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Bienvenue à Tesoro Azul ou Comment réapprendre à vivre?

1 jour et demi après l'arrivée du Saphir sur Grand Line


La nuit tombait au dessus des matelots du Saphir. Kanbei avait du mal à se réinsérer dans la vie active. Lui et Petru avaient parlé pendant près de 10h d'affilée. Boissons et apéritifs compris. Ils étaient maintenant posés dans deux hamacs installés sous les gréements du navire. Le capitaine, un certain Ollyd Baëllr, lui faisait toujours autant penser à Lloyd avec ses expressions.

Ils avaient beaucoup de points communs. Petru et lui. Tous les deux avaient connu des bas et des hauts. Mais partageaient une vision du monde totalement différente. Là où Kanbei avait cherché à s'isoler, Petru s'était fait de nombreux amis et alliés. Là où Kanbei avait tué et s'était vengé, Petru avait pardonné. Deux mondes opposés. Complémentaires. Une très forte amitié venait de se lier autour de quelques verres et d'une mer un peu plus agitée que d'habitude. Les idées noires avaient disparu. "Ton avenir n'est constitué que de possibilités". Son sauveur et ami lui avait dit ça après quelques shots d'alcools forts un peu trop dosés. Cela faisait deux jours que Kanbei renaissait. Il n'était plus le même. Sa colère était toujours là, au fond de lui, mais il parvenait à la canaliser. Ses émotions étaient mieux maîtrisées. Il assumait enfin l'enfance qu'il n'avait jamais pu terminer.

Sa vie prenait un nouveau sens. Il pouvait tout faire, tout assumer. La mort ne le hantait plus autant. Retourner chez les Avalons? Probable mais il fallait qu'il mûrisse encore un peu pour assumer son vrai rôle de second. Son goût pour la vie venait de s'enflammer. Il avait envie de vivre. La vie était un don précieux, un don de la mer et du ciel.


Blizzard:


Le blizzard était plus ténu. Moins sombre. Son fusil et toutes ses affaires lui avaient été rendues. Il était un homme libre. Un homme désormais. Rien ne pourrait plus l'arrêter. Son coeur s'était remis à battre. Il vivait. Non plus comme un monstre. Mais comme un être vivant à part entière. Un être unique parmi la masse. Kanbei. Et il voguait à bord du Saphir.


En direction de Tesoro Azul...


En effet, Petru était un important négociant en matières premières et avait de nombreuses franchises à travers le monde. Material qu'on l'appelait. Il vendait de tout aux 4 coins du globe. Métaux, alliages, minéraux, produits chimiques, tissu. Toutes les matières premières possibles et imaginables. Et il dégageait des profits stupéfiants au vu du luxe avec lequel il se permettait d'armer ses navires. Le Saphir était une véritable perle des mers. Des bois rares dans toutes les salles. Une coque finement ouvragée. Un véritable saphir en figure de proue. Des voiles en tissu aux prix exorbitants. Cela faisait rêver. Et Petru voulait aller plus loin que ça. En réalité, son siège social était caché dans les bas-fonds de Luvneelpraad pour des raisons de sécurité et il aurait du y rester. Mais un contrat de très haute importance devait être signé. Et il réclamait sa présence.
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Lendemain matin.

Les Companieros réclamaient une quantité importante de blé à l'entreprise de Petru, Prima Matera. Les bénéfices allaient être importants au vu de la quantité demandée mais c'était la première fois que Petru allait commercer avec cette confrérie et il préférait y aller en personne, comme à chacune de ces occasions. D'après ses informateurs, les Companieros étaient une association monacale d'une trentaine de personnes vivant dans un monastère au sommet de l'île de Tesoro Azul. Un voyage des plus aisés apparemment. L'équipage était expérimenté, le navire des mieux conçus. Qui plus est, Petru jouissait apparemment d'une très bonne réputation car il se permettait de voyager sur l'entrée de Grand Line sans protection rapprochée. Totalement fou en réalité. Mais bon... Kanbei n'avait pas le choix. Il avait récupéré ses affaires et c'était déjà ça. Le pistolet ne quittait pas sa ceinture et le canon scié était sous son lit dans la cabine qu'on lui avait affrété.

Mais il avait changé.

Ses pulsions meurtrières n'étaient plus. Il tuerait si le besoin était présent mais pas sans raison. Il avait de nouveaux idéaux désormais. Et pour cela il fallait qu'il soit fort. Et riche. Et Petru ne manquait pas d'idée pour ses amis. Il avait d'ailleurs une idée à proposer à Kanbei. Enfin après la livraison bien entendu. Tout résidait dans le succès de la livraison en réalité. La manne financière de cette livraison permettrait de financer des projets secrets de Petru et peut-être, qui sait, le projet de Kanbei. Enfin la surprise en somme...

