Le Deal du moment : -17%
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular ...
Voir le deal
249 €

La Reine du Rock se présente !


♠Physique♠
La Reine du Rock se présente ! 4147430275494_dbut
Décrire le physique est une chose aisée normalement, mais dans le cas de Miko cela est un peu plus compliquée. Mais je vais essayer de la décrire pour que vous la reconnaissiez très facilement. Pour l'être quelconque la rencontrant, il penserait "Mon Dieu, qu'elle est belle !" Certes, belle, elle l'est, à faire pâlir un curé dans sa distribution des hosties. Mais décrivons-la un peu plus en détail voulez-vous. Commençons par ses cheveux, courte étendue, bien coiffé, d'un bleu pareil au ciel et d'une douceur semblable à de la soie chinoise. Ses fins sourcils d'ébène ne font que ressortir sa peau blanche et ses yeux d'une belle couleur d'eau. Moult sont les émotions que nous pouvons distinguer dans la profondeur de ses pupilles. Une profondeur, qui, une fois plongé dedans, ne vous laisse plus ressortir, comme si vous étiez pris dans des sables mouvants. Pourtant, cela a comme quelque chose de plaisant, une force aimantée inconnue qui vous saisit au cœur et qui ne vous lâche plus. Ne dit-on pas que « Le regard est le miroir de l’âme » ? Ils sont en même temps joyeux et en colère, brillant et résigné, rieur et triste. Un mélange émotionnel qui finit par vous faire succomber. L’une des plus grandes forces de Miko réside dans son regard. Ensuite, vient son nez. Un nez est quelque chose de simple, me direz-vous, pourtant celui-ci est d’une excellence à peine croyable. Fin, droit. Ce sont les seuls adjectifs que nous pouvons lui attribuer. Sa bouche, elle aussi, est d'une finesse remarquable, on ne peut même pas distinguer les deux lèvres, bouche qu’elle n’ouvre que rarement, sauf pour ses concerts où elle chante et où elle fait de la guitare, ce qui est bien dommage d’ailleurs, car elle a plutôt une belle voix... La description du visage n'étant pas suffisante, on va passer au corps lui-même.

Ah, le corps. Quiconque jetant un regard sur Miko serait subjugué par sa beauté, et Miko sait s'en servir, de cette beauté. Mais décrivons ce corps-ci. Il est aussi fin et aérien que celui d'un oiseau. Elle paraît petite avec ses un mètres soixante-dix, mais ce n'est qu'illusion. Son poids résume sa finesse, puisqu'elle doit peser environ quarante kilos. Non, elle ne souffre pas d'anorexie. Sa carrure est droite, sa silhouette élancée. Ses épaules sont droites et musclées ce qui prouvent que la demoiselle n’est pas statique et pratique régulièrement des activités physiques. Ses bras, d'une fine musculature remarquable cachent une grande force, qui serait surprenante même sur un homme dans la fleur de l'âge. Ses poignets sont d'une finesse semblable à celle de tout son corps. Ses mains, qui permettent à notre jeune Marine de faire ce qu'elle souhaite, sont sans imperfections visibles, les doigts sont longilignes et ses ongles sont bien coupés. La description des bras fini, passons au torse.

Son cou est d'une belle pâleur, mais souvent caché par son visage et ses cheveux. En-dessous se trouve la poitrine. Elle possède une poitrine ferme, pas très opulente, enfin, pour une fille de son âge, c'est déjà bien. Elle trouve qu'elle est à la bonne taille, ni trop petite, ni trop grande. Encore en-dessous se trouve le ventre. Un ventre sans l'ombre d'un endroit de graisse, bien dessine, décrivant assez bien l'hygiène de vie stricte de la jeune fille. Ses jambes, qui sont finement musclées, mais je pense qu'il n'est pas nécessaire de le préciser, lui donnent pourtant une certaine agilité féline, une souplesse digne d'un gymnaste et une vitesse de marathonien.

Sa description corporelle, dans son ensemble, désignerait plus une jeune fille fragile qui ne saurait pas se battre. Mais on dit que les apparences sont trompeuses ! Et c'est le cas. Miko est bel et bien une jeune marine, qui a de l'avenir pour sûr !

Le moins qu’on puisse dire, est que Miko n’est que peu préoccupée par son apparence, et très peu intéressée par le matérialisme.Elle possède de très légers vêtements, une espèce de soutien gorge blanc et bleu, attaché par un ruban bleu noué, et deux noeuds papillons qui sont posés symétriquement. Le soutien-gorge est rattaché dans le dos, comme tout soutien-gorge normal, mais aussi par deux rubans, de chaque côté, bleu et blanc aussi. Elle a une sorte de jupe ou est attaché une sorte de ceinture, toujours bleu et blanc. Elle préfère donc le confort et la capacité de mouvement à l'esthétique.
La Reine du Rock se présente ! 4636162647369_fin



♠Psychologie♣
La Reine du Rock se présente ! 4147430275494_dbut
"La psychologie est le reflet du physique". Encore une fois, une idée fausse. Oui, car comme dit ci-dessus, elle paraît princesse. La réalité en est tout autre. Il est difficile de s’imaginer de quoi elle est capable si on ne le connaît pas. Et c’est d’ailleurs pour ça que beaucoup de personnes qui ont croisé son chemin, regrettent maintenant d’avoir eu à faire à elle. Ces individus sont en priorité de la catégorie des pirates, mais il y en a aussi qui font partie de la marine, tout comme des civils et autres divers groupes. En résumé, quel que soit la personne, et quel que soit le clan auquel cette dernière appartient, Miko peut avoir la même réaction. Il n’y a qu’envers ses supérieurs qu’elle éprouve du respect, même si parfois l’attitude de certains d’entre eux lui donne des envies de meurtres. Mais comme elle est totalement dévouée à la justice, malgré son mauvais caractère, elle ne pourrait jamais éliminer ceux qui sont plus haut gradé qu’elle. Toutefois, si ces gens-là ne respectent pas la loi, elle n’hésitera pas à s’en prendre à eux, et les remettre à leur place, avec une préférence pour la capture, plutôt que le meurtre. Malheureusement, si elle ne tue pas, elle a un autre passe-temps en ce qui concerne ses adversaires ou les traitres. Et ce n’est pas très beau d’ailleurs…

En effet cette jeune femme est une pure sadique, une psychopathe qui aime torturer les gens pour son propre plaisir, et même si beaucoup pense qu’elle aurait été mieux à sa place dans un équipage de pirate sanguinaire, cela ne l’empêche pas de continuer. Par contre, si jamais elle entend une remarque de ce genre à son égard, celui ou celle qui osera prononcer de telles paroles, n’aura sans doute plus l’occasion d’en prononcer de nouvelles. Être comparée à une de ces saletés de pirate est une véritable insulte pour la demoiselle. Quoi qu’il en soit, revenons à sa soi-disant humeur psychopathe, qui est peut-être un peu gros comme mot. Il est vrai qu’elle est habituée à faire souffrir ses adversaires ou prisonniers, pour leur faire cracher des informations, ou alors pour les punir des crimes qu’ils ont commis, avant de les envoyer à Impel Down. Mais elle ne montre jamais qu’elle y prend un grand plaisir, donc rien n’est sûr. Généralement, ceux qui aiment pratiquer ce genre de choses affichent un sourire qui n’est pas très rassurant, accompagner d’un rire diabolique. Cela n’est pas le cas de Miko qui fixe sa victime avec indifférence, ou alors d’un regard glacial, sans ouvrir les lèvres. Dans ces moments-là, on ne sait pas du tout à quoi elle peut bien penser, à par effectuer son châtiment. Et pour les membres de la marine, les autres agents du gouvernement, qui ne respecte pas la loi, elle se fait toujours un « plaisir » de s’en occuper convenablement.

