>> Spike L. Drake
Pseudonyme : / Age: 28 ans. Sexe : Homme Race : Humain Métier : Euh… marin, s’il faut une compétence de bord, on va dire navigateur. Groupe : Marine But : Faire la lumière sur la déchéance de sa famille, rendre justice à son père. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation :le gasu gasu no mi me tentera sûrement s’il n’est pas réservé/mangé le temps que je puisse le faire et vu que c’est un logia divin...ça prendra le temps qu’il faudra ! Équipements : Son uniforme et un katana. Codes du règlement (2) : Parrain : / Ce compte est-il un DC ? : Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique Spike est un homme de taille et de corpulence moyenne chez le commun des mortels. Même si des colosses peuplent les rangs de la marine et de ses ennemis, son mètre quatre-vingt cinq ne le complexe pas pour autant. Comme il aime à dire, « qui peut le plus, peut le moins et savoir tirer le meilleur parti de ce dont on dispose est la meilleure façon d’arriver à ses fins ». De fait, il n’est sans nul doute pas le plus fort ni le plus grand, mais il a tout de même su développer ses capacités physiques pour devenir un soldat exemplaire durant son passage à l’académie. Sa musculature discrète lui permet de faire un compromis entre force et agilité et tend à pouvoir tromper l’ennemi sur ses réelles capacités de combat. Conscient que la majorité des gens se fient à ce qu’ils voient, d’une certaine manière, on peut dire que cet homme est assez soucieux de l’image qu’il donne sauf quand il se retrouve pris dans l’action sur le terrain bien entendu. Spike est attentif à son apparence et ne se montre jamais avant d’avoir soigné son hygiène corporelle, rasé son visage de près, coiffé sa chevelure et revêtu une tenue impeccable. Ses cheveux bruns forment un casque naturel d’où s’échappent de fines mèches brunes. Il a cessé de rabattre ses cheveux en arrière à la suite d’une permission pendant laquelle il a testé l’impact de sa coiffure auprès de la gente féminine. Sous une frange difficilement disciplinée, luit un regard sombre qui transcende, par son intensité, un visage aux traits harmonieux. Les yeux sont le miroir de l’âme paraît-il. Dans les siens, ses supérieurs voient une ambition et une volonté inflexibles, ses adversaires un désir implacable de justice, ses amis savent y reconnaître la lueur secrète de sa quête perpétuelle de la vérité, les femmes qu’il rencontre l’attention qu’elles souhaitent. Un nez quasi grec, des lèvres minces et des oreilles discrètes complètent son visage auquel la finesse des traits donnent un air encore juvénile malgré ses vingt huit ans. Fier de sa condition de marine et pour faire honneur aux valeurs qu’elle représente, il adopte un air un peu hautain, presque méprisant. Bien droit, le menton haut, toujours digne, il se déplace d’un pas assuré en saluant à la moindre occasion qui mérite de l’être. Peu de gens se souviennent l’avoir vu sans son uniforme que le jeune homme arbore crânement comme faisant partie intégrante de son devoir (sans compter le prestige auprès des dames). L’énergumène a toutefois pris quelques libertés concernant son costume. Le blanc s’avérant trop salissant à son goût, Spike a privilégié la deuxième couleur de la marine pour ses vêtements : le bleu. Une anecdote amusante raconte aussi qu’il ne porte plus de casquette depuis qu’une gamine l’aurait affublé d’un sobriquet « Tête plate » alors qu’il retirait son couvre-chef pour saluer sa charmante mère. Bien évidemment c’est sa coiffure qui s’aplatit si elle est sollicitée, pas son crâne qui est de forme normale. Pour conclure, ceux qui ont pu le croiser ont vu chez lui deux visages. En public il reste très sobre, sérieux voir distant, frôlant l’arrogance éhontée envers ceux qui l’exaspèrent évitant cependant toute attitude désobligeante envers ses supérieurs.. En compagnie des gens avec qui il se sent en confiance, la glace aura tendance à fondre et il montrera un visage plus humain, chaleureux et sensible. Entouré de ses proches, on l’a vu souriant voire rieur, tout est affaire d’ambiance. Sourire en coin, moqueur, amusé, charmeur… tout dépendra de son humeur et de ce que ses yeux liront chez vous pour en retirer une impression générale. On peut difficilement se cacher de son regard vigilant ni échapper à son ouie perçante mais ces sens se sont développés au détriment d’un odorat qui ne décèle que les odeurs les plus insupportables. Ne comptez pas sur lui pour vous signaler une fuite de gaz ! >> Psychologie L’éducation soignée de Spike, doué d’une intelligence naturellement vive, lui a permis de développer une perspicacité et un don d’analyse assez exceptionnels. Il est capable, à la fois d’analyser les plus petits détails, comme de synthétiser les événements globaux pour en tirer les conséquences. Son esprit méthodique, son sens tactique lui permettent d’obtenir des résultats remarquables dans la plupart de ses activités. Hélas, son raisonnement analytique excessif le pousse parfois à considérer les personnes qui le laissent indifférentes comme des données d’équation. La condescendance qu’il exprime alors est plutôt offensante et ne le