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Différences Invisibles

Les arbres d'Innocent défilent à mes côtés. Je trace ma route à l'aise. Parcourir les forêts, je connais. Et même si je n'ai pas pratiqué depuis un certain temps, c'est comme la découpent des arbres, ça ne s'oublie pas. Et puis, il ne faut pas que je perde du temps, je dois trouver Ishii. Dans l'ombre de cette forêt, ou même de cette ile, il y a des chasseurs de primes qui rodent. J'en ai croisé un. Vu sa puissance, je doute qu'il soit bien en haut dans la hiérarchie. Il doit en avoir d'autres. Plus puissant. Capable d'attraper les Étrangers. Ou du moins, d'en capturer quelques-uns. Et c'est le genre d'idée qui me dérange. Je me suis engagée avec eux et même si, d'une certaine façon, ils sont encore en période probatoire pour moi, ils restent des amis en qui j'ai confiance. C'est la première fois que des chasseurs de primes peuvent les atteindre et j'ai à cœur d'éviter que ça arrive. On est à peine au début de Grandline, quoi ! Ces mauvaises nouvelles ont suffi à éclipser la bonne nouvelle de la journée. Je maîtrise mon fruit ! J'ai su dompter le démon en moi. Il n'est pas mort, il n'est pas disparu, il est encore au fond de moi. Mais c'est moi qui le contrôle. Il ne pourra rien me faire tant que je le contrôlerais ainsi.

Je suis maîtresse de moi même.

Autour de moi, je sens la proximité du père Franz. Devant. Derrière ? Je ne sais pas. Je sais juste qu'il me surveille. J'ai toujours peur que mes actions scellent mon destin. Une mauvaise action effaçant toutes les bonnes. Ce qui s'est passé avec mon fruit, il a su l'apprécier. Il a même souri. Cette brève vision m'a été encore plus chaleureuse que le fait d'avoir maitrisé mon Zoan. C'est l'assurance, peut être, d'une paix prochaine avec l'Inquisition de l'Ordre. C'est le pas plus léger qui me porte. Plus cette angoisse du fruit. Plus cette angoisse de l'Ordre. Juste cette angoisse des chasseurs de primes. Alors qu'il semble que je m'approche de la lisière de la forêt, le père Franz apparaît soudainement devant moi, descendant durement d'un arbre. Il lève la main dans ma direction tandis qu'il regarde dans la direction opposée. J'm'arrête et je guette sa réaction. Il intervient peu dans ce que je fais et pour agir de la sorte, c'est que ça doit être grave. Je zieute dans la direction de son regard. Un mouvement. Son regard passe sur un gros fourré capable de dissimulé un homme accroupi. Je m'y engouffre en faisant abstraction des épines et des branches qui me griffent la peau. Pour Franz, il passe à côté de moi pour monter dans un arbre. Je n'entends qu'un seul mot, murmuré au travers des feuillages qui me dissimulent.

Mizukawa.

Qui ? Lui ? Le pirate ? Mizukawa Sutero ?  C'est un sacré pirate avec une bonne renommée et une sale réputation. Il est détesté et la liste de ses crimes est assez impressionnante. Les rumeurs disaient qu'ils étaient sur Grandline, mais qu'il soit sur cette ile ? Non. Rien entendu. Parlant du loup, je le vois arriver, passant au milieu des arbres d'un pas nonchalant. Il ne semble pas se sentir menacer. Je fixe plus particulièrement son visage ; c'est bien lui. Pas de doute. De souvenir, sa prime doit aller dans les deux cents millions de Berrys. Un gros calibre. Je ferais mieux d'éviter l'affrontement. Je lève les yeux pour croiser celui de Franz, assis à califourchon sur une grosse branche. Son regard interroge le mien. Quoi ? J'ai le choix ?! Il n'y a que deux choix. Soit le laisser passer, soit l'attaquer. Je peux l'attaquer ? Je comprends pas sur le coup, puis je cogite. L'ordre a fait vœu d'arrêter les criminels. Mizukawa est un criminel. Je dois l'arrêter. Mais il est fort ! Deux cents millions quoi ! Mais je suis peut-être aussi forte. Depuis que je suis avec les Étrangers, je n'ai pas connu la défaite. Même, j'ai rarement connu la défaite, en fait, depuis que j'ai commencé à mener cette vie. En plus, je maitrise un fruit du démon puissant. Ouais. Ça tombe, je peux tenter ma chance. Je regarde à nouveau Franz et il lit dans mes prunelles ma détermination. Il reste impassible, mais il se lève ; pour mieux me suivre, visiblement. Il ne dit pas non à mon acte ;

Objectif : capturer Mizukawa.

Les chasseurs de primes et les Étrangers attendront. Je peux peut-être réaliser un gros coup, là. Et montrer à Franz et à l'inquisition que je suis capable de grande chose. La capture d'un tel pirate, c'est une place parmi les sœurs d'élite qui me tend les bras. Calme. Calme. Ne pas s'emballer. Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Alors que le pirate s'est un peu éloigné, je sors de ma cachette et je dégaine ma hache. Approchant aussi furtivement que possible, m'aidant de l'ombre des arbres, je suis Mizukawa. Ma meilleure arme est la surprise. En l'attaquant de dos, je peux lui porter un sérieux coup qui peut beaucoup compter dans l'affrontement. Le tout est d'avoir la place pour. Justement, il y a devant lui un dégagement du terrain où les arbres s'écartent. Une fois en son centre, je pourrais foncer d'un bond et manipuler ma hache de sorte que je lui porterais un coup brutal. Imparable. Et potentiellement létal.

Faut pas y aller mollo avec genre de gabarit.


Dernière édition par Adrienne Ramba le Mer 28 Aoû 2013 - 20:56, édité 1 fois
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Qu'est ce que je fous sur Innocent Island ? J'attends simplement les deux gars qui m'ont amené dans cet endroit. Mes compagnons de voyage, Forest et Booba. Il y a quelques heures, ces deux pêcheurs m'ont laissé seul afin d'aller ravitailler leur bateau avant notre départ pour la prochaine île.

Qu'est ce qu'ils sont venu faire ici ? Une histoire de crevettes et d'un pote d'enfance qu'ils cherchent à revoir. Pourquoi ? J'en ai foutrement aucune idée.

Maintenant, qu'est ce que je suis en train de concocter dans mon coin ? RIEN, NADA, WALOU, ZENZEN....

Je me dégourdis les jambes, je me promène, je ère un peu partout sur l'île pour essayer de trouver le sommeil. Pourquoi je n'arrive pas à dormir ? Car j'ai un choix à faire et ça me torture l'esprit. D'un côté, Masumi, mon âme sœur, ma moitié, mon tout. Et de l'autre, mes anciens compagnons, mes frères d'armes, mes petits shinos... Voilà le dilemme... Si je deviens Shichibukai, j'aurai la chance d'approcher sans crainte Masumi, mais je perdrai mes nakamas qui me rejetteront à la seconde où ils apprendront la nouvelle. Si je décide de continuer mon aventure de capt'ain pirate, je pourrai faire un trait sur elle et tourner la page...