Orgueilleuse et fière de l'être. Pourtant, elle n'est pas paresseuse, au contraire, elle s'entraîne beaucoup puisqu'elle pense qu'il ne faut pas se reposer sur ses acquis. Mais pourquoi est-elle orgueilleuse ? Le sadisme est une forme de l'orgueil puisque l'on considère que l'autre ne vaut rien, si on le torture. Elle est gourmande, enfin si l'on peut considérer que manger uniquement de la viande, et boire de l'alcool sont de la gourmandise. Parlons-en de l'alcool, tiens ! Miko tient l'alcool très bien, il lui faudrait beaucoup d'alcool pour se saôuler. L'avarice, l'envie, la luxure et la colère. Les 5 autres péchés capitaux. L'un, sentiment que l'on a jamais assez, allant de pair avec le second, où l'on reconnaît avoir moins que les autres. La luxure est le plaisir sexuel recherché pour soi-même. Vous pensez franchement qu'a cet âge elle pense à de telles choses ? Le dernier, la colère, ou courte folie, est antinomique à l'avarice, puisque la colère déplore un manque, une perte.

L'Amour avec un grand A, ca elle ne l'a jamais connu. Je ne vais pas vous le décrire donc, puisque elle ne l'a jamais connu. La Haine, par contre, elle la connaît très bien. Son père, un Marine sont morts à cause des pirates et des Marines traîtres. La nostalgie de ses années d'entraînement. La gratitude qu'elle éprouve envers ses parents. La rancune qu'elle éprouve envers ceux qui ont détruit sa vie. Une confiance en soi extrême, une méfiance exarcerbée, la fierté d'être fille de gens qui ont étés de grands Marines, la culpabilité d'avoir attirer des ennuis à ses parents, et beaucoup d'autre sentiments lui pèsent sur le coeur. Ah, j'ai failli oublier : Miko est une manipulatrice, et a une très grande intelligence.
Son rêve n'est pas un monde sans criminel, puisqu'elle n'aurait rien à faire, à part ses concerts, mais un monde sans traîtres, qui lui rapellent le mauvais souvenir de sa mère.

On peut donc passer à ses goûts : c'est une jeune rockeuse, qui enflamme le coeur des jeunes gens qui regardent ses concerts, qui adore le bleu roi, recevoir la prime de ceux qu'elle capture. Elle déteste les pirates, et par extension tout les criminels.
La Reine du Rock se présente ! 4636162647369_fin



♥Histoire♥
La Reine du Rock se présente ! 4147430275494_dbut
Prólogo : El Comienzo de una Historia

"Dis-moi d'où tu viens et je te dirai qui tu es", phrase simple mais pleine de bon sens. En effet, il est souvent difficile de comprendre les actions de quelqu'un sans savoir ce qu'il a vécu, surtout quand ces actes ne correspondent pas aux critères standards de l'humanité. Ce qu'il faut avant tout se demander, c'est si avec un vécu identique, ne feriez-vous pas la même chose ? Ce dur travail de juge et de bourreau est donc souvent réservé aux personnes ne s'arrêtant pas à de telles considérations et appliquant la loi qu'ils servent sans se poser de questions superflues. La vraie force d'un Marine ne vient pas de sa soif de justice ou de sa soif d'honneur, mais bien de la foi absolue et indéfectible qu'il a envers le système en place. Dans ce domaine, Miko reste une valeur sûre qui de par son histoire, à une confiance aveugle envers la Marine et donc, exécute tous ses ordres comme si il s'agissait de paroles divines, sans se préoccuper le moins du monde des gens qu'elle aurait à tuer. C'est donc cette histoire que je vais tenter de vous conter, afin que vous puissiez comprendre ce qui a poussé cette jeune femme à prendre la voix de la Marine.

Acto 1: El Nacimiento

Les plus belles histoires commencent par « Il était une fois » cependant, ce genre d'histoire est rare et ce n'est donc pas comme cela que celle-ci commence. De vaillants soldats et agents du gouvernement faisaient leur possible pour enrailler la menace constante des pirates, et des révolutionnaires et parmi eux, il y avait le Colonel Akio Katsu. Celui-ci était fréquemment sur le front à repousser les pirates dans les îles de Grand Line et du Nouveau Monde, se battant avec son sens de la Justice comme seul allié. Bien qu'il parvenait à contenir, même difficilement, le grand équipage pirate, il ne désespérait pas de les ramener dans le droit chemin et ainsi de ramener la paix dans le monde. C'était en quelque sorte un idéaliste qui pensait que personne n'était définitivement perdu et que tout le monde pouvait revenir dans le droit chemin, pour peu qu'on lui tende la main. Evidemment, ce n'était pas vraiment dans les intentions de ses adversaires de déposer gentiment les armes et de rentrer chez eux, manipulés dans l'ombre par des embrouilleurs de conscience, qui montaient leurs malheurs en épingle, disant que le Gouvernement Mondial en était l'unique responsable.
Bien sûr, la révolution prend en otage des innocents, des gens voulant garder leur style de vie et mener une existence paisible loin des conflits. Hélas, à cause des pirates et de quelques pirates, cela leur était impossible. Un jour, alors que le Colonel Katsu défendait un petit village perdu dans le Nouveau Monde, il fut grièvement blessé par un pirate qu'il avait épargné quelques jours plus tôt. Malgré sa blessure et grâce à la volonté de ses hommes, il parvint tout de même à repousser provisoirement l'attaque du grand équipage pirate. S'écroulant immédiatement après la fin du combat, il fut emmené chez le médecin du village. Arrivé devant la petite clinique campagnarde, qu'elle ne fut pas la surprise des soldats de découvrir que le médecin était en fait une ravissante jeune femme aux cheveux noirs et à la prestance d'une reine. Tout comme le Colonel, elle voulait que les affrontements cessent et même si cela pouvait paraître fou, elle soignait aussi bien les soldats de la Marine que les pirates, ne faisant aucune distinction lorsqu'il s'agissait de vie humaine. La doctoresse ordonna aux soldats d'étendre Akio sur sa table d'opération et durant plusieurs heures, elle fit son possible pour tenter de le sauver. Le plus inquiétant restait l'estocade qu'il avait reçu au niveau de la poitrine, la lame passant à seulement quelques centimètres du coeur mais fort heureusement, le médecin parvint à le sauver. Il n'y avait plus qu'à attendre son réveil pour voir si aucune séquelle n'allait subsister après l'opération.
Ce fut donc seulement quelques jours plus tard que le Colonel revint à lui, couché dans un lit tranquille dans la petite clinique. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il ne put s'empêcher de rester sans voix devant la beauté de la femme se trouvant à son chevet. Se croyant au paradis, il se redressa d'un mouvement dans son lit, ne manquant évidemment pas de faire céder les points de suture, ce qui le refit saigner. Devant une telle imprudence, la doctoresse lui hurla dessus et tout en le repoussant sur le dos, se mit à recoudre la plaie en vitesse. Une fois Akio un peu plus conscient de l'environnement dans lequel il se trouvait et de son état physique, la jeune femme se présenta et lui fit un rapport détaillé sur l'intervention qu'elle avait due pratiquer. Son nom était Hime Aiko et avant de venir sur cette île, elle habitait au Royaume d'Alabasta. Le courant passa assez vite entre eux et malgré les maladresses d'un homme amoureux, la jeune femme s'attache énormément au Colonel Katsu. Cependant, la guerre le rappelait toujours à l'ordre et c'est donc à peine guéri, qu'il dut reprendre le chemin des combats afin de défendre le village et sa bien-aimée. Malheureusement, les pirates gagnaient du terrain et durant sa convalescence, la Marine avait perdu énormément de soldats et de territoires face aux avancées de leurs opposants. C'est donc en toute logique, qu’Akio ordonna l'évacuation du village avant que celui-ci ne tombe aux mains de la révolution. Sur la centaine de villageois, environ septante acceptèrent cette solution, les autres préférant rester dans leur foyer.
La jeune et belle doctoresse hésita un long moment face au dilemme qui lui était proposé car partir voulait dire abandonner ces pauvres gens voulant rester mais finalement, elle quitta l'île sur le navire du Colonel Katsu. De nombreux villageois furent débarqués dans les îles voisines, loin des combats et où la Marine avait encore largement l'avantage. Aiko quant à elle, continua sa route avec Akio qui les ramena à Marineford, où l'officier devait faire son rapport. Profitant d'une petite période de congé après les dures batailles qu'il avait mené et surtout, pour se remettre de sa blessure complètement, le Colonel emmena la belle doctoresse sur Aurora Island, île magnifique où il habitait et où il avait grandi. Durant cette période, ils se rapprochèrent doucement mais sûrement et c'est donc tout naturellement, que quelques mois plus tard, Akio et Aiko se marièrent. La cérémonie fut très intime et seuls quelques collègues et quelques subordonnés du Colonel assistèrent à la noce. Bien sûr, comme à la fin de tout mariage, le jeune couple partit pour sa nuit de noce et c'est lors de cette soirée magique que la petite Miko fut créée. Hélas, le devoir appelait à nouveau le vaillant soldat de la Marine et il ne put donc que rester quelques jours avec son épouse, avant de devoir repartir pour le front.
Aussi souvent que possible, Akio revenait pour voir sa femme et passer du temps avec elle et lorsqu'elle lui apprit la nouvelle de sa grossesse, l'heureux papa fondit en larmes, exposant son bonheur à qui voulait le voir. Il essaya plusieurs fois de se faire porter pâle afin de rester auprès de Aiko mais hélas, le commandement de la Marine ne l'entendait pas de cette oreille et à chaque fois, un officier fut envoyé pour le ramener à son poste. Durant les batailles, son esprit était toujours tourné vers sa femme et son futur enfant, se promettant de faire tout ce qui était en son pouvoir pour les rejoindre rapidement. Ce désir ardent le motiva bien souvent et grâce à cette source de motivation inépuisable, la Marine garda un certain avantage sur les pirates. De son côté, Aiko était également très occupée, en effet, malgré sa grossesse, elle s'était proposée pour donner des cours de premier soin aux soldats en formation sur Aurora Island, histoire d'augmenter leurs chances de survie lors de ces rudes batailles. Et rapidement, le jour tant attendu par Akio et sa femme arriva. Ce dernier avait réussi à avoir une permission pour la période supposée de l'accouchement et c'est donc une chaude nuit d'été, que Miko vit le jour sous les regards comblés de son père et de sa mère. Pesant un peu plus de trois kilogrammes pour cinquante centimètres, la bambine avait déjà les magnifiques yeux de sa mère mais sans le grain de beauté de son père. La petite famille put profiter pleinement de cette arrivée durant les quelques semaines de permission du Colonel, qui ne cachait pas sa joie lorsqu'il allait chez le marchand faire les courses, se vantant déjà d'avoir le plus beau bébé du monde.

