>> Revy Jackson
une image 200*300 | Pseudonyme : / Age: 20 ans. Sexe : Homme Race : Humain? Métier : Médecin Groupe : Civil pour le moment But : Trouver un but. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Je demanderai un FDD, mais j'sais pas l'quel ça sera. Équipements : un Katana et et un pistolet à silex. Codes du règlement (2) : Parrain : / Ce compte est-il un DC ? : Nop Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique Décrivez votre personnage, sa taille, sa masse, musclé ou pas, ses tics de comportement, sa façon de parler, de marcher... [minimum 10 lignes, 13-15 lignes si vous augmentez la taille de la police] Revy, ce s’rait plutôt l’type d’homme qui s’fait remarquer sans pour autant l’vouloir. J’dis pas qu’il est du genre à tellement briller que vos yeux s’en retrouveront esquintés. Ni qu’il est tellement laid que vous aurez envie de l’enterrer pour abréger ses souffrances. Parce qu’être moche et avoir la vie dur, ça va d’pair. Nop, Revy, c’est l’genre de bonhomme pour lequel tu s’rais prêt à prendre un détour pour pas passer trop à côté d’lui. Ou alors, dans le cas où tu ne peux te permettre un tel lux, tu préféreras garder tes yeux braqués sur le sol quand tu s’ras proche. Tu penseras également à mettre tes mains dans tes poches, pour être sûr que les biens que t’y as déposé avant sont toujours là où tu les as laissé. Une fois qu’il sera suffisamment loin, tu pousseras un long soupir. Et c’est tout à fait ton droit. Après tout, si j’avais décidé d’lui dire que tu le prenais pour un voyou, nan, un voleur même, j’suis sûr qu’il t’aurait cassé la gueule. Ça, il l’sait l’faire. On peut dire que mère nature l’a spécialement gâté pour qu’il soit doué dans tout ce qui touche au tabassage et cassage de tronche. Pour preuve, il doit bien faire deux mètres et possède toute la panoplie qui va avec : Grosses mains, bras imposants, épaules larges. Dans son optique de faire croire aux gens qu’il s’agit d’un homme raffiné, Revy porte qu’des costards. Il est également particulièrement attiré par tout ce qui est tape œil et porte plusieurs bijoux. Des bracelets en or sur les deux poignets, une chaine d’argent, et plusieurs bagues à pierres précieuses. C’des faux bien évidemment, mais ça, personne le sait. M’enfin, c’que des détails tout ça. La réelle problématique étant qu’un homme raffiné ne porte pas c’genre de bijoux. Ca fait plus ringard qu’aut’ chose. Le complexe d’Revy a toujours été sa gueule. Une gueule digne du plus grand salopard que le monde peut avoir connu. C’pour ça qu’il a toujours maudit ses gènes. Ça a été dur pour lui de s’intégrer. Tout le monde dit que c’est une grosse racaille. Parce qu’il a la tête d’une racaille. Et puis, pourquoi blâmer le monde pour ce genre de préjugés ? Moi j’dis, j’aurai pensé pareil. Z’avez qu’à r’garder un peu son visage. Toujours cette expression crispée. L’regard perçant qui parle sans même qu’Revy ait à ouvrir la bouche. Un r’gard qui dit : «Qu’est ce t’as à me mater comme ça toi, t’as envie que j’te r’fasse la dentition ou quoi ». Et comme si ça suffisait pas, il a de drôles de sourcils. Des sourcils super épais qui ressemblent à deux gros cafards entrains d’se gratter l’abdomen contre les poils de ses vrais sourcils qui s’raient logiquement placés juste au d’ssous. Dit comme ça, vous trouverez ça particulièrement dégueulasse. J’peux pas vous en vouloir non plus, ce n’est que la verité. La solution aurait été, si l’on réfléchit un peu, d’laisser ses ch’veux s’échouer sur son visage histoire d’atténuer l’mal. Sauf que d’puis qu’il a découvert l’gel, Revy peut plus s’en passer. J’parle de la gélatine capillaire qui fixe les ch’veux dans des positions peu probables. J’suis sûr vous en avez déjà entendu parler. Cette même gélatine qu’on nommera « Gel » lui permet d’plaquer ses cheveux derrière, puis d’les redresser pour leurs donner un look qu’on nommera « dos