Le Wanajima regardait la côte vers laquelle ils s'approchaient. Tesoro Azul était comme l'avait annoncée Material. Sèche et pauvre. Elle se résumait à une immense colline cernée de bidonvilles. Le monastère était au sommet de la colline et entouré de longues murailles et une annexe au monastère servait de quais pour accueillir les navires. Bref. Les Companieros controlaient l'île et permettaient à la population de survivre grâce à leurs cultures de blé. Malheureusement, une mauvaise prévision météorologique et une logistique défectueuse leur avait fait perdre la moitié des récoltes et ils en avaient besoin. Terriblement besoin. C'est pourquoi le chef du monastère avait, par je ne sais quel moyen, réussi à collecter une bonne quantité de fonds, capable de commander beaucoup de blé.

L'île en soi était une source de main d'oeuvre non négligeable. Petru avait eu un sourire de commercial à la manque quand il lui en avait parlé. Peut-être avait-il un projet pour ses habitants? Kanbei n'était pas encore dans les petits papiers de son nouvel ami mais il savait qu'il y avait anguille sous roche. De toute manière, ils arrivaient. Il verrait bien cela plus tard.

"R'muez-vous la couenne banc d'sapajous. Crévindiou du nerf bon sang!"


Ollyd semblait être soucieux de faire une bonne manoeuvre pour ne pas abîmer le navire. En même temps, son boss était à bord. Paraître au top était d'une logique implacable. Et pourtant Petru n'avait pas trop l'air de s'en soucier. Son équipage, il le connaissait déjà et savait de quoi il était capable. Donc à partir de là, tout allait bien. Pas pour le camarade Ollyd apparemment.

Le port se voulait pouvoir accueillir bon nombre de navires mais au vu de l'entretien donné aux quais, seuls une demi-dizaine de navires de la taille du Saphir pouvaient stationner. Un port minuscule en somme. La manoeuvre fut parfaite et les officiers du Saphir n'eurent pas besoin de l'aide des moines en faction pour fixer leur navire à une bite d'amarrage. Une délégation de trois moines étaient venus les accueillir. Une fois la passerelle sortie, Petru et Kanbei furent les premiers à sortir pour aller voir les moines. ceux-ci avaient un teint livide et l'un d'eux se décida enfin à parler:

"Vous feriez mieux de partir. La commande est annulée."

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Hahahahahahahaha. Sacrés moines. Ils venaient de leur faire passer Reverse Mountain pour une commande très importante de blé et une fois la commande arrivée ils la rejetaient? C'était une blague? Apparemment pas au vu de leur teint plâtreux. Petru était rouge et en train de virer sur du pourpre. Il allait probablement leur demander un procès. Ou pas. Sa couleur changea quand il aperçut un autre navire sur le quai et indiqua d'un signe du doigt un étendard à Kanbei. Une tête de mort fracturée avec un marteau sur l'dessus. Avec une couche de peinture rouge sang. Les Hammer's Pirate que ça disait. Voilà donc qui expliquait tout. Et... une douce odeur de fumée envahissait l'horizon. Un bout de bidonville brulait. Ca commençait bien. Et v'là les moines qui étaient en train de prendre leurs jambes à leur cou. Pourquoi?

"Mais que voilà Burke? Un très joli navire n'est-ce pas?"

"Oh oui Kurbe. Un très joli navire hin hin hin."

Qu'est-ce que? Deux types aux mines patibulaires et passablement abimées venaient de débarquer d'une ruelle adjacente. Des pirates du Marteau apparemment au vu de ce qu'ils portaient à leur ceinture. Tous deux semblaient un peu simples d'esprit mais ils pouvaient être des plus dangereux s'ils rameutaient d'autres de leurs amis. Kanbei avait laissé le fusil dans sa cabine. Il n'avait que le pistolet à la ceinture. Petru n'était pas gêné le moins du monde. Il avait 40 hommes à bord probablement tous prêts à se battre. Mais pourraient-ils se battre contre un équipage pirate de Grand Line qui n'était pas au courant de la notoriété de Petru? Peu probable. Kanbei n'entendait plus la voix au fond de lui. Il était libre de choisir ce qu'il allait faire. Ces types là ne devaient en aucun cas alerter leurs camarades. Il ne leur en laisserait pas le temps.

"Messieurs, que puis-je faire pour vous aider? annonça Petru d'une voix mielleuse."

"Hmmm. Nous donner ton navire et sa cargaison?"

"Hin hin hin, HHHHHH..."