Acto 2: Educación

Le petit ange faisait de jour en jour la fierté de ses parents, non pas qu'elle était extraordinaire ou même qu'elle marchait à trois mois non, seulement parce qu'il s'agissait de leur fille et que quoiqu'elle fasse, Akio et Aiko étaient fiers d'elle. Cela pouvait paraître un peu stupide mais comme tous les parents, ils pensaient que leur petite bambine était la plus belle et la plus merveilleuse des enfants. Très prévoyant, sans doute trop, le Colonel Katsu avait déjà fait le tour de toutes les familles dont la mère avait accouché récemment ou allait bientôt accoucher d'un garçon, pour mettre en garde ceux-ci, ne comprenant évidemment rien de ce qu'il pouvait raconter, de ne pas courtiser sa fille sans lui en avoir demandé la permission au préalable. Cette attitude ultra-protectrice avait beaucoup amusé sa femme qui se demandait déjà comment Miko pourrait se faire des amis, si son père était toujours derrière elle pour s'assurer de la bonne tenue de ses relations. Bien sûr, elle ne manqua pas de lui en faire la remarque et de le modérer dans son délire paternel. C'est donc chouchoutée de toute part que la petite fille grandit paisiblement, au milieu d'une île protégée par un Schichibukai. C'était en quelque sorte une grande famille qui se souciait des uns et des autres, sans faire attention aux liens de parenté. Une sorte de petite communauté qui vivait au rythme de la Marine et du gouvernement.
Dès son plus jeune âge, la petite Miko eut l'occasion de suivre sa mère lors de ses visites et comme Aiko ne voulait pas laisser sa petite puce avec quelqu'un d'autre, elle l'emmenait même avec elle lors de ses cours. Bien sûr, la fillette était rapidement devenue la coqueluche des élèves, ceux-ci essayant de la faire sourire, au grand dam de sa mère qui avait finalement beaucoup de mal à les garder concentrés sur son enseignement. C'est donc en même temps que ces jeunes soldats que Miko apprit les rudiments de la médecine même si sincèrement, elle ne comprenait strictement rien à ce que Aiko racontait, préférant de loin jouer avec les différents ustensiles éducatifs tel que Nohj, le squelette ou encore Rotceh, le paumon. En tout cas, ces journées étaient particulièrement amusantes pour la petite fille, jouant sans cesse et admirant sa maman lorsqu'elle reprenait ses étudiants, exposant son savoir médical et remettant très facilement des je-sais-tout à leur place sans le moindre ménagement. C'était un peu comme une héroïne aux yeux de sa fille. A la maison, c'était le contraire, la jeune femme était douce et tendre, cuisinant des petits plats comme le ferait n'importe quelle mère, et s'amusant avec Miko en cuisine, en réalisant des tartes suivi de bataille de farine, pour le plus grand bonheur de la fillette. On pouvait dire que leurs vies étaient très heureuses et même si Akio ne revenait pas très souvent et restait absent parfois plusieurs mois, les deux petites femmes étaient inséparables.
Lorsque son père rentrait de mission, c'était toujours la fête à la maison durant plusieurs jours. Il emmenait sa femme et sa fille en balade dans l'île, leur montrant les coins de paradis qu'il avait découvert au fil des années. Ils partaient parfois plusieurs jours, emmenant des tentes et de quoi camper, ce qui était une aventure de plus pour la fillette qui était heureuse comme un pinçon lorsqu'elle passait du temps avec son père. Lors des rares moments où il était là, il en profitait également pour se renseigner auprès de sa fille sur ses amis et même sournoisement sur les éventuels hommes qui venaient peut-être voir sa femme. Evidemment, lorsque la gamine lui annonçait que personne n'osait approcher sa maman et que si cela arrivait, elle la protégerait, Akio riait et frottait énergiquement la chevelure de sa fille en guise de remerciement. C'est d'ailleurs après cette discussion que le Colonel décida de commencer des petites séances d'entraînement au combat. Cela ne durait pas bien longtemps, juste une petite heure par jour durant laquelle, la gamine devait effectuer des exercices simples de musculation et d'assouplissement, suivit de quelques coups de pied et quelques coups de poing dans un sac de sable. Rien de bien difficile, mais cela permettait au père et sa fille de passer un peu de temps ensemble, surtout que bientôt, un nouveau venu dans la famille allait faire son apparition. Aiko accoucha quelques semaines plus tard, mettant au monde une autre fille qu'ils nommèrent Ai.
Malgré son jeune âge, Miko fit son possible pour s'occuper au mieux de sa petite soeur et avec l'aide de sa maman, elle y parvenait fort bien. Et après les cours que sa mère lui donnait pour lui apprendre à lire et à écrire, elle effectuait les exercices que son père lui avait laissés, histoire d'atteindre la suite de l'entraînement lors de la prochaine visite de ce dernier. Ce dernier lui avait promis que lorsqu'elle serait assez forte, il lui donnerait d'autres exercices à faire afin de la rendre plus forte, ce qui bien sûr, était une façon très efficace de motiver la jeune fille. Même si taper dans un sac n'était pas très amusant, cela avait l'avantage d'être défoulant et devoir subir les pleurs de sa petite soeur chaque nuit, lui donnait bien des raisons à vouloir évacuer sa frustration. C'est donc entre l'entraînement physique de son père et les cours de sa mère que la fillette passait ses journées, ce qui lui laissait malgré tout le temps d'aller jouer avec ses amis et de s'occuper un peu d'Ai. C'était donc une jeunesse bien remplie et tout à fait comblée que vivait la fillette, attendant chaque fin de mois son père qui rentrait quelques jours pour se reposer. Parfois, il rentrait un peu plus longtemps, mais cela dépassait rarement les deux semaines, devoir oblige. Deux ans après le début de son entraînement physique, Akio décida que sa fille était maintenant assez forte pour passer à l'étape suivante et par conséquent, il lui donna d'autres exercices à faire et lui montra plusieurs mouvements offensifs. Etrangement, la majorité des exercices consistaient à renforcer la puissance et la vitesse de ses jambes, ainsi que la vitesse de ses bras, sans doute dans le but de lui enseigner d'autres techniques plus tard.
En parallèle à tout cela, sa mère qui ne voulait pas que sa fille devienne un soldat, essaya subtilement de pousser la petite Miko vers la médecine, lui apprenant de façon didactique et très amusante, sans doute pour ne pas la rebuter, l'anatomie humaine ainsi que toutes les bases du corps humain comme le système circulatoire, la fonction des différents organes et d'autres petites choses amusantes. Les souvenirs de ses séances de jeu lors de ses jeunes années, permirent à Aiko de garder sa fille dans le giron de la médecine et de maintenir une certaine égalité entre ses enseignements et ceux de son mari. Au final, cela allait être à la fillette de choisir sa voie mais en attendant, sa mère voulait lui donner une autre opportunité que la Marine comme semblait le vouloir son mari. Après tout, cette organisation lui enlevait régulièrement Akio et chaque fois que le journal parlait d'une bataille, elle ne pouvait s'empêcher de trembler en attendant l'appel de son époux. Devoir ressentir ce genre de chose également pour sa fille, cela lui serait insupportable, surtout qu'il y avait de fortes chances que la petite Ai, idolâtrant sa grande soeur, suive la même voie. Cela devait rester son choix, mais du fond de son coeur, la doctoresse et surtout la mère, espérait fortement que sa fille choisirait le chemin de la paix plutôt que celle de la guerre. Cette situation continua plusieurs années, Miko affûtant son savoir médical et également son art du combat.