L'amour a longtemps été ma source de force, mais je n'aurai jamais cru que cette essence me rendrai faible. Je dois donner une réponse claire pour libérer mon coeur ! Car, il en a gros ! On en a gros !

Je marche vers la forêt et je trouve un coin sombre pour m'y allonger et je trouve finalement le sommeil...


'' Je me retrouve dans un jardin fleurit, je suis sous un cerisier et je sens les chaudes larmes couler le long de mon visage, je sens la présence de mon âme sœur et soudain sa main se pose sur mon visage et les perles disparaissent. Je me vois plonger le regard dans le siens lui avouant mes sentiments, puis elle se retourne et s'en va. Je suis devenu un autre homme quand tu m'as laissé... Nos ombres s'éloignent et tombent comme la neige... Me voilà seul à nouveau... Je regarde le ciel rempli d'étoiles et pour la première fois, je prie... Tu es maintenant sous ce ciel... Même si je tremble à cause de mes pleurs... Même si la ténêbre m'ensevelit... N'oublie pas... Nous serons toujours... Liés par un amour éternel qui continuera de vivre.


Jamais, je ne t'oublierai ! Jamais, je ne cesserai de penser à toi.


Tu es ce que je souhaite le plus au monde...


Et soudain, les feuilles de ce bel arbre commencent à faner, puis j'aperçois au loin Izya pleurer... Elle se rapproche de moi...

- Tu m'as laissé mourir. Regarde comme tu es faible. T'as changé.


Et Yukisame, mon cuistot favoris vient près d'elle en posant la main sur son épaule.

- Il n'a pas changé. Il a toujours été comme ça. Il ne s'est jamais soucier de nous. La liberté, les aventures, réaliser nos rêves... C'EST DU VENT !

La voix de Prince vient se rajouter comme un grondement dans cette conversation qui ressemble peu à peu à une tempête dont on ne peut s'échapper...

- Piètre Capitaine.

Je me mets à trembler, j'ai une envie de crier... Ce n'est pas vrai ! Je vous aime, vous êtes mes nakamas. Mes nakamas... MES NAKAMAS !

- Nakama ? Quel nakama ? Le genre de type qui a laissé son second à Impel Down ?

- Le même homme qui a laissé une boîte de conserve anéantir son propre équipage ?

- L'homme qui souhaite devenir Shichibukai par égoïsme ? Pour retrouver l'amour de sa vie qui est au bras d'un autre homme ?

- FERMEZ LA ! FERMEZ LA ! Vous ne savez rien ! RIEN !

- Au contraire... Tu es un piètre capitaine, qui n'a aucun rêve, aucun but, qui ne sait pas où il va, qui suit le destin... où comptes-tu nous amener ? Nous ne pouvons faire confiance à un type comme toi, une girouette qui à la moindre idée, fonce sans hésiter, sans peser le pour et le contre. Un piètre capitaine, un capitaine déchu.

- Pardon....''

Soudain, je me réveille de ce cauchemars... Je suis en sueur et je n'ai qu'une envie... Sortir de cette maudite forêt !
Je me retrouve face à de nombreux arbres, je suis perdu... Où se trouve la putain de sortie ? Je marche depuis quelques temps et enfin, je tombe sur un terrain assez dégagé où j'ai une vue imparrable sur les étoiles... Et la beauté du paysage allourdis mes jambes... Genoux à terre, la tête levée vers le ciel... Je baigne dans les souvenirs de ce rêve et je commence à pleurer tout en me questionnant...

- Il est où le ptiot que j'étais ? Il est mort le ptiot que j'étais !

Et soudain, un objet métallique me secoue entièrement et m'envoie valser au loin. Je me relève péniblement et devant moi se tient un homme musclé.... Non, c'est une femme !

Pourquoi tant de haine dans ce bas monde ? Que lui ai-je fais ?

Pourquoi ?

Que va t-elle faire à un homme blessé physiquement et moralement... Va t-elle lui donner un calin et lui sécher ses larmes ?
    Cinq pas. Quatre pas. Toujours rien. La tension monte. Les muscles se bandent. Tout mon corps se prépare au moment ou je frapperais. Je guette ses réactions. Il ne m'a pas vue. Là encore, ça montre bien que je suis discrète, ou qu'il n'est pas si éloigné de moi sur l'échelle de la force et des capacités. Je peux l'atteindre sans qu'il le sache. Le mouvement se fait, je suis prête. C'est alors qu'il crie. Il hurle à la face du ciel. Pas à moi. Mort ? Ça me perturbe l'espace d'un instant et la hache s'immobilise dans les airs. Je suis énormément surprise. Que me vaut cette réaction ? De quoi parle t'il ? Un instant d'indécision, très court. Je reprends mes esprits. Je ne peux pas le laisser indemne dans cette position. Je ne sais pas de quoi il est capable et il pourrait m'éliminer rapidement au corps à corps. Je réarme mon coup et je frappe du plat avec toute la force que je peux mettre dans mes muscles, c'est-à-dire sans me vanter, plutôt pas mal. Le pirate n'a rien vu venir et vole dans les airs, s'écrasant plus loin. Je suis déjà en position, hache prête à agir, les jambes solidement campées sur leur position.

    Et puis, la surprise me frappe à nouveau. Plusieurs fois. D'abord, je vois son corps et son absence de mains. Les deux manquantes. Deux mutilations. Je ne peux m'empêcher d'avoir un sentiment de nausées au fond de la gorge. Comment s'est-il fait ça ? Qui a fait ça ? L'autre surprise, c'est le regard qu'il me porte. Au fond de ses prunelles, je vois une tristesse insondable. La marque d'un destin déchiré et déchirant. Il se relève, mais il est presque lamentable, moignons ballant le long du corps. Je le sens fatigué et meurtri. Il n'y a pas que les mains. Il y a autre chose. Beaucoup d'autres choses. C'est un sentiment étrange qui m'assaille. La détermination d'affronter un pirate renommé laisse place à une pitié que je ne peux contrôler. Il a l'air si inoffensif. Il a l'air si blessé. Est-ce que je peux décemment le capturer ? Est-ce que je peux vraiment le condamner ?

