suffoquer votre victime.
          Bon, certes ça n'a aucune répercussion sur le physique mais le mental en prend un sacré coup. On ne sait jamais quand va arriver la prochaine salve d'eau héhé.

          J'ai maintenant perdu la notion du temps. Quand on est torturé et séquestré, on a l'impression que le temps est arrêté. Comme si les Dieux avaient stoppés le cours de l'humanité, ne regardant plus que ce spectacle.
          Ce bâtard en a enfin fini avec le Waterboarding mais je pense que ce n'est que le commencement. J'en ai bavé et je vais en baver. J'ai vu pire et si j'avais pas été le moi actuel, j'aurais sûrement craqué et supplié qu'on m'achève.


          "Connaissez vous la meilleur façon de se débarrasser d'un corps Docteur Worth? Il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les rats avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un rat affamé, des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les ces merdes ne digèrent pas. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins une cinquantaine de rat pour finir le travail en une seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent des rats parce que ces bestioles sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100 kg en moins de 10 minutes, ce qui veut dire qu’un rat peut engloutir, en moyenne, deux cent grammes de viande toute les minutes. D’où l’expression « se goinfrer comme un rat »."
          "C'est pas plutôt  « se goinfrer comme un porc»?"


          Il sourit en entendant ma réponse tout en me montrant dans le fond d'un saut, des rats frénétiques.

          "Vous m'excuserez, je n'ai qu'une dizaine de rat. Le spectacle n'en sera que plus long."
            Pour Joe, le trajet du Terminal jusqu'à la planque du Surineur dans les bas fonds d'Edge Town se fit dans un brouillard. Il ne parvenait pas à se remettre du coup que le Gros Roger lui avait porté. Il ne le connaissait pas ?! Après tout ce qu'il avait fait pour s'imposer dans le Terminal ? Toutes ces crasses qu'il avait fait, ces p'tits gars qu'il avait trahi, les types qu'il avait buté. Tout ça pour rien ?! Non... Roger avait menti, il avait forcément menti... Il ne pouvait qu'avoir menti... Tout le monde connaissait le nom de Joe le Crack, l'homme qui deviendrait le Roi du Grey Terminal. Il ne cessait de le répéter à tous ceux qu'il croisait, ou presque. Roger ne pouvait qu'avoir menti...  Oui, c'est ça. Tous le connaissaient, il n'y avait pas à douter.

            "Qu'esse tu fous là gamin ?"
            "Casse toi s'tu veux pas qu'on t'casse en deux..."

            Une ruelle crasseuse et presque déserte d'Edge Town. Au fond de la ruelle, entre deux murs anonyme se trouvait la porte d'un hangar. Sur les côtés, des tas d'immondices, le long des murs des goutières à moitiées défoncées menaient aux toits. Au niveau du sol, des grilles indiquaient l'existence de caves sous le hangar d'où provennaient des bruits semblables à des cris étouffés, laissant supposer le pire à un esprit imaginatif. Heureusement, Joseph est très terre à terre... surtout en cet instant. Malgré les invectives des deux sbires du Surineur, qui gonflaient ostensiblement leurs bisceps, le blondinet continuait à avancer dans leur direction à la façon d'un somnabule. Ce fut une grosse main caleuse sur son épaule qui stoppa sa progression. Un instant le gamin parut ne pas le remarquer et il lui fallut bien plusieurs secondes avant de lever les yeux vers le gros dur qui s'était mis sur sa route.

            "Tu nous as pas entendu ou quoi ? Tu veux...."
            "Vous... Vous savez qui je suis hein ?"

            Les deux cerbères restèrent un instant interdit suite à la question qui leur était posée. Ils s'étaient attendus à tout sauf à ça. Qui il était ? Hum... Deux paires d'yeux se plissèrent et fixèrent attentivement le visage blond en face d'eux. Sous leurs crânes épais, on pouvait voir tourner leurs méninges. Mémoire, mémoire... Ca devait être une question piège pour que le gosse la pose comme ça. Un cousin du Surineur ? Un fils de noble ? Un pirate du port ? Où était l'arnaque ? Ils avaient beau chercher, ils ne parvenaient pas à mettre un nom sur la tête du gosse. Et puis au fond, ils s'en foutaient un peu de son blaze non ? Tout dans le gosse qu'ils avaient face à eux trahissait le paumé du Grey Terminal. En un mot comme en cent, il n'était rien.