Acto 3 : La muerte de Padre

Miko était maintenant une adolescente, forte et intelligente malheureusement pour elle, les visites ponctuelles aux garçons du village ne lui avaient pas permis de développer de relation plus intime et c’est donc tout naturellement, que voyant ses amies sortir avec leurs petits copains qu’elle se mit à douter de son charme et de sa beauté. D’ailleurs, les réactions de terreur des garçons en sa présence ne laissaient planer que peu de doutes concernant son attrait et au fil du temps, même si elle côtoyait certains garçons lors de ses soirées entre amis, aucun d’entre eux n’osa jamais lui faire la plus infime proposition. De ce côté-là, on pouvait dire que Akio avait fait un travail terrible et finalement, il était le seul à la complimenter lorsqu’il revenait de mission ce qui évidemment, augmentait l’impression de Miko qu’il ne disait cela que parce qu’il était son père et que les autres hommes ne s’intéresseraient jamais à elle. Afin de chasser tous ses soucis d’adolescente, elle se consacra pleinement à l’étude de la médecine et son entraînement au combat afin de faire d’elle une vaillante officier de la Marine comme son père. Ses connaissances médicales pourraient très certainement lui être utile au front et sa force au combat également, elle serait un peu comme un mélange parfait entre ses parents, la force et l’intelligence et puis, même si sa mère n’était pas très emballée à cette idée de carrière, son père serait très certainement de son côté et parviendrait à la convaincre de la laisser vivre sa vie.
Malheureusement, la guerre ne tarda pas à éclater et le plus grand équipage pirate de l'ère se lança à l’assaut du Gouvernement Mondial avec l’aide des pirates et des révolutionnaires de la pire espèce, tous voulant profiter de ce conflit pour se faire un nom. Sur Aurora Island, l’alerte fut rapidement donnée et presque la totalité des soldats en formation sur l’île partirent au front avec l’envie de défendre la justice face à la menace qui pesait sur elle. Les femmes et les enfants restèrent donc sous la surveillance d’une petite garnison sensée protéger l’île, mais tous savaient très bien qu’à la moindre attaque de l’île, personne ne survivrait et que les hommes restés pour les défendre, ne feraient certainement pas long feu face à des pirates sanguinaires ou un raz de marée de pirates. Ils n’avaient donc plus grand chose à faire à part attendre dans l’espoir que la guerre se finisse rapidement et surtout, que cette île resterait à l’abri des offensives du camp adverse. La vie s’organisa tant bien que mal et une certaine routine s’installa malgré la crainte et la méfiance qui planaient sur l’horizon de jour comme de nuit. Plusieurs fois, l’alarme retentit mais heureusement, ou malheureusement suivant le point de vue, il ne s’agissait que de bateaux de la Marine ramenant des blessés du front. Ceux-ci racontèrent à qui voulait l’entendre, l’intensité de la bataille, extrapolant certainement la réalité afin de se faire passer pour des survivants d’une bataille épique. Quoiqu’il en soit, la fréquence des bateaux de rapatriement était inquiétante et ne laissait pas de place à l’incertitude de la violence des combats.
Le Colonel Katsu envoyait régulièrement des nouvelles à sa femme et ses deux filles, prenant grand soin de ne pas dramatiser les choses afin de ne pas les inquiéter outre mesure. Cependant, deux ans après le début de la guerre, les lettres cessèrent brusquement d’arriver. Pensant d’abord à l’interception du navire transportant le courrier, Aiko et ses filles ne s’inquiétèrent pas trop après tout, en temps de guerre, il était normal que l’ennemi intercepte les échanges postaux afin d’avoir des informations pouvant être stratégique lors d’une bataille. Mais rapidement, une semaine passa, puis deux et finalement, plus d’un mois après, il n’y avait toujours aucun courrier en provenance de Akio. L’inquiétude commençait à être palpable dans la famille de l’officier et alors que sa mère tentait de rester positive, trouvant excuse sur excuse pour justifier cette absence de nouvelles, Miko s’était déjà résignée à la mort de son père, frappant de toutes ses forces sur le sac de sable, tout en pleurant à chaudes larmes la disparition du seul homme qui la trouvait jolie. La confirmation de ce qu’ils redoutaient arriva deux mois plus tard par l’intermédiaire du second du Colonel Katsu qui arriva avec le navire de ce dernier pour annoncer la terrible nouvelle à la famille de son supérieur. Miko, sa mère et sa sœur furent dévastées d’apprendre la mort de Akio, tombé au champ d’honneur lors de la défense d’une place forte du gouvernement. Etant mort en héros, une cérémonie était prévue à New MarineFord et comme le protocole l’exigeait, la famille du défunt était conviée à assister à la cérémonie. Le Colonel Kojuh se proposa tout naturellement pour conduire la femme et les deux filles de son ancien supérieur à bon port, ce qu’elles acceptèrent sans vraiment croire qu’un hommage pourrait leur faire oublier la perte d’un être cher.
Une fois tout le monde à bord du navire, il se mit en route pour une destination qui ne risquait pas de faire sourire les membres d’équipage qui avaient partagé tant de combats et d’aventure avec le Colonel Katsu. Confortablement installé dans la cabine du Commandant, Aiko et ses filles essayèrent de faire bonne figure face aux soldats qui n’arrêtaient pas de défiler pour leur présenter leurs condoléances. La traversée devait durer environ une semaine et même si deux escales étaient prévues pour le réapprovisionnement, Miko ne souhaita pas accompagner sa mère et sa sœur à terre, préférant continuer à lire le journal de son père, qu’elle avait découvert lors de ses fouilles dans la pièce. Ce livre racontait toutes les missions qu’il avait vécues avec son équipage et même la rencontre avec Aiko y était répertoriée. Il était amusant pour la jeune fille de voir que son père se méfiait énormément de sa mère lors de leur rencontre, la prenant pour une pirate dissimulée parmi la population du village. A travers les récits, on pouvait voir l’intérêt qu’il portait au bien-être de ses hommes et même les différentes discussions personnelles qu’il avait pu avoir avec certains d’entre eux, étaient répertoriées dans le journal, comme si les conseils qu’il leur avait donné pourraient s’avérer utile dans le futur. Ne voulant pas que sa mère l’empêche de le lire, elle le dissimula sous son matelas, le lisant à chaque fois que celle-ci quittait la chambre ou qu’elle dormait.
Hélas, la guerre faisait encore rage et comme tout navire de la Marine, l’embarcation de la petite famille fut la cible des pirates et des pirates. Cachées sous leurs lits, Aiko et ses filles restèrent à l’abri durant la bataille, le fracas des boulets, les cris de douleur et de rage, raisonnant dans la cabine comme si les murs étaient un carton. Après une journée de combat, le bruit se dissipa lentement et elles pensèrent être sauvées, lorsque le Colonel Kojuh ouvrit la porte de la cabine et leur demanda de sortir car le danger était écarté. Confiantes, les trois femmes sortirent de leurs cachettes et à leur grande surprise, l’homme en qui elles avaient placé leur espoir, était accompagné de cinq hommes ne ressemblant absolument pas à des soldats. Sous les ordres du barbu à la droite du colonel, ils s’emparèrent de Miko et sa famille, et les emmenèrent sur le pont. Là, la jeune fille découvrit l’horreur de la situation, presque la moitié de l’équipage était mort durant le combat, et l’autre moitié avait capitulé face aux pirates. Les discussions n’étant pas des plus discrètes, Miko comprit bien vite que pour sauver leurs vies, ils avaient vendu la famille du Colonel Katsu. Apparemment, les pirates pensaient pouvoir en tirer une rançon particulièrement juteuse et c’est donc suite à cette trahison que l’adolescente, sa mère et sa petite sœur furent entraînées de force vers le navire accosté à celui de la Marine, sous les regards fuyants des traîtres qui n’osaient même pas regarder en face la famille qu’ils avaient vendus. Les cris et les quelques tentatives de rébellion de Miko furent vite matés par la grosse brute qui la tenait, ce dernier l’assomma d’un coup de poing violent au visage, faisant saigner sa bouche et son nez, et la traîna inconsciente sur le bateau.