Non. Ce type là ne finirait jamais cette phrase. Ses amis ne viendraient pas l'aider dans l'immédiat. Par contre, le poing de Kanbei venait d'aller aider sa pomme d'Adam à écraser sa trachée dans un bruit de gargouillis peu enviable. Le canon du pistolet de Kanbei venait s'insérer sur les lèvres du second pirate avec un tutututu version "Au moindre bruit je retapisse le sol avec ton cerveau". Voilà. Bien sage. Il fallait agir vite. Il ne savait pas combien de pirates étaient sur l'île. Au vu de leur navire, ils devaient être une trentaine. Bon. Ceux-ci devaient être une sorte de patrouille autour de leur navire. Kanbei fit signe à Petru de remonter à bord du navire en menaçant les deux pirates et en les dépouillant de leurs armes. Une bonne chose de faite. Restait à savoir ce qui se passait vraiment sur cette île. Kanbei venait de faire ligoter les hommes et de récupérer son fusil & co. Petru n'était pas un apôtre de la violence à proprement parler et il se souciait plus de récupérer son argent.

"Ecoutes. J'ai une dette envers toi que j'pourrais probablement jamais rembourser. Par contre j'peux faire en sorte que ton échange ait lieu, pirates pour foutre la merde ou pas. Me faut juste ton accord."


Petru faisait les 100 pas sur le pont sous le regard attentif des officiers de bord, désormais armés. Il venait d'écouter attentivement le Wanajima et triturait son pendentif avec appréhension. Normal. Laisser un ancien suicidaire capable de rétamer du pirate lui ramener son argent était une solution des plus douteuses mais bon... il n'avait que cette solution. Alors il hocha la tête d'un air grave vers Kanbei et accepta son plan un peu fou. Il fallait juste pour lui éloigner le navire du rivage et revenir si le Wanajima lui faisait signe. Sinon... bah il perdait quelques tonnes de riz et un ancien suicidaire. Pas grand chose me direz-vous mais beaucoup d'argent en perspective.

Bref. Quand faut y aller.

Kanbei rajusta sa cravate. Plutôt pas mal ce costume que lui avait filé Petru. L'heure n'était néanmoins pas aux défiles. Il redescendit la passerelle en urgence et se mit à avancer calmement en direction du lieu de l'incendie. D'abord l'incendie, ensuite le monastère. Il fallait faire les choses dans l'ordre. Sa ceinture de munitions était pleine à craquer. Arriverait-il à tuer? Oui. Probable.

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La ville était un véritable dédale. Kanbei ne pouvait s'aider que grâce à la fumée qui se dégageait dans les airs. Voilà cinq minutes qu'il progressait dans les rues et tout le monde fuyait en le voyant. Apparemment, pas tous les individus ne semblaient adhérer au fait de se balader avec des armes dans les rues. En même temps, tous ces individus étaient pauvres et dans le besoin et les pirates évitaient leur île généralement. Donc bon... Il est vrai que la présence d'un homme lourdement armé et en costume puisse effrayer. Personne ne traînait trop longtemps dans les rues des bidonvilles de toute manière. Et mieux valait progresser de manière vigilante. Un être peu averti eût vite fait de disparaître sans jamais laisser de traces.

Il avançait doucement, prenant soin de garder le fusil à canon scié contre lui. Le lieu de l'incendie n'était plus très loin et la fumée s'épaississait à vue d'oeil. Qu'est-ce qui avait bien pu se produire? Et Kanbei découvrit la scène. Le feu avait pris sur une place. En fait, ce n'était pas un feu. Mais un bûcher en proie aux flammes. Une dizaine d'individus ligotés et porteurs de baillons étaient en train de se contorsionner pour éviter que les flammes ne les atteignent. Voilà pourquoi il n'avait rien entendu. Tous ces gens ne pouvaient pas crier. On n'entendait que des bruits étouffés. Mais pourquoi avaient-ils été mis sur ce bucher? Kanbei n'en savait rien. Il se précipita à la rescousse des suspendus. Tous étaient maintenus sur une longue poutre en bois. Un truc dans le genre mastoc. Kanbei ne savait pas s'il pourrait le porter seul mais il fallait qu'il le fasse. Et vite...

Se logeant sous un bout de poutre surélevé de plusieurs mètres, il entreprit quelque chose de fou. Il ne pouvait pas atteindre la poutre de cette manière. Et s'il ratait sa tentative, il tuerait ces gens encore plus vite. Mais vu leurs regards pressés, il n'avait pas le choix. Il recula d'une quinzaine de mètres et prit son élan. Puis fonça. Son but était de sauter sur la poutre pour la faire sortir de son logement et rouler hors des flammes. Physiquement, ce n'était pas une équation différentielle linéaire et il y avait de fortes chances que cela ne marche pas. Mais bon. Qui ne tente rien n'a rien.

Et il s'élança.

