>> Waram Reszuph
une image 200*300 | Pseudonyme : War Age: 19 ans et des patates douces Sexe : Race : Humaine Rang : Métier : Plombier-Chauffagiste Groupe : Pirate ( option Plomberie Avancée et Théorie des tuyaux ) Déjà un équipage : Gun's But : Exterminer toutes les races de tortue, en particulier les tortues ailées. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Arrive à différencier les tortues à l'oreille. Équipements : Caisse à outil de plombier et une fausse moustache. Codes du règlement (2) : Parrain : TnT |
>> Biographie Histoire de pas faire comme tout le monde, et parce que ça m'arrange, je vais mettre la biographie d'abord. Mesdames et messieurs, jeunes enfants ou vénérables anciens, vous qui êtes venus aujourd'hui, je vais vous conter la fabuleuse histoire de Waram Reszuph. Bienvenue les les méandres inextricables d'un esprit tortueux et complètement malade1. Notre conte débute dans l'Archipel Perdu D'Ertieuchferanem2, plus connu sous le nom des Îles Ntendo, à des temps si reculés que la misérable vie d'un humain représenterait toute une vie sur une échelle allant de sept à douze sans passer par la case départ... Attendez, je ne suis pas très clair... Je reprends : Il y a une dizaine d'années à tout péter, sur une île pourrie dont personne n'a jamais entendu parler, vivait la jeune Gaelys, humaine à temps plein. L'histoire de son arrivée sur l'île n'est pas très intéressante à raconter, et encore moins à écouter ( et je ne vous parle pas de ceux qui vont la lire ! ), mais vu que j'ai rien de mieux, on va partir là-dessus3. Nous allons donc devoir refaire un saut dans le temps de pas tout à fait dix ans en arrière, et vous allez pouvoir constater qu'effectivement, on aurait pu s'en passer. Imaginez un monde merveilleux, où les gens s'aiment inconditionnellement, où les enfants peuvent recevoir des bonbons d'un vieux moustachu sans crainte, où les slips ne sont jamais sales, et où les brocolis ont un bon goût4. Imaginez un monde, où tout le monde se connaît, où vos voisins sont vos meilleurs amis, et où les chiens ne font pas sur les trottoirs. Imaginez un monde où la soupe fait vraiment grandir, où l'eau de la douche est toujours chaude et où les tortues vous câlinent trois fois par jour. Vous l'avez, ce monde magique et fantastique ? C'était ainsi qu'on pouvait décrire la vie sur Airtiechpheran'Hemme. Une vie paisible, où chaque lendemain était aussi heureux que la veille dans ce monde où, franchement, on se faisait chier. Un endroit où chaque arbre faisait des compliments sur le pelage des renards, qui pour les en remercier, évitaient de marquer leur territoire sur eux. Des îles si belles, que même Monica Bellucci ne leur arriverait pas aux chevilles. Bref, un monde sans humain, quoi. C'est ici que Faenza Gelal, pirate de son état, échoua son dernier navire. " $*%£*ø!£ !! C'est pas vrai ! " Une autre couche d'insulte vint compléter cette phrase pleine de profondeur. Lorsqu'elle fut enfin calmée, elle put constater avec horreur que tout son équipage avait péri et/ou foutu le camp avec les radeaux de sauvetage5. Avec horreur, non pas que leur mort l'atteigne, mais parce qu'elle aurait voulu les tuer elle-même. Mais pour comprendre ça, il faut -encore- revenir en arrière, de quelques jours cette fois... " Capitaine, vous êtes sûre que c'est la bonne route ? On aurait dû trouver l'île y'a deux heures ! " Le second avait tenté cette question, craignant pour sa vie s'il l'a posait au vu de l'humeur massacrante du destinataire de ladite question. Pourquoi l'avoir posée dans ce cas ? Parce qu'il avait entendu dire qu'un tourbillon surnaturel frappait dans les parages et que Faenza ne trouverait rien à redire dans le fait d'y foncer tête baissée... " La ferme, Jenao. Gardez le cap." De son côté, Faenza savait très bien qu'elle se plantait. C'était