fait pas toujours apprécier des autres. Joueur, il n’hésite pas à prêcher le faux pour avoir le vrai. De nature il serait plutôt un homme d’honneur mais seulement pour ceux qui sont respectables. Un peu de fourberie n’a jamais tué personne après tout tant que ça ne remet pas en cause ses principes. Dans la mesure du possible il tient à son adage des conditions de réussite : Etre plus dur que les gros durs, plus malin que les petits malins, tout en restant honnête et carré. La question est de savoir comment peut-on être honnête sans écarter inconditionnellement les coups tordus ? On peut juste répondre que ce marine est l’homme des paradoxes. Encore un exemple concret, il est généreux dans ses engagements, très fidèles à ses camarades et pourtant il se montre très économe sur les dépenses (physiques dans l’affrontement comme financières dans la vie) et a une réputation de surface un peu volage. Parfois Spike a l’impression d’avoir subi sa vie. Contrairement à beaucoup de jeunes, il n’avait pas rêvé de s’engager dans la Marine. C’est en les ressentant dans sa chair et son âme, que les idéaux de justice absolue de la Marin finirent par s’imposer à lui comme la voie qu’il devait suivre. Rejetant le manichéisme, il peine parfois à faire son propre mélange de blanc et de noir. La subtilité réside dans le fait d’exécuter les ordres sans pour autant renoncer à les interpréter selon sa propre conception de la justice. Discipliné, il sait utiliser l’étroite marge de liberté d’action qu’on lui laisse pour mener sa croisade personnelle ou atteindre ses ambitions du moment. Etre marin, c’est d’abord obéir aux ordres, et il le fait parfaitement. Le marine Drake juge que l’important n’est pas de savoir comment on y va, mais avant tout où on va, et lui sait ce qui le motive. On peut juger la valeur d’une personne en regardant ceux qui l’entourent. L’amitié a été une planche de survie pour notre exilé forcé grâce à des rencontres marquantes. Il a su s’entourer de talents divers à l’académie qui ont pallié à ses manques. On lui reconnaît un certain charisme et on peut apprécier ses capacités et encore plus sa personnalité quand on arrive à connaître son véritable caractère. On mesure toute la dualité du personnage si on s’en approche assez près pour voir qui se cache sous tous ses masques. L’homme toujours sûr de lui se remettra en question au moindre échec, le séducteur n’est qu’un romantique qui cherche à se prouver qu’il peut être aimé, sa froideur et son détachement apparents n’ont d’égal que son désir de protéger ceux qui lui sont liés ou dépendent de lui. Patient, déterminé, le déstabiliser durablement semble impossible. Sa capacité à tout cloisonner lui permet de s’amuser à s’insurger en façade, en réponse à une attaque personnelle par exemple, tout en pouvant s’enfermer dans une bulle mentale pour réfléchir à autre chose. C’est encore une contradiction dans son caractère, le besoin ponctuel mais néanmoins récurrent de s’isoler tout en étant entouré. Par pudeur, il n’est pas très démonstratif envers les autres mais sait trouver le mot juste pour motiver et tirer le meilleur parti de ses hommes. Son éloquence est elle aussi variable, allant de quelques mots brefs pour exposer une stratégie à un grand bavardage potentiellement stérile en privé. Pour finir on peut ajouter qu’il ne se complait pleinement que dans les missions à challenge et les rencontres atypiques. Toutefois, il ne refusera jamais d’exécuter une mission pénible ou ennuyeuse surtout si ça peut servir sa carrière. >> Biographie [HJ]Je présente ça sous forme de journal/bulletin cérébral, une envie d'écrire au présent et à la première personne comme ça... Désolé si ça fait un peu long ou inégal parfois.[/HJ] 17 Octobre 1609 Moi, Spike L. Drake, fier aventurier de Loguetown commence le journal de bord de ma glorieuse épopée. Après avoir lu de nombreux récits de voyage, tous plus passionnants les uns que les autres, j’ai décidé de me lancer moi aussi dans l’aventure. Etant donné que je n’ai que douze ans, je ne peux pas prendre la mer en tant que capitaine alors mon équipage sera principalement composé de ma famille et des gens qui travaillent dans notre manoir. Pour le moment je devrais faire avec, mais il faut bien commencer quelque part après tout. Notre famille a amassé beaucoup de livres depuis plusieurs générations au fil des voyages et des recherches qu’elle a entrepris au cours de notre histoire. En digne héritier, je reprendrai le flambeau de l’exploration et contribuerai à perpétuer la gloire de nos ancêtres. Mon père, James Drake, est un brillant cartographe et archéologue. Il m’apprend plein de choses sur tout ce que je dois savoir pour être comme lui. Parcourir les mers et faire des découvertes, c’est ça que je ferai quand je serai grand. J’ai choisi et mon père est d’accord parce que c’est ça l’esprit des hommes de la famille qu’il dit. Je crois que je le prendrai dans mon équipage si il le veut bien. 12 Avril 1610 L’hiver a été long cette année. Je n’aime pas trop l’hiver. Il fait presque toujours mauvais temps et la mer n’est jamais calme. La quasi totalité de nos activités se font en intérieur. En