Pour s'écraser comme une merde sur la poutre. Enfin. Il l'avait atteinte et c'était déjà ça mais la fumée commençait à l'asphyxier. Et merde. Quel crétin. Note de secouriste. Zéro pointé. C'est alors que quelque chose d'imprévisible se produisit. Comme quoi on est pas à l'abri de bonnes surprises. La poutre se souleva de son logement, Kanbei dessus, et fut projetée un peu plus loin.

"MONK CUTTER"

Qu'est-ce que? Tous les futurs immolés par les flammes venaient de voir leurs liens se défaire. Enfin se faire trancher plutôt. Un homme en robe de bure venait de les libérer. Sa silhouette était élancée et ses membres puissants. Kanbei ne savait pas s'il devait s'en méfier et il allait récupérer ses armes quand le moine se mit à parler.
"Toi là. Il me semble que je peux te faire confiance. Je vais rassurer la population. Occupes toi du monastère. Et pas d'entourloupes sinon je m'occupe de toi."

Euuuuh? Ce gars là avait juste l'air carrément balèze. Et il lui faisait confiance comme ça? En même temps il venait de le voir essayer de sauver ces pauvres bougres. D'un hochement de tête, le Khan acquiesça et allait reprendre le chemin du monastère quand le moine le héla pour lui donner un trousseau de clés. Celles-ci permettaient d'entrer par une porte dérobée. Plutôt cool. Il ne restait qu'à faire vite. Et puis de toute manière, s'il échouait, ce gars-là viendrait à son tour et rétamerait chaque pirate du Marteau

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Il s'était mis à courir en direction du monastère. Les moines étaient en danger si les pirates du Marteau avaient essayé de brûler ces pauvres hères. Le monastère était une imposante bâtisse cernée d'imposantes murailles où les moines devaient se balader dans la journée. Etrangement, personne ne s'y trouvait malgré cette heure propice à la marche. Le Wanajima avait trouvé la trace des pirates. Ils cassaient tout ce qu'ils rencontraient. De sombres crétins assoiffés de violence. Kanbei s'interrogea sur l'être qu'il fallait être pour guider cette masse animale et il prit peur. Il rencontrerait probablement un capitaine des plus difficiles à affronter mais bon... Il n'avait pas le temps d'y penser.

Il faillit déboucher sur l'entrée principale du monastère mais un simple coup d'oeil le ravisa. Une demi-dizaine de pirates campaient l'entrée avec un arsenal ayant de quoi effrayer un contingent de soldats de la marine. Sabres, armes à feu en veux-tu en voilà. De quoi en démoraliser plus d'un. Heureusement qu'il avait la clé pour l'entrée des artistes. Et qu'il venait de trouver l'entrée en contournant discrètement le monastère après avoir longé la muraille. Ce truc était immense. Kanbei ne savait pas s'il y trouverait quoi que ce soit d'intéressant. Enfin... Des Pirates du Marteau s'y trouveraient, il en était certain.

L'entrée dérobée donnait sur un confessionnal. Ha. Quelle honte. Les moines pouvaient donc faire un tour pendant que le pêcheur déblatérait tous ses pêchés. C'était risible. Ces types là n'avaient vraiment aucun scrupules. Gagner la confiance de pauvres hères pour avoir la mainmise sur eux était vraiment immonde. Cependant, le Wanajima n'était pas là pour juger ça. Juste pour retrouver l'argent. Et il devait s'y mettre plus sérieusement. Quelque chose lui disait que les choses sur cette île risquaient d'empirer.

A travers la grille du confessionnal, il vit deux moines traverser la chapelle dans laquelle il se trouvait en courant et se cacher derrière l'autel central. Une sorte d'icône un peu étrange. Ils ne venaient pas pour prier en tout cas. Mais pour se cacher. A leurs bruits apeurés, ils fuyaient quelque chose. Ou quelqu'un.
PAN! PAN PAN PAN! SWOUSH! PAN!

Des coups de feu commençaient à retentir dans le monastère. Une cohue générale à l'extérieur. De quoi foutre un beau bordel. Qui plus est, les gens n'avaient nulle part où fuir. Cela risquait de très très mal se finir pour pas mal de personnes. Kanbei fonça derrière l'autel en surprenant les deux moines. Deux pauvres lopettes ayant fait voeu d'aider leur prochain. Quelle bonne blague. Ayant fait voeu de sauver leurs miches respectives oui.

"J'vous laisse douze secondes pour répondre à mes questions ou j'vous étale le caramel mou sur le sol okay?"


Un p'tit coup de crosse et les v'là tous deux qui acquiescent avec un air de poisson pas frais. Ils semblaient prêtes à s'libérer la prostate sur l'sol. Et effectivement... EURK. Dégueu'. Et déjà vu. Bon. Il allait peut-être avoir ses réponses facilement.