il y a au moins trois heures qu'ils auraient dû tomber sur l'île d'Esmeralde, où il devait y avoir un fabuleux trésor. Pour l'instant, il n'y avait pas l'ombre d'une noix de coco, mais pas question d'avouer son erreur. " À vos ordres, Capitaine... " C'en était trop. Voilà plus de quinze ans qu'il parcourait les océans aux cotés de cette cinglée, et elle avait réussi à couler vingt-cinq navires... Mais elle avait une chance de cocue et réussissait toujours à en retrouver un moins de deux jours après en avoir perdu un, sans jamais rien débourser. Personne de son équipage ne l'avait jamais vue faire, et du coup une pseudo-légende se créa à propos de ça, disant que Faenza pouvait créer des navires à volonté. Mais cette fois, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder la cruche... qui se casse... dans le puits... Non attend, y'a un truc qui va pas dans mes proverbes... Enfin bref, c'en était trop. Le mot mutinerie s'écrivit en long et large et en travers dans sa tête, et sans réfléchir, il sauta sur son capitaine après avoir crié " On en a gros !! "... Faenza se réveilla peu après, avec deux belles surprises : d'un, elle avait un mal de crâne plus violent que sa plus violente gueule de bois ( et les dieux savent si elle en a pris des murges ), et de deux, elle était attachée au fond de la cale. Et une troisième surprise fit son apparition sous la forme d'un matelot paniqué qui la détacha en baragouinant des mots quasi incompréhensibles. Elle n'en compris qu'un : tourbillon. Et c'est ainsi que nous retrouvons Faenza quelques jours plus tard en train d'insulter son épave. La voilà qui se retrouvait seule sur une île paumée avec personne sur qui se défouler... Trois ans plus tard, Faenza et sa jeune fille, Gaelys6 se la coulaient douce sur l'île que Faenza avait baptisé "Le Royaume des Champignons", à cause de la densité incroyable de champignons en tout genre présents sur l'île. C'était d'ailleurs la base de leur alimentation, et c'était aussi le premier mot de Gaelys. C'est d'ailleurs une des bases de l'éducation de Gaelys : mange tes champignons, ça fait grandir. Phrase qui complexa toute sa vie la petite Gaelys. Sûrement dû aux lacunes de son alimentation, elle n'atteignit que difficilement sa taille actuelle, qui, vous le savez7, ne fait pas d'elle une géante... Une autre chose l'accompagna durant sa vie : sa mère lui racontait souvent une histoire à cette époque, pour l'endormir quand elle n'avait plus de champignons soporifiques. C'était le conte du Bouseur... " Le Bouseur, ainsi appelé pour la couleur caca d'oie de sa carapace, est une tortue légendaire qui régne en maître sur le reste des tortues. On dit qu'il mesure plus de trois navires8 de haut et que son poids est si grand qu'il creuse un lac à chaque fois qu'il marche. Son but a toujours été de détruire les humains, en commençant par sa représentante, la Princesse des Pêches. Un jour, il réussit à enlever la belle princesse et l'emmena dans son château. Heureusement, un jeune plombier du nom de... euh... Comment je vais l'appeler ? Mario ! Voilà, un plombier du nom de Mario Super, parce qu'il est super fort, combattit les armées maléfiques du Bouseux. En particuliers, des saletés de tortues magiques qui avaient des ailes étaient les plus récalcitrants. Récalcitrants. Tu connais pas ? Ça veut dire qu'ils sont méchants. Donc, Mario Super, à l'aide de ses champignons magiques qui le rendait très très grand, réussit à vaincre le Bouseux et à ramener la Princesse de Pêche dans son château-champignon. Où ses majordomes-champignons se sont occupé d'elle. Depuis, Mario Super veille sur elle au cas où un autre Bouseux apparaisse... Voilà, c'est fini ! Non, pas d'autres histoires, tu dors maintenant ! " En hommage au héros9 de son conte préféré ( et le seul, par ailleurs ), elle confectionna avec le