            "Désolé gamin, j'vois vraiment pas..."
            "Allez le minus, fous le camp d'ici avant qu'on s'fâche pour de bon."
            "Ah je vois... Vous aussi vous ne me connaissez pas... Je vois... Pour se faire connaître, il faut tuer et gueuler son nom à la face du monde."
            "Heiiiin ? Qu'est ce que tu marmonnes dans ta... aaah... petit... enfoiré..."

            Le gorille qui se tenait devant Joseph, sa grosse main toujours sur l'épaule du garçon venait de se faire planter un surin de chaque côté de la gorge, transformant instantanément son cou en un véritable geyser d'hémoglobine. Face à lui, Joseph riait comme un dément. Son collègue, plus réactif que feu les sbires de Roger envoya une droite dans la mâchoire de Joseph, le projetant dans les ordures. La fureur peignait les traits du gangster, son pote venait de se faire planter à ses côtés, les gargouillis incompréhensibles qui sortaient de sa bouche étaient ses dernières paroles et l'homme comptait bien faire payer le blondinet. Une nouvelle fois le poing se leva, près à s'abbatre tel un marteau sur le crâne du jeune Joseph. Celui-ci avait-il atteint ses limites ? Que nenni ! Il était en "mode automatique", il avait totalement craqué et ça se voyait.

            La jambe gauche du blond jaillit brusquement des débris, le pied de Joseph trouvant le chemin des valseuses de son adversaire. Aussi fort soit il, celui-ci sentit le coup passer et il se plia en deux sous la douleur, le laissant muet de stupeur face au gosse qui se relevait après avoir crâché un glaviot sanglant. Les traits du blondinet avaient changés. Ils étaiet défigurés par la folie, il ne se contrôlait plus. Seul un fou pouvait sourire aussi largement dans une telle situation. Et fou il l'était sûrement... Dans un cri plus bestial qu'humain, Joseph sauta sur son vis à vis, l'entrainant au sol. Bien assis à califourchon sur le séide du surineur, Joe le Crack put faire ce qu'il faisait de mieux. Frapper, frapper et encore frapper. Il se ruinait les phalanges à démolir le visage de l'homme, à casser chacun de ses os, il frappait pour tenter de se calmer. Seul le doux bruit des os qui se brisent pouvait l'aider à évacuer sa rage et sa frustration. Il devait hurler son nom au monde entier.

            "Je suis Crack Joe ! L'homme qui deviendra le Roi du Grey Terminal ! T'entends connard ?! Je suis Crack Joe ! Joe ! Joe ! Joe ! T'as compris ?! CRACK JOE !!!"

            Puis soudain, la tension accumulée retomba. Tel un ballon de bauderuche qu'on dégonfle, Joseph se sentit soudain redescendre sur terre. Il haletait, ses poings rouge du sang de l'homme lui faisaient un mal de chien et pourtant il se sentait bien. Comme s'il était enfin en paix. Il contempla son oeuvre avec un sourire malsain avant de gueuler une nouvelle fois à l'adresse des types planqués derrière la porte et dans les caves.

            "Et j'viens suriner le Surineur !"

            Comme ça c'était dit. Maintenant il fallait se dépêcher avant que les renforts n'arrivent. Si avec tout ce ramdam il n'avait pas fourni une ouverture au Docteur Worth Horrible... Ramassant en vitesse ses deux surins, le jeune meurtrier grimpa le long du goutière pour aller se poster au dessus de la porte du hangard. La mort viendrait du ciel pour quiconque sortirait du hangar.
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            Le boucan causé par le jeune Joseph aurait pu fournir une opportunité d'évasion à n'importe qui n'étant pas attaché au mur par des fers. Dommage pour le Crack qu'il ignora la condition du Docteur. S'il l'avait su, il ne se serait sans doute pas autant démener pour essayer de le faire s'évader. Dommage aussi qu'il  puisse entendre les hurlements que le Looziste poussait, malgré sa résistance, le brave Docteur ne pouvait qu'hurler à mesure que les rats le dévoraient vivant. En entendant ces cris, Crack Joe ressentit comme un frisson lui parcourir la colonne vertébrale et il oublia l'environnement qui l'entourait. Grave erreur qu'il comprit à l'instant où la douleur se manifesta à l'arrière de son crâne. Il en aurait reçu des gnons aujourd'hui. Il s'affala lourdement sur le toit de taule du hangar, parvenant tout juste à éviter de tomber dans la ruelle.

            Spoiler:
            Au dessus de lui se tenait un autre sbire tout en muscles du Surineur. L'homme avec le regard fiévreux de l'homme que la Raison a depuis longtemps abandonné. Il léchait le bout de sa batte maculée du sang de Joseph avec une joie clairement visible. Comment était il diable arrivé là ? Il n'y avait pourtant personne sur ce toit quand...