"Où est l'argent pour la commande de blé? 12, 10, 7, 3."


Au vu de la tête des deux types, son décompte venait d'agrandir la flaque au sol de la moitié d'son ancien diamètre. Mais les réponses fusaient dans tous les sens. Comme des réponses de premier de la classe pressé de donner la réponse avant que les faveurs de l'enseignant ne se dirigent vers une autre tête blonde. Et ils envoyaient toute la sauce apparemment. Dans les deux sens d'ailleurs...

"Dans la salle du coffre, au sous-sol. Elle..."

"Au fond du couloir à droite puis à gauche."

"Mais attention, il y a les p..."

"Pirates."

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Kanbei sortit de la chapelle à toute volée. Il n'avait pas beaucoup de temps. Puis l'argent pouvait tout aussi bien s'envoler. Ou être dérobé. Le couloir. Kanbei se fraya un passage jusqu'à l'endroit indiqué en évitant les moines qui couraient en tous sens. Le v'là qui débouchait sur une sorte de grande pièce circulaire avec un escalier en spirale qui descendait sous terre. Et face à lui, un type. Crane rasé. Marteau en main. Chique en bouche. Pirate à n'en pas douter. Le gars semblait aussi surpris que le Khan de le voir débouler ainsi. Juste le temps qu'il fallait pour agir.

Le Khan s'arqua sur ses jambes et plongea. En plein dans le bas ventre du dit pirate. Totalement fou vu que ce gars avait un marteau en main. Mais v'là. Il se prit seulement un coup d'marteau assez faible dans l'dos au vu du plongeon avant d'rouler avec son nouvel ami dans les escaliers. Un bon clonk se fit entendre au détour d'une marche. Un de moins. Plus que quoi? Une vingtaine? Vingt-cinq? Il ne savait plus trop où il en était. Toujours est-il qu'il déboula en plein devant la salle du coffre, coffre ouvert et trois gonzes en face. Crânes rasés eux aussi. Réunion punk à n'en pas douter même si l'troisième larron avait des cheveux. Deux armés de flingues aussi. Et l'troisième qui le lorgnait d'un air vicelard.

PAN! PAN!
Deux flashs lumineux suivis d'un long sifflement. Kanbei eut l'impression que sa dernière heure était venue. Mais non. Les deux balles se fichèrent dans le mollet un peu trop gros du gars que l'Khan venait d'charger. Flosh! Et v'là l'sang qui s'met à gicler. Hop diversion. Son bras cherche à tâtons le fusil à canon scié et galère pour l'trouver. Vite! V'là qu'les trois malabars lui foncent dessus. Enfin deux. Pis v'là l'troisième qui s'y met aussi. Mais plus lentement. Comme s'il était hmmm. Moins con.

Et il a bien eu raison. Le Wanajima vient d'trouver l'fusil et vise approximativement. Etrange non? Il allait se remettre à tuer. Mais avec raison cette fois? Oui. Enfin bref. Il n'avait pas le temps d'y réfléchir. Il pressa deux fois la détente et les deux gars s'étalèrent sur lui. Chier. Ils étaient foutrement lourds. Et l'troisième était toujours là.

Il dégagea les cadavres d'un bras et sortit son flingue de l'autre. Ou pas en fait. Son pistolet ne put avoir une visée assez dégagée. En fait il avait décidé d'autre chose. De rencontrer une tête de marteau qui le plierait en deux et qui l'enverrait dans un mur par exemple. Le Wanajima eut à peine le temps d'voir la tête de son adversaire avant de rouler sur le côté pour éviter un nouveau coup. Tin'. Une marche du plancher venait de voler en éclats. Ce gars là n'était pas d'la même trempe que les autres.

"Bjorn Eukjülhaffehïr. Second des Hammer's Pirates. Pour vous servir. A qui ai-je l'honneur?"

Voilà un gars tout à fait charmant. Se présenter après vouloir l'écraser à coups de marteau. Un individu des plus étranges. Mais le Wanajima n'pouvait pas faire autrement. Esquivant un nouveau coup de marteau, il se redressa et décocha une droite à son opposant qui recula de quelques pas.

"Kanbei Wanajima"


Et rien d'autre. Pas d'équipage pour le moment. Juste un nouveau départ en somme. Un tout nouveau départ. Et pour cela, il lui fallait ramener la valise qui était par terre dans la salle du coffre vide qu'il venait d'entrevoir. Toutes les économies du monastère étaient dans cette valise. Il la lui fallait absolument.

Mais d'abord ce type là.

Il venait de se ruer sur lui en mugissant comme un taureau. Très étrange sa façon de combattre. Cela faisait très animal. Et très prévisible sur le coup. Kanbei n'avait qu'à éviter les attaques très prévisibles et contre-attaquer. Le seul hic, c'tait que vu la vitesse du bonhomme il allait devoir s'manger quelque chose. Mais bon...