temps et les ressources dont elle disposait un magnifique costume trois pièces ( salopette, pull, casquette ), auquel vint rapidement s'ajouter une fausse moustache en cheveux/poils/"tout ce qui peut ressembler à une moustache" pour la finition, le tout représentant parfaitement l'image de Mario Super. Elle se baptisa elle même Oiram Repus, en inversant simplement les lettres du héros. Comme la pêche10 ne l'intéressait pas, elle décida d'apprendre la plomberie, pour être une vraie copie de son idole. Et vu que Faenza n'avait pas mieux à foutre et qu'il se trouvait qu'elle s'y connaissait en plomberie, même si l'histoire ne dit pas comment, elle lui donna des cours. Tant et si bien qu'aujourd'hui11, on peut la considérer comme une experte en plomberie-chaufferie, du tant qu'il y a des tuyaux. Cependant, comme dans toute histoire digne d'être racontée ( et dans celle-ci, c'est limite ), il y eut un drame. Un des champignons ramassé la veille n'était pas une cèpe, contrairement à ses co-locataires. Il y ressemblait à s'y méprendre, mais celui-ci avait la petite particularité d'être mortel... Et Faenza tomba dessus lors du repas suivant. Il ne fallut pas longtemps pour des douleurs horribles lui fassent comprendre son erreur. Après des heures de hurlements, durant lesquels Gaelys tenta tout ce qu'elle savait pour aider sa mère, malheureusement sans effet, Faenza sentait sa fin proche. Elle calma sa fille assez longtemps pour lui confier ses derniers mots : " Ma fille, il faut que je te dise quelque... " Non, en fait, on va s'arrêter là. Pourquoi ? Bin ça me gonfle les scènes sentimentales. Oui, tout à fait ! Donc, voilà ce que je vais faire, je vous traduis ça à ma sauce, et on en parle plus. Donc, la cinglée est en train de crever, la gamine nous gonfle avec ses chialements, et la première avant de clamser lui révèle que "Surprise !", elle a construit un bateau à la main et a mis presque vingt ans pour le faire parce qu'il fallait s'arrêter toutes les cinq minutes pour changer les couches de la chieuse. Donc elle lui dit de la laisser crever, de prendre le bateau ( t'avais qu'à prendre des cours de navigation au lieu de la plomberie, grognasse12 ), de trouver quelqu'un pour prendre soin d'elle et de ne surtout jamais devenir pirate, bisous, je t'aime, je clamse, l'autre chiale, et ça va suffire. Donc, après un temps assez grand pour que Gaelys ait eu le temps de finir d'être trop triste pour faire autre chose, elle enterra sa mère et pris le bateau ( très bien fait par ailleurs ) et tenta tant bien que mal de naviguer vers... Vers on sait pas trop où. En fait, elle se laissa dériver plus qu'elle ne navigua, et les courants la ramenèrent sur son île. Déçue, elle retenta l'expérience, même si elle était apeurée par la quantité d'eau autour du rafiot. Après trois jours d'essais, elle démarra enfin. Et après trois jours de voyage, elle vit au loin ce qui semblait être un navire. Gaelys ne sut pas comment réagir. D'un côté, elle était heureuse d'avoir trouver des gens, mais de l'autre elle était affolée à l'idée de rencontrer ces même gens... Et elle aurait mieux fait d'être complètement affolée... Afin de ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes, je ne reviendrai pas sur les scènes de torture et de viols dont elle fut la victime ce jour-là. Elle effaça d'ailleurs ces événements de sa mémoire jusqu'à il y a peu de temps, lorsqu'elle me l'a raconté. Il lui resta cependant le souvenir de ces heures interminables où elle nageait, tentant de s'écarter de son navire en flamme, tenant dans ses mains la seule qu'elle avait pu sauver : son déguisement. Elle se réveilla plus tard sur du sable, sur une île qui n'était pas la sienne, avec pour conséquence de tout ça deux choses : une peur incontrôlable de l'eau de mer, et le port constant de son déguisement. Sans