Acto 4 : La muerte de Madre

La famille Katsu fut enfermée dans une cellule miteuse à bord du navire des pirates, cohabitant avec les rats et les vermines en tout genre peuplant le bâtiment. Sous les bons soins de sa mère et les pleurs d’Ai, Miko reprit connaissance après plusieurs heures, le visage encore endolori par le choc qu’elle avait reçu. Son premier sentiment en voyant leur condition misérable et en se remémorant l’odieuse trahison de l’équipage de son père, était une tristesse infinie et une incompréhension face à la situation. Comment des hommes ayant été traités comme des amis voir même des fils par son père pouvaient les vendre comme cela, abandonnant ce qu’il leur restait de fierté. En plus, tous les récits retranscrits dans le journal de Akio étaient émouvants et exprimaient les liens qui les unissaient tous. Pourtant, pour sauver leurs vies, ils les avaient vendu et les avaient condamné à un sort peu enviable car il n’était pas rare que les otages pour lesquelles des rançons étaient demandées, n’arrivent pas en un seul morceau sur le lieu de l’échange. Même si leur mère se voulait rassurante, les tremblements de terreur qui secouaient son corps involontairement trahissaient ses véritables émotions et à chaque fois que le barbu descendait pour inspecter la marchandise emprisonnée, les deux fillettes se serraient contre Aiko qui faisait son possible pour rester forte et ne pas sombrer dans un abîme de désespoir.
Les repas étaient assez frugales et se composaient que d’un morceau de pain et d’un verre d’eau pour trois, Aiko et Miko préférant laisser la majorité de cette minuscule ration à la petite Ai qui avait finalement cessé de pleurer, ses glandes lacrymales étant certainement à sec, mourraient littéralement de faim et particulièrement la mère dont le corps commençait à avoir du mal à se contenter d’une bouchée de pain et d’une gorgée d’eau par jour. Devant le sacrifice de leur mère, les deux jeunes filles décidèrent d’alterner les rations, chacune d’entre elles prenant une minuscule part du repas afin de permettre à Aiko de reprendre un peu de force. Durant deux semaines, elles restèrent enfermées dans cette cale et c’est donc avec un curieux mélange de soulagement et de peur qu’elles accueillirent les pirates qui les escorteraient durant leur débarquement. L’île où le bateau avait accosté était particulièrement sinistre et un épais voile de brouillard semblait empêcher tout espoir d’arriver jusqu’à l’adolescente qui était contrainte d’avancer vers l’espèce d’entrepôt. Une fois à l’intérieur, qu’elle ne fut pas sa surprise en constatant que l’endroit était rempli de familles de soldats capturées et qui attendaient patiemment dans des cellules ressemblant à des box pour animaux, qu’on vienne les libérer en payant leur rançon. Devant une telle organisation, Miko se mit soudainement à penser à la situation de sa famille. Son père étant mort et sa mère étant avec elle ici, il n’y avait personne à qui envoyer cette demande et même si ils envoyaient la demande de rançon au Gouvernement Mondial ou au QG de la Marine, pourquoi payeraient-ils pour une famille plus qu’une autre, sans compter que vu le nombre de colocataires, ils avaient dû recevoir des demandes de rançon à foison.
L’adolescente avait finalement compris la fourberie du Colonel Kojuh et des autres, ils avaient vendu une famille d’un Colonel, tout en ne mentionnant pas que ce dernier était décédé, ce qui garantissait aux ravisseurs d’obtenir une rançon sans passer par le QG de la Marine. Cependant, qu’allait-il se passer lorsqu’ils comprendraient la supercherie, sans doute une chose très naturelle comme la mort d’une poule qui ne pond plus assez et qui consomme donc plus que ce qu’elle rapporte. Dans quelques semaines, les pirates dirigeant cet endroit allaient certainement comprendre qu’ils s’étaient fait avoir et cela n’annoncerait rien de bon pour la famille Katsu. Les jours pensant, Miko essaya de glaner des informations à droite à gauche afin de voir comment la vie ici s’organisait et s’il y avait un moyen de sortir. Plusieurs informations concordèrent pour dire que tous les mois, des prisonniers embarquaient dans un navire et ne revenaient jamais. Certains pensaient qu’il s’agissait de ceux dont on avait accepté de payer la rançon, d’autres voyaient cela comme le moyen qu’il avait trouvé pour éliminer sans risque de révolte ceux ne rapportant rien. De son côté, la petite brune pensa exactement la même chose que les plus pessimistes des prisonniers, mais c’était peut-être également la seule chance qu’ils avaient de s’en sortir car ici, dans les cellules et surveillés en permanence, les chances de s’enfuir ou d’être sauvés étaient particulièrement minces. C’est donc résolue et motivée à s’échapper le moment venu que Miko continua à faire des exercices physiques discrètement durant la nuit. Niveau repas, même si c’était un peu plus fourni que sur le bateau, ce n’était pas encore le festin et afin de conserver assez de forces pour son plan d’évasion élaboré avec la collaboration de son astucieuse maman, la fillette vola de la nourriture aux autres prisonniers, particulièrement ceux qui étaient à bout de force et qui ne semblaient plus vouloir se battre.
Cinq semaines passèrent bien vite et en cette matinée brumeuse, le départ des encombrants commença de bonne heure. Les trois femmes de la famille Katsu étaient prêtes à mettre leur plan en marche afin de se libérer de leurs ravisseurs une fois qu’elles seraient sur le bateau. Feignant l’affaiblissement physique à cause de la malnutrition, seuls trois hommes vinrent les chercher et tels des sacs à patates, les transportèrent sur leurs épaules jusqu’au bateau. Leurs compagnons de voyage avaient l’air aussi vaillant que ce qu’elles feignaient et certains étaient même déjà morts lorsqu’ils furent chargés à bord. Preuve suffisante pour ceux qui avaient encore des doutes, que ce navire ne les ramenait certainement pas chez eux. Devant l’état physique de leurs captifs, la sécurité a bord était grandement réduite et seuls cinq hommes étaient chargés d’escorter les prisonniers jusqu’à leur ultime demeure. Cette situation laissa supposer aux deux instigatrices de l’évasion qu’ils ne comptaient certainement pas les faire débarquer à nouveau et que donc, c’étant dans cette espèce de cellule à fond de cale qu’ils allaient tous rendre leur dernier soupir. Profitant de l’absence des gardes, trop occupés à jouer aux cartes, Miko et Aiko inspectèrent les parois de la cellule et finirent par trouver ce qu’elles cherchaient. Plusieurs ouvertures étaient obstruées par des grosses planches en bois d’où s’échappait un peu d’eau, des sortes d’ouverture sur l’extérieur condamnées provisoirement sauf que dans ce cas-ci, il s’agissait d’ouverture sur l’intérieur, sensées permettre à l’eau de rentrer et de supprimer tous les otages réunis à fond de cale. Cette technique avait le mérite d’être efficace et en plus, vu l’état des hommes et des femmes présents avec eux, ils ne tiendraient guère plus de trente secondes avant de couler.