Le v'là qui attaquait par dessus, son marteau s'écrasant dans l'air ambiant. Ce gars là était animé par une furie qui dépassait le Wanajima. Comme lui avant en somme. La voix. Ce qui le mettait dans un état de frénésie insatiable. Et maintenant il était calme. Libéré de tout ça. Il attrapa le poignet qui tenait le marteau et frappa à trois reprises dans les côtes de son adversaire avant de balancer un coup de genou à son entrejambe qui résonna comme un coup au but particulièrement victorieux. Une sorte de cri de truie s'ensuivit pendant une bonne demi-dizaine de secondes. Le Kanbei n'avait pas le temps d'attendre. Sa proie pliée en deux, il enroula son bras autour de son cou et la souleva de tout son poids. Le propre poids du second des Pirates du Marteau eut vite raison de ses cervicales.

Une chose de faite.

Il ne restait plus qu'à prendre la valise et à se tirer. Chose qu'il fit non sans vérifier le contenu. La somme était des plus alléchantes. Qu'est-ce qui l'empêchait de partir d'ici seul? Sans Petru? Pfff. Questions connes. Il était lié à lui par l'honneur. Puis ce gars l'avait sauvé. Il reprit le même chemin qu'à l'aller. Il fallait faire vite.



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Il venait de récupérer ses armes, le pistolet y compris, et venait de retourner à la chapelle. Il allait entrer dans le confessionnal quand on des cris retentirent dans le couloir. Le Wanajima se risqua à y jeter un oeil. Le moine combattant venait d'arriver et faisait le ménage de manière radicale. Mieux valait ne pas s'attarder. Le type lui avait dit de faire le vide dans le monastère chez les pirates. Et le voilà qui prenait l'argent du monastère au nez et à la barbe des moines et qu'il la ramenait à un commerçant en matériaux. Bref, il reprit sa course et pénétra dans le bidonville.

Les rues étaient de plus en plus animées. Les pauvres gens prenaient les armes apparemment. Des milices ou des patrouilles se pavanaient dans la ville et massacraient tout ce qui ressemblait à un pirate. Un pauvre pirate du marteau venait d'en faire les frais. Kanbei devait se méfier. Il prit à gauche. Puis à droite. Puis à gauche. Et se retrouva dans une des rares grandes places du bidonville. Une centaine de personnes écoutait avec attention le discours d'un seul homme. De celui qui s'avérerait être un héros pour ce même peuple quelques heures plus tard. Il était debout sur une sorte d'estrade improvisée, entouré d'individus masqués ou masquant leurs visages avec plus ou moins de réussite. Son comité de protection surement. Et lui était là, seul face à la plèbe.

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"Mes amis, l'heure est grave. Comme vous le savez, bon nombre de pirates ont envahi notre île. Ce ne sont pas le genre d'hommes que nous avons croisé par le passé. Ceux-ci cherchent la violence, la mort et la barbarie. Tant que nous ne leur opposons rien, nous ne serons que des victimes comme le sont les moines qui ont voulu négocier avec eux. Mais le temps est venu de faire changer les choses! Ensemble nous pouvons faire changer cette île. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour nos familles, pour nos amis, pour cet endroit. Alors chassons les tyrans qui nous guident et prenons en main les rênes de notre destin. Vive la révolution, vive Tesoro Azul!"


Kanbei était stupéfait. Le charisme de cet homme masqué n'avait pas d'égal. La foule était en liesse et tous brandissaient leurs poings au ciel comme un seul homme. Tous scandaient son surnom. Le Tcheff. L'échine de l'ancien pirate des Avalons se dressa. Il vivait un moment historique sur cette île. Quelque chose de fort, qui changerait à jamais le cours de cet endroit. Il en était certain. Malheureusement pour lui, il n'avait pas le temps de s'y attarder et se rua en direction du port avant que l'affluence dans les rues n'explose. Sa marche rapide lui permit d'éviter bon nombre de patrouilles mais les gens le regardaient avec un regard accusateur. Il risquait d'être rattrapé. Rien de bien grave mais il se hâta.

Il arrivait sur les quais. Plus de surveillance monacale oh que non. Les membres de l'ordre devaient se terrer où ils le pouvaient à cet instant même. Juste le navire des pirates du Marteau et au loin... le Saphir en train de couler? Et merde. Le Wanajima savait qu'il n'aurait pas du laisser Petru seul. Le remord commençait à le prendre quand un psst discret l'interpella.

PETRU.