    Parce qu'il peut être comme moi. Moi aussi je suis primée. Moi aussi j'ai pu commettre des actes que la société n'a pu ne pas apprécier. Ce n'est pas pour autant que je me considère comme mauvaise. C'est même tout l'inverse, je cherche à prouver la bonté de mon âme. Peut-être qu'il est comme moi. Et son aspect pathétique ne fait que renforcer cette idée. Un instant, j'ai envie de lui tendre la main. Les mains se relâchent et je perds dans ma concentration. Mizukawa Sutero. Deux cents millions de Berrys. Non. Je secoue à nouveau la tête. On ne peut pas avoir une telle prime sans commettre des actes d'une extrême gravité. Peut être qu'il en a bavé récemment, mais il ne faut pas se laisser avoir. Il faut être ferme. Quelque part, le père Franz me regarde et si je me mets à pactiser avec un potentiel monstre sanguinaire, cela peut être mal vu. Très mal vu.
    Je reprends ma fermeté et je tends un doigt accusateur en direction de Mizukawa.

    Toi. Mizukawa Sutero !
    Tu es un pirate et tu as commis des crimes qui te valent une prime plutôt conséquente ! Rends-toi et tu seras bien traité. Résiste et je serais obligée d'user de la Juste Violence pour mettre fin à tes exactions.
    Reviens à la raison, Mizukawa et abandonne-toi à la Justice. C'est ce qu'il y a de mieux à faire.


    Vigilance constante. Même si je doute qu'un pirate se laisse faire aussi facilement, son attitude étrange peut éventuellement provoquer un petit miracle en le faisant abandonner. Je m'approche tout doucement, prête à frapper.

    Allonge-toi face contre terre !
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    Pourquoi tant de violence ? Je ne vais pas faire comme si j'ignorais la réponse... J'ai vécu une partie de ma vie, aveuglé par la haine. Cette dernière peut vous procurer une force incroyable et dans la vie, on cours tous après la puissance... Je le vois très bien dans ses yeux. Je peux y voir une grande détermination.

    Quand on veut, on peut.

    Et moi, je ne veux pas te faire de mal, car je n'ai rien contre toi. Mais si tu veux la bagarre, tu l'auras ! J'arrête de chialer, je me reprends car je n'ai pas l'intention de crever ! J'ai mieux à faire...  Puis l'espace d'un instant, elle relâche la pression dans ses mains... Je me dis que cette hâche est beaucoup trop lourde pour elle. Ensuite, elle me pointe du doigt et me sort sa tirade de justicière.

    Une marine ?

    Une super héroine à la kick ass ?

    - Me rendre ?

    Je me dis que certains moments se répètent. Pourquoi ces problèmes et ces situations auxquels j'ai déjà été confronté se placent devant moi aussi fréquemment. Je commence à déprimer, à chaque fois, c'est la même chose. Je suis incapable de progresser puisque les difficultés sont de retour. C'est vrai que j'ai déjà vécu cela... mais la répétition des expériences a une unique finalité. M'enseigner ce que je n'ai pas encore appris.

    Et qu'est ce que je n'ai pas encore appris ?

    - Moi ? Je suis Mizukawa Sutero
    Je suis un pirate et j'ai commis des crimes, certes. T'es qui toi ? T'es pas comme ces héros qui se prétendent mieux que les autres, non ? De ceux qui se pensent juste alors qu'au fond ce sont les pires... Tant d'hypocrites dans ce bas monde...

    Personne ne me privera de ma liberté !


    Elle a réussit à me donner la gniac. La juste violence ? Pff... La justice ? Te fous pas de ma gueule. C'est pour le fric que tu fais ça, alors dis le au lieu de faire ton hypocrite... Je déteste les hypocrites ! Mon regard est noir et ça sent mauvais pour la demoiselle qui paiera pour cet affront... Breath of Fire Dragon... J'embrasse ma jambe droite et je vais lui montrer comment on devient un kick ass sans ses mains...

    - Death Kick of Water Dragon !

    J'attends de voir sa réaction, avant de lui porter un coup de pied qui lui fera bouffer la poussière et c'est elle qui se trouvera face contre terre...
      Ouais, je sais qui t'es. Ouais, je sais que t'as commis des crimes ; enfin, j'm'en doute. J'ai pas le détail sous les yeux. Je sais aussi qu'il va pas se laisser faire vu son discours. Non. Il va falloir se battre, même si je ne vois vraiment pas comment il compte se défendre sans ses mains. Il ne semble pas avoir d'armes en particulier. Non. Il ne peut pas se défendre. C'est juste une grande gueule. Le type qui sait pas s'avouer vaincu et qui préfère mourir plutôt que de lâcher prise. Tss. Il m'énerve. Le peu de pitié que j'avais pour lui disparaît. J'lui offre une chance pour me faire traiter d'hypocrite. C'est sympa. La prochaine fois, je ferai en sorte que ma hache te trifouille les côtes sans te prévenir, on verra si je suis hypocrite. Une grande gueule, ouais. Même s'il fait un peu peur, quand même. Son attitude change. Son regard se fait plus dur. Il se battra même si je ne sais pas comment il fera. C'est comme si une aura émergeait de lui. Il n'est plus le gus que j'ai vu déambuler quelques instants plus tôt. Il y a quelque chose de secret en lui. Un secret puissant. Ça me fait gamberger. J'aime pas ça. Il ne faut pas que je me fasse avoir par des tours de passe-passe. Cette impression, je la briserais en même temps que mes poings briseront ces défenses.

      Ta liberté ?
      Et celle de tous ceux que t'as tués ?!
      Tu crois que tu vaux mieux qu'eux ?


      C'est peine perdue. Il ne changera pas d'avis. Mais ça me démangeait de le dire. Et puis, s'il a, ne serait-ce qu'un peu de regret sur ces probables meurtres, ça ne sera que bénéfique pour lui. Pour expier ses péchés. Pour l'heure, la seule expiation passe par le sang et la violence. Je m'avance pour frapper, mais il exécute une manœuvre étrange. Il tourne. Une attaque en toupie ? Non. Il reste sur place. Et sa jambe se met à brûler. Sérieusement. Elle brûle. Je n'ai jamais vu ça. L'infirmière qui est en moi me dit que c'est impossible. On ne peut pas s'autoconsumer sa jambe ! Mais j'ai la chose en face des yeux et je ne peux que l'admettre. Pourquoi ? Un pouvoir dont j'ignore l'existence ? Une capacité physique poussée à l’extrême permettant des choses qui passeraient pour de la magie pour le commun des mortels ? Si je me transformais en bousier, on dirait que c'est de la magie.

      Il faut admettre, pour l'heure, que c'est réel.