gros on passe notre temps à lire ou à écrire. Le printemps est de retour maintenant et on peut enfin repasser à la pratique ! Nous avons pris la mer pour passer quelques jours de vacances sur une autre île plus « rustique ». L’urbanisation sur Loguetown est telle qu’il ne reste plus grand-chose à part la ville. Souvent quand mon père travaille dans son cabinet et que j’ai du temps libre, je vais voir Georges Reyne qui travaille comme intendant avec sa femme Louise qui est la gouvernante de la maison. Ce sont des gens simples, des domestiques, mais je n’ai jamais vu mes parents les rabaisser malgré leur condition. On ne peut pas les considérer comme des membres de notre famille, dit Mère, mais quelque part ils sont un peu devenus des amis vu le temps qu’ils passent avec nous. C’était naturel qu’ils nous accompagnent pour les vacances. 17 Avril 1610 Nous venons de revenir à la maison. Les vacances étaient agréables, j’ai appris plus de choses sur la navigation en faisant ce petit voyage qu’aux habituelles séances dominicales de voiles chez nous. Je sais lire une carte marine et m’orienter en haute mer en prenant des caps. Père m’a même laissé prendre la barre pendant près d’une heure. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble entre hommes. C’est amusant de voir que d’un sexe à l’autre, les activités soient si divergentes… enfin sauf exceptions bien sûr. Nous on en avait une, Lisa, la fille des Reyne. Plutôt que de rester avec sa mère, la mienne et mes sœurs à faire de la broderie, des arts décoratifs ou d’autres trucs féminins, elle a voulu venir avec nous à la chasse. Elle est bizarre cette fille. Bon du coup, ça me donnait une occasion de me montrer à mon avantage mais c’est elle qui a tué le lapin. C’était un joli coup, je n’aurais pas fait mieux. Bien sûr j’ai dit que je lui avais laissé l’honneur pour être grand seigneur mais je ne crois pas que ça ait trompé grand monde… Enfin bon, elle ne s’en est pas vantée donc mon honneur restait sauf. J’ai bien aimé qu’elle soit venue avec nous parce que sinon j’aurais été seul quand les adultes restaient entre eux. Mes sœurs sont de vraies filles et en plus des jumelles. Elles vivent dans leur monde où je n’entrerai jamais. Lisa, elle, a joué avec moi à l’explorateur dans le bois et aussi au « pirate et au marine ». Quand j’ai voulu lui proposer de changer les rôles, elle a refusé en voulant rester la pirate. Je lui ai demandé pourquoi et elle m’a répondu que ça devait être bien d’être libre et son propre maître. Je ne comprends pas trop moi. C’est celui qui gagne qui écrit l’histoire et si les pirates avaient jamais gagné, ça se saurait. Enfin bon, on va dire que c’est elle qui m’a laissé gagner cette fois. Elle est vraiment bizarre cette fille. 1er Mai 1611 Ça y est, c’est l’heure du grand départ. Père a bouclé les derniers préparatifs pour le « voyage de sa vie » comme il l’appelle. Il espère y réaliser la consécration de sa carrière, son chef-d’œuvre. Ça n’a pas été facile pour lui mais après cinq ans à rassembler des éléments assez solides pour se faire financer, le projet voit enfin le jour. La promesse de trésors et de cartes précises d’une route de Grand Line a finalement convaincu un très riche mécène. On parle même d’un Tenryuubito ! Nous avons passé l’année qui vient de s’écouler à peaufiner les détails de l’expédition. Il part avec un bateau solide et un équipage expérimenté, il ne devrait pas mettre plus d’un an ou deux à faire le voyage sans doute même si ce ne sera pas de tout repos. Il nous a promis d’essayer de nous faire parvenir des nouvelles pendant ses escales mais je sais que ce sera difficile. Tout le monde était présent sur le quai pour saluer son départ. Quelque part je l’envie. 1er Mai 1612 Un an déjà que Père a pris la mer. Ici, rien ne semble changer. Je me demande où il est arrivé en ce moment. Il pourrait déjà être disparu en mer comme certains disent mais je n’y crois pas. On sent ces choses là quand elles surviennent quand on attend quelqu’un et qu’il ne reviendra pas non ? J’ai maintenant quinze ans et je continue à grandir dans l’ombre de mon père. C’est rassurant de se dire qu’on n’est que le remplaçant de l’homme de la famille quand on a mon âge. Il aura sûrement beaucoup de choses à m’apprendre en rentrant. Ça tombe bien, la bibliothèque commence à ne plus avoir beaucoup de choses à me dire au fil du temps. 1er Mai 1613 On « fête » le deuxième anniversaire du départ de Père. Les gens ne disent rien mais je lis dans leurs regards. Ils le pensent mort, perdu sur la Route de tous les Périls. Personne ne bronche, nos traites sont payées rubis sur l’ongle. Le commanditaire n’a pas menti là-dessus. Toutefois je m’inquiète pour la suite des événements si la situation venait à durer. Combien de temps encore va t’on assurer nos dépenses de vie sans l’ombre d’un retour sur investissement en vue ? 