compter le traumatisme incommensurable suites aux violences, mais elle allait vite le découvrir. En attendant, elle se réveilla en hurlant, sortant d'un cauchemar horrible dont l'essentiel fut vite perdu. Puis elle se remit à pleurer, avant de s'endormir de fatigue. Ce manège se répéta deux trois fois. Puis elle resta assise en silence, les larmes taries. Au bout d'une heure, elle fit enfin un mouvement. Puis deux. Puis trois, et ainsi de suite jusqu'à s'être mise debout. Elle chercha de quoi faire un feu et après quelques tentatives, et arriva à faire un petit brasier près duquel elle s'endormit, réconfortée par un peu de chaleur. Cette nuit-là, son cerveau prit une décision. Si cela continuait ainsi, Gaelys allait perdre la raison. Il n'y avait qu'une solution pour se protéger : l'amnésie. Et en se réveillant, elle, ou pourrait-on dire il, était convaincu d'être un plombier du nom de Waram Reszuph, ou un truc du genre, présent sur cette terre pour libérer le monde des tortues et que la fausse moustache sur un faux nez, ça a la classe... 1 : La production décline toute responsabilité en cas de folie due à la lecture de ce document. 2 : L'orthographe diffère selon les régions. Les régions diffèrent aussi selon les régions, d'ailleurs. 3 : On me paye pour raconter l'histoire, pas pour transformer un truc nul à chier en œuvre-d'art... 4 : Personnellement, j'adore les brocolis. 5 : En fait, il n'y en avait qu'un, avec trois places, pour un équipage de vingt-cinq personnes. Aux dernières nouvelles, personne n'a survécu, mais personne n'a vraiment cherché. 6 : J'ai oublié de vous préciser : Faenza avait pour habitude de coucher avec des gens de son équipage lorsqu'elle s'ennuyait. Elle était enceinte lors de son arrivée sur l'île mais n'avait aucune idée de l'identité du père. 7 : Enfin, vous le saurez en lisant la partie concernant le physique. 8 : Faenza a décidé que puisque c'était son île, elle pouvait changer certains standards. Un navire équivaut à 17,38m environ, selon l'humeur et l'âge du capitaine. 9 : le féminisme que lui a légué sa pirate de mère ne lui a pas permis de s'identifier à la princesse. 10 : Avec la chasse au champignon, c'était l'activité principale de l'île. 11 : Juste avant le premier retour en arrière, vous vous souvenez ? 12 : Non, mais faut vraiment être con de pas prendre des cours de navigation quand on habite sur une île avec une mère pirate... >> Physique Commençons par Gaelys. C'est une jeune fille de dix-neuf ans, qui ne fait pas son âge. Quelques problèmes de croissance ont eu une influence négative sur sa taille et la pauvre ne fait qu'un mètre trente à tout péter, pour trente-cinq kilos toute mouillée. Elle a un corps très plat, et des cheveux courts et bouclés, ce qui fait qu'on pourrait facilement la confondre avec un jeune garçon de dix ans. Néanmoins, elle se présente comme quelqu'un de solide, étant donné la jeunesse qu'elle a eu. Sa musculature, sans être body-buildée, n'aide pas non plus à la montrer comme une jeune fille à l'aube de sa jeunesse. Son visage, pourtant agréable à regarder à l'origine, est massacré par l'énorme faux nez qui sert de base à sa fausse moustache de son côté Waram. Waram, d'ailleurs, passe pour un petit homme de trente-cinq ans, toujours portant la même salopette bleue sur le même pull rouge et la même casquette jour après jour. Il aime courir et sautiller dans tout les sens pour se déplacer. Il se promène continuellement avec une boîte à outil remplie de clés de douze et autres instruments de plomberie. D'ailleurs, il faut savoir qu'il a bricolé une espèce d'arme pour aller avec sa salopette ( du moins il pense que c'en est une mais ne l'a pas encore vraiment essayée ), qui du coup fait qu'il se balade avec un bout de tuyau qui dépasse de sa manche. Et pour ceux que ça intéresse, Waram parle