      Je recule alors, je campe sur mes positions dans l'attente de ce qu'il peut faire avec ça. Et il ne tarde pas à agir. Il saute dans les airs et sa jambe enflammée file vers moi. Je vois le coup venir, c'qui montre bien que je ne suis pas très éloignée de lui sur ce point. Par contre, je déchante rapidement dès l'impact, sa jambe contre le manche de ma hache en opposition. C'est comme si une tonne s'était abattue et je plie le genou tellement il est fort. Il cache bien son jeu. Il cesse à l'instant ou je pensais lâcher. J'en profite pour me relever et donner un coup horizontal à la hache, mais il parvient à l'éviter. Trop lente j'ai été. On se rapproche et chacun cherche à donner un autre coup. Hache contre jambe ; sa dextérité pour frapper de sa jambe enflammée est stupéfiante. J'ai l'impression d'être un caillou tellement je suis flexible, à côté. Mais l'allonge de ma hache me donne l'espace que j'ai envie. Sa fabuleuse force de frappe de son précédent coup est encaissée. Je peux attaquer. Profitant d'une de ces attaques qui échoue, je fonce subitement vers lui, hache en avant comme si j'allais réaliser un Sieg.

      Entrant dans son espace vital, je lâche soudainement mon arme pour venir me coller à lui, les bras sous les siens tandis que mon arme passe sous ses jambes. Je sens soudainement la douleur de la brulure de sa jambe contre la mienne, mais j'en fais abstraction. Je le tiens solidement tandis que je prends appui sur mes pieds.

      Je suis Adrienne Ramba et je vais te faire mordre la poussière.

      SarahXCrow !
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      Le combat va bientôt atteindre toute son intensité. Nous sommes engagés à faire valoir nos principes. Nous avons tous les deux, des raisons différentes de se battre. T'attaques avec tout ce que t'as. Puis, soudain tu m'attrapes la taille et tu serres... Un calin ?

      Non... Tu sautes en arrière, en te retournant et je me retrouve au sol.

      Je ne suis pas déterminé à y rester. Regarde-moi ! Qu'est ce que tu vois ? Peut-tu apercevoir cette lueur particulière dans mon regard ?

      Si t'es une excellente combattante que je le pense. Alors tu peux deviner qui je suis réellement.

      Je suis au monde, je fais partie de la vie des autres. J'ai commencé mon voyage sans berry ni sandales. Il m'arrive souvent d'être lâche, je n'agis pas toujours correctement. Je souffre pour des causes inutiles, j'ai des comportements mesquins et parfois, je me juge incapable de grandir. Je me crois fréquemment indigne d'un miracle. Je ne sais pas toujours avec certitudes ce que je fais ici. Souvent, je passe des nuits éveillé, à penser que ma vie n'a pas de sens.

      C'est pour ça que je suis un pirate. Parce que je me trompe. Parce que je m'interroge. Parce que je cherche une raison et certainement, je vais la trouver... Lorsque ce moment arrivera, je pourrai vivre en attendant ce vieil ami... La Mort. Mais pour l'instant, je vis tout en me fixant des objectifs différents. Ce regard te révèle de quoi je suis capable. Je n'ai pas besoin de courir le monde en louant mes qualités. Tu veux prouver que t'es meilleure ? Mais, il n'existe pas de meilleur ou de pire, chacun possède le pouvoir nécessaire à sa route personnelle.

      Je te regarde sincèrement comme pour t'avouer une vérité que je refuse d'accepter. Puis, je t'éloigne de mon corps avec un coup de pied joint. Et la lueur dans mes yeux continue de briller...

      Je préfère me cacher de cette vérité...

      Le bas de mon corps disparaît petit à petit.

      J'ai déjà...

      ... Eu peur de m'engager dans un combat.

      ... Trahis et mentis.

      ... Perdu foi en l'avenir.

      ... Souffert pour des choses sans importance.

      ... Blessé quelqu'un que j'ai aimé.

      Et mon corps tout entier est invisible. Mais, je n'ai jamais perdu espoir de devenir meilleur, car j'existe.


      Dernière édition par Mizukawa Sutero le Lun 26 Aoû 2013 - 9:00, édité 3 fois
        La technique apprise de l'ex-capitaine des Walkyries a été parfaitement exécutée. J'peux en être fière. Par contre, je ne pensais pas qu'il serait aussi insensible. Lors du choc, il a encaissé. Pas vraiment de cris, à peine un râlement. J'me suis dégagée rapidement ; avec son aide, certes, sautant sur mon arme laissée à l'abandon. Une fois en main, je me suis retournée vers lui ; il était déjà debout. Impassible. Il l'est. Son regard me fout un coup plus fort qu'un poing dans la gueule. Une détermination sans faille. Une rage contenue. Une force qui est prête à s'éveiller pour faire très mal. Son aura est grande. Elle grandit. Je me sens écrasée, peu à peu. Ma propre détermination laisse peu à peu place au doute. Qui est-il ? Un pirate. Un capitaine pirate à la prime sûrement élevée. Plus que je ne le suis. Et pourtant, il semble quelqu'un d'autre. Quelqu'un qu'on ne croise jamais si ce n'est au détour d'une ruelle dans les mots d'un conteur. Les histoires d'enfants. Les histoires de héros. Les histoires de ceux qui forgent le destin de ce monde. Mais ça ne peut être possible. Il est un pirate. Il n'est qu'un pirate. Un criminel. Les héros de l'ancien temps ne sont que des légendes glorifiées. Luffy ? Gold Roger ? Sûrement beaucoup moins que certains pensent raconter.

        Il n'est qu'un criminel à l'esprit un peu plus dur que les autres. Rien d'autre.

        Ma détermination revient. Je ne peux pas perdre. Je ne dois pas perdre. Et puis je baisse les yeux, un instant. Un instant qui suffit à me remplir d'effroi. Son corps. Il disparaît ! Toutes les explications me passent au travers de la tête. Puis l'évidence finit par s'imposer. Un fruit du démon. L'invisibilité. Total. Une arme terrible. Je m'en rends compte très rapidement maintenant qu'il ne reste plus qu'une tête volant dans les airs, illuminé par ce regard toujours aussi déterminé. Oui. Sans la vue, je ne peux pas combattre. Si je ne vois pas, je suis inutile. Ce sens m'est indispensable. Cette nouvelle éclipse presque l'autre nouvelle. Son échauffement de la jambe est le fruit d'une capacité totalement physique. Rien de démoniaque. Ça aussi c'est terrible. Terriblement surprenant. Alors que son visage disparaît, j'ai le mien totalement blanc. C'est ça. C'est ça un pirate de Grandline. C'est ça être un pirate connu et recherché ! Pas besoin de mains, il a bien d'autres atouts.

        Il a disparu. Je suis seule sans l'être.

        Le trouver. Comment ? Le sentir ? Impossible. Le toucher ? Justement, il me frappe. Un coup que je n'ai pas su voir. Je vole à terre ; je n'ai pas pu prévoir d'encaisser le coup. Le goût ? Non, vraiment pas. L'ouïe ? À peine. Non, vraiment, la vue, c'est indispensable. Je tente d'utiliser le peu de sens à disposition pour me défendre, mais c'est peine perdue, je prends coup sur coup, réduisant en charpie mes forces. Les quelques coups hasardeux n'ont aucun effet. Peut-être que j'ai failli le trancher de ma hache. Peut être que pas. Je ne sais pas. Je suis seule contre un ennemi qui peut être multitude. Je suis dans le noir.