6 Mars 1614 Finalement ça aura pris presque trois ans mais nous avons enfin eu des nouvelles de Père. Je savais bien qu’il n’était pas mort ! Il évoque brièvement tout un tas de merveilles qu’il a vu, des destinations exotiques, d’autres plus banales ou commerçantes, des coins malfamés, des îles dans le ciel ! Il dit qu’il sera de retour dans les toutes prochaines semaines avec des tas de souvenirs à raconter et distribuer mais aussi un grand trésor. L’excitation monte en attendant son retour, Mère ressemble à une plante qui refleurit après avoir lentement fané pendant ces années d’absence. Elle s’enfermait souvent dans sa chambre pour s’isoler et replonger dans leurs moments passés. Mes sœurs se sont portées l’une l’autre depuis leur naissance. Père est vraiment le ciment de cette famille. Encore une fois, sans Lisa, j’aurais sondé les abîmes profonds de la solitude. Je ne la remercierai jamais assez de sa présence et de la gentillesse de ses parents. 23 Septembre 1614 Les semaines se sont transformées en mois et le bateau de Père n’est jamais arrivé au port. Aujourd’hui je le sais, il n’y mouillera plus jamais. Un bateau a ramené sa dépouille ainsi que quelques survivants à l’état psychologique inquiétant. Ils avaient été repêchés auprès des débris d’une épave encore fumante. Une attaque de pirates paraît-il. Ils auraient abordé, pillé et coulé le navire sans faire de prisonniers. Père n’aura pas survécu au rapatriement vers nous. Il y a quelque chose de dérangeant dans toute cette histoire, un goût amer d’inachevé laissé par ces zones d’ombres, au moins savoir qui a bien pu faire ça ? Les pirates sont sans pitié et vénaux, tout un chacun parmi eux aurait pu faire le coup mais aussi près du but après avoir traversé ces mers hostiles, le destin est vraiment cruel. J’aimerais prier pour le repos de son âme mais j’ai cessé de m’adresser à un esprit supérieur depuis longtemps. 23 Octobre 1614 Le répit aura duré un mois tout juste avant que le créancier ne se manifeste. Les trésors promis ne sont pas au rendez-vous et le comptable réclame le règlement de l’addition. Bien entendu nous n’avons pas les fonds. J’ai 17 ans, je peux essayer de trouver un travail mais mes revenus ne seraient qu’une goutte d’eau dans l’océan de dettes que nous avons contractées. L’expédition de mon père a été un vrai gouffre financier et la saisie de tous nos biens ne couvrira la somme qu’en partie. Je cherche à me battre mais Mère se laisse couler. Elle a perdu la moitié de son âme dans le naufrage me répond t’elle. La dette est soldée avec tout ce qui nous reste, c'est-à-dire nos vies. Nous voici esclaves d’un Tenryuubito par le biais de ses intermédiaires. Ma mère et mes sœurs seront convoyées à Mariejoa pour servir là-bas tandis qu’on me refoule. J’ai fait des vagues, ça ne plaît pas. Pour me punir ou tenter de me mater, on m’envoie comme engagé volontaire dans une académie de la Marine. Comme si j’allais me résoudre à ça… 1 Novembre 1614 La vie de caserne semble si insipide. Les bâtiments sont froids et austères. On vous gave de discipline à longueur de journée. Pour peu que vous ayez un regard critique sur ce qu’on vous dit, les exercices physiques sont là pour vous débrancher le cerveau. Le point positif c’est que mon camarade de chambrée est plutôt facile à vivre. Il a mon âge et s’appelle Tim. Il a la tête pleine de rêves sur son avenir. Le mien, je le vois loin d’ici. Il suffit simplement que je me fasse assez indésirable pour qu’ils me renvoient. Quitte à devoir assumer un triste sort, au moins je le partagerais avec le reste de ma famille. 7 Novembre 1614 Premier coup d’éclat. Je me suis bien amusé. Pendant la pause déjeuner, j’ai fait exprès de bousculer un sergent-chef au mess et il s’est trouvé recouvert de sauce. Après m’être confondu en excuses, je lui ai proposé d’aller chercher un uniforme de rechange pour lui et d’apporter l’autre à la buanderie. Dans l’affaire j’ai pu m’amuser avec des galons pendant la course. J’ai fait tenir au garde à vous un groupe de recrues féminines et les ai emmenées prendre leurs mesures à l’équipement pour de nouvelles tenues réglementaires. Enfin ça c’était l’excuse bidon. Je ne me suis fait griller qu’à la fin parce que j’ai eu la malchance que le tailleur revienne trop tôt du déjeuner. Bilan de l’opération : Je me suis fait piétiner par les furies, le sergent ne m’a pas cru quand je lui ai expliqué l’état de son uniforme par l’attaque d’un troupeau de mouettes qui voulaient mon sandwich et j’ai fini dans le bureau du Commandant. Il m’a dit qu’il ne me collerait ni corvée ni sanction si je le battais aux échecs en pariant 1000 berrys. J’étais confiant jusqu’à ce qu’il mette mon billet au dessus d’une énorme pile… Je me suis refait avec le pari de ramener les mensurations des cadettes aux gars du dortoir, 5000 berrys c’est toujours ça de pris et ils m’ont à la bonne maintenant. Les filles n’ont pas trop vu mon visage donc j’ai évité le pire avec elles. De toute façon même s’il y en avait une à mon goût, la fraternisation tout ça, tout ça… 12 Février 1615 Après trois mois de dur labeur pour me faire virer d’ici par différents tours bien pénibles, que je n’ai pas tous revendiqués par crainte des conséquences sans doute, je crois que le fruit est mûr. Je suis convoqué dans le bureau du Commandant pour une nouvelle partie d’échecs. Il a des choses à me dire alors j’écoute. Depuis notre première rencontre, il a très