Aiko tenta d’expliquer aux autres prisonniers ce qui allait arriver mais hélas, seule la panique trouva le chemin de leurs esprits et la majorité se mit à pleurer tandis que les autres, tentèrent de prendre cela avec humour et amusement, comme si leurs vies ne valaient finalement pas grand-chose. Devant une telle attitude défaitiste, la famille Katsu décida de se débrouiller seule et se remit à inspecter la cellule afin de trouver un moyen de sortir avant le moment fatidique. Malheureusement, la seule sortie possible restait les conduits par où l’eau allait entrer, ce qui compliquait sérieusement les choses car seules les deux jeunes filles étaient assez fines pour se glisser à l’intérieur et espérer sortir. Cette hypothèse signifiait abandonner leur mère à la noyade, chose inconcevable pour deux enfants de quinze et dix ans. Malgré l’insistance de sa mère, Miko refusa net de la laisser se noyer avec les autres et lui proposa une autre solution qui était plus salutaire pour elles, mais bien plus traumatisante de par les événements qui en découleront. En effet, aussi cruels soient-ils, les pirates ne viendraient certainement pas voir leurs captifs se débattrent avant de se noyer, préférant venir inspecter seulement une fois le travail effectué. Aussi, elles avaient la possibilité d’utiliser les corps des morts pour boucher les trous et donc, empêcher l’eau de rentrer. Evidemment, cela ne tiendrait pas infiniment et le temps de placer les corps dans les ouvertures une fois celles-ci ouvertes, ferait que l’eau aura déjà atteint un niveau presque trop haut pour que la petite Ai ait pied. En plus, pour rendre les bouchons étanches, il allait certainement falloir leur casser quelques os et même si ils étaient morts, cela reste une expérience particulière pour des enfants. Quoiqu’il en soit, le moment n’allait pas tarder à arriver et par conséquent, elles devaient être prêtes à agir. Elles placèrent les quatre corps nécessaires devant les trous et alors qu’Aiko et Miko cassèrent les os de différentes parties du corps tels que le bassin et les jambes, Ai tentait de garder son sang-froid malgré un torrent de larmes qui coulait bien involontairement le long de ses joues.
Le moment fatidique arriva bien vite et malgré les mouvements de panique des autres prisonniers, Miko et sa mère parvinrent à reboucher rapidement trois des quatre ouvertures. Hélas, le bouchon de la quatrième ne semblait pas vouloir entrer correctement et devant leur mort imminente, les autres prisonniers perdirent la raison et commencèrent à s’en prendre à la petite Ai qui était restée à l’écart de sa sœur et de sa mère. A entendre leurs murmures, ils voulaient utiliser la fillette pour boucher le dernier conduit et c’est finalement un hurlement de cette dernière alors qu’on venait de lui agripper les cheveux, qui alerta les autres membres de la famille. Celles-ci lâchèrent momentanément le corps qu’elles tenaient et allèrent aider Ai, n’hésitant pas à frapper violemment sur ceux qui s’en prenaient à elle. Malheureusement, le surnombre les laissèrent dos au mur et afin de sauver ses filles, Aiko décida de se sacrifier en se proposant d’elle-même comme bouchon pour la dernière ouverture. Elle savait très bien que cela signifiait sans doute qu’elle ne pourrait plus marcher de sa vie, pour peu qu’elle s’en sorte mais bon, sans cela, sa fille aurait été mise dans le trou de force et vu qu’elle n’était pas assez grande, il y avait de fortes chances pour que les fous furieux les accompagnants décident d’utiliser sa fille aînée comme deuxième possibilité. Perdre ses deux filles comme ça aurait été bien trop dur à supporter et par conséquent, être volontaire était sans doute la meilleure solution. D’elle-même, elle commença à se casser le bassin à l’aide de la planche qu’elles avaient utilisées précédemment sur les morts, évidemment, le bruit et les cris étaient tout autre. C’est finalement Miko qui dut terminer le travail sous l’ordre de sa mère, celle-ci ne pouvant pas continuer à cause de la douleur. Une fois terminé, les autres prisonniers la portèrent pour combler l’ouverture, poussant au maximum alors que la jeune femme hurlait de douleur sous les yeux de ses filles. L’opération ayant réussi, il ne suffisait plus qu’à attendre que les gardes viennent pour faire le sale travail eux-même. Normalement, elles auraient dû s’enfuir en profitant de la panique mais vu l’état de Aiko, il allait falloir se débarrasser des cinq hommes avant.
Au bout de trente minutes, un garde vint constater l’état des prisonniers et à sa grande surprise, ceux-ci étaient encore en vie. Il appela rapidement les autres et tels des barbares, entrèrent dans la cellule, laissant par la même occasion sortir une grosse quantité d’eau dans le reste du bateau. A l’aide de leurs épées, ils se frayèrent un passage jusqu’à l’un des trous où ils virent l’atrocité de la situation. Aiko était enfoncée jusqu’aux hanches dans le conduit trop petit, souffrant comme ce n’était pas humainement possible et lui tenant la main, sa petite fille de dix ans qui pleurait. La colère était à son paroxysme dans le cœur de Miko qui ne comprenait pas pourquoi les prisonniers avaient été jusqu’à sacrifier sa mère pour sauver leurs misérables vies des flots alors que maintenant, il suffisait de battre ces cinq hommes pour être libre et qu’ils ne bougeaient pas. Afin de lancer l’offensive, l’adolescente poussa plusieurs prisonniers vers les pirates qui prirent peur immédiatement et commencèrent à se défendre. Motivés par les combats et le faux courage de leurs amis, les autres captifs se lancèrent dans la bataille. Durant la confusion et les cris, Miko retourna auprès de sa mère et avec l’aide de sa petite sœur, parvint à l’extraire de l’ouverture, laissant à nouveau l’eau entrer dans la cellule. Elles la traînèrent discrètement jusqu’à la sortie et là, une myriade de souvenirs revint à l’esprit de Miko, notamment l’annonce de la mort de son père, la trahison des soldats de la Marine et la trahison des autres prisonniers. C’est donc sans le moindre pincement au cœur ou même sentiment qu’elle referma la porte à clé, enfermant tout le monde dans la cellule, aussi bien les gardes que les prisonniers. Le temps que ceux-ci réalisent que l’une des ouvertures avait été rouverte, il était déjà presque trop tard et c’est dans les cris et les pleurs qu’ils finirent tous noyer, purifiés de leurs pêchés.
Toujours sous les instructions de sa mère, Miko tenta de la soigner tant bien que mal, mais cela n’était pas simple et si elle voulait un jour pouvoir remarcher, elles allaient devoir trouver un médecin d’urgence qui pourrait l’opérer. Elles embarquèrent dans une barque de sauvetage avec toutes les provisions qui se trouvaient à bord et laissèrent le navire des pirates à l’abandon avec la cale pleine d’un trésor peu enviable. C’est finalement une semaine plus tard que leur embarcation croisa la route d’un navire gouvernemental. Ce dernier les ayant pris d’abord pour un bateau de pirates, avait même manqué de les couler sans sommation mais bon, après pas mal d’explications et surtout, quelques détails omis, le médecin de bord accepta de soigner Aiko hélas, il était trop tard pour qu’elle retrouve l’usage de ses jambes. Le navire les amena à Marijoa, ne voulant pas faire d’escales supplémentaires à cause de rescapés secourus en mer ou leurs identités furent vérifiées plus précisément. Une fois les formalités terminée, la famille Katsu eut une chambre mise à disposition et plusieurs agents gouvernementaux vinrent les interroger sur les événements qui ont conduit à leur arrivée ici et notamment, la trahison du Colonel Kojuh.