d’porc-épic ». Parce que c’est plus badass comme ça, mais encore, il ne s’agit que d’une opinion personnelle. Rien ne garantit que les autres pensent d’la même manière. Vu comme ça, partie par partie, ça a l’air d’être catastrophique. Mais comme ensemble, ça s’complète plutôt bien. C’pas la personne la plus moche, ni la plus belle. C’juste une âme random bloqué dans un corps qui lui convient pas vraiment. >> Psychologie Que pense votre personnage face à un adversaire, quelques traits de caractères, comment il voit le monde... [minimum 10 lignes, 13-15 lignes si vous augmentez la taille de la police] Ce qu’il faut retenir sur Revy Jackson, c’est son nom. Puisqu’au-delà de ça, vous trouverez que dalle. Que du vide. Aucune motivation, pas d’ambition. Pas d’intérêt pour la gloire, la richesse. J’dis pas non plus qu’il s’en passerait s’il pouvait mettre la main sur les deux. C’juste qu’ils sont plus optionnels qu’aut’ chose. Les obtenir est beaucoup trop casse-couille pour qu’il prenne même la peine d’essayer. Une aut’ formulation, un peu plus précise, serait de dire qu’c’est un flemmard. Un gros flemmard même. Mais encore, est-ce vraiment mal de l’être ? C’est ce trait d’sa personnalité qui fait qu’il se contente de peu, qu’il en est même content. Donnez-lui de quoi manger, à boire, de quoi se divertir et il vous lèchera les pieds. Nan, j’déconne. Il vous dira qu’la vie est belle, suivi d’un pet pas vraiment discret. Beh quoi ? C’tout à fait normal de se mettre à son aise quand la vie vous sourit. Sur des sujets un peu plus ennuyeux, le bien et le mal par exemple tiens. Revy se situerait au milieu, ‘vec un faible penchant pour le bien. Pas par choix, mais plutôt par obligation. Il possède une conscience assez sensible qui le torture pour la moindre des choses. Ajoutons à c’là un fort sens de responsabilité qui malheureusement n’est guère compatible ‘vec ses capacités. Il s’rait prêt à faire telle ou telle chose par devoir, mais bien souvent, il n’y arrivera pas. Par manque de moyens, de méthodes, et dans des cas un peu moins commun, par manque de force. Avis donc à toute les personnes qui ont des gosses. Ne les laissez surtout pas percuter Revy pendant qu’ils mangent leurs glaces. Si jamais… Ah non, j’suis en train d’dire d’la merde encore. Aucune personne sainte d’esprit ne laisserait son môme s’approcher de Revy. Toujours sur la voie des sujets ennuyeux, la justice. Non existante il vous dira. Et heureusement ! Pour avoir passé deux années d’sa vie à vivre en volant des gens, Revy s’en réjouit. C’est grâce à ça qu’il est toujours homme libre. Le monde est gouverné par ceux qui l’habitent. Pas par une seule personne, ni un groupe de gens. Ceux qui disent représenter la justice ont réalisés des choses bien effrayantes, mais sont bien loin de devenir la main qui fait tourner not’ monde. La justice n’est pas ce qu’elle prétend être. Elle n’existe même pas. Pour le moment tout du moins. Parce que Revy Jackson, le seul, l’unique, a décidé de devenir la justice. Nan, j’déconne. Ce s’rait trop chiant à faire, et ça prendrait trop d’temps. Puis, c’pas comme si c’était d’sa faute si une jeune demoiselle de l’autre côté du globe se f’sait violer pendant qu’il sirotait pépère son sirop à la menthe. ALWAYS BLAME THE GOVERNEMENT. Parce que c’est leur job à eux. Eh ouai. Sinon sur des sujets plus intéressants, comme la hausse du prix d’la tomate. Revy est 100% pour. Parce que les gens travaillent dur pour les avoir, ces tomates. La baisse des taxes sur les revenus des marchands ? Man, laisse tomber. C’trop complexe pour lui, il n’a jamais rien compris à ça. La politique, l’économie, et j’en passe, c’des trucs carrément abstraits et sans sens pour lui. Prière donc, si jamais vous voulez taper la discut’ ‘vec Revy, de privilégier des sujets simple du genre « i’fait beau aujourd’hui » & tout c’qui va avec ou encore « Elle est bonne