bien suivi mon histoire et savait que j’allais lui poser pas mal de problèmes. Il a mis du temps avant d’avoir le fin mot de l’histoire mais il a fini par les avoir ces informations. J’entends encore ses mots… - Tu crois vraiment qu’en te faisant renvoyer d’ici, tu pourras repartir avec le reste de ta famille ? Ceux qui possèdent ta mère et tes sœurs te considèrent comme déjà mort à leurs yeux. Sorti d’ici tu iras où ? Et tu comptes te présenter comme une fleur sur la Terre Sainte sans laisser passer ? Le vieux n’a pas vraiment tort et je n’ai pas vraiment réfléchi à la suite des événements je dois dire. Déjà parer au plus pressé ça ne me paraissait pas si mal, et puis jouer au rebelle contre l’autorité m’a bien amusé en plus. Bon ok j’ai un peu senti passer les séances de mitard, les séances d’entraînement supplémentaire et les travaux d’intérêt général pour la caserne. Je croyais qu’il se faisait un plaisir de me casser mais pour le coup il me remet plutôt les idées en place. Il faut croire que j’ai perdu de mon jugement à faire le guignol toutes ces semaines. - Tu n’as qu’une option pour espérer revoir ta famille ou chercher à venger ton père, devenir quelqu’un dans la Marine. C’est ici que ça commence et si tu t’accroches, tu as le potentiel pour réussir. N’espère pas de traitement de faveur de ma part même si je viens de te tendre la main. C’est juste que je n’aime pas voir le talent gâché. Pour le reste, tu ne pourras compter que sur toi et sur tes camarades. Ouvre les yeux sur ta deuxième famille fiston. Tu n’es pas seul. Il va à la porte de son bureau et appelle quelqu’un. Une jeune femme entre, c’est Lisa. Je ne sais plus trop si j’ai bafouillé quelque chose à part « Qu’est-ce que tu fais là ? » en guise de bonjour. J’avoue, c’est moyen comme retrouvailles. - Je ne te présente pas notre nouvelle recrue. Elle a insisté pour s’engager mais je n’étais pas sûr qu’elle fasse l’affaire alors je lui ai proposé un test. Elle a brillamment abattu une mouette à quarante mètres et l’a réussi. Nous avons donc une nouvelle tireuse prometteuse dans notre établissement. J’en suis heureux puisque cet oiseau de malheur me réveillait le matin et salissait les vitres de mon bureau. Chanceux aussi en prime, tuer une mouette est passible de 150 000 berrys d’amende, je déduirai donc ça de la solde de mademoiselle qui ne nous coûtera pas cher ! Ce vieux schnock a bien manœuvré. Je suis sûr qu’il avait préparé son coup pour que ça se passe comme ça. Si ça se trouve, ce n’est même pas elle qui l’a flingué ce piaf. Pourquoi est-ce que Lisa a été se mettre dans cette galère aussi ? A part pour m’aider, je ne vois pas vraiment. Faire carrière dans la marine ce n’était pas vraiment son trip dans mon souvenir. 150 000 berrys ça fait une sacrée somme quand même. Il faut que j’essaie de faire le maximum pour alléger la sentence. J’ai beau réfléchir, je ne vois pas où trouver tout cet argent. A moins que… Je pose mon billet sur la pile et la partie commence. Au bout d’une partie difficile, je finis par mettre mat le Commandant. L’argent me revient donc. - Félicitations. Tu vois que quand tu te donnes la peine et que tu prends des risques, ça paye. Il y a 200 000 berrys dans cette liasse, tu en disposes comme tu veux. Je lui laisse pour couvrir les frais de Lisa. Elle ne voudra pas partir et moi je n’ai pas d’autre choix que de réussir ici. Il avait gagné d’avance de toute façon… Il déduit la somme et va pour me tendre la différence. Je ne la prends pas et lui répond qu’il n’a qu’à en faire ce qu’il en veut et que nous sommes quittes. Mieux, je lui suggère une gerbe pour l’enterrement de la mouette. 13 Février 1616 Le vieux et moi, on avait passé un pacte il y a un an. Il fermait les yeux sur toutes mes conneries et les effaçait de mon dossier si je me tenais à carreau toute une année. Douze mois sans perm à me défoncer dans l’enceinte du QG. Je me demande encore comment j’ai tenu ou plutôt comment je n’ai pas explosé. Le Commandant m’a laminé plus de quatre cents fois aux échecs. Lisa ridiculise tous les mecs avec un fusil. Je n’écrase personne dans les disciplines classiques. Pour arriver à me démarquer, il va falloir que je cravache. Je me suis mis à l’escrime, au moins ça me donne un terrain où je peux me battre à égalité avec les autres. Paraît que je ne suis pas mauvais mais je me fatigue en faisant des mouvements inutiles. Les sabres classiques sont lourds, j’aimerais une lame plus adaptée. Il faudra que je réfléchisse à la question. Tim m’a pourri tous ces jours durant avec les photos de sa copine, y en a plein les murs de la chambre. Pendant ce temps là, moi je me suis fait ceinture. C’est beau la solidarité entre hommes. Du coup demain soir, je suis encore seul pour la Saint Valentin. Un an coupé du monde, entouré de bourrins et de vierges effarouchées intouchables, ça change un homme. Mais ma vengeance sera terrible puisqu’on me libère pour LE jour du chasseur célibataire. Combien de pauvres âmes en peine restent à consoler après ce jour funeste pour toutes les demoiselles seules ? Mouhahaha. Parfois j’ai l’impression d’être un peu salaud sur les bords… Mais non, je déconne. Faut bien s’amuser tant qu’on est jeune. Vive les 15 Février. 