        Toi... pas …. seul.

        Oui. Je ne suis pas seule. Il y a Franz, mais ce n'est pas lui qui m'a parlé. Cette voix, même Mizukawa ne l'a pas entendue. Elle est en moi, car je ne suis pas seule dans mon corps. J'ai mon démon. Un être que j'ai maîtrisé il y a moins d'une heure. Un être qui s'est tu. Un être qui vient de parler. Pourquoi ? L'instinct animal lui a dicté ses mots. Je vais mourir à ce rythme. L'animal ne veut pas mourir. Il veut vivre. Il veut que je l'utilise pour combattre. Utiliser ses pouvoirs. Car moi aussi, j'ai le pouvoir d'un fruit du démon. Et même si je ne sais pas si cela va me procurer un avantage, je ne peux que répondre favorablement à cet appel au plus profond de moi. Une part de moi-même accepte l'offre. Je casse les verrous de mes pouvoirs et mon corps change. Grandissant légèrement et se renforçant des attributs du bousier en forme hybride.

        Mais je suis toujours aveugle.
        Non...
        Pourquoi ?
        Ça.

        Ça ? Ce sont les antennes qui me sont poussées sur la tête. Une chose que je n'ai jamais fait attention. Mais dès que je prends conscience de les avoir, c'est comme une porte qui vient de s'ouvrir dans mon esprit. Un champ de possibilité et une découverte étonnante. Les bousiers ont un excellent odorat. Tout de suite, je suis envahie par les flagrances de l'ile, mais j'arrive à m'en séparer rapidement, me concentrant sur ce que je veux. Une odeur étrangère à cette forêt tout comme une odeur qui m'est étrangère. Une odeur d'homme invisible. L'odeur de Mizukawa.

        Suskin

        C'est comme si je pouvais le voir sans le voir. Je sais où il est. Je sais ce qu'il fait. Il s'approche. Je vais lui tendre un piège. Lui faire croire que je n'arrive pas à l'attraper. Un coup. Un autre coup. Je n'y résiste pas même si le zoan me rend plus résistante. Le troisième arrive. Je le suis du coin de l'antenne. Il est proche, il va frapper, mais je frappe avant. Je pivote sur mon axe et je décroche le plus puissant de mes coups de poing. Un coup de poing pour faire mal. Un coup de poing pour rendre la monnaie de sa pièce.
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        Oui... J'existe pour le meilleur et pour le pire.

        J'ai mis fin à une vie, j'en sauve une autre.

        Je ne vais pas perdre mon temps à lui expliquer mes nombreux faits. Et puis merde... Je préfère ouvrir ma grande
        gueule.

        Quand un peuple est opprimé, la liberté est un concept clair. Devant l'oppression, c'est une notion facile à comprendre ; c'est l'opposé de l'esclavage. Mais ce mot est plus difficile à comprendre ; elle signifie absence de sens. Je suis esclave de mes objectifs et libre de mes pas. Tu ne m'empêcheras pas d'aller de l'avant. Et puis, qui te dis que les personnes que j'ai un jour tué ont été libre ? Peut-être les ai-je libérer de la vie. Voilà que je me mets à faire de la
        philosophie de comptoir et à penser comme un putain d’aristocrate

        Car oui, je pense et je reste silencieux. Finalement, je me dis que ça ne sert à rien de dépenser mon énergie en vaines palabres. Je préfère l'utiliser pour calmer cette montagne de muscles avec des coups furtifs. Ouep, y'a pas qu'elle qui sait attaquer en traître...

        Et tandis que je lui inflige une série de coup de pied à son petit corps féminin, elle se relève avec un autre visage. Une tête avec des antennes ? What'zeu Fuq ! C'est tout bonnement dégeulasse, ça bouge ? Berk... Enfin... ça ne change rien. C'est pas avec ça qu'elle captera où je suis.

        C'est juste effrayant...

        Quand tout à coup, elle me fout un putain de crochet du droit d'une puissance phénoménale. Elle m'envoie valser quelques mètres plus loin... Et je sens le sang couler le long de mes lèvres. La vache, c'est moi où elle est devenu beaucoup plus forte ?

        A trop compter sur mon pouvoir et à penser que je suis introuvable, je finis par mordre la poussière. Les erreurs d'innatention sont impardonnables sur Grand Line.

        Maintenant va savoir comment elle a pu faire ça.

        Haki de l'empathie ?

        Je décide de m'approcher d'elle et de lui porter une autre série de kick dans sa face, mais elle reste immobile et frappe juste avant mon intervention. Toutes mes attaques ne servent plus à rien, c'est comme si elle pouvait me voir... Et cette fois-ci, elle me porte un coup horizontal avec sa hache, cette dernière effleure mon torse et je recule...

        Chié ! Elle a faillit me tuer...

        No stress.

        Elle est peut-être forte, mais elle reste lente. Si seulement, j'avais des mains et mes katanas... Ce combat serait déjà finis.

        Je souris et redeviens visible... Enfin... Pas totalement... Mes yeux n'ont pas réapparut.

        - Je ne vois plus rien... Aaaah ! Mes yeux ? Où sont ils ?

        Puis, ils réapparaissent comme par magie.

        - Nan, je déconne. J'ai toujours ta gueule d'hypocrite bien en vue. T'énerves pas.
        Je vais te donner la réponse à ta question. Ouep... Je vaux mieux que tout ces gens et probablement
        PLUS que toi.


        - Je vaux 134 Millions. Dohahahahaaa...

        ''Mizu qui fait de l'humour ?
        ON EST DANS LA MERDE !''

        Bon maintenant, j'arrête de jouer... On va voir ce qu'elle va faire quand elle va me voir me propulser dans les airs.

        ''I believe I can fly !''

        Je durcis l'air sous mes pieds pour voler au dessus de sa tête, ensuite j'utilise mon attaque à distance...

        Punch Of Earth Dragon !

        Bon ok, je peux plus plaquer mes deux mains l'une contre l'autre, mais si y'a que mes moignons, ça fait un peu comme un poing. Fendre l'air avec ? Je doute que ce soit suffisant... C'est plus qu'insuffisant.

        ça reste néanmoins une bonne diversion pour retomber sur elle avec un kick visant à éloigner sa hache du terrain où nous nous battons.


