Ma fidèle barque détruite, j'étais à 15 jours de mer du port de Shimotsuki, voyageant sous la bénédiction du premier maitre du navire marchand " Poisson-Lune " en échange d'une main d'oeuvre. Installé sur le pont, je guettai l'horizon en compagnie d'une bonne bouteille de vin que j'avais dérobé dans la cale , me remémorant tout un tas de souvenir qui désormais faisait partie de mon ancienne vie avant que je ne devienne le forban d'aujourd'hui.
Soudain, surgit de nulle part, un navire pirate nous attaque. Fonçant avec toutes ses voiles noires déployées comme les ailes de quelque gigantesque rapace marin, il éperonne la coque de notre bateau. Son nom est inscrit sous sa grimaçante figure de proue aux cornes acérées : " Belzébuth ". Je sursautai en lachant la bouteille qui si se brisa sur le plancher avant que je ne finisse par glisser et tomber par terre en essayant d'alerter aussi fort que possible mes camarades de voyage à travers des cris.
Une horde de pirates dépenaillés enjambe les rambardes et déferle sur le pont. L'équipage du Poisson-Lune se défend courageuse-ment, mais un pacifique navire marchand n'est malheureusement pas de taille à lutter contre un vaisseau pirate. Rapidement, je voyais tous mes camarades tomber l'un après l'autre à un tel point qu'après quelques instants, il ne restait plus que moi.
Adossé au grand mât, je répandais la mort autour de moi, bénéficiant de ma bonne maitrise à la lame et en faisant avec ma précieuse lame des ravages dans les rangs des bandits. Terrifiés, la pluspart d'entre eux battirent en retraite. J'abaissai une seconde ma garde... trop tôt, hélas ! Derrière moi, un ruffian à barbe noire, me pris par surprise et balança une énorme massue. Je vus trente-six chandelles... puis plus rien.
Quelques minutes plus tard lorsque Je repris mes esprits, j'étais surpris d'être encore en vie. Argh ! Ma tête me faisait atrocement mal et ma vue fut troublée pendant une fraction de seconde avant de pouvoir se rétablir. Bougre de faux crétins des Alpes, le spectacle que j'avais sous les yeux était tellement triste. Non loin de là, le Poisson-Lune n'était plus qu'une épave en feu. Les corps de mes camarades avaient disparu au fond des flots, selon toute probabilité. Je me trouvais sur le pont du Belzé-buth, lequel filait toutes voiles dehors vers l'île qui abritait le repaire des pirates.
J'essayai de me mettre debout avant de constater que j'étais ligoté au mât... Merde. Un rire sardonique retentit aussitôt derrière moi.
L'homme qui venait de parler s'avança,me laissant contempler celui qui venait récemment de me vaincre: un grand gaillard au crâne chauve, vêtu d'une tunique pourpre qui a connu des jours meilleurs. Il s'inclina ironiquement devant moi.
Plusieurs des pirates ricanants s'empressent d’émettre des suggestions.
Mais le capitaine Carnage les fit taire d'un geste.
Les pirates protestaient, mais le Capitaine leur imposa silence.
Il en ramassa une sur le pont et le glissa dans le fourreau suspendu à ma ceinture. Le seul problème fut que ceci n'était point ma lame... Où était mon Meitou, bordel de merde ? Telle était la question qui me traversa l'esprit avant que je ne puisse remarquer mon meitou accroché à la ceinture de mon interlocuteur. Putain, il comptait me le voler ce salaud.
Il claqua des doigts, et un pirate apporta un sac contenant du pain de seigle et du boeuf salé : de quoi faire dix repas. Le Capitaine fixa ce sac pesant à ma ceinture. Des provisions ?!?Mais à quoi pouvait- il bien jouer ?
Il tira son poignard et trancha les cordages qui me retennaient au mât. Il m'aida à me remettre debout, mais mes mains restaient attachées derrière mon dos.
Derrière lui, les pirates riaient sous cape.
Il me conduisit à la poupe où étaient fixés les canots de sauvetage. La foule des pirates suivit le mouvement en ronchonnant.
Heein ? Qui, quand, quoi ? Bougre de faux jetons à la sauce tartare, on était au milieu de nulle part comment allais-je pouvoir regagner la terre ferme à la nage ? J'allais à coup sûr me faire bouffer par les requins ou par chance mourir de noyade.
D'une violente bourrade, il me fit basculer par-dessus la rambarde. Je tombais à la mer dans un formidable éclaboussement et, tandis que les cadeaux du capitaine Carnage m'entrainèrent vers le fond, j'entendais l'équipage pirate s'esclaffer de cette bonne blague...
Je m'enfonçais lentement sous les flots en retenant ma respiration tandis qu'au même moment des centaines et des centaines de nom d'oiseaux à l'égard de l'équipage de pirate me traversèrent l'esprit. Malgré mes efforts frénétiques, je ne parvenais point à libérer mes mains, car les noeuds étaient bien serrés. Je coulais de plus en plus bas à un tel point que des poissons vinrent m'observer avec curiosité, et que le monde pris progressivement une teinte glauque. Punaise, j'étais vraiment dans la merde.
Soudain, surgit de nulle part, un navire pirate nous attaque. Fonçant avec toutes ses voiles noires déployées comme les ailes de quelque gigantesque rapace marin, il éperonne la coque de notre bateau. Son nom est inscrit sous sa grimaçante figure de proue aux cornes acérées : " Belzébuth ". Je sursautai en lachant la bouteille qui si se brisa sur le plancher avant que je ne finisse par glisser et tomber par terre en essayant d'alerter aussi fort que possible mes camarades de voyage à travers des cris.