1er Novembre 1619 Je monte les marches petit à petit. Déjà cinq ans que je me suis engagé « volontairement ». A la fin de mes classes, le Commandant m’a offert un sabre pour me féliciter de mes efforts. Il pouvait bien avec tout le fric que je lui ai lâché pour ses foutues parties d’échec. Enfin bon, c’était pas un mauvais bougre le vieux, je crois bien même que je lui suis reconnaissant au fond. Finalement la Marine en vaut la peine quand on sait l’appréhender du bon côté. La paye n’est pas folichonne et on s’emmerde un peu en garnison mais il faut savoir en passer par là pour faire son trou. J’enchaîne les missions pourries sans broncher, ça finira bien par porter ses fruits. Je n’oublie pas mon objectif. Gagner toujours plus de moyens dans la Marine, c’est pouvoir retrouver plus facilement les assassins de mon père et espérer une réunion de famille avec ma mère et mes sœurs. La vie de bidasse à terre a au moins le mérite de me rappeler ce que je ne veux pas vivre. Régler des bagarres d’ivrognes à la sortie des bars ou faire la police, ça gonfle le quota d’arrestations mais ça manque un peu de piquant. En général ça se termine assez vite et les gars se chargent du reste. Je n’ai même pas encore eu à sortir mon sabre en intervention depuis des mois. Je dépéris à regarder la mer sans pouvoir naviguer, j’ai l’impression de prendre racine. Mais ça ne durera pas, il y a toujours un moment où le vent tourne et gonfle les voiles. Il suffit d’être patient… 30 Janvier 1622 Ma porte de sortie s’appelle Jacky Montaigu, un escroc notoire qui arnaque des pigeons avec toutes sortes de combines. Etant donné que j’ai dirigé le démantèlement de son réseau de recel sur Loguetown, le lieutenant chargé de le poursuivre me demande de l’épauler. Il faut dire que j’ai passé des mois sur le dossier, je le connais l’animal. Il n’aura filé qu’au sacrifice de ses complices pour filer par une trappe sous le plancher de son repère. Les vieilles combines marchent toujours on dirait. Je ne sais pas s’il pourra se refaire facilement ailleurs mais les chefs ne comptent pas le laisser en liberté impunément. Il a du gruger des gens qu’il aurait mieux valu éviter alors ils lui collent une patrouille sur le dos. Moi tout ce que j’y vois c’est l’occasion de prendre la mer et de montrer ce que je sais faire. Il est difficile de remonter la trace de cette crapule. Il est habitué à fuir quand ça tourne mal pour lui et a toujours des bons contacts un peu partout. Finalement on le repère du côté de Goa après plusieurs mois de traque. Il avait repris les affaires et s’était caché derrière les activités d’un groupe de gamins laissés pour compte qu’il avait recruté pour commettre de petits larcins. Cette fois-ci on se fiche bien des complices, ces gosses ont tout le temps pour finir en prison à leur âge. Pris de vitesse pour organiser à nouveau sa fuite, on finit par le coincer dans une arrière-cour. Opération réussie après de nombreuses semaines d’effort, j’ai marqué les points qu’il me fallait pour gagner ma mobilité même si ce sera en soutien d’un officier supérieur qui donnera les ordres. 1625 Putain dix ans ! Ça fait drôle un beau matin de se réveiller comme ça dans la peau du gars qui vient de tirer dix piges dans la Marine. Enfin bon il me reste bien trente ans à gratter pour la quille, j’ai de la marge de progression encore. J’ai pu prouver mes qualités de meneur d’homme et de stratège pour chopper des petites frappes et contrarier des hors-la-loi mais il me faudra un gros coup pour gagner ma place dans le haut de tableau des sous-off’. Tant qu’à faire, il me faudra une nouvelle arme aussi, un beau sabre qui remplace ma vieille lame. Je vais réfléchir à m’en dégoter un qui ait la classe à mon côté et qui soit bien résistant pour ne pas s’abîmer en tatanant la racaille. Euh… et si possible pas trop cher… Un bateau aussi, il me faut mon bateau et mon propre équipage. Même un tout petit ça me suffit, tant qu’il n’est pas dans une bouteille pour faire déco bien sûr. Bon si avec tout ça je ne peux pas faire décoller ma carrière pour de bon, je mange ma casquette. Ok je ne prends pas de risques puisque je n’en porte pas mais ça aurait pu ! Je tire un plan sur vingt-cinq ans pour devenir amiral en chef et j’impose le port de la mini jupe aux officiers féminins mouhahaha. Enfin je ferai ça quand j’aurai atteint mes objectifs de toujours mais ça ne mange pas de pain comme dirait l’autre. Bon si j’allais me reposer un peu là, on a un peu trop arrosé le retour de campagne. C’est quoi ces chiffres dans ma main ? C’est qui ça Julia ? Boarf, on verra demain, il fera jour. >> Test RP Tellement ennuyeux… Le vieux n’a vraiment aucune pitié. M’envoyer en mission un jour pareil, c’est de la torture. Enfin bon je n’avais pas le choix, il m’a battu à la loyale. En y repensant, je n’ai jamais gagné depuis le jour où Lisa s’est engagée. Comment je pourrais obtenir gain de cause à un jeu où je perds tout le temps ? Enfin bon c’est pas pour ça que je vais abandonner aussi facilement. De toute façon je ne suis plus à une centaine de défaites près… D’un sens