            La réponse s'imprima toute seule sur la rétine de Joseph. Derrière le Lécheur on pouvait désormais apercevoir une ouverte donnant sur le hangar. Une putain de trappe. Il y avait une putain de trappe qui ne s'ouvrait que de l'intérieur et le Crack l'avait loupé.

            "Hihihi. Petit homme crier beaucoup mais lui pas malin. Lui pas voir Bogdan monter. Surineur a donné ordres à Bogdan. Il a dit "tuer ce p'tit con" mais il a pas dit comment. Alors Bogdan va s'amuser avec petit homme. Hihihi"

            Et Bogdan de passer directement à l'action en décochant un coup de batte façon coup de marteau, de haut en bas. Un coup que le Crack évita en roulant sur lui même. Il avait terriblement bien fait à en juger par le trou qu'il y avait désormais dans le toit. Mais c'est qu'il frappait fort ce malade !

            "Hihihi. Toi arriver trop tard. Couineur déjà mangé par rats et maintenant Bogdan écraser toi !"

            Le Crack esquiva d'un cheveu un swing qui aurait pu expédier sa tête à l'autre bout de la ville. La montée d'adrénaline qu'il avait ressenti dans la ruelle était retombée. Avec son départ, la douleur venait se rappeler à Joseph et lui présenter ses factures en retard, avec les intérêts. Mais pas question pour le blond d'abandonner. Il allait sauver le pire salopard que le Grey Terminal ait jamais connu et se servir de lui pour se venger du Gros Roger. Il le ferait couiner comme le porc qu'il est, il le...

            Et merde. Joseph n'avait vraiment pas de chance. L'ami Bogdan continuait à frapper comme un sourd et à creuser des trous dans le plafond qui ressemblait de plus en plus à un gruyère. A travers l'un d'entre eux, le Crack put apercevoir le Doc' ou plutôt ce qu'il en restait. Les rats mangeaient vraiment tout. Bon... Il allait devoir trouver un autre plan.

            "Toi devrait pas lâcher Bogdan des yeux ou toi mourir !"

            Et merde... bis. La batte de baseball vient s'imprimer dans la joue du Crack, manquant de peu de lui décrocher la nuque. Heureusement pour Joe qu'il avait anticipé le coup. La différence entre vie et mort tenait à un surin planté dans les côtes du colosse. Bogdan baissa les yeux semblant plus surpris qu'autre chose.

            "C'est toi qui va mourir gros tas !"

            Un sourire apparut sur le visage ensanglanté du Crack quand il abattit son deuxième couteau sur la gorge  d'un Bogdan particulièrement désorienté. L'homme plaqua sa grosse main sur sa gorge, tentant d'empêcher le saignement. Il lâcha sa batte et entreprit d'étrangler Joseph avec sa seconde main. Il broyait la nuque de l'adolescent comme dans un étau. Heureusement pour le Crack qu'il avait suivi le précepte n°1 du Vieux Bill "On a jamais trop de couteaux". Et shlack ! Les surins numéros trois et quatre vinrent se planter dans le bras du gros tas. Effet immédiat garanti, Bogdan relâcha Joseph. Ce fut à ce moment que surin numéro cinq apparut là où se trouvait un globe oculaire un instant auparavant faisant tombé le malheureux sbire à genoux.

            Le Crack soufflait comme un buffle mais c'était un buffle heureux. Il ramassa la batte du gros Bogdan, lorgnant sur le malheureux qui tentait toujours d'empêcher son sang de le quitter. Une grande inspiration et puis...

            "Homerun !!!"

            Et une tête qui vole, une ! Mais pas le temps de pavoiser. Le Surineur et ses gars en dessous ont tout vu et ils ne sont pas content. Les tirs fusent déjà tout autour du jeune Crack. Une rapide analyse de la situation lui confirme ce qu'il soupçonnait déjà. Worth n'était plus. Bon, il était donc temps de retourner au Terminal. Et hop. Joe sauta du toit de l'entrepôt sur le toit voisin et entreprit de mettre de la distance entre les truands et lui de cette façon. Le Gros Roger ne perdait rien pour attendre quand au Surineur... Bah, qui pouvait lui en vouloir d'avoir exécuter un boucher tel que Worth. Le pire dans cette histoire restait le fait qu'en dépit de tout ce sang versé, il n'était pas plus prêt de devenir le Roi du Terminal qu'il l'était ce matin...
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