cette bière » & tout c’qui va avec. Se mettre au niveau de son interlocuteur est une règle d’or de la communication. Merci donc de ne pas prendre cette demande pour une insulte ou quoi que ce soit de similaire. >> Biographie Votre biographie doit raconter votre vie, pas seulement un évenement précis. Essayez d'être large et de "zoomer" sur les évenements importants. Attention, elle est l'un des éléments déterminants pour votre futur niveau. Essayez d'être agréable à lire. [Minimum 20 lignes, 30-35 lignes si vous augmentez la taille de la police] [Les faits se passent dans un p’tit village sur une grande ile de West blue.] L’air est frais, et le sol encore froid. Le soleil se lève à peine, on ne peut le blâmer de cette situation. C’bien pour ça que j’aime pas m’lever tôt le matin. Quoique, j’ai pas vraiment l’choix cette fois. J’aime bien tourné l’dos à mes responsabilités. En général, je prends vraiment du plaisir à l’faire. Sauf qu’il y a des trucs qu’on ne peut ignorer. C’matin, j’vais faire mon devoir de fils envers son père. La première fois, cette tâche m’avait été épargnée parce que j’étais jeune. Ce n’est plus l’cas désormais. « … A tout jamais dans notre cœur. A tout jamais dans nos pensées, il vivra éternellement. Que ceux qui veulent déposer une rose et le saluer une dernière fois s’avancent. » Ces douces paroles étaient en l’honneur du Dr Sucette, prophète déchu. Symbole divin de justesse et de bonté il y a un temps. Puis cadavre puant et dégoutant depuis un peu moins de deux semaines. Le peu de fierté et d’honneur qu’il restait à ce réceptacle inerte, je l’ai préservé en l’enterrant aujourd’hui. Devant trois personnes. Un bien misérable nombre. Rappelle-toi peuple. Rappelle-toi celui que t’as acclamé en héro, puis vénérer comme messager de dieu. C’lui qui a défié l’destin pour repêcher l’ile d’une mare de désespoir. C’lui qui a remis une économie agonisante sur ses deux pieds en quatre saisons. Ses techniques étaient tellement efficaces. Elles semblaient venir d’un autre monde. Certains évoquaient le mot « Charlatanisme ». Le sorcier qui nous a introduits à la patate. Facilement cultivable, pas cher et surtout bonne à s’en remplir les estomacs. Qu’en-t-il de cet homme en ce moment même ? Où étiez-vous quand l’oubli le martelait, et quand la solitude le torturait ? Je dois la vie à cette personne. Comme un bon millier d’entre nous sur cette ile. J’ai vécu ici autrefois, et je connais l’histoire entière. Si ma dette envers lui venait à prendre forme, même le plus profond des océans ne saurait l’avaler entièrement. ----------------------- J’ai connu toute sorte de champs quand j’étais gosse. Je travaillais dur et je ramenais des sous à la maison. Père disait souvent que c’était pas nécessaire mais ma conscience ne voulait jamais rien savoir. Si je n’aidais pas, je savais que j’allais m’en retrouver malade. Lui en revanche n’en savait rien. Dr sucette, fraichement installé sur l’ile, m’a pris la main un jour pour me ramener de force chez lui. Ne connaissant rien de lui à part ses titres de charlatan et sorcier, et ne pouvant tenir tête à sa force d’adulte, je m’étais laissé faire. Ah, et j’ai également fait dans mon slip. Une réaction on ne peut plus humaine. On ne nait pas tous doté d’la même dose de courage malheureusement. J’me retrouve chez lui. Une salle pleine de mômes. Avec moi au milieu, le pantalon puant le pipi. A chaque fois que l’un d’eux disait sentir quelque chose d’étrange, les larmes me montaient aux yeux. C’jour là, j’avais rien retenu de ce qu’il avait appelé « l’école ». A part qu’il fallait pas que les aut’ sachent que mon dessous pue la pisse. Et y avait aussi une drôle de phrase que Dr sucette avait dit, une qui m’avait marqué plus que le reste et qui pourtant voulait pas dire grand-chose pour moi. Une formulation un peu trop développée pour le fils de paysan que j’étais. Un truc du