C'que c'est bon ! La température est bonne, le soleil me caresse doucement la peau, tandis que je suis allongé sur le pont de ce petit bateau, dans le calme et la tranquillité... Sanzo est occupé à pêcher, moi je fume une clope en profitant du beau temps, torse nu pour bien profiter des rayons du soleil. C'est ce que j'adore dans le voyage, cette tranquillité et cette sérénité qu'offre la mer, si tant est qu'aucun équipage pirate ni marine ne vienne nous emmerder. Ayant fini ma clope, je me relève, m'approche du bord et la jette à l'eau, s'agirait pas d'encrasser le bateau... encore que vu l'était dans lequel il est... La fuite de l'île où nous avons fait notre dernière escale s’est ponctuée d'une fusillade, d'où la multitude de trous dans la coque du navire. Bon, au moins on ne coule pas.
Je prends mon nouveau fusil d'ailleurs, un fusil à lunette d'une précision incroyable. Voilà qui pourrait m'être très utile. J'en avais déjà manié un à l'époque où je voyageais encore avec cette équipage de chasseurs qui m'a trahi, un moyen efficace de porter main forte et de soutenir à distance un allié. Marchant jusqu'à la proue – si on peut appeler ça une proue – du bateau, je m'y accroupi, place mon fusil et regarde par la lunette. Je peux voir précisément cette oiseau là-bas, mon doigt me démange mais je me retiens, cette mouette n'a rien demandé et n'a fait de mal à personne. Je braque mon fusil sur l'horizon cette fois...
« Sanzo ? Je vois une île là-bas, à travers la lunette du fusil. On est enfin arrivés, on aura plus à s'inquiéter de la bouffe... Et je n'aurais plus à bouffer du poisson. »
Excellent, je vais enfin pouvoir me dégourdir les jambes. Je suis totalement rétabli de mes précédents blessures à présent, pour mon plus grand bonheur. Perdre de ma mobilité, c'est perdre ma vie, surtout en tant que Gunner. Mais plus que ça, c'est perdre une certaine liberté de mouvement, et je déteste ça. Bref je me relève et range mon fusil dans mon dos, dans le holster spécial que j'ai confectionné expressément pour lui à l'aide de quelques sangles en cuir entre autres.
Soudain une chose attire mon regard. Une ombre dans la mer... Ça ne me dit rien qui vaille. Je n'appelle pas immédiatement Sanzo, ce n'est peut-être rien, et puis l'île n'est plus très loin. Mais elle ne disparaît pas, au contraire elle grandit. Je comprends trop tard, un monstre marin arrive des profondeurs de l'océan pour littéralement avaler la partie avant du bateau. Oh misère ! Je sors mes deux flingues par reflex, même si je doute pouvoir lui faire quoi que ce soit vu sa taille. Sanzo réagit en même temps que moi et se prépare à se défendre contre notre assaillant.
« C'est de ta faute ça, tu as du pêcher son fils ou son cousin et ça l'a mit en rogne ! Ou tu crois que c'est à cause de mes clopes ? »
Je n'ai pas le temps d'écouter la réponse, le monstre marin qui ressemble à une gros anguille fait demi-tour et se dirige à nouveau vers nous, droit devant. Je tire deux balles qui ne semblent pas faire grand effet, et quand je vois qu'il ne ralentit pas, je m'assure que tous nos biens importants soient sur nous et je saute en même temps que Sanzo, juste à temps pour ne pas nous faire avaler. Super, il va encore nous falloir voler un bateau... Heureusement une de mes armes n'a pas été au contact de l'eau et reste fonctionnelle. Je m'agrippe à un bout de bois flottant en même temps que Sanzo et observe les alentours. L'anguille géante ne veut pas nous foutre la paix, elle revient, et elle semble en rogne. Cette fois je vise, presse la gâchette, et lui colle une balle pile dans l’œil. Hell Yeah ! Ça le calme, il plonge et disparaît. Si j'avais pu je l'aurais tué, grillé et mangé, ça lui aurait appris à nous emmerder.
« Mmh... va falloir qu'on passe par une armurerie, histoire de faire l'entretien de nos armes, j'ai cru comprendre, d'expérience, que l'eau salée ne fais pas bon ménage avec la poudre. »
D'un autre côté il nous faudra davantage de munitions, autant pour nos flingues que pour mon nouveau fusil qui demande des munitions légèrement différentes. Nous dérivons sur la mer pendant de longues minutes avant d'arriver dans cet immense port, le port de Norland. Les habitants nous regardent curieusement, et je les comprends... On réussit finalement à monter sur le bitume du port, pour mon plus grand plaisir, mais je constate que je n'ai effectivement plus de chemise... Bon, un passage aussi dans un magasin de textile s'impose. Voilà que les dépenses s'alourdissent. Un avantage cependant, pas de marine dans le coin, donc pas besoin de mon masque. En tout cas nous voilà enfin sur terre ferme, et ça fait plaisir...
