>> Physique
Charles Shaiklaire n'est pas grand. Il n'est pas gros, ni maigre. Il n'est pas petit. En prenant son indice de masse corporel, on s'aperçoit qu'il a une corpulence normale. Il fait une taille moyenne, 1,77m. Il a un poids moyen, 68kg. En fait, Charles Shaiklaire n'a pas un physique exceptionnel. Il est tout de même svelte et musclé. Ou en tout cas suffisamment. Son visage est fin. Il a les yeux en amande et la forme de ses lèvres est très accentuée. Son nez est assez imposant. On dit que c'est ce qui fait son charme. Car en effet, il est un homme charmant. Son teint bronzé et sa barbe de trois jours le rendent d'autant plus séduisant. Il n'est pas très habile de ses mains, bien qu'il adore les maquettes. De bateau particulièrement. Il possède une voix calme, posée, grave. Sa façon de parler est douce, lente et bien compréhensible. Il ne crie pas, ou presque. Néanmoins, n'essayez pas de discuter avec lui avant son encas du matin, vous risqueriez d'être fusillés du regard, comme il sait si bien le faire. Il sourit très peu, mais n'en reste pas moins un homme aimable et courtois. Il essaye toujours de s'habiller correctement. Malgré tout cela, il reste un homme apathique. Cela se remarque dans sa démarche, sa façon de se tenir, de s'assoir. Sa peau est d'or, ses yeux noirs d'ébène, et ses cheveux de miel. Son avant bras est cerclé d'une cicatrice, qu'il s'est fait en tentant d'intercepter un couteau en plein vol.
>> Psychologie
Quel homme complexe que Charles Shaklaire. Mais l'être humain n'est il pas complexe par définition ? Charles est parfois euphorique, d'autres fois serein et quelques fois d'une humeur massacrante. Malgré tout, c'est un homme attachant et attentionné. De plus, il n'est pas, ou peu interessé. Il n'osera pas vous dire que ce que vous faites ne lui plait pas, à part éventuellement si vous êtes sa mère. Mais ce n'est pas pour autant qu'il se laisse marcher dessus. Il n'est pas un individu naïf. Le futur psychiatre ne souhaite jamais la mort de quelqu'un, même s'il le déteste. Il est en fait analogue au nacre : dans sa coquille mais convoité pour sa bonté, et paisible. À vrai dire, le jeune Charles n'a jamais eu d'ennemi. Il a déjà dédaigné quelqu'un, mais à chaque fois, il parvient à éviter le conflit. Il reste tout de même quelqu'un de très impulsif, guidé par ses sentiments, autant bons que mauvais. Mais c'est par les mots qu'il tentera tout d'abord d'attaquer. C'est un homme éclectique, ouvert au changement et à la nouveauté. Il croit en l'amour platonique, et espère un jour le trouver. Charles aime la quiétude et ne trouve refuge que dans la musique. Plus jeune, il s'était acheté un escargophone spécialement pour en écouter. Le jeune étudiant est une personne serviable, affable et dévouée. Même s'il peut en pâtir. Il inspire l'harmonie, la sérénité et la joie à ses semblables. Néanmoins, le cadet des Shaiklaires reste quelqu'un de capricieux et d'inconstant, ces deux traits de caractère étant ses plus gros défauts.
>> Biographie
À une brocante
Le mort à court de temps autour de moi dansait. Longue pince en fauteuil, douceur malencontreuse, Un infâme malfrat d'une main bien voleuse, Sous le vent, balançait un veston abîmé.
C'est un bon début, n'est-ce pas ? Je me présente, je me nomme Charles Shaiklaire, étudiant en médecine de l'âme et modeste poète. C'est la première page de mon journal et j'ai déjà oublié d'écrire la date. Ce n'est qu'un détail. Le lieu par contre est très important. Il est la raison d'être de ce diaire. Je me trouve dans le lieu qui m'abriteras pendant quelques mois, l' . Sapristi, une tâche d'encre ! Je me trouve donc dans une chambre dédiée au personnel de l'asile du papillon. Ma plume gratte le papier épais et vieilli d'un journal poussiéreux venant de la brocante de la rue du Saint Pigeonnier - où l'on trouve de superbes objets à prix réduits, tous les mercredis et dimanches -, la deuxième à droite en prenant l'issue de secours. J'ai la chance de me trouver au cœur même de la cité, près du port, bien que mon nouveau poste d'assistant au sein de l'asile ne me laisse que très peu de temps pour vaquer à des occupations autres que celles prévues par mon chef. Mais c'est seulement demain que mon travail commence. Demain, dès l'aube, à l'heure où passe le marchand de couscous, je serai prêt.