Il n'était donc pas mort. Et certains gens de l'équipage non plus apparemment. Ils se cachaient dans une sorte de hangar de l'annexe. Kanbei se hâta de les rejoindre. Ils avaient même déchargé la cargaison apparemment. Malheureusement, seule la moitié de l'équipage avait survécu. Tous étaient armés désormais. De ce que venait de lui dire Petru, ils étaient en train de s'éloigner du bord quand le navire des Hammers avait laché une bordée de boulets enchainés qui avaient immobilisés le Saphir. Ils n'avaient eu qu'à le pilonner jusqu'à ce qu'il coule par la suite. Certains membres avaient pu s'enfuir en se cachant dans les débris et avaient regagné le hangar en s'y terrant. Bien mieux, ils avaient même neutralisé cinq ou six pirates et leurs avaient subtilisé leurs armes. De quoi se battre un tant soit peu. Les pirates du Marteau n'étaient pas au mieux de leur forme mais mieux valait faire gaffe.
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Il faut un plan. Kanbei file tout d'abord la valise à Petru et lui explique tout ce qui s'est passé. Un blanc d'une minute s'ensuit et Material se met à sourire. Apparemment, cela l'arrange grandement. Ce gars qui gère la révolte pourrait bien être son homme selon ce qu'il dit. Ses yeux brillent comme s'il avait huit ans. Le Khan lui a probablement donné la possibilité d'engendrer d'énormes bénéfices vu qu'il va parler au capitaine du navire très rapidement. Tout cela se passe vite. Très vite. La révolte gronde. V'là qu'une dizaine de pirates du marteau sortent des rues en courant et montent sur leur navire, suivis d'une cinquantaine de membres de la populace avides de vengeance. Aie. Comment expliquer tout ça?

CLONG. WOUIN PONK CLING POK.


Et voilà que la porte arrière du hangar s'ouvre. Un seul homme. L'homme de l'estrade. Le Tcheff. Tous les hommes armés le menacent de leurs armes mais voilà Petru qui stoppe la mascarade d'un signe de main. Il sait comment gérer les affaires. Le v'là qui s'avance vers le type et qu'ils vont discuter comme deux grands, Petru valise en main. Aie aie aie. Que faire maintenant? Les pirates du Marteau sont toujours à bord de leur navire. Et voilà que...

CLONG. CLONG. CLONG. CLONG. CLONG.

Non. Ca c'est pas le bruit d'une porte en métal. C'est quelque chose de bien plus sinistre. Quelque chose qui est en train d'avancer vers la rue où sont partis le chef de la révolte et Petru. Et personne ne fait rien. Putain. Il faut agir. Oui. Kanbei fait venir le capitaine Ollyd. Il faut qu'ils reprennent le navire ds Hammers avec ses hommes et le soutien de la plèbe. Un souci de réglé. Il reste juste à aller voir ce truc qui bruite et qui se rapproche ostensiblement. Bon. Voilà que les hommes du Saphir et le capitaine s'éclipsent pour aller chercher l'appui du peuple. Il ne reste que le Khan dans le hangar. Et le CLONG qui se rapproche. Derrière le volet d'acier.


SCRATCH.

Voilà une main en acier qui déchire le fin volet de tôle pour révéler un être des plus saugrenus. Le capitaine des pirates du Marteau. Celui qui se révèlerait être Olaf "Thor" Hammerdall, capitaine pirate primé à 15 millions de berrys. Kanbei n'avait jamais vu un être si risible et pourtant il ne pouvait pas se permettre de rire. Le combat final allait se jouer ici et maintenant.

Bienvenue à Tesoro Azul ou Comment réapprendre à vivre? Hank4

"Alors c'est toi la grognasse qui a esquinté mon second? Mes gars viennent de m'apprendre que t'as pris l'argent. Files le moi ou foi d'Olaf tes os devront être numérotés."

Un frisson d'excitation parcourut l'échine de Kanbei. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas eu aussi fort à faire. Ses mains étaient toutes moites. Ses jambes légèrement fléchis. Son buste droit. Son regard se fichait dans les yeux du type d'en face. Il n'avait pas peur. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus peur. Son fusil était légèrement penché sur l'avant, la gueule prête à faire cracher les deux volées meurtrières de plomb. D'ailleurs, le gant en acier semble être des plus étranges. Mieux valait s'en méfier. Le Wanajima préférait ne pas répondre et attendre un quelconque mouvement. Il ne cillait pas. Il attendait juste le départ, adossé à un des murs du hangar.

FWOUSH! FWOUSH!

Un bond de côté pour sauver sa vie. Un minuscule geste qui venait de lui permettre d'éviter deux projectiles explosifs qui faisaient sauter dans l'instant le mur auquel il s'adossait une seconde plus tôt. Ce gant était plein de gadgets hyper dangereux. Plutôt pratique. Mais le pirate n'avait pas le temps de s'y attarder. Le marteau fondait sur lui, plus meurtrier que jamais. Kanbei y opposa la crosse de son fusil et le maintint à la verticale. La crosse vacilla mais ne céda point. La gueule d'acier venait de laisser une empreinte sur le béton.