avec une voix neutre. >> Psychologie Il ne fait pas bon se trouver dans la tête de Gaelys/Waram. Déjà parce que de belles horreurs y trainent. Mais même en temps normal, c'est un autre univers. Le fait que Gaelys n'ait jamais connu d'autres humains que sa mère n'aide pas. Niveau exemple, une alcoolique/tête brulée/Marie-couche-toi-là, faut avouer qu'il y a mieux. Si le Royaume des Champignon n'avait pas été déserte, je vous raconte pas le désastre... En attendant, elle n'a jamais rien connu d'autres que ce qu'il y avait sur son île ( des champignons principalement, rappelez-vous ! ) et découvre tout le reste pour la première fois. Et se prendre pour un plombier sauveteur n'aide pas non plus... Néanmoins, elle reste une personne agréable à vivre au quotidien, tant qu'il n'est pas question de tortues ou d'eau salée. On peut lui faire croire un peu n'importe quoi, vu sa connaissance du monde. Cependant, un petit problème de communication s'imposera entre elle et ses futurs rencontres : Faenza, déjà dans son délire de changer les standards à l'époque, avait instauré sur son navire une langue de son invention. Et c'est cette même langue qu'elle avait appris à sa fille... La principale différence entre Waram et Gaelys est que cette dernière est tout simplement incapable de s'adresser à un homme. Ah mais attendez, je ne vous ai pas dit ? Quand Waram tombe dans de l'eau salée ( ou s'il en boit, ça marche aussi ), il redevient la Gaelys traumatisée jusqu'à ce qu'un homme lui parle. Je vous l'avais pas dit ? Oups ! >> Test RP Le Test rp est facultativement obligatoire, il vous sera donné par le modérateur irresponsable de la section présentation. Faire un pet rp avant l'intervention sera totalement puéril : il ne sentira pas. |
- Code:
Tu te réveilles. Mais quoi ? Que ? Tu es dans un monde de 2D ! Tu ne sais que marcher en avant, what that fuck ! Bon, en plus, des petits hommes marrons avec les cheveux froncés genre un pokemon raté ! Bon, avance, fais des petits sauts, fais ce que tu veux ! Mais là, tu le sens bien. Y'aura peut-être une princesse blonde à la clé !
C'était un beau jour de printemps que le jour de cet horrible événement. Tout semblait pourtant bien partir, avec une pointe douceur dans la bise qui amenait de subtiles effluves de sardines à l'huile périmées, et une belle bruine qui venait de ruiner le château de sable d'un innocent bambin. C'est horrible, me direz-vous. Peut-être même me demanderez-vous pourquoi j'en suis réduit à vous raconter des scènes si épouvantables ? Et bien la raison est simple : j'ai de nouveau été choisi pour vous raconter une histoire de Waram Reszuph. Et c'est toujours aussi passionnant, alors du coup il faut que je trouve de la matière. C'est pas simple, je vous jure. Enfin, bref. C'est un beau jour de printemps... Non, attends, je l'ai déjà lu ça.... Zut... J'en étais où ? Les sardines, c'est bon... Ah, voilà ! Cette île aux allures paisible accueillait en son sein le plus grand plombier que la Terre n'ait jamais connu : j'ai nommé Waram Reszuph, de son vrai nom Gaelys Gelal. Après, quand je dis grand, faut pas vraiment penser à la taille. Ah non, vraiment pas. Maintenant, faut pas non plus penser à grand dans le sens de la popularité non plus... En fait, ne pensez à rien de spécial, ça ira tout aussi bien.
" Aie... Mon crâne... "
Dans une langue que seul lui comprenait, Waram manifesta sa douleur en se réveillant. Et si c'est pas classe ça : je vous fournis la version traduite des textes. Il est pas sympa le narrateur ? ... Donc, Waram se réveillait pour la première fois en tant que Waram ( il ignorait même que c'était son nom ) sur cette plage où il avait échoué en tant que Gaelys la veille. À ses côtés, les restes d'un feu fumaient difficilement. Il est bon de noter par ailleurs que l'odeur de sardine ne venait pas de là.