genre « Je ferai de vous les clés du futur. » La première étape devait être apprendre à écrire. Compter, l’humain savait l’faire instinctivement. C’est ce que Dr Sucette disait. Je n’étais pas spécialement intéressé par les cours qu’il donnait. On n’y gagnait pas d’argent. C’était ça mon excuse. Celle que j’utilisais pour sécher. Puis, à force, le courroux de Dr Sucette finit par s’abattre sur moi : Une semaine entière chez lui, en tête à tête. Pour rattraper mon retard qu’il disait. Avec accord d’mon père. Le sorcier avait ensorcelé mon père. J’ai toujours pensé que sa naïveté allait finit par le perdre. Dans des circonstances assez dures et sous une pression d’une lourdeur insupportable, j’ai appris à écrire ainsi qu’à lire. Mon vieux en était plutôt fier. A chaque fois qu’il croisait quelqu’un, et ça arrivait souvent croyez-moi, il se devait de lui dire que je savais me servir même que j’étais habile de la plume. C’était embarrassant, mais du moment qu’il était content, alors je n’avais pas d’raison pour ne pas l’être non plus. ----------------------- Un jour, le vieux mourut. Il était âgé. Beaucoup trop pour être mon père. Je devais avoir une douzaine d’années quand il passa de l’aut’ côté, les quatre-vingts piges dépassées. Je suppose qu’avoir décidé de prendre soin d’moi l’a mis dans une situation bien délicate. Je n’ai donc jamais posé d’question. Ni sur ma mère, ni sur mon éventuel vrai père. Ni sur pourquoi sa morphologie était tellement diffèrent de la nôtre. Il avait des bras particulièrement longs, départagés par deux coudes quand tout ceux que j’connaissais moi y compris n’en avaient qu’un. Je suppose que j’ai eu d’la chance. Si j’avais hérité d’ce trait, je crois que je me s’rai suicidé bien jeune. Parce que c’était vraiment laid. Pratique peut-être, mais laid. -Bien évidemment, en partant du principe qu’il s’agisse réellement d’mon père.- J’étais lassé des gens venant hypocritement me transmettre leurs condoléances. Une fois le seuil d’la porte du modeste chez nous franchies, la mort d’mon père était oubliée. Et je ne revoyais plus aucune de ces personnes. Je me rappelle avoir éprouvé un fort sentiment de dégout. Un gout amer qui restait sur le bout d’ma langue. Jusqu’à ce qu’on m’offre une sucette qui vint adoucir un peu l’ambiance. Une sucette par le Dr Sucette en personne. « Et si tu dev’nais mon fils un peu pour changer. J’suis sûr tu vas aimer. » Dis comme ça, quand j’y repense maintenant, la manière dont il disait les choses était suspecte. Je s’rai pas concerné, on m’aurait juste rapporté les faits et les mots exactes, j’aurai juré que c’était un pédophile qui parlait. Dr Sucette était un homme au grand savoir. Mais j’suppose qu’il devait retravaillé la manière dont il gérait ses relations humaines. J’ai appris la médecine à ses côtés pendant cinq années. De la p’tite grippe de rien du tout jusqu’à la grosse vilaine tumeur casse bonbon, je savais comment m’y prendre. J’avais même commencé à exercer. Les gens voyaient pas vraiment un médecin en moi. Mon apparence n’aidait pas. Et « Dr Revy », tout comme « Dr Jackson » sonnait extrêmement cliché. Maudits soient mes gènes pour m’avoir donné une gueule de criminel.Il y avait aussi le fait que je m’en tenais uniquement à la prescription de traitement, pas plus. J’avais dix-sept ans à l’époque, mais je ne me sentais pas assez fort. Pas assez pour pouvoir porter le lourd fardeau qu’était la vie des gens durant les opérations. Ça m’aurait sûrement brisé. Et puis toute façon, ‘vec la sale gueule que j’avais, personne ne m’aurait fait confiance au point de me laisser lui ouvrir l’bide. ----------------------- Des équipages connus sur not’ blue, y en avait pas des masses. L’un d’entre eux avait un jour accosté sur nos rivages. L’équipage des Babouins du Tururu qu’ils s’appelaient. Ils trainaient une sale réputation. Du genre, ça vole, ça piétine, et ça