Les Saigneurs sont corrosifs, ils répandent leurs idées nauséabondes sur les êtres qui les entourent. Il ne faut pas longtemps pour perdre son âme chaste et bienveillante au profil d'idées plus sournoises, vils et pernicieuses. La preuve en est, quand le guide bloque la route au Dandy, le sang d'Ankou ne fait qu'un tour, lui, qui n'est pourtant pas violent en temps normal n'a qu'une envie, le percer avec sa lame, comme ça, de part en part, juste pour l'injure qu'il vient de lui faire. Les Saigneurs déteignent vraiment.. à moins que ce ne soit la noirceur du tout récent Fruit du Démon qui corrompt l'écrivain ? ou les deux ? Peu importe, Ankoü ne s'est jamais laissé aller de la sorte. Il préfère se taire, le regarder droit dans les yeux et ne pas vaciller du regard, pour montrer que cette intimidation en règle ne l'effraie point. Des matelots assistent à la scène, certains se languissent de voir l'écrivain faire dans son froc mais au final, ils sont déçus, même pas un petit coup d'boule, rien.. Foutu titre de noblesse, foutu corsaire, foutu écrivain de pacotille..
Sur le chemin qui mène à la ville, une idée trotte dans la tête du scribouillard: Vendetta
Fort heureusement, ces noires pensées furent balayées par l'apparition inattendue de la villa. L'endroit est isolé, emmitouflé par mère nature, des oiseaux exotiques fournissent l'ambiance sonore. La baraque est cossue, tellement qu'Ankou soupir de plaisir, enfin un endroit qui lui rappelle son chez soi. Il ne peut réprimer un commentaire en ouvrant les bras, comme pour enlacer le pavillon tropicale.
Opulence, tu m'avais manqué !
La visite est faite par le guide, un peu étrange mais bien habillé, Ankou le note, ici ça ne rigole pas avec l'uniforme. La villa est immense, le prix est justifié, la piscine pousse au crime de la fainéantise. Les bagages d'Ankou sont déposés dans sa chambre, la plus grande et la plus luxueuse, forcément. D'instinct, il note sur un bout de papier son nom et le colle sur la porte de la chambre, histoire de marquer son territoire. Pour le moment, le scribe ne fait plus attention à Joseph, il ne sait même pas ce qu'il fait et c'est le cadet de ses soucis, pour tout vous dire, il aimerait bien l'éviter. Juste avant de descendre, celui ci a manifesté un intérêt prononcé pour les talents d'écrivain d'Ankou. Ça ne présage rien de bon..
Le guide montre la tirette pour demander le room service, Ankou enregistre précieusement l'information et récompense le brave garçon avec un billet. Quand l'homme l'attrape, Ankou retient l'argent et glisse à l'oreille du garçon:
Vous pourriez me rendre un petit service ?
Au bout de vingt minutes, l'écrivain a retrouvé le sourire, la visite de la maison l'a enjoué, il se plaît ici bas, il envisage même de proposer à Jack de rester un peu ici pour profiter de son nouveau statut et surtout pour avancer sur la biographie. En parlant d'elle, Ankou récupère son dossier "Jack" et la pose sur la table, devant la piscine. Après s'être servi un petit verre et avoir allumé une clope, le biographe retrousse sa chemise et se remet au travail. Il notre phrénétiquement sur ses feuilles les impressions de la journée, ses doutes, ses craintes, ses envies, le tout centré sur le personnage du pirate corsaire. Il vient tout juste de nommer son nouveau chapitre " Le Corsaire sous les Tropiques" quand l'ami Joseph repointe le bout de son nez.
Sur le chemin qui mène à la ville, une idée trotte dans la tête du scribouillard: Vendetta
Fort heureusement, ces noires pensées furent balayées par l'apparition inattendue de la villa. L'endroit est isolé, emmitouflé par mère nature, des oiseaux exotiques fournissent l'ambiance sonore. La baraque est cossue, tellement qu'Ankou soupir de plaisir, enfin un endroit qui lui rappelle son chez soi. Il ne peut réprimer un commentaire en ouvrant les bras, comme pour enlacer le pavillon tropicale.
Opulence, tu m'avais manqué !
La visite est faite par le guide, un peu étrange mais bien habillé, Ankou le note, ici ça ne rigole pas avec l'uniforme. La villa est immense, le prix est justifié, la piscine pousse au crime de la fainéantise. Les bagages d'Ankou sont déposés dans sa chambre, la plus grande et la plus luxueuse, forcément. D'instinct, il note sur un bout de papier son nom et le colle sur la porte de la chambre, histoire de marquer son territoire. Pour le moment, le scribe ne fait plus attention à Joseph, il ne sait même pas ce qu'il fait et c'est le cadet de ses soucis, pour tout vous dire, il aimerait bien l'éviter. Juste avant de descendre, celui ci a manifesté un intérêt prononcé pour les talents d'écrivain d'Ankou. Ça ne présage rien de bon..
Le guide montre la tirette pour demander le room service, Ankou enregistre précieusement l'information et récompense le brave garçon avec un billet. Quand l'homme l'attrape, Ankou retient l'argent et glisse à l'oreille du garçon:
Vous pourriez me rendre un petit service ?
Au bout de vingt minutes, l'écrivain a retrouvé le sourire, la visite de la maison l'a enjoué, il se plaît ici bas, il envisage même de proposer à Jack de rester un peu ici pour profiter de son nouveau statut et surtout pour avancer sur la biographie. En parlant d'elle, Ankou récupère son dossier "Jack" et la pose sur la table, devant la piscine. Après s'être servi un petit verre et avoir allumé une clope, le biographe retrousse sa chemise et se remet au travail. Il notre phrénétiquement sur ses feuilles les impressions de la journée, ses doutes, ses craintes, ses envies, le tout centré sur le personnage du pirate corsaire. Il vient tout juste de nommer son nouveau chapitre " Le Corsaire sous les Tropiques" quand l'ami Joseph repointe le bout de son nez.
Dernière édition par Ankoü le Mar 20 Aoû 2013, 11:15, édité 2 fois