Acto 5 : Renovación

Cette expérience avait profondément marqué Miko et même si sa famille et elle avaient fini par s’en sortir, il n’en restait pas moins des cicatrices indélébiles qui ne s’effaceraient jamais. La Marine que son père avait servi durant des années l’avait trahi, des hommes et des femmes qu’elle voulait sauver, l’avaient trahis également, toutes ses certitudes dans ce monde s’étaient écroulées au fur et à mesure de cette triste aventure. Tous les principes d’entraides, de solidarité et de justice que son père lui avait appris, n’étaient finalement que du vent et les seules choses qui avaient fait quelques choses pour elle ces derniers mois, étaient le Gouvernement Mondial et sa famille, tout le reste l’avait trahi ou abandonné. Elle qui voulait depuis toute petite poursuivre les traces de son père et s’engager dans la Marine voyait son rêve devenir une farce, une ineptie sans nom qui lui était maintenant parfaitement inacceptable. Servir une institution où l’on trahit des gens même pire, la famille d’un ami, était pour elle quelque chose d’inimaginable. Malgré tout, la jeune fille continua à s’entraîner comme son père le lui avait dit et c’est d’ailleurs lors d’un de ses entraînements, qu'elle attira l'attention d'un vice-amiral qui passait sur l'île. Il avançait vers elle, d'un air naturel, lui posant des questions. Miko finit par tout lui raconter, non sans pleurs, avant d'entendre qu'en réalité, tout ceux qui avaient étés capturés l'avaient été par l'ordre du gouvernement du fait de leur traîtrise. Elle ne pouvait croire que son père était en fait un traître, lorsqu'il lui apprit, qu'en réalité, la famille Katsu ressemblait beaucoup avec une autre famille, de traître. Elle fut donc rassurée, et s'engagea chez les marines, mettant son temps à profit pour s'entraîner et passer dans les "écoles" marines, où elle fit le cycle normal de 12 ans en pratiquement 1 an. Bien sûr les garçons n'allaient pas se faire demander d'aller vers elle, puisqu'elle était pratiquement tout le temps avec un groupe composé de tous les garçons, attirant la jalousie des futures marines. Mais n'ayant plus pratiqué la médecine depuis la mort de ses parents, il lui était difficile de faire quelque chose de médical sans erreur, à part bien sûr les premiers secours, ce qui était utile si elle rentrait dans un équipage où un docteur était présent, puisqu'elle pourrait repousser la limite le temps d'y emmener le blessé. Quand elle quitta l'école marine, elle reçut les félicitations de ses professeurs, qui décrivaient "une fille très intelligente", "la future meilleure marine", et d'autres compliments, tous plus profonds les uns que les autres. Et c'est là le début de l'aventure !
La Reine du Rock se présente ! 4636162647369_fin


†Autres†
La Reine du Rock se présente ! 4147430275494_dbut
Hors RP : Voir Bara Emi
Code :
Parrain : Bara x)
Groupe : Marine
Métier : Chanteuse / Donneuse de premiers secours
But : Éliminer les traîtres
Dénomination : Miko Katsu
Surnom : La Reine du Rock !
Age : 16 ans
Fruit du démon ou aptitude par la suite : Ondo Ondo no Mi, fruit de la température.
Équipage : Aucun, elle fera route seule jusqu'à entrer peut-être dans les Sea Wolfs
Race : Humaine non ?
Rang : A vous de juger x)
La Reine du Rock se présente ! 4636162647369_fin


Dernière édition par Miko Katsu le Sam 26 Fév 2011 - 19:06, édité 10 fois
    Re bienvenue parmi nous.

    Les présentations physique et moral sont bien décrite, ça se suit et on s'en lasse pas. Par contre j'ai remarqué quelques fautes de conjugaison par exemple.

    Par contre, si jamais elle entend une remarque de ce genre à son égard, celui ou celle qui osa prononcer de telles paroles

    C'est bien mieux d'utiliser le conditionnel dans ce cas là...Qui oserait...Parce que personne ne lui a encore prononcer de tels paroles.

    Autres exemples:
    ces saletés de pirate
    Quelques petites fautes de grammaires, et oui, on rajoute un s à pirate.

    Sinon y'a du vocabulaire, et on remarque bien une qualité présente. Un manque de relecture à mon avis.

    Concernant ta biographie, je vais discuter sur l'histoire. Enseigner la medecine à sa petite fille, non mais sa mère, elle est folle. T'a déjà assisté a un cours d'anatomie ? Je peux te dire que tu t'ennuie vachement, a part si elle lui a apprit du genre 'il était une fois la vie" Dans ce cas là on ne parle pas encore de médecine.
    Original le coup de la famille qui ressemblait à une autre de traître, j'ai du relire deux fois...

    Bon voilà, je te donne ton test rp.

    Ton supérieur t'envoie en éclaireur dans un royaume prit d'assaut par dangereux criminel. Récolte les informations nécessaires pour que le gouvernement puisse intervenir plus tard avec des moyens drastiques.
    • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
    Bonjour et bienvenue, bonne chance pour le test rp !

      ♦Test RP♦
      La Reine du Rock se présente ! 4147430275494_dbut
      "Si on m'avait confié le choix de choisir, que serais-je aujourd'hui"...apercevant les cieux, les nuages ne flanchaient pas devant la ténacité du vent. Elle regardait tapie contre le navire, les jolies étoiles du début d'une pleine lune. Elle tournait ses pouces tout en repensant enfin au moment tant espéré que d'être convoqués sur une mission. À vrai dire, ce pour quoi elle devait quitter les jolis environs de la base marine, c'était pour accomplir une mission d'éclaireur. Miko devait infiltrer un royaume envahi par des méchants et dangereux criminels. Elle n'avait quand même pas hésité à accepter et dans sa tête elle voyait les effusions de sang même avant son départ.

      Pour infiltrer, elle s'était elle-même invitée à entreprendre un joli concert sur place, de quoi laisser la foule "foudroyée" par son talent. Elle avait planifié une entrée prometteuse, comme une vraie star de ce jour, mais même si la discrétion devait faire office, elle avait quelques "atouts" afin de remédier aux problèmes. Elle avait demandé à Césare d'intégrer sa mélodie au concert et donc elle l'avait emprunté. Enfin...contre son plein gré ! Aucunement stressé, le vent qui fit virevolter sa douce chevelure ne laissant que la vue de son œil droit qui n'avait que de la haine dans son regard. Devoir affronter ces racailles lui donnerait une grande chance d'arriver au grade comme on lui avait mentionné. "Une future génie, une nouvelle femme pleine d'espoir, la renaissance de la marine grâce à elle".

      Plus rien ne l'empêchait d'atteindre ce but, on lui avait promis et elle devait respecter cette entente envers cette promesse. Elle leva le poing vers les cieux et le serras très fort, comme si elle voulait attraper cette étoile étincelante. Son regard avait changé depuis que le vent avait arrêté de souffler. Elle ne semblait ni désespérée, ni même abandonnée, avec ce doux regard, plusieurs hommes pourraient en tomber par terre, elle était vraiment contente. Son sourire flamboyant pouvait raviver plus d'une vie sur Terre. Elle se redressa alors voyant l'îlot de tout prêt. Elle était prête à bondir pour atteindre le rivage plus rapidement, elle prit alors son équipement, sa trousse, ainsi que Césare lié aux cordons de son instrument.

      Elle lui retira brutalement ce qui retenait sa bouche pour lui laisser un grand moment de soupir. Toujours aussi efficace, son regard le laissa sans mot et le laissa sage comme un agneau pour la suivre. Elle se dirigeait maintenant vers ce lieu, elle avait déjà contacté quelqu'un avant, un certain artificier du nom de "Pikachu". Elle laissa bagage aux côtés de Césare, encore immobile qui repensait à la douce Miko comme un sale pervers. Elle s'était avancée dans une allée sombre, elle pouvait apercevoir cette lueur jaunâtre qui surplombait la cachette. Il était là et avait tout son matériel avec lui. Elle lui fit un signe de la main de quoi qu'il s'approche.