crache sur le monde. Pas d’panique par contre. Ici, on mange à not’ fin, et… Beh c’tout. S’ils trouvent quoi que ce soit à prendre, qu’ils le fassent. S’ils sont v’nus pour d’la soupe, ils vont s’en prendre plein la gueule tellement ça s’ra bon. C’not’ spécialité. Sinon, beh on n’a rien à leur offrir. Si ce n’est de l’hospitalité. En échange de la promesse en or : La promesse de pas l’foutre le bordel. « -Ah p’tain l’arnaque, y a rien à voler dans l’coin. On s’est fait biter les gars. » Les deux phrases légendaires du capitaine babouin que l’histoire a retenu plus qu’aut’ chose. Elles ont été gravées sous la statue représentant sa personne. Vous comprendrez plus tard. « -Les gars, ça s’ra not’ bonne action de l’année. Pour tirer une croix sur toutes les merdes qu’on a faites cette année vous savez. » Les versions diffèrent, je vous transmettrai celle qui semble être la plus fiable étant donné que j’étais pas présent : Dix sacs d’or en don à la mairie, ainsi que quinze places dans l’équipage des Babouins du Tururu. Ceux qui se joindront à lui se verront promettre gloire et argent, ainsi que la classe de faire partie de l’équipage babouin. C’était la bonne action qui resta graver dans les annales. Celle qui lui valut une statue d’ivoire en ville à son honneur. Un geste de gratitude envers un homme, certes pas tout le temps, mais tout d’même généreux. Je ne me sentais plus à mon aise chez Dr Sucette. J’avais l’impression d’avoir trop abusé d’sa gentillesse, et ça m’gênait plus qu’aut’ chose. Dans ma quête vers l’indépendance, rejoindre les Babouins du Tururu pourrait être un bon début. C’est ce que j’avais pensé. M’enfin, n’importe quelle autre occasion aurait été décrite de bon début du moment que je pouvais vivre par mes propres moyens pour changer un peu. Et vu que celle-ci s’est présentée au moment même où je songeais à m’casser, beh j’l’ai saisi. Pour être franc, les connards, ils ont pas voulu m’prendre au début. « Ta tête m’inspire rien d’bon, j’préfère pas t’laisser monter à bord ». Et d’un coup, quand j’leur ai dit que j’étais médecin en vantant mes talents hors pair de guérisseur, ils finirent par me prendre. Eh ouai. J’ai quitté l’ile sans rien dire, sans rien laisser derrière moi. Si ce n’est les attentes du Dr Sucette et le futur qu’il avait choisi mais que je n’ai pas pour autant approuver. La vie d’pirate est plutôt sympa. On est gâté. On mange bien, on boit jusqu’à en tomber la tête première, on aime parier et jouer puis on parle plus qu’on agit. Toujours la tête haute même si on a rien dans les tripes. On sait jamais, ça peut marcher. Ça m’a pas pris trop d’temps. J’ai fini par comprendre comment le monde de la piraterie marchait. Ou tout du moins, je crois avoir compris. Mes doutes viennent du fait que le temps que j’ai passé avec l’équipage des Babouins du Tururu sur la terre ferme dépasse de loin c’lui passé sur mer. Du coup, entre pirates ou simples voleurs, j’sais pas vraiment ce qu’on est. Mes premières aventures en tant que novice furent difficiles. A un tel point que j’en avais perdu le sommeil. La culpabilité m’avait empoisonné. Pauvres, riches, aveugles, vieux, femmes, ou peu importe. Tous ceux qui étaient faibles payaient cher les frais de not’ passage. S’enrichir sur le dos des autres, c’était le concept de la piraterie auquel j’ai été introduit. J’ai fini par m’y habituer. J’dis pas que j’suis devenu un gros connard du jour au lendemain, juste que je m’y suis habitué. J’ai passé deux ans à jongler entre les quatre blues. Not’ réputation ne croissant plus, la décision de s’engager sur Grand Line ne tarda pas. Un allé sans retour vers une mort certaine. Ils le savaient mieux que moi, et pourtant, ils étaient toujours partants. Pour vivre les joies d’la conquête qu’ils disaient. M’ouai, pas vraiment convaincant. Ca s’ra sans moi. C’là que j’ai décidé d’quitter l’équipage des babouins suicidaires. Pas que j’ai pas envie d’les raccompagner jusqu’à leurs cercueils, mais j’risque d’y passer moi aussi. Ainsi prit fin ma vie d’pirate des mers gâté. Je m’étais retrouvé seul, sans ambitions, sans but. Quoique, j’pense en avoir un finalement. Mon but serait idéalement de trouver un but dans la vie, de quoi lui donner un sens. Parce que jusque-là, ça n’a été que de la pure bullshit. Rien que ça. >> Test RP Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation. Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas. Quand vous estimez avoir terminé votre présentation, signalez le et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous titre de votre présentation [En attente de Test RP] Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs vous loupent. Cinq jours à bord d’un navire. Dont trois passés aux toilettes. Apparemment, rien de bien surprenant. C’normal quand on a pas l’habitude d’être en mer. J’m’y attendais qui plus est. J’m’étais dit, ça s’ra l’occasion d’leur montrer un peu c’que j’savais faire. Sauf que voilà. Mon infaillible recette d’grand-mère contre le mal de mer m’a lâché. Et maintenant, tout l’monde s’paie ma gueule à bord. Je suis devenu l’médecin qui peut même pas soigner son propre mal. Les rares moments où j’étais pas aux chiottes, j’les ai passé en compagnie d’mes nouveaux potos et frères de travail. Histoire d’les connaitre un peu mieux. J’ai carrément eu l’temps d’les classifier un par un après avoir patiemment attendu qu’ils se bourrent la gueule pour découvrir leurs vrais personnalités. Le bilan de cette expérience vous dîtes ? Je les décrirai comme étant des âmes égarés qui… Nan, c’était juste de gros connards. Pas un seul pour rattraper l’autre. Que des cas sérieux. Rien d’bien sympa n’sortait d’leur bouche. Dès qu’ils l’ouvraient, c’était pour insulter l’autre. L’menacer. Lui cracher sur la gueule éventuellement. Et au moment où tu finis par penser que cette fois c’était la bonne, que ça allait vraiment finir en baston, ils explosaient d’rire. Se passaient les bras autour du cou, et chantaient à l’unisson. Comme le f’raient les meilleurs amis du monde. Ils ont beau être la pire espèce, ils valent toujours mieux qu’les hypocrites qui font du lèche cul et de l’hypocrisie leurs métier. Et vu que le lèche derrière, tout l’monde s’y adonne, vivre ‘vec ces brutes n’est ptêtre pas si mal qu’ça. C’est ce que j’m’étais dit. Puis, au moins, ils ont l’mérite d’être drôles. Leurs blagues étaient d’un tout autre niveau. Ils avaient ce p’tit quelque chose spécial quand ils racontaient leurs histoires qui f’sait que même la plus conne des blagues me donnait la crampe au ventre. Pour vous donner une idée, j’ai fini par me tordre de rire quand quelqu’un a dit qu’le cap’tain avait donné tout c’fric aux gens d’mon ile pour qu’ils s’enrichissent avec et qu’il reviendra un jour tout voler. Une sorte d’investissement sur longue durée. En tout cas, soit c’est ça soit c’est qu’on force un peu trop sur l’alcool. M'enfin, du moment qu'on s'amure j'dirai... Au bout d’cinq jours, on arrive quelque part sur East blue. Ça nous aurait pris deux fois moins d’temps apparemment si l’navigateur était un peu plus compétent. Mais ça, personne n’ose l’pointer. Apparemment, not’ navigateur est balèze. Vraiment balèze. Piller le village sur l’quel on tombera une fois qu’on aura accosté, c’était ça not’ premier boulot. Et comme on est nouveaux dans l’milieu, quelques explications s’imposaient. « -On prend tout ce qui a d’la valeur et qui peut nous servir, à part l’bétail. Ça prend trop d’place, ça pue, et faut les nourrir en plus. Y a rien d’bien compliqué. Laissez-moi parler. Tout ce que vous avez à faire c’est d’les intimider ‘vec vos armes. Sortez-moi le plus tueur des regards les gars. » Tout le monde poussa un cri. Comme s’ils allaient en guerre. Alors qu’en réalité, i’vont juste agresser des civils qui