        Dernière édition par Mizukawa Sutero le Lun 26 Aoû 2013 - 9:05, édité 1 fois
          Le poing rencontre la chair. Mon esprit rencontre le sien. Duel de détermination. Ce n'est qu'un poing porté contre lui, mais c'est déjà beaucoup. Je lui ai porté un sérieux coup. Alors que ces pouvoirs semblent indiquer une grande puissance en lui, j'ai réussi à lui faire mordre la poussière. Oui. Comme promis. J'avais perdu un peu d'espoir. Je le retrouve subitement. Je peux le faire. Je peux mettre un terme à ses agissements. Déjà, il est de nouveau sur ses pieds. Sa détermination n'est pas ébranlée. Je le sens étonné même si je ne le vois pas. Il reste immobile un instant ; comment ai-je fait ça ? Ça ne semble pas le ralentir outre mesure. D'un mouvement brusque, il repasse à l'attaque. Et comme la fois précédente, je frappe avec la ferme intention de faire mal. Je dois profiter de mon avantage. Il risque de trouver une parade, je le sens. Et puis, il reste un monument de force brute sans ses pouvoirs ; il n'est pas à négliger. Toujours pas. Il est persévérant. Il essaie. Encore. Toujours. À chaque fois, je riposte efficacement. Moins sur la fin. L'idée qu'il me voit parfaitement doit se faire un chemin dans son esprit. Ce n'est pas un combat contre quelqu'un d'invisible. C'est contre deux entités qui se voient. L'invisible n'est pas un avantage pour lui. Il enrage. Certainement. Un dernier échange finit presque par le blesser gravement. Ma hache est la solution pour mettre un terme à tout ceci. Je n'ai aucun intérêt à ce que ça continue.

          L'invisibilité disparaît. De l'humour ? Il enrage. C'est certain. Je ne me déconcentre pas. Je ne me satisfais pas de cette petite victoire. Je dois être prudente. Quel autre secret cache t'il ? Je ne pense pas en avoir autant que lui. Il se vante. Il fait le fier. Où est passé l'homme qui parlait de liberté ? Il n'y a plus qu'un criminel ravi de ses crimes. 134 millions ? Le chiffre me fait l'effet d'un coup de massue. Autant que ça ? C'est beaucoup ! Qu'a t'il fait pour mériter autant ? Je ne pensais pas autant. Du coup, ma détermination se renforce de cette nouvelle. Une victoire serait synonyme d'une grande libération pour les honnêtes gens de ce monde.

          Crâne. Crâne encore. Tu auras besoin de ta tête pour compter le nombre de vies que vaut cette prime lorsque tu seras en prison.


          L'intensité du combat va monter d'un cran. C'est comme si tout ce qui s'était passé avant n'était que des détails comparés à ce qui allait suivre. La violence arrive. Elle appelle le sang. Et les yeux dévoilés de Mizukawa réclament ce sang. Mon sang. Ma défaite. Une défaite que je ne peux pas lui offrir. Une défaite que je ne lui offrirais pas. Sans crier gare, il s'envole. Je suis surprise, mais je ne me décontenance pas. Je commence à être habituée aux trucs bizarres chez ce pirate. Restant au sol, j'attends la suite, solidement campée sur mes jambes. Dans les airs, il semble agiter l'air. Je ne sais pas exactement ce qui se passe, mais mes sens me mettent en alerte. Je crois voir venir quelque chose. Je me jette sur le côté pour éviter la chose qui vient dans ma direction. À terre, je jette un regard rapide dans sa direction. Il n'est plus là ? Regard sur les côtés. Rien. Puis je sens un choc lourd sur mon côté droit. Il est là ! Solidement campé sur ma hache reposant par terre. Je tente d'un coup de l'en déloger, mais il tient bien. Merde. Un pied part en direction de ma tête. Je ne m'y attendais pas. Il est violent et me pète le nez tandis que je suis soulevée de terre. Je profite de l'inertie pour rouler sur moi-même, plus loin, me relevant à la suite.

          Qu'est ce qu'il a fait ? Une question que je me pose très souvent ces derniers temps. Pas le temps de réfléchir. Pas l'envie de réfléchir. Mon visage me fait mal et le sang coule sur mon visage. Il m'a privée de mon arme, ma vue se brouille ; je charge ! Il esquive la première charge, mais je change de trajectoire pour le chopper. Et c'est un strike. Le pirate vole dans les airs et c'est pas le coup qu'il m'a envoyé dans la mêlée qui va l'empêcher de le sentir passé. J'l'ai senti passé, moi. Le v'là à terre, l'occasion de réaliser un Roth bien comme il faut. C'est crade, certes, mais ça fait son effet. Sauf que je suis lente et il a le temps de se relever. Pas grave. J'ai une option en réserve. Je passe en forme animale, totale. Je ressens à nouveau les sensations du démon animal. Mais je suis toujours maitre de moi même. À quatre pattes, j'accélère, prête à piétiner mon adversaire. Je vois son visage. Je vois la peur dans ses yeux. C'est inéluctable. Ça va faire mal, mais c'est pour ton bien, Mizukawa.  Il est temps d'en terminer.
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          J'ai perdu le sourire.

          Je suis paralysé. Mon corps est figé. Je ressens un frisson électrique de la tête au pied. Les poils de ma peau s'hérissent et deviennent brusquement des aiguillent qui me transpercent. Mais au lieu de ressentir de la douleur, c'est une toute autre émotion qui m'envahit lorsque j'aperçois Adrienne Ramba se changer complètement en un énorme insecte. 

          ... La peur. 

          Pourtant, je sais que ce n'est rien d'autre qu'un zoan. 

          Malgré cela, je peux sentir mon visage perdre de ses couleurs. Mes sens sont troublés, mon pouvoir n'en fait qu'à sa tête, comme si La Fripouille en avait prit le contrôle. 

          Visible, invisible, visible, invisible... 

          Mes lèvres sont aussi sèches que les chaussettes de l'archiduchesse. Moi qui pensait la vaincre facilement, me voilà confronté à ma plus grande faiblesse... La phobie des insectes... D'habitude je prends mon mal en patience, je sursaute, je crie quand je vois ces petites bêtes, mais le cas présent est assez inhabituel. 

          Comme quoi, la taille, ça compte. Et entre elle et moi subsistent des différences invisibles. 

          Je n'arrive plus à faire le moindre mouvement pour survivre... Le danger se rapproche... Rapidement. Je ne peux rien faire... C'est comme si j'étais dans un bateau. Me tenant debout sur le rebord d'une rambarde en plein milieu de calm belt, à zéro doigts de tomber tête la première dans cet océan infesté de monstres marins. Les ailes coupés, sans la possibilité de voler. 

          J'ai l'affreuse impression de jouer un rôle, de peurs et de remise en question. Je ne suis plus maître de moi-même, ça me pétrifie d'effroi.


          ''Besoin de ma tête... Lorsque je serai en prison ? Mais mon corps est une PRISON ! ''



          Oui, mon corps est une cage qui m'empêche d'agir. 