      Il avait averti la jeune fille que le concert avait été accepté, de quoi laisser une drôle d'ambiance parmi ces soi-disant criminels. En autant qu'elle ne leur saute pas dessus au moment de sa venue. C'était situé au-dessus d'un bar, pas trop loin d'ici. Elle aurait alors le temps de traverser un peu les lieux et peut-être en découvrir plus. La ville aux allures désormais lugubres laissait un teint phénotype aux bâtiments. Elle ne pouvait que constater que ce royaume avait subi d'énormes pertes économiques à cause des brigands de ces lieux. Sûrement des fourbes qui étaient venus s'installer pour voler les environs et repartir laissant la place trop vide pour qu'ils renaissent de nouveau. L'intervention du gouvernement permettrait sûrement la libération de ce peuple.

      Elle s'était déjà mise en tête des remerciements, malgré le fait qu'elle devait tout d'abord accomplir la mission. Elle marchait d'une allure simpliste afin d'arriver prêt du lieu de concert. Deux hommes discutaient à l'arrière là-bas et il semblait y avoir une discussion intéressante. Elle ne put résister à retourner son regard vers son angle mort afin d'observer les deux hommes. Ce n'était finalement pas très intéressant, jusqu'à ce que l'un d'eux remarqua qu'elle était posté contre le mur, mine de rien. Elle releva son visage en direction des hommes et d'un sourire narquois elle avançait lentement vers eux. Elle se positionna entre eux et précipitait de poser son doigt sur le torse de l'homme. Elle le fit glisser jusqu'au ventre de celui-ci.

      Un frisson venant de l'homme s'était fait ressentir, elle plaqua alors violemment l'homme contre le mur et s'approcher tout près de son visage. En effet, les hommes étaient excités par la brutalité venant d'une femme, de quoi un peu l'aider dans son aventure. Elle repoussa l'autre homme à l'aide de sa main pour qu'elle reste seule avec celui-ci. L'autre homme avait pris l'initiative de retourner au bar et chercher des boissons pour ceux-ci. Parfaitement le bon "timing" pour accomplir son plan. Une fois l'ombre de l'autre disparu, elle perça jusqu'au coeur l'homme qu'elle tenait contre le mur et le ramena contre elle un peu plus loin. Quelques minutes avaient passé avant que l'autre revienne, elle avait, malgré son petit corps presque fébrile, retenut le cadavre d'un homme à forte corpulence. Elle était devant le cadavre de l'homme qui était dos contre le mur, prêt à sauter sur l'autre qui allait s'approcher.

      On pouvait entendre les sons émis des boissons sur un plateau. Elle attendait patiemment l'arrivée de l'homme derrière elle. Lorsqu'il posa sa main sur son épaule pour la retourner, d'un coup tranchant, elle découpa les ligaments de la gorge et lui arracha son oeil telle une défoncée sanguinaire. Seulement du sang coulait ici, bien qu'elle vivait souvent dedans, elle s'y était désormais habituée et ne pouvait plus reculer. En fouillant les deux hommes saouls, elle retrouva une lettre contenant des instructions sur le plan des criminels. Finalement, elle avait trouvé ce qu'elle cherchait, c'était bel et bien vrai, des brigands avait préparé un plan pour se procurer le royaume et ses ressources. Il ne restait plus qu'une carte à jouer pour Miko. Envouter dans un éclat de couleur et de chant merveilleux, de pauvre saoulons afin de récupérer les informations primordiales à leur insu.

      Un drôle d'hermaphrodite accompagnant Pikachu avait mis en place la scène, de quoi laisser un spectacle mémorable dans les souvenirs de tous et chacun. Césare était placé vers son instrument et le rock allait désormais commencer. Tout d'abord. Son déhanchement attira les regards indiscrets vers elle, ensuite elle pointait certains qui semblaient le plus suspect pour faire partie de l'organisation, elle fera tomber leur plan de fourbes et prouver qu'elle en était capable. Ils allaient dévoilés ce qu'ils savaient et c'était le meilleur moment pour ça. Une douce mélodie avait commencé, elle était en place et tout d'un coup, les feux d'artifice de Pikachu virevoltaient dans le ciel, d'un merveilleux éblouissement, tout semblait beau, mais à vrai dire, une poudre était incrusté, qui fessait en sorte que la vérité sorte de la bouche des enfants. Une sorte de drogue comme on pourrait le dire, mais très efficace, en effet c'était le meilleur moment pour finir ce concert en beauté. Elle envoutait complètement le public qui se mettait à gueuler tout ce qu'ils pouvaient savoir, elle avait placé deux ou trois escargophones un peu partout dans la salle pour enregistrer les évènements.

      Bien sûr, un ou deux idiots avaient mentionné de pures conneries, qui allaient mettre en périls les bandits, par contre, l'un d'entre eux était perplexe encore. Comme s'il résistait en aucun problème aux poudres de vérités. Il se leva brusquement ne laissant plus aucun son en scène, tout le monde s'était tu et de plus il avait renversé la table complètement, laissant le verre se fracasser contre le sol. Il s'approchait tranquillement de la scène et plaquait terriblement tous ceux dans son passage et se mit alors à fixer brusquement Miko. Elle fit comme si elle était étonnée, on sait très bien que certains hommes ne peuvent résister aux charmes d'une demoiselle indécise. Elle laissait son doigt sur le bord de sa lèvre, la laissait mi-ouverte sur le côté extérieur.

      L'homme ne semblait pas réagir à son charme sensuel, elle du donc impliquer la violence sur le coup. Elle tira sur une corde, de quoi laisser tomber quelques sacs de plus de 75 kilogrammes. Au moins trois sacs avaient percuté l'homme de plein fouet, mais il restait debout. Quelle force il avait, mais avec tout ça sur les bras il ne pouvait pas faire grand-chose. Elle fit signe à Césare de reprendre les escargophones cachés dans la pièce, les preuves étaient faîte, elle devait seulement se débarrasser du seul qui ait repris conscience complètement et vite avant que ces autres pirates dangereux reviennent à eux aussi. Elle prit son micro dans sa main et avait prévu le coup si jamais il y aurait une résistance de leur part. Elle avait caché un léger poison qui irritait la vue et donc relâchait un peu les muscles supérieurs du corps.

      Bien qu'elle aille apprise aux côtés de sa mère, les effets de ce poison étaient d'elle. De plus, cela rendrait les cellules des autres polymorphes, de quoi ne pas leur laisser le temps de s'habituer immédiatement à l'effet de celui-ci et donc se permettre de mieux reprendre le dessus. Elle ouvrit alors la cache contenant le produit et le fit sentir par son adversaire devant qui avait encore un peu de ses sens à l'oeuvre. Par contre désormais, s'il restait debout c'était plus par honneur qu'autre chose, il ne devait sûrement pas accepter la victoire venant d'une femme. Quel homme bête, après tout ils sont tous les mêmes pensait-elle. Elle lui donna un coup de talon qui lui perça un peu le torse pour le faire tomber au sol, par la suite, elle repartait avec de délicieuses informations pour le gouvernement.

      Un peu plus tard, elle avait terminé les bagages et était prête à repartir, peut-être qu'on entendrait aux nouvelles qu'elle avait permis au gouvernement de s'en prendre à de dangereux criminels grâce à son infiltration du tonnerre ! Elle reprit alors un peu ses esprits, sortant de ses rêves, se recoucha sur le dos et regardait de nouveau les étoiles en voguant une nouvelle fois sur la mer.
      La Reine du Rock se présente ! 4636162647369_fin


      La Reine du Rock se présente ! 1596919710_small


      Dernière édition par Miko Katsu le Sam 26 Fév 2011 - 14:15, édité 1 fois
        Beau test rp. C'était très agréable à lire, tout à ton honneur cher bara.

        Voilà ce que je propose entre: 600 et 670 Dorikis

        A vous de voir cher staffiens.
        • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
        Je donnerais un 660 dorikis alors. J'aime bien ton personnage.
        • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
        • https://www.onepiece-requiem.net/t99-rp-donwload-100-100-ryuuku-gakuen
        Alors pour moi :
        une longueur plus que correcte sans partir dans la démesure tout en restant agréable à lire, seul bémol, quelques fautes d'orthographe et de grammaire mais qui restent bénignes.
        Je donne donc ma voix pour 660 dorikis.

        Validé