ça m’amuse de le laisser croire qu’il a toujours le dessus sur moi et puis je lui dois bien ça. Ma carrière aurait été coulée d’entrée sans lui et c’est le genre de missions qui prouve ma bonne volonté. Merde, la nuit commence déjà à tomber et on n’a toujours pas remis la main sur ce sale type qu’on recherche. Ce n’est pas tant que l’île soit démesurée mais avec la poignée de gars que j’ai pour mener l’opération, autant chercher un canot dans une tempête. Pas le choix, il faut qu’on se sépare pour augmenter nos chances de l’attraper avant qu’il ne file en profitant de l’obscurité. Il ne doit pas se cacher bien loin et il faut faire vite. Aller au port me semble trop évident mais on ne peut négliger cette piste. Je donne quelques ordres rapides et on se disperse pour se mettre en chasse. J’ai choisi une plage de sable proche, d’accès facile et sans trop d’écueils apparents. Si ses complices viennent le récupérer, ils auront sûrement choisi ce type d’endroit. J’approche doucement, un signal à quelques centaines de mètres se manifeste sur l’eau. Quelque part ça me rassure de savoir que ça tombe sur moi. Je suis celui qui a le plus de chance de s’en tirer seul, en espérant ne pas tomber sur trop forte partie quand même. L’ennui avec une organisation, c’est qu’ils peuvent avoir le nombre très facilement pour eux et la qualité s’ils y mettent le prix. Ma chance c’est qu’en cours de cavale, il lui a sûrement été difficile de réunir beaucoup de monde à ses côtés pour le moment. Je vois clairement sa silhouette maintenant qui regarde fixement vers une embarcation de petite taille qui se dirige par ici. A bord, je peux distinguer les ombres de quatre ou cinq personnes qui ne tarderont pas à l’embarquer si je ne presse pas le pas. Je suis encore à vingt mètres de lui quand il se retourne. Je n’ai pas besoin de sortir le book des personnes recherchées pour vérifier que je suis tombé sur le bon numéro. Avec une tronche pareille, il m’aurait été bien difficile de le confondre. Il m’attend sans bouger, c’est assez étrange. A ma grande surprise, il me laisse approcher et m’adresse même directement la parole. - " Hé... je te connais Marine ! Tu es ce type dont la famille a été capturée par des Tenryuu. Tu crois vraiment que ces foutus nobles vont t’écouter si tu sers sagement le gouvernement ? Conneries tout ça. Ton seul espoir, c'est de devenir un puissant pirate qui fera trembler jusqu'à ces enfoirés ! Laisse moi partir et viens avec moi, je te prouverai que j'ai raison... " Amusant, je ne savais pas que j’avais mon fan club. Peu m’importe, ceux qui croient tout savoir sont ceux qui parlent le plus et il m’en a déjà trop dit. Je vais lui laisser croire un instant que je le laisse mener le jeu en discutant. - " Le soleil couchant sur une mer bleue, le sable fin… Tu t’es donné la peine de fuir tout ce temps pour te déclarer dans les meilleures conditions mon cochon. Je ne savais pas que je te faisais autant d’effet mais les okamas ne sont pas du tout mon type. Tu ne m’en veux pas j’espère… " Faire trembler les Dragons Célestes ? Pour qui il me prend ? Je ne suis pas vraiment sûr qu’une personne existe en ce monde pour réussir ce tour de force. Déserter et commettre des crimes m’aidera beaucoup avec une famille déjà prête à l’usage en otage. Je croyais avoir cerné le personnage mais apparemment on m’a encore confié une tâche de seconde zone… - " Je dois dire que c’est un peu la journée des surprises, ce qui me fait relativiser cette perte de temps. D’une, je ne savais pas que mon histoire personnelle tournait dans les cours de récréation du petit banditisme. Je ne sais pas si ça doit me flatter d’ailleurs… De deux, tu remets en question toute ma conception de l’organisation normale d’une structure sociale. Selon moi, il existe deux façons de diriger un groupe ou un peuple : soit on utilise une force contraignante ou dissuasive, soit on fait preuve d’une intelligence supérieure. Vu ta carrure et tes réflexions à la con, j’ai du mal à croire que tu possèdes une de ces qualités. D’un sens, comme tu égales le charisme d’une moule, tu arrives à avoir un essaim." Oh il n’a pas l’air content. Il rumine, il souffle par les naseaux. Bizarrement aurait-il mal pris mes propos ? La vérité peut être blessante et cruelle mais elle n’en reste pas moins une réalité qui vous revient toujours à la face. Au fond j’ai un peu pitié de lui. Il cherche juste à sauver sa peau et moi je l’enfonce un peu plus pour m’amuser. Mais bon c’est tellement drôle… La situation peut m’échapper à tout moment et il le sait alors il tente maladroitement de se remettre en selle. - "Je ne te permets pas de m’insulter de la sorte. Je t’ai donné une chance et c’est comme ça que tu me remercies ? Finalement ta famille n’a eu que ce qu’elle mérite et je comprends qu’on n’ait pas voulu d’un déchet comme toi en haut lieu." Réaction honorable mais prévisible. Il faut quand même lui accorder le fait qu’il ne s’est pas effondré en bafouillant comme un vrai minable. Ses hommes se rapprochent, il est temps de mettre fin à cet intermède inutile. Je ne suis pas sûr de ce qu’ils ont et en attendant je suis seul. Autant ne pas