          Et soudain je revois cette pièce qui autrefois resplendissait par sa lumière à la fois douce et aveuglante. Cet endroit qui contenait l'essence d'un rare pouvoir est devenu sombre et aussi froid que le niveau glacial d'Impel Down. Et le sourire incarné par mon haki du roi, celui même qui illuminait les lieux se retrouve emprisonné dans une cellule plus petite que mon cœur... 

          Un cœur qui bat lentement.

          Je n'arrive plus à entendre sa voix angélique qui guidait mes pas. 

          Et j'en reviens à ma question... Qu'est ce que je n'ai pas encore appris ? Ce qui peut être le dernier enseignement de ma vie... 


          Je dois apprendre à surmonter mes peurs !


          Plus que quelques mètres avant l'impact...

          Je ne veux pas mourir.

          Je ne souhaite pas ? 

          Non ! 


          Je ne veux pas que TU meurs ! 

          Tu te tiens à mes côtés, je sais que tu détient la clé de cette cage. Seul toi, peut renommer l'obscurité en lumière. 

          Alors ouvre-la ! 

          Tu es capable de surpasser ma force physique qui te contient depuis trop longtemps...

          Ne la laisse plus me priver de ce que j'ai de plus cher au monde. Ne la laisse plus me manipuler comme un pantin. Elle m'a aveuglé et m'a causé pas mal de tort... Je ne l'oublierai pas, je ne me pardonnerai pas... 

          Je crois avoir atteint la limite du possible en tentant l'impossible. Et j'ai beau hurler que le petit gamin plein de vie que j'étais est mort, il faut croire que je suis arrivé au point de non retour. 

          Mais, tu détiens la clé... 

          Alors soulève-toi...

          Deviens roi !

          Libère mon esprit

          Libère mon esprit !


          Libère mon corps !!


          Dernière édition par Mizukawa Sutero le Ven 30 Aoû 2013 - 13:49, édité 1 fois
            C'est si simple et si difficile à la fois.

            Je me vois encore, lui foncer dessus. Quelque chose de très simple. Approche. En force. Arriver sur lui. Lui marcher dessus. Le briser. Os. Le briser. Sa liberté. Le réduire à un état inoffensif. Le réduire à rien pour qu'il cesse d'être celui qu'il est. Un pirate. Un criminel. Un être qui a vendu son âme au démon du meurtre et du chaos. Un démon bien différent de celui que je porte en mon cœur. Un démon qui corrompt le cœur des hommes aussi facilement que la colère peut surgir dans le cœur de chacun. Mais il faut maitriser cette colère. Il faut maitriser cette violence qui s'empare de nous. Rester digne. Rester humain. Rester maitre de soi et de ses actes. En cela, il a échoué. Si simple.

            Le vaincre. Gagner. Perdre.

            Un être aux multiples atouts dans ses manches. Son dernier regard. Un regard empli d'une tristesse et d'une force infinies. J'ai douté un moment. Je n'ai rien vu venir. Je pensais que ce n'était qu'une lueur de plus. Rien de bien concret. Juste une étincelle. Juste. Ce ne l'était pas. C'était bien plus puissant. Grand. Beau. Fort. Terrible. Monstrueux. Les adjectifs ne manquent pas. Je ne peux pas le décrire. En fait. C'est rien et tout à la fois. Quelque chose de si simple et de si complexe.

            Il y a d'abord une vague qui émerge de son corps. Je me la prends de plein fouet. Je veux continuer, mais je suis coupée dans mon élan. Pas par la force de cette vague. Non. Elle n'est faite de rien. Elle est juste porteuse d'un sentiment exacerbé. La peur. Une peur au-delà de tout ce qu'il y a de connu. Une peur si simple et si difficile à la fois. Sa peur avec ses raisons que je ne comprendrais pas. Et une peur primitive. Sauvage. Une peur qui éveille le démon en moi et qui le fait se recroqueviller sur lui-même. Il est encore plus terrifié par cette peur que par moi. Je ralentis. Mon corps a perdu toute sa chaleur. Je suis aussi morte qu'une pierre, mais j'ai le sentiment que je ne suis pas la seule à ressentir cette peur. Chaque animal, chaque végétal ; tous l'ont ressenti. Tous tremblent. Derrière moi, l'arbre en perd ses feuilles. L'impact est terrible. Les effets sont fantastiques.

            Et puis il y a la deuxième vague. Matériel sans l'être. Un souffle de vent léger avec une puissance d'ouragan. Un nuage à la vitesse du vent. Une brume à la force des tempêtes. Elle me traverse. Elle me fait reculer d'un pas. Elle chasse tous les insectes, toutes les branches, toutes les feuilles. C'est une force. Une force capable de tout. Une force capable d'éloigner la peur de son propriétaire. La force. La puissance.

            Qu'est ce que c'est ?
            Et puis une autre question.
            Qui est-il ?

            La vague m'a traversée au niveau des genoux. De là, je sens quelque chose. C'est indéfinissable. C'est simple et complexe en même temps. Une sorte de maladie ; des symptômes. Une sorte de mélange de plein de choses sans avoir rien de vraiment concret. Un mal. Une souffrance silencieuse qui remonte dans mon corps, qui emplit mon corps. Je me sens mal. Le mal s'insinue même auprès de mon démon. Je l'entends crier. Je l'entends me supplier. L'aider ? L'aider à quoi ?

            Et puis plus rien. Il s'est tu. Inconscient.
            Le mal arrive à ma tête. J'ai comme la nausée. L'envie de sortir de mon corps comme si mon âme allait sortir par ma bouche que je tends vers les cieux. Je ne vois plus rien, mes yeux se révulsent. Changer de forme physique. Hybride. Aucune amélioration. Humaine. Rien si ce n'est le silence du démon qui disparaît ; le mal crie à mes oreilles. Je n'entends que lui. Tout est à son maximum. Tout atteint son seuil critique. Tout devient un calvaire. Se tenir debout ? Tomber à genoux par terre. Même ça, c'est dur. Le sol, allongé, pour seule échappatoire. Ça continue de monter. Au-delà des limites.

            Black Out.

            Le mal disparaît.
            Ne laissant qu'un champ de bataille de mon corps, de mon être, de mon esprit, de mes sens. De tout. Ouvrir les yeux. Ne rien entendre. Ne rien sentir. Juste voir. Je me concentre. Il est là. Devant moi. Alors que la vue se trouble à nouveau, je veux lui dire. Je veux savoir. Je ne veux pas être dans l'ignorance. Que dire ? Comment le dire ? Tout est chamboulé. C'est pire que quand je n'étais pas maitre de moi même. Je ne suis plus maitre de moi même. Rien ne l'est.
            Juste un mot. Juste une conclusion. Un mot simple et si difficile. Une réponse qui peut l'être tout autant.

            Comment ?
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            Je me sens apaisé.

