Les arbres d'Innocent défilent à mes côtés. Je trace ma route à l'aise. Parcourir les forêts, je connais. Et même si je n'ai pas pratiqué depuis un certain temps, c'est comme la découpent des arbres, ça ne s'oublie pas. Et puis, il ne faut pas que je perde du temps, je dois trouver Ishii. Dans l'ombre de cette forêt, ou même de cette ile, il y a des chasseurs de primes qui rodent. J'en ai croisé un. Vu sa puissance, je doute qu'il soit bien en haut dans la hiérarchie. Il doit en avoir d'autres. Plus puissant. Capable d'attraper les Étrangers. Ou du moins, d'en capturer quelques-uns. Et c'est le genre d'idée qui me dérange. Je me suis engagée avec eux et même si, d'une certaine façon, ils sont encore en période probatoire pour moi, ils restent des amis en qui j'ai confiance. C'est la première fois que des chasseurs de primes peuvent les atteindre et j'ai à cœur d'éviter que ça arrive. On est à peine au début de Grandline, quoi ! Ces mauvaises nouvelles ont suffi à éclipser la bonne nouvelle de la journée. Je maîtrise mon fruit ! J'ai su dompter le démon en moi. Il n'est pas mort, il n'est pas disparu, il est encore au fond de moi. Mais c'est moi qui le contrôle. Il ne pourra rien me faire tant que je le contrôlerais ainsi.
Je suis maîtresse de moi même.
Autour de moi, je sens la proximité du père Franz. Devant. Derrière ? Je ne sais pas. Je sais juste qu'il me surveille. J'ai toujours peur que mes actions scellent mon destin. Une mauvaise action effaçant toutes les bonnes. Ce qui s'est passé avec mon fruit, il a su l'apprécier. Il a même souri. Cette brève vision m'a été encore plus chaleureuse que le fait d'avoir maitrisé mon Zoan. C'est l'assurance, peut être, d'une paix prochaine avec l'Inquisition de l'Ordre. C'est le pas plus léger qui me porte. Plus cette angoisse du fruit. Plus cette angoisse de l'Ordre. Juste cette angoisse des chasseurs de primes. Alors qu'il semble que je m'approche de la lisière de la forêt, le père Franz apparaît soudainement devant moi, descendant durement d'un arbre. Il lève la main dans ma direction tandis qu'il regarde dans la direction opposée. J'm'arrête et je guette sa réaction. Il intervient peu dans ce que je fais et pour agir de la sorte, c'est que ça doit être grave. Je zieute dans la direction de son regard. Un mouvement. Son regard passe sur un gros fourré capable de dissimulé un homme accroupi. Je m'y engouffre en faisant abstraction des épines et des branches qui me griffent la peau. Pour Franz, il passe à côté de moi pour monter dans un arbre. Je n'entends qu'un seul mot, murmuré au travers des feuillages qui me dissimulent.
Mizukawa.
Qui ? Lui ? Le pirate ? Mizukawa Sutero ? C'est un sacré pirate avec une bonne renommée et une sale réputation. Il est détesté et la liste de ses crimes est assez impressionnante. Les rumeurs disaient qu'ils étaient sur Grandline, mais qu'il soit sur cette ile ? Non. Rien entendu. Parlant du loup, je le vois arriver, passant au milieu des arbres d'un pas nonchalant. Il ne semble pas se sentir menacer. Je fixe plus particulièrement son visage ; c'est bien lui. Pas de doute. De souvenir, sa prime doit aller dans les deux cents millions de Berrys. Un gros calibre. Je ferais mieux d'éviter l'affrontement. Je lève les yeux pour croiser celui de Franz, assis à califourchon sur une grosse branche. Son regard interroge le mien. Quoi ? J'ai le choix ?! Il n'y a que deux choix. Soit le laisser passer, soit l'attaquer. Je peux l'attaquer ? Je comprends pas sur le coup, puis je cogite. L'ordre a fait vœu d'arrêter les criminels. Mizukawa est un criminel. Je dois l'arrêter. Mais il est fort ! Deux cents millions quoi ! Mais je suis peut-être aussi forte. Depuis que je suis avec les Étrangers, je n'ai pas connu la défaite. Même, j'ai rarement connu la défaite, en fait, depuis que j'ai commencé à mener cette vie. En plus, je maitrise un fruit du démon puissant. Ouais. Ça tombe, je peux tenter ma chance. Je regarde à nouveau Franz et il lit dans mes prunelles ma détermination. Il reste impassible, mais il se lève ; pour mieux me suivre, visiblement. Il ne dit pas non à mon acte ;
Objectif : capturer Mizukawa.