Jeudi ../..
Quelle journée éprouvante j'ai passé ! À partir de maintenant, je ne me séparerait plus de mon journal, pour ne rien manquer. Par quoi commencer ? ... Ah oui, le début. J'ai manqué de peu le marchand de couscous, je ne pensais pas qu'il passerait en courant pour rattraper son chariot dans la descente. Je suis parti en compagnie du chef. Une femme charmante, autant physiquement qu'intellectuellement. Et ses yeux... Bref, nous avons traversé le marché pour nous rendre à la droguerie. Les odeurs d'épices me rappelaient la cuisine de ma mère. Elle était une cuisinière renommée. Victorieuse de nombreux concours. Mon premier travail était dans son restaurant, le Bondi. Entré dans la droguerie, nous avons fait toute sorte d'achat. De la chlorpromazine au simple sirop pour la toux, rien ne devait être oublié. En sortant, Mlle Derobine, mon boss, m'annonça une grande nouvelle : elle allait m'assigner un patient à moi, simple assistant. Nous nous sommes donc engagé dans le dédale de rues pour enfin atteindre le port. Il était énorme, contrairement à celui de ma ville natale. Port-Achète, c'est là que je suis né. J'habitais près des docks de ce petit havre. Mon frère et moi nous amusions à compter les embarcations. Il me parlait chaque jour de son projet de partir en mer avec un de ces navires, et de devenir un fier pirate. J'admirais son courage. Il est parti à l'âge de 20 ans, j'en avais 16. Je suis né le 9 mars 1604. Je n'ai jamais eu de nouvelles de mon frère. Ni lettre, ni article dans le journal ni même prime. Il doit écumer les mers sans causer de soucis. C'est bien son genre. Mlle Derobine et moi discutions de mon nouveau job à l'asile, tout en marchant sur les quais. Nous sommes rapidement arrivé devant un grand cargo, un "porte-conteneurs". Les conteneurs étant de grosses boites métalliques, destinées au transport de marchandises. D'un geste rapide, le docteur sortit un Den Den Mushi de son veston. Et composa un numéro. Après un bref échange avec son interlocuteur, elle m'a invité à la suivre à l'intérieur du bateau. Une brise légère caressait mon visage, à la façon du vent marin de mon village. J'avais l'habitude de faire mon jogging en compagnie de ma tortue au bord de l'eau pendant que mon frère suivait ses cours d'escrime. Il a toujours été plus fort que moi. À vrai dire, il l'est sûrement encore plus, je n'ai que peu d'aptitude pour le combat. La directrice de l'asile s'arrêta devant un conteneur rouge. Elle l'ouvrit. Tout à coup, elle s'est tourné vers moi et m'a tenu exactement ces propos :
On m'a dit que tu étais un étudiant prometteur, est-ce vrai ?
Appréhendant la réponse, j'ai répondu que j'avais mes qualités et mes défauts. Son expression changea.
Alors ce n'est pas grave, nous pouvons nous en aller.
Alors qu'elle avait fait quelques pas en direction de la sortie, je l'ai hélé pour qu'elle revienne, et lui ai répondu d'un air décidé :
C'est vrai, je fais parti des meilleurs.
Très bien, alors voici ton premier patient.
Nous nous sommes donc dirigés vers une grand boîte percée de grands trous, au fond du vaste conteneur. Un patient là dedans ? Aussi fou qu'il puisse être, faire un voyage dans une boîte de ce genre n'est pas viable. Mlle Derobine ouvrit la boîte. À l'intérieur, un homme attaché. Debout. Une sorte de muselière sur la tête et habillé de guenille. Il était assoupi. Ma compagne m'a prié de le tenir pendant qu'elle le détachait. Il s'est réveillé au moment où je l'ai agrippé. Un frisson parcouru mon corps en voyant ses yeux. C'était les mêmes que mon père, et que mon frère. Ils avaient de superbe yeux d'un vert de jade. Mon père était d'ailleurs très beau. Il avait fait la couverture de nombreux magazines. Il a ainsi rencontré ma mère, qui vivait déjà à Port-Achète. Il n'a pas bougé d'un pouce pendant que je le tenais. Nous sommes ensuite parti avec lui, marchant dans les petites rues pour éviter les foules. Je le tenais tant bien que mal. Il était plus grand et plus musclé que moi. Arrivé devant les portes de l'asile, je me suis senti soulagé. Tout à coup, j'ai senti une grosse secousse et suis tombé à terre. Il avait réussi à s'enfuir. J'étais abattu. Comment allait réagir la chef ? Dans un moment de doute, je suis resté à terre. Quelques instants. Jusqu'à ce qu'elle m'aide à me relever. Elle n'avait pas l'air mécontente. Je me suis empressé de m'excuser. Elle m'a répondu avec sa voix douce et sonore qu'elle se doutait de ce qui aurait pu se passer. Elle avait tout prévu.