Une horde de pirates dépenaillés enjambe les rambardes et déferle sur le pont. L'équipage du Poisson-Lune se défend courageuse-ment, mais un pacifique navire marchand n'est malheureusement pas de taille à lutter contre un vaisseau pirate. Rapidement, je voyais tous mes camarades tomber l'un après l'autre à un tel point qu'après quelques instants, il ne restait plus que moi.
Adossé au grand mât, je répandais la mort autour de moi, bénéficiant de ma bonne maitrise à la lame et en faisant avec ma précieuse lame des ravages dans les rangs des bandits. Terrifiés, la pluspart d'entre eux battirent en retraite. J'abaissai une seconde ma garde... trop tôt, hélas ! Derrière moi, un ruffian à barbe noire, me pris par surprise et balança une énorme massue. Je vus trente-six chandelles... puis plus rien.
Quelques minutes plus tard lorsque Je repris mes esprits, j'étais surpris d'être encore en vie. Argh ! Ma tête me faisait atrocement mal et ma vue fut troublée pendant une fraction de seconde avant de pouvoir se rétablir. Bougre de faux crétins des Alpes, le spectacle que j'avais sous les yeux était tellement triste. Non loin de là, le Poisson-Lune n'était plus qu'une épave en feu. Les corps de mes camarades avaient disparu au fond des flots, selon toute probabilité. Je me trouvais sur le pont du Belzé-buth, lequel filait toutes voiles dehors vers l'île qui abritait le repaire des pirates.
J'essayai de me mettre debout avant de constater que j'étais ligoté au mât... Merde. Un rire sardonique retentit aussitôt derrière moi.
- Ah... voilà notre héros réveillé !
L'homme qui venait de parler s'avança,me laissant contempler celui qui venait récemment de me vaincre: un grand gaillard au crâne chauve, vêtu d'une tunique pourpre qui a connu des jours meilleurs. Il s'inclina ironiquement devant moi.
- Capitaine Carnage, pour vous servir ! C'est un plaisir pour moi d'accueillir à mon bord un aussi valeureux combattant ! Je vous offrirais bien un poste dans mon équipage, mais quelque chose me dit que ce n'est pas exactement votre genre. Qu'est-ce que nous allons faire de vous ?
Plusieurs des pirates ricanants s'empressent d’émettre des suggestions.
- Attachons-le à la proue ! Hissons-le en haut du mât, il servira de pavillon ! Utilisons-le comme appât pour pêcher le requin !
Mais le capitaine Carnage les fit taire d'un geste.
- Non, mes braves ! En voilà des manières de sauvages ! Vous devriez avoir honte ! Cet homme nous a tenu tête tout seul et il a réussi à éliminer plusieurs des nôtres. Un combattant de cette trempe doit être récompensé comme il le mérite, et il quittera ce navire sain et sauf !
Les pirates protestaient, mais le Capitaine leur imposa silence.
- D'abord, nous allons vous restituer un sabre que vous semblez manier si adroitement.
Il en ramassa une sur le pont et le glissa dans le fourreau suspendu à ma ceinture. Le seul problème fut que ceci n'était point ma lame... Où était mon Meitou, bordel de merde ? Telle était la question qui me traversa l'esprit avant que je ne puisse remarquer mon meitou accroché à la ceinture de mon interlocuteur. Putain, il comptait me le voler ce salaud.
- Ensuite, nous allons vous remettre des Provisions de voyage.
Il claqua des doigts, et un pirate apporta un sac contenant du pain de seigle et du boeuf salé : de quoi faire dix repas. Le Capitaine fixa ce sac pesant à ma ceinture. Des provisions ?!?Mais à quoi pouvait- il bien jouer ?
- Et nous allons vous libérer de ces liens déplaisants.
Il tira son poignard et trancha les cordages qui me retennaient au mât. Il m'aida à me remettre debout, mais mes mains restaient attachées derrière mon dos.
- Vous m'excuserez de ne pas délier vos mains tout de suite, mais vous êtes un adversaire particulièrement redoutable !
Derrière lui, les pirates riaient sous cape.
- Et, enfin, nous allons vous rendre la liberté !
Il me conduisit à la poupe où étaient fixés les canots de sauvetage. La foule des pirates suivit le mouvement en ronchonnant.
— Malheureusement, ajouta le Capitaine, nous ne pouvons pas nous priver d'un canot. Vous allez donc être obligé de rentrer chez vous à la nage !
Heein ? Qui, quand, quoi ? Bougre de faux jetons à la sauce tartare, on était au milieu de nulle part comment allais-je pouvoir regagner la terre ferme à la nage ? J'allais à coup sûr me faire bouffer par les requins ou par chance mourir de noyade.
D'une violente bourrade, il me fit basculer par-dessus la rambarde. Je tombais à la mer dans un formidable éclaboussement et, tandis que les cadeaux du capitaine Carnage m'entrainèrent vers le fond, j'entendais l'équipage pirate s'esclaffer de cette bonne blague...
Je m'enfonçais lentement sous les flots en retenant ma respiration tandis qu'au même moment des centaines et des centaines de nom d'oiseaux à l'égard de l'équipage de pirate me traversèrent l'esprit. Malgré mes efforts frénétiques, je ne parvenais point à libérer mes mains, car les noeuds étaient bien serrés. Je coulais de plus en plus bas à un tel point que des poissons vinrent m'observer avec curiosité, et que le monde pris progressivement une teinte glauque. Punaise, j'étais vraiment dans la merde.