Les chasseurs de primes et les Étrangers attendront. Je peux peut-être réaliser un gros coup, là. Et montrer à Franz et à l'inquisition que je suis capable de grande chose. La capture d'un tel pirate, c'est une place parmi les sœurs d'élite qui me tend les bras. Calme. Calme. Ne pas s'emballer. Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Alors que le pirate s'est un peu éloigné, je sors de ma cachette et je dégaine ma hache. Approchant aussi furtivement que possible, m'aidant de l'ombre des arbres, je suis Mizukawa. Ma meilleure arme est la surprise. En l'attaquant de dos, je peux lui porter un sérieux coup qui peut beaucoup compter dans l'affrontement. Le tout est d'avoir la place pour. Justement, il y a devant lui un dégagement du terrain où les arbres s'écartent. Une fois en son centre, je pourrais foncer d'un bond et manipuler ma hache de sorte que je lui porterais un coup brutal. Imparable. Et potentiellement létal.
Faut pas y aller mollo avec genre de gabarit.
Je suis maîtresse de moi même.
Autour de moi, je sens la proximité du père Franz. Devant. Derrière ? Je ne sais pas. Je sais juste qu'il me surveille. J'ai toujours peur que mes actions scellent mon destin. Une mauvaise action effaçant toutes les bonnes. Ce qui s'est passé avec mon fruit, il a su l'apprécier. Il a même souri. Cette brève vision m'a été encore plus chaleureuse que le fait d'avoir maitrisé mon Zoan. C'est l'assurance, peut être, d'une paix prochaine avec l'Inquisition de l'Ordre. C'est le pas plus léger qui me porte. Plus cette angoisse du fruit. Plus cette angoisse de l'Ordre. Juste cette angoisse des chasseurs de primes. Alors qu'il semble que je m'approche de la lisière de la forêt, le père Franz apparaît soudainement devant moi, descendant durement d'un arbre. Il lève la main dans ma direction tandis qu'il regarde dans la direction opposée. J'm'arrête et je guette sa réaction. Il intervient peu dans ce que je fais et pour agir de la sorte, c'est que ça doit être grave. Je zieute dans la direction de son regard. Un mouvement. Son regard passe sur un gros fourré capable de dissimulé un homme accroupi. Je m'y engouffre en faisant abstraction des épines et des branches qui me griffent la peau. Pour Franz, il passe à côté de moi pour monter dans un arbre. Je n'entends qu'un seul mot, murmuré au travers des feuillages qui me dissimulent.
Mizukawa.
Qui ? Lui ? Le pirate ? Mizukawa Sutero ? C'est un sacré pirate avec une bonne renommée et une sale réputation. Il est détesté et la liste de ses crimes est assez impressionnante. Les rumeurs disaient qu'ils étaient sur Grandline, mais qu'il soit sur cette ile ? Non. Rien entendu. Parlant du loup, je le vois arriver, passant au milieu des arbres d'un pas nonchalant. Il ne semble pas se sentir menacer. Je fixe plus particulièrement son visage ; c'est bien lui. Pas de doute. De souvenir, sa prime doit aller dans les deux cents millions de Berrys. Un gros calibre. Je ferais mieux d'éviter l'affrontement. Je lève les yeux pour croiser celui de Franz, assis à califourchon sur une grosse branche. Son regard interroge le mien. Quoi ? J'ai le choix ?! Il n'y a que deux choix. Soit le laisser passer, soit l'attaquer. Je peux l'attaquer ? Je comprends pas sur le coup, puis je cogite. L'ordre a fait vœu d'arrêter les criminels. Mizukawa est un criminel. Je dois l'arrêter. Mais il est fort ! Deux cents millions quoi ! Mais je suis peut-être aussi forte. Depuis que je suis avec les Étrangers, je n'ai pas connu la défaite. Même, j'ai rarement connu la défaite, en fait, depuis que j'ai commencé à mener cette vie. En plus, je maitrise un fruit du démon puissant. Ouais. Ça tombe, je peux tenter ma chance. Je regarde à nouveau Franz et il lit dans mes prunelles ma détermination. Il reste impassible, mais il se lève ; pour mieux me suivre, visiblement. Il ne dit pas non à mon acte ;
Objectif : capturer Mizukawa.
Les chasseurs de primes et les Étrangers attendront. Je peux peut-être réaliser un gros coup, là. Et montrer à Franz et à l'inquisition que je suis capable de grande chose. La capture d'un tel pirate, c'est une place parmi les sœurs d'élite qui me tend les bras. Calme. Calme. Ne pas s'emballer. Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Alors que le pirate s'est un peu éloigné, je sors de ma cachette et je dégaine ma hache. Approchant aussi furtivement que possible, m'aidant de l'ombre des arbres, je suis Mizukawa. Ma meilleure arme est la surprise. En l'attaquant de dos, je peux lui porter un sérieux coup qui peut beaucoup compter dans l'affrontement. Le tout est d'avoir la place pour. Justement, il y a devant lui un dégagement du terrain où les arbres s'écartent. Une fois en son centre, je pourrais foncer d'un bond et manipuler ma hache de sorte que je lui porterais un coup brutal. Imparable. Et potentiellement létal.
Faut pas y aller mollo avec genre de gabarit.
Dernière édition par Adrienne Ramba le Mer 28 Aoû 2013 - 20:56, édité 1 fois