1 jour et demi après l'arrivée du Saphir sur Grand Line
La nuit tombait au dessus des matelots du Saphir. Kanbei avait du mal à se réinsérer dans la vie active. Lui et Petru avaient parlé pendant près de 10h d'affilée. Boissons et apéritifs compris. Ils étaient maintenant posés dans deux hamacs installés sous les gréements du navire. Le capitaine, un certain Ollyd Baëllr, lui faisait toujours autant penser à Lloyd avec ses expressions.
Ils avaient beaucoup de points communs. Petru et lui. Tous les deux avaient connu des bas et des hauts. Mais partageaient une vision du monde totalement différente. Là où Kanbei avait cherché à s'isoler, Petru s'était fait de nombreux amis et alliés. Là où Kanbei avait tué et s'était vengé, Petru avait pardonné. Deux mondes opposés. Complémentaires. Une très forte amitié venait de se lier autour de quelques verres et d'une mer un peu plus agitée que d'habitude. Les idées noires avaient disparu. "Ton avenir n'est constitué que de possibilités". Son sauveur et ami lui avait dit ça après quelques shots d'alcools forts un peu trop dosés. Cela faisait deux jours que Kanbei renaissait. Il n'était plus le même. Sa colère était toujours là, au fond de lui, mais il parvenait à la canaliser. Ses émotions étaient mieux maîtrisées. Il assumait enfin l'enfance qu'il n'avait jamais pu terminer.
Sa vie prenait un nouveau sens. Il pouvait tout faire, tout assumer. La mort ne le hantait plus autant. Retourner chez les Avalons? Probable mais il fallait qu'il mûrisse encore un peu pour assumer son vrai rôle de second. Son goût pour la vie venait de s'enflammer. Il avait envie de vivre. La vie était un don précieux, un don de la mer et du ciel.
Ils avaient beaucoup de points communs. Petru et lui. Tous les deux avaient connu des bas et des hauts. Mais partageaient une vision du monde totalement différente. Là où Kanbei avait cherché à s'isoler, Petru s'était fait de nombreux amis et alliés. Là où Kanbei avait tué et s'était vengé, Petru avait pardonné. Deux mondes opposés. Complémentaires. Une très forte amitié venait de se lier autour de quelques verres et d'une mer un peu plus agitée que d'habitude. Les idées noires avaient disparu. "Ton avenir n'est constitué que de possibilités". Son sauveur et ami lui avait dit ça après quelques shots d'alcools forts un peu trop dosés. Cela faisait deux jours que Kanbei renaissait. Il n'était plus le même. Sa colère était toujours là, au fond de lui, mais il parvenait à la canaliser. Ses émotions étaient mieux maîtrisées. Il assumait enfin l'enfance qu'il n'avait jamais pu terminer.
Sa vie prenait un nouveau sens. Il pouvait tout faire, tout assumer. La mort ne le hantait plus autant. Retourner chez les Avalons? Probable mais il fallait qu'il mûrisse encore un peu pour assumer son vrai rôle de second. Son goût pour la vie venait de s'enflammer. Il avait envie de vivre. La vie était un don précieux, un don de la mer et du ciel.
- Blizzard:
Le blizzard était plus ténu. Moins sombre. Son fusil et toutes ses affaires lui avaient été rendues. Il était un homme libre. Un homme désormais. Rien ne pourrait plus l'arrêter. Son coeur s'était remis à battre. Il vivait. Non plus comme un monstre. Mais comme un être vivant à part entière. Un être unique parmi la masse. Kanbei. Et il voguait à bord du Saphir.
En direction de Tesoro Azul...
En effet, Petru était un important négociant en matières premières et avait de nombreuses franchises à travers le monde. Material qu'on l'appelait. Il vendait de tout aux 4 coins du globe. Métaux, alliages, minéraux, produits chimiques, tissu. Toutes les matières premières possibles et imaginables. Et il dégageait des profits stupéfiants au vu du luxe avec lequel il se permettait d'armer ses navires. Le Saphir était une véritable perle des mers. Des bois rares dans toutes les salles. Une coque finement ouvragée. Un véritable saphir en figure de proue. Des voiles en tissu aux prix exorbitants. Cela faisait rêver. Et Petru voulait aller plus loin que ça. En réalité, son siège social était caché dans les bas-fonds de Luvneelpraad pour des raisons de sécurité et il aurait du y rester. Mais un contrat de très haute importance devait être signé. Et il réclamait sa présence.