Je prends mon nouveau fusil d'ailleurs, un fusil à lunette d'une précision incroyable. Voilà qui pourrait m'être très utile. J'en avais déjà manié un à l'époque où je voyageais encore avec cette équipage de chasseurs qui m'a trahi, un moyen efficace de porter main forte et de soutenir à distance un allié. Marchant jusqu'à la proue – si on peut appeler ça une proue – du bateau, je m'y accroupi, place mon fusil et regarde par la lunette. Je peux voir précisément cette oiseau là-bas, mon doigt me démange mais je me retiens, cette mouette n'a rien demandé et n'a fait de mal à personne. Je braque mon fusil sur l'horizon cette fois...
« Sanzo ? Je vois une île là-bas, à travers la lunette du fusil. On est enfin arrivés, on aura plus à s'inquiéter de la bouffe... Et je n'aurais plus à bouffer du poisson. »
Excellent, je vais enfin pouvoir me dégourdir les jambes. Je suis totalement rétabli de mes précédents blessures à présent, pour mon plus grand bonheur. Perdre de ma mobilité, c'est perdre ma vie, surtout en tant que Gunner. Mais plus que ça, c'est perdre une certaine liberté de mouvement, et je déteste ça. Bref je me relève et range mon fusil dans mon dos, dans le holster spécial que j'ai confectionné expressément pour lui à l'aide de quelques sangles en cuir entre autres.
Soudain une chose attire mon regard. Une ombre dans la mer... Ça ne me dit rien qui vaille. Je n'appelle pas immédiatement Sanzo, ce n'est peut-être rien, et puis l'île n'est plus très loin. Mais elle ne disparaît pas, au contraire elle grandit. Je comprends trop tard, un monstre marin arrive des profondeurs de l'océan pour littéralement avaler la partie avant du bateau. Oh misère ! Je sors mes deux flingues par reflex, même si je doute pouvoir lui faire quoi que ce soit vu sa taille. Sanzo réagit en même temps que moi et se prépare à se défendre contre notre assaillant.
« C'est de ta faute ça, tu as du pêcher son fils ou son cousin et ça l'a mit en rogne ! Ou tu crois que c'est à cause de mes clopes ? »
Je n'ai pas le temps d'écouter la réponse, le monstre marin qui ressemble à une gros anguille fait demi-tour et se dirige à nouveau vers nous, droit devant. Je tire deux balles qui ne semblent pas faire grand effet, et quand je vois qu'il ne ralentit pas, je m'assure que tous nos biens importants soient sur nous et je saute en même temps que Sanzo, juste à temps pour ne pas nous faire avaler. Super, il va encore nous falloir voler un bateau... Heureusement une de mes armes n'a pas été au contact de l'eau et reste fonctionnelle. Je m'agrippe à un bout de bois flottant en même temps que Sanzo et observe les alentours. L'anguille géante ne veut pas nous foutre la paix, elle revient, et elle semble en rogne. Cette fois je vise, presse la gâchette, et lui colle une balle pile dans l’œil. Hell Yeah ! Ça le calme, il plonge et disparaît. Si j'avais pu je l'aurais tué, grillé et mangé, ça lui aurait appris à nous emmerder.
« Mmh... va falloir qu'on passe par une armurerie, histoire de faire l'entretien de nos armes, j'ai cru comprendre, d'expérience, que l'eau salée ne fais pas bon ménage avec la poudre. »
D'un autre côté il nous faudra davantage de munitions, autant pour nos flingues que pour mon nouveau fusil qui demande des munitions légèrement différentes. Nous dérivons sur la mer pendant de longues minutes avant d'arriver dans cet immense port, le port de Norland. Les habitants nous regardent curieusement, et je les comprends... On réussit finalement à monter sur le bitume du port, pour mon plus grand plaisir, mais je constate que je n'ai effectivement plus de chemise... Bon, un passage aussi dans un magasin de textile s'impose. Voilà que les dépenses s'alourdissent. Un avantage cependant, pas de marine dans le coin, donc pas besoin de mon masque. En tout cas nous voilà enfin sur terre ferme, et ça fait plaisir...