            Soulagé d'appartenir au monde. D'être toujours en vie pour continuer mon voyage. Content de revoir cette pièce avec ses couleurs chaudes et sa lumière à la fois douce et aveuglante. Cet endroit qui abrite mes souvenirs, mes rêves et un sourire éternel.

            Un sourire de gosse. Un petit blond à la chevelure étincelante et des yeux aussi brillants que les étoiles. Y'a pas de doutes, c'est le ptiot que j'étais. Il est là, il vit dans ces lieux.

            Pour toujours et à jamais.

            C'est le petit prince qui un jour deviendra roi.
             

            Et me voilà dans le monde réel, devant une Adrienne Ramba affalée au sol. Son apparence effrayante a disparu, sa volonté de combattre s'est évaporée. Cette soif de justice s'est envolée. Il n'y a plus qu'une femme souhaitant savoir comment ai-je pu faire cela. Alors je m'assoie auprès d'elle pour trouver les mots...

            - Grand Line semble menaçant et dangereux pour les lâches. Ils cherchent la sécurité mensongère d'une vie sans grands défis et s'arment jusqu'aux dents pour défendre ce qu'ils croient posséder. Ils finissent par s'enfermer dans leur propre prison. Ils en oublient l'horizon, leurs rêves et les petites choses simples.

            Tu es différente de ces gens là.

            Et je n'ai pas de mots pour décrire comment tu t'es retrouvé à terre. Cela n'a pas d'importance, car t'as mené un beau combat et à mes yeux, la victoire t'appartient.

            J'admire ton courage Adrienne Ramba.

            Puis, je me relève pour sortir de cette maudite forêt remplie d'insectes...

            A la revoyure...


            Dernière édition par Mizukawa Sutero le Mer 28 Aoû 2013 - 21:02, édité 1 fois
              Je sombre. Les ténèbres m'emportent. Et pour seule compensation, des paroles sans queue ni tête. Il pourrait y avoir un sens, mais je ne suis pas en état pour le dénicher. Merci Mizukawa. Quand on pose une question si simple après un coup pareil, c'est pour demander comment tu as fait ça. Pas la peine de répondre à côté ou avec une triple couche de double sens. Merci Mizukawa. Je n'entends même pas la fin. J'abandonne. Et lorsque j'abandonne, la souffrance s'arrête. Je suis dans les ténèbres.

              Silence. Inconsciente et consciente à la fois. Penser. Un chaos de pensées qui tourbillonnent. Mizukawa. Son pouvoir. Ses pouvoirs. Cette force invisible. Moi. Franz. Nous. Mon destin. Les chasseurs de primes. Ishii. Les Étrangers. Mes amis. Ma famille. Mon père. Ma mère. La scierie. Les arbres.

              Les arbres.
              Je les ressens. Je ressens la Nature. Tête contre le sol, les touffes d'herbes me caressent le visage, bercées par une brise des plus anodine. Elles me retiennent dans le monde des vivants. Elles donnent un peu de vert dans mon océan de noirceur dans lequel je me noie. Un océan où je coule. Pour être rattrapée par un arbre poussant sous mes pieds. Je crève les ténèbres et je me redresse sur cet arbre. Peu à peu, je sens mon corps s'éveiller. Et tandis que le rêve s'estompe, je reste dans un environnement d'ombre. Devant moi : une forme accroupie. Mon démon. Recroquevillé sur lui même sous le poids de la peur. Je le tâte. Je le palpe. Je le caresse. Presque comme une mère, je le prends dans mes bras. Il est moi. Je ne peux l'abandonner à cette souffrance. C'est cette souffrance qui m'empêche de me réveiller. Je le sais. Pourtant, je suis censée être maitre de moi-même, mais sa peur est tellement grande.

              Ce pouvoir est très puissant.

              À force de caresses et de mots rassurants au creux de l'oreille, le démon cesse de trembler. Dans son regard ; la reconnaissance. Et d'un coup, sa tête tombe en arrière et ses yeux se ferment. Le sommeil le prend. Son mal disparaît. Mon mal disparait. Les ténèbres disparaissent aussi. Et comme sous le coup d'un électrochoc, je m'éveille. La terre. Ces herbes qui me reliaient à ce monde. Je roule sur moi même pour être face au ciel que je perçois au travers des branchages d'un grand arbre. Le soleil me réchauffe. Il me redonne un peu de vie. La vie ? Je fais le point sur mon corps. Excepté une nausée qui tend à disparaître, je me sens mieux. Bien même. Il ne m'a pas blessée. Il ne m'a pas tuée. Un mot me revient en tête, comme une image que j'aurais vue au travers d'un voile ; un mirage : « Tu es différente ». Moi ? Un dernier message de Mizukawa. En quoi je suis différente ? De lui et de ses crimes ? Du reste du monde ? Lui est différent. Sa force est grande. Ses pouvoirs aussi. Il sait des choses que je n'aurais jamais pu imaginer. Sa jambe. Son pouvoir. Je souris.

              Qu'est-ce qui est amusant ?

              Je sursaute de surprise et je me retourne, cherchant un instant mon arme. Mais ce n'est que le père Franz. Il se tient devant moi, à un mètre. Son regard est posé sur moi. Il ne me juge pas comme il a l'habitude de le faire. Il constate. C'est tout. Moi, je constate qu'il s'est approché de moi. Je constate aussi qu'il m'a parlé. C'est très surprenant. Je déglutis ne sachant ce que veut dire ce soudain changement de comportement.

              Rien. Je pense que… je suis bercée d'illusions quant à mes capacités pour l'arrêter.
              Peut-être. Mais tu as essayé. Bien essayé.

              Je le regarde. Il ne cille pas. Il ne sourit pas. Il finit par tendre la main.
              Je la saisis après un temps d'hésitation. Il me relève aisément malgré ma corpulence.

              Où est-il passé ?
              Il est parti continuer son chemin.
              Drôle de personnage.

              Il reste un instant silencieux.

              En effet. Le fait qu'il t'est laissé là est assez… surprenant.

              Oui.

              On a l'air étrange, l'un devant l'autre, un peu droit. Il est censé me juger. Et il me parle comme un ami. Presque. A t'il des amis ? Je ne sais pas. J'en doute.

              Je me demande bien qu'elle était ce pouvoir qui m'a… emportée...

              Tu ne le connais pas ?

              Je suis surprise. Il sait ?

              Qu'est ce que c'est ?


              Et simplement, il me répond. Ces mots ont un écho dans mon cœur comme si je savais. Comme si je l'avais entendu. Mais il me fallait me le rappeler. Je murmure le mot tout doucement. Plusieurs fois. Pour qu'il soit bien en moi. Si seulement je pouvais l'avoir, ça serait une étape. Non. Une révolution pour moi. La cour des grands. Je n'en doute pas.

              Le haki ...
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