prendre de risques inutiles sur une mission déjà assez pénible comme ça. Je vais procéder de suite à l’arrestation. Si je pose ma main sur mon sabre, il comprendra ce que ça annonce en cas de dérapage. - "Rends-toi ou je devrais faire usage de la force. Tu ne gagneras pas plus de temps à parler pour me distraire de l’arrivée de tes sbires. Il serait bon que tu t’épargnes quelques souffrances inutiles tu ne crois pas ?" Un geste d’énervement qui signifie que la coupe est pleine et c’est parti. Pourquoi aucun criminel ne sait se tenir tranquille et accepter son sort quand il est pris… Admettons que ses hommes soient arrivés à temps, ça n’aurait pas plus changé la donne. C’est toujours pareil : tu te fais le chef, tu en démontes deux derrière qui sont encore gonflés à bloc et les autres se barrent en pleurnichant. Enfin bon, voyons ce que monsieur a en magasin. Ah tiens, ce n’était pas prévu au programme le pistolet à silex. Je suis un peu loin, pas terrible comme situation. Il va me manquer deux pas le tant que je fonce sur lui. J’ai déjà dégainé mais il commence à m’ajuster en tendant son bras. Vraiment pas bon. Je n’ai pas une arme adaptée pour frapper d’estoc et je me vois mal plonger à l’arrache vers l’avant pour le fendre en deux sur la longueur puisqu’il me le faut vivant. Il va falloir ruser. Je plante ma lame devant lui pour lui balancer une pelletée de sable au visage avec le plat. Les grains dans les mirettes, ça pique. Il replie son bras en réflexe mais ça me suffit pour gagner mes deux pas de toute façon. Un bon coup dans l’abdomen et monsieur le super pirate pique une petite tête dans vingt centimètres d’eau. Je remets mon katana au fourreau, ça suffira pour ce coup là je pense. Ah bah non, finalement il encaisse quand même pour un « cerveau ». Il récupère son arme et me vise à nouveau. Cette fois-ci je suis plus près, tant pis pour lui. Je ramène mon pied gauche en arrière pour me mettre en position et mon mouvement part. Je dois faire attention dans ma coupe à rester superficiel et ne trancher que des corps mous. Ce serait user de force inutile que de le priver définitivement de sa main. Ça y est, il se tient le poignet et l’eau se teinte un peu en rouge sous son bras. Il hurle comme si je le torturais. Encore prévisible, il n’a pas du tout l’esprit d’un guerrier. Il y a même de fortes chances que je sois le premier à poser ma marque sur lui. Celui-là n’était principalement dangereux que pour sa capacité à monter une organisation facilement. Je prends son arme qu’il avait à nouveau lâchée et lui met sur la tempe. Il tremble, chiale et m’affirme que je n’ai pas le droit de le tuer. Tiens donc, je ne suis plus capable d’être un pirate maintenant ? J’appuie sur la gâchette avec un certain sourire satisfait qui achève de le briser nerveusement. Clic - "On ne t’a jamais appris que la poudre ne supportait pas d’être mouillée ? Bon on va voir où en sont tes copines. Ce serait dommage que tu te retrouves seul dans ta cellule surtout que tu ne pourras pas te servir de ta main droite pendant un moment. Le problème c’est que je ne vais pas avoir de menottes pour tout le monde…" Par chance je ne suis pas le seul à avoir repéré les signaux lumineux entre les complices. Les hommes du port avaient réembarqué sur la caravelle pour prendre en chasse le petit navire pirate. Ils les rattraperont vite. Tant mieux, ça me laisse le temps d’aller me prendre un petit café avant qu’ils ne reviennent. J’attache mon prisonnier, lui fait un garrot de fortune pour arrêter le saignement et on remonte vers la bourgade. Une demi-heure plus tard, mes hommes me retrouvent au bar de la plage. - " Alors vous l’avez ?" - " Pas encore, ça va venir. Elle le note sur la serviette." - " Vous parlez de quoi là ?" - " Ben du numéro de Den Den de la serveuse, quelle question ! " - " Ok… nous avons attrapé le reste de la bande, le chef ne devrait pas être loin. " - " Ah lui, il dort au pied de la table depuis qu’on est arrivés. J’ai préféré le cacher vu sa tronche. On pourra rajouter tentative de corruption en passant." - " Encore un qui a tenté sa chance face à la Justice implacable…" - " Oh moi vous savez, à moins d’un harem de sirènes, je ne discute pas avec les terroristes. " |
Informations IRL
Prénom : Chris
Age : les 27 ans approchent doucement.
Aime : Lecture, écriture, cinéma, musique, le café...
N'aime pas : être pris pour un c.., me forcer à faire quelque chose (même si j'ai du mal à refuser d'être volontaire en général), les huîtres...
Personnage préféré de One Piece : Je dirais que ça se joue entre Raleigh, Garp et Shanks (faut bien un jeune !)
Caractère : (définissez vous en quelques mots)Euh... la force tranquille ? Patient, plutôt sympa et dispo pour les autres mais je prends toujours un temps d'observation pour trouver ma place. Normal quoi...
Fais du RP depuis : A peu près 4 ans sur forum, quelques années de plus sur table.
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Ben plutôt variable mais en ce moment c'est du 7/7 quasiment avant mi-septembre.
Comment avez vous connu le forum ? Topsites.
Dernière édition par Spike L. Drake le Mar 27 Aoû 2013 - 10:15, édité 8 fois