passeront pour sûr la pire journée d’leur vie. Une dizaine de sabres pointèrent vers le ciel, avant que l’ensemble de l’équipage ne se rue vers le village. Une chorégraphie exécutée d’manière à déstabiliser le plus rapidement. N’importe qui perdrait la volonté d’combattre après avoir assister à ça. Les sages se rendirent. Les moins sages sortirent leurs fourches préférant la voie de la lutte. Bien évidemment, ils furent tous descendus. Ils servirent d’exemple au reste. On ne tient pas tête aux Babouins du Tururu. On s’agenouille si l’on tient à sa tête. Tout s’passa comme prévu. J’n’avais eu besoin d’faire quoi que ce soit. Si ce n’est veiller à ce que les villageois r’marquent le pistolet qu’on m’avait soigneusement remis. Le second d’l’équipage vint m’voir pour m’envoyer un peu plus loin. Une maison reculée aux pieds d’la montagne. Là-bas, j’ai trouvé l’cap’tain en train d’discuter ‘vec quelqu’un. M’enfin, c’pas vraiment le bon choix d’mot. Il le t’nait par l’col d’sa chemise et lui mettait des claques à chaque fois qu’le pauv’ mec disait quelque chose de déplaisant. « -Emmène le dehors, et bute le. » Ces directives m’étaient clairement destinées. J’ai quand même voulu en être sûr, et j’ai eu un « Qui d’autre ça peut être bouffon » bien froid en retour. Après avoir volé ces gens, j’devais les tuer. Sur le coup, j’ai essayé d’le sortir comme c’était d’mandé. J’m’étais dit que j’allais commencer par ça. Histoire d’laisser à mon cerveau l’temps d’trouver une solution. Sauf qu’la personne que j’devais buter n’était pas vraiment maligne. Pas assez pour comprendre qu’il valait mieux s’tenir bien sagement parce qu’il suffisait d’me regarder dans les yeux pour savoir que je n’allais, que je ne pouvais pas la tuer. Elle se débattait sauvagement et dans le processus, elle me mit également plusieurs coups. Je pouvais les lui rendre. J’pouvais riposter, mais je ne l’fis pas. Et mes raisons étaient claires. « -Qu’est ce tu fous à jouer l’clown, bute le j’t’ai dit » Finalement, l’cap’tain s’en occupa. Je n’arrivai plus à l’voir dans les yeux après ça. Plus tard dans la journée, alors qu’on s’apprêtait à réembarquer, j’eus droit à un speech d’sa part. Sur l’fait qu’on avait une réputation à t’nir, et qu’en tant que membre de l’équipage, c’était d’mon devoir d’la préserver. Mais pas qu’ça. « -L’truc, c’est de pas trop y réfléchir. D’pas trop s’poser de questions. Si t’es trop doux, tu f’ras pas long feu dans l’milieu. » Il sortit un poignard. Pendant un court moment, j’ai cru que c’était la fin pour moi. Que le peu d’bonté en moi m’aura tué. Sauf qu’la lame n’était pas pointé vers moi, mais vers l’cap’tain. Il déchira sa veste, dévoilant une cicatrice s’étalant sur tout son torse. Ainsi que plusieurs autres. Sûrement des traces de balles l’ayant touché. « -Contrairement à aujourd’hui, tout s’passe pas comme on veut. S’tu crois qu’on est assez forts pour qu’tout l’monde s’prosterne d’vant nous, tu t’mets l’doigt dans l’œil. » On ne pouvait faire plus clair qu’ça. En cherchant l’indépendance, je m’étais engagé dans quelque chose qui me dépassait complètement. Pas d’soucis par contre. On va juste dire qu’j’ai emprunté la voie express. Celle qui m’rendra plus mature le plus rapidement possible. |
VIVE MANCHESTER UNITED. Et non, j'le dis sans raison particulière. Sur ce, mouettesalut.
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Informations IRL
Prénom : /
Age : 18 ans
Aime : ne rien faire.
N'aime pas : la responsabilité.
Personnage préféré de One Piece : Aokiji & Marco
Caractère : (définissez vous en quelques mots) pas sociable.
Fais du RP depuis : J'en faisais il y a deux ans à peu près, et j'ai arrêté. Je viens de reprendre.
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Tous les soirs en général
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Dernière édition par Revy Jackson le Lun 9 Sep 2013 - 19:20, édité 4 fois