« Il y a plus d’épaves que de flottes, Parbleu ! »
Je fais tourner la grande roue comme une fille qui fait son premier bal. J’ai le bide qui me lacère de douleurs à chaque fois que je donne un coup de reins pour manouevrer, je sens encore la morsure de la lame du Baffeur. C’est à peine si les ennuis prenaient une pause depuis que j’ai quitté le presque droit chemin. Baeteman s’affère du mieux qu’il peut tandis que l’ancêtre… Eh bien il reprend goût à sa foutue vie on peut dire.
A chaque fois que je vire de bord pour esquiver les assauts ennemis lointains, je vois la drôle d’embarcation en bois de Totem que les Amazones avaient chargé sur le Sans-Nom qui ballote de tribord à bâbord en menaçant de faucher Blackness. S’il finit sur le derche, certain qu’il va balancer ce tronc par-delà le bastingage.
Encore un mât gigantesque qui dégueule de la flotte juste en face, alors que je commence un empannage musclé pour le contourner, un boulet de canon l’explose en miettes. Ils se rapprochent les bougres de bleutés.
« Capitaine Blackness ! Palsambleu ! Vous aurez retrouvé la patte avant qu’on rejoigne les cadavres noyés de cette foutue zone ? »
Aussi sec, il m’envoie un boulet en pleine face que j’esquive d’une torsion arrière en me ruinant les lombaires. Zagahaha. C’est comme la picole, on réapprend bien vite.
Les gars qui nous chassent ne doivent pas avoir une raison bien solide de le faire, j’ai jamais eu ma tronche sur un papelard. Par contre, les deux autres, c’est une autre histoire.
« Dîtes-moi, vous seriez pas recherchés par hasard ? Sombrefesse ! Je hais la bleusaille ! »
Encore une poignée de minutes et ils seront plus prêt que les poils sous le derche, le bruit de leurs canons se répercute avec de plus en plus de force et le fond de l’air empeste la poudre. Il ne manque pas grand-chose avant de sortir de l’enchevêtrement de carcasses qui débordent de la zone de bas-fonds du cimetière. A presque cinq cent mètres, j’aperçois la fin du couloir d’épaves, deux énormes galions en forment les piliers. On pourrait presque croire les colonnes de pierres qui vous accueillent pour le passage de Reverse. C’est vachement étroit, pour le Sans-Nom, ça passe. Pour l’autre derrière, c’est moins certain.
« Au fond du chemin camarades, c’est la quille ! Zagahahaha ! Si on tient jusque là-bas, je vous parle de la carte messieurs les Capitaines ! Enfin, on peut aussi voter pour en parler maintenant, on peut aussi se trouver un nom d’équipages ! C’est une bonne occasion, on aurait l’air de barbotteurs si on se fait pincer sans blase à décliner ! Zagahaha ! »
Je fais tourner la grande roue comme une fille qui fait son premier bal. J’ai le bide qui me lacère de douleurs à chaque fois que je donne un coup de reins pour manouevrer, je sens encore la morsure de la lame du Baffeur. C’est à peine si les ennuis prenaient une pause depuis que j’ai quitté le presque droit chemin. Baeteman s’affère du mieux qu’il peut tandis que l’ancêtre… Eh bien il reprend goût à sa foutue vie on peut dire.
A chaque fois que je vire de bord pour esquiver les assauts ennemis lointains, je vois la drôle d’embarcation en bois de Totem que les Amazones avaient chargé sur le Sans-Nom qui ballote de tribord à bâbord en menaçant de faucher Blackness. S’il finit sur le derche, certain qu’il va balancer ce tronc par-delà le bastingage.
Encore un mât gigantesque qui dégueule de la flotte juste en face, alors que je commence un empannage musclé pour le contourner, un boulet de canon l’explose en miettes. Ils se rapprochent les bougres de bleutés.
« Capitaine Blackness ! Palsambleu ! Vous aurez retrouvé la patte avant qu’on rejoigne les cadavres noyés de cette foutue zone ? »
Aussi sec, il m’envoie un boulet en pleine face que j’esquive d’une torsion arrière en me ruinant les lombaires. Zagahaha. C’est comme la picole, on réapprend bien vite.
Les gars qui nous chassent ne doivent pas avoir une raison bien solide de le faire, j’ai jamais eu ma tronche sur un papelard. Par contre, les deux autres, c’est une autre histoire.
« Dîtes-moi, vous seriez pas recherchés par hasard ? Sombrefesse ! Je hais la bleusaille ! »
Encore une poignée de minutes et ils seront plus prêt que les poils sous le derche, le bruit de leurs canons se répercute avec de plus en plus de force et le fond de l’air empeste la poudre. Il ne manque pas grand-chose avant de sortir de l’enchevêtrement de carcasses qui débordent de la zone de bas-fonds du cimetière. A presque cinq cent mètres, j’aperçois la fin du couloir d’épaves, deux énormes galions en forment les piliers. On pourrait presque croire les colonnes de pierres qui vous accueillent pour le passage de Reverse. C’est vachement étroit, pour le Sans-Nom, ça passe. Pour l’autre derrière, c’est moins certain.
« Au fond du chemin camarades, c’est la quille ! Zagahahaha ! Si on tient jusque là-bas, je vous parle de la carte messieurs les Capitaines ! Enfin, on peut aussi voter pour en parler maintenant, on peut aussi se trouver un nom d’équipages ! C’est une bonne occasion, on aurait l’air de barbotteurs si on se fait pincer sans blase à décliner ! Zagahaha ! »
Dernière édition par Scab Tournebroche le Sam 5 Avr 2014 - 10:10, édité 1 fois