Tu dois retrouver cet homme. Que ce soit ici ou ailleurs. Sur une autre île, un autre océan, Grand Line s'il le faut. C'est un pirate. Ce sera ton premier travail.
Samedi ../..
Je n'étais jamais parti de mon île. Et me voici dans un bateau à destination de l'île des esclaves. J'ai réussi à ne pas payer mon billet, grâce à un certain Marivaux, un vieil homme connaissant Mlle Derobine. J'ai passé ma journée d'hier à rassembler mes affaires. Mais aussi à pister mon fugitif. Il a été aperçu dans la nuit de jeudi par des pêcheurs du coin. Nous sommes déjà en milieu d'après midi, mais il y a très peu d'activité dans ce navire... Pourquoi ne pas raconter mon enfance ? Je suis né le 9 mars 1604, 4 ans après mon frère. Dans le petit village de Port-Achète. Nous vivions dans une petite maison en périphérie du village. Chaque matin, mon frère et moi courrions jusqu'à l'école. C'était mon sport quotidien. Mes instituteurs ne juraient que par moi. Je faisais la fierté de mon père. Mon frère ,lui, était plus physique. Il participait à de nombreux concours de divers sports, même de sport d'hiver. Nous n'étions pas très riche. Etant donné la faible démographie du village et son attrait touristique minime, le restaurant de ma mère ne marchait que très peu. Mais j'avais tout de même eu un magnifique présent durant mon enfance. Ma tortue de mer. Elle avait 113 ans lorsque mes parents l'ont achetée à un marin de passage. Je m'occupais d'elle. Tout le temps. Elle m'accompagnait jusqu'à dans mon lit. Malheureusement, 4 ans après son arrivée dans la famille, elle a succombé à une maladie inconnue. C'était le 25 décembre 1616. Souvent, le soir, je rendais visite à un vieux sage vivant sur la plage. Un simple pêcheur. Mais au passé glorieux. Il était un ancien grand scientifique de la marine. Il me parlait souvent de sa rencontre avec le célèbre Vegapunk, qui était déjà très âgé. Il m'avait appris des choses élémentaires, comme la mécanique. Mais aussi la physique quantique, les mathématiques appliquées, etc.. Au fil du temps, il semait les graines du savoir dans mon cerveau. Elles ont commencé à germer lorsque j'ai quitté le foyer familial pour m'installer dans la cité la plus proche. J'avais tout juste 17 ans. Là, toutes les portes se sont présentées devant moi. J'ai choisi celle de la médecine. La psychiatrie, la médecine de l'âme. J'ai suivi le cursus et suis rapidement arrivé à décrocher un emploi : celui dans l'asile. La suite est écrite au début de ce journal. Et j'en arrive à poursuivre un homme à travers les océans... Mais le fait de réussir à suivre sa trace n'est il pas une étude de sa psychologie, de son comportement ? En suivant ses déplacements, je comprendrai peut être ses choix, ses motivations. Et pour guérir un patient, la compréhension est primordiale. Tiens, la cloche sonne le repas. Je serai bientôt arrivé à destination après cela. En tant que diariste, je conterai ici la suite de mon récit.
Samedi soir
Me voilà sur l'île des esclaves. J'ai trouvé une petite auberge pour la nuit. Demain, j'irai à la marine m'informer sur les derniers bateaux arrivés par ici. J'ai besoin d'une bonne nuit de sommeil.
Dimanche ../..
Aujourd'hui est un jour à marquer d'une croix blanche. Les marines m'ont fait prendre conscience d'une chose. Si je rattrape le fuyard de l'asile, je ferai quoi ? Je lui parlerai ? Et s'il ne m'écoute pas ? Je ne suis pas assez fort pour le ramener contre son gré. Je dois combler cette faiblesse. Je dois donc m'engager dans la marine d'élite. C'est une grande décision que j'ai pris aujourd'hui. Je dois m'entraîner. Même s'il me faudra plus de temps pour le retrouver. On m'a parlé du BAN et d'un test de recrutement. Je dois y aller. Je vais y aller.
>> Test RP
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