VRRRRRRRRR.

Non. Son marteau se mettait à tourner. Enfin la tête du marteau. Qu'est ce que? Kanbei eut à peine le temps de cligner des yeux que son fusil se vissait dans le sol et il se reçut un coup de chaussure à bout en acier dans les côtes. Un grognement rauque sortit de sa bouche et il roula sur quelques mètres. Merde. Ses gadgets lui conféraient un avantage sans précédent sur le Wanajima.

"Alors, on fait toujours la maline?"

Et ses railleries gardaient leurs effets inutiles d'ailleurs. Kanbei n'y réagissait plus comme avant. Il y restait juste indifférent. Il sortit simplement son couteau et le brandit délicatement. Toujours les yeux dans les yeux. Derrière son adversaire, il voyait la plèbe et les hommes du Saphir prendre d'assaut le navire du Marteau. Mais il se reporta son attention sur son adversaire. Il était petit et massif. Et son gant d'acier marchait apparemment à l'aide d'un combustible vu la fumée qui sortait des petites tuyères arrière.  Une jauge qui ressemblait à un indicateur de niveau d'huile était aussi visible. Et... ce qu'il voulait voir aussi. Même si cela était un peu plus dur à atteindre et tout aussi dangereux. Tout d'abord le débarrasser de ce marteau.
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Deux minutes. Voilà que deux minutes que Kanbei tenait tête à cet hurluberlu capitaine des pirates du Marteau. Il ne se sentait pas encore prêt à passer à l'assaut. Il préférait éviter les coups de son adversaire et voir son jeu. Pour ce type, Kanbei n'était qu'un clou de plus à ajouter à ses trophées. En effet, le gars lui tenait la discussion en combattant. Il ajoutait un clou ou rivet sur chacun de ses objets à chaque fois qu'il tuait quelqu'un. Et Dieu sait qu'il portait pas mal de clous. Mais bon... Il fallait faire avec. Comme d'habitude.

Les coups pleuvaient et seuls quelques pans de murs subsistaient encore. Personne n'osait interférer dans leur combat. Pour le moment, tous les spectateurs présents, et ils étaient peu nombreux, se contentaient de regarder avec appréhension l'issue de ce combat. Le Wanajima avait jeté le surplus d'affaires qu'il avait. Il ne lui restait que le couteau. Il était prêt.

Un coup latéral partit. C'était l'occasion qu'il attendait. Il fondit sur son adversaire. Entre ses deux bras. La lame du couteau incisa le biceps du capitaine qui lacha son marteau en grognant. Voilà. Il était fin prêt. Tout allait se...


PONK.


Kof. Kof... Sa gorge était broyée par le gant d'acier et il sentit ses pieds se décoller du sol. Ce gant était impressionnant. La force dégagée par les doigts d'acier était sans pareille. Il fallait qu'il agisse vite. La lame du couteau fouillait l'air, trop loin du corps du capitaine pirate pour pouvoir lui infliger de bons dégâts.  Et il suffoquait. L'air de ses poumons s'en allait doucement vers les hauteurs. Mourir ici? Cette mort serait des plus minables. Il avait tant de choses à faire. La lame tapait sur le gant trop long. Le bras de ce gars était trop loin. Il le suspendait en l'air à la force de son bras. Lui, l'ancien second des Avalons... Il...


Il avait tout prévu.


La lame du couteau glissa sous la gaine du tuyau et la scinda en deux, laissant l'huile se répandre le long du bras. Les vérins perdaient leur alimentation et le bras perdait toute sa puissance. La constriction sur sa gorge venait tout simplement de s'arrêter devant les yeux d'un capitaine ébahi. Apparemment il n'avait pas construit ce bras et n'en comprenait pas toutes les composantes. Tant mieux. Kanbei venait de toucher le sol. Il frappa une unique fois. A la gorge. Une épaisse touffe de barbe blanche se répandit sur le béton, accompagnée d'un doux flot de sang chaud. Réussi. Il avait réussi. L'air rentrait dans ses poumons à nouveau et il se massa la gorge avant d'aller récupérer son fusil du sol. Il était lourdement abimé. Tout comme son pistolet d'ailleurs. Ce combat l'avait éreinté et il clopinait. Bordel. Que faisait Petru? Il n'en savait foutrement rien. Bon... Il fallait qu'il examine ces trucs aussi là. Il prit le gant et le marteau par la même occasion, comptant les examiner dès que possible. Ses jambes flageolaient. Il était fatigué.


Repos. Il avait besoin de repos.
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