" Qu'est-ce que... Y'a quelqu'un ? Hé ho ! ... Aie ! Aieaieaie... Pas crier... Bobo tête..."
La douleur fut telle qu'il s'évanouit sans autre forme de procès. Lorsqu'il se réveilla pour la deuxième fois de sa vie, Waram eut une impression étrange... Pour commencer, il n'avait plus mal à la tête. Ce qui en soit est déjà une avancée inespérée. Mais c'est lorsqu'il ouvrit les yeux et qu'il vit ce qui l'entourait qu'il se dit qu'il n'y avait pas que son impression qui était étrange dans le coin... Derrière lui une espèce de vieille cabane marron, certainement en pierre vu la forme des matériau. Devant lui un champignon avec des yeux et un gilet l'observait. Mais tout ça n'était pas le plus étrange. Tout concept de gauche et de droite avait disparu... Cette sensation était assez indescriptible. Imaginez-vous coincé dans un papyrus, et vous aurez une vague idée de ce que ressentait Waram. Pendant ce temps, le champignon se décida à parler.
" Tu es enfin là, tu es venu nous sauver ! "
Étrangement ( enfin, pas tant que ça quand on connait la suite ), Waram comprit la phrase du champignon. Ce qui ne l'étonna pas plus que ça finalement. C'est même le dernier de ces soucis en fait.
" Heu... Ah bon ? Sauver qui ? De quoi ? Et puis on est où là d'abord ? "
Bon, vu qu'il ne savait déjà pas où il était sur l'île, ça change pas grand-chose. C'est surtout la dernière question qui s'imposa à lui :
" Et... Je suis censé être qui au fait ?
- Euh... Comment... Je vois pas là... Qui vous êtes ? C'est ça la question ?
- Bein... Oui, en gros, c'est la question. Vous avez l'air de le savoir, non ?
- Parce que pas vous ?
- Comment dire ? ... Je poserais pas la question, sinon.
- Ah oui, bonne remarque... Vous savez vraiment pas alors ? C'est fou ça... Et depuis quand vous ne savez qui vous êtes si c'est pas indiscret ?
- ...
- Pardon, question idiote... Bon, bah de ce que j'en sais, vous vous appelez... Oiram quelque chose... Prépuce... Nan, c'est pas ça... Resup... Ouais, ça doit être ça... Oiram Resup. Je crois... Ou Repus... Je sais plus. Nan, c'est Resup.
- Waram... Je m'appelle Waram... Je suis un héros.... pas comme les autres...
- Et donc vous êtes là pour nous sauver.
- De ?
- Bah du Bouseux, pardi ! Et me dîtes pas que vous connaissez pas le Bouseux !
- Bein... J'irai pas jusqu'à dire que ça me dit rien... Quoique, y'a pas une histoire de chien qui bave ? Non ?
- Mais vous débarquez d'où, vous ? De l'écran-titre ? Le Bouseux, une espèce de tortue géante ! "
Au mot "tortue", quelque se passa dans la tête de Waram ( et c'est pas souvent alors il faut en profiter !). Tout à coup, le conte du Bouseux lui revint en tête : un héros, plombier, sauvait la Terre du gigantesque Bouseux. Ce même héros sauvait la Princesse de Pêche d'une mort certaine, combattant les maléfiques tortues ailées ! Comment s'appelait-il, ce fier chevalier à l'épée clé de 12, qui voyageait de tuyau en tuyau en mangeant des champignons ? Waram Reszuph ! Mais oui, c'était ça ! Il était Waram Reszuph, héros à la tuyauterie sans défaut !
" La Princesse de Pêche a été enlevée ?
- Oui ! Ça y est, ça revient ? Vous commenciez à me faire peur ! Je me voyais déjà finir en omelette. Bon, je vous ai dessiné une carte pour vous aider à trouver le château du Bouseux. Je vous amène ça tout de suite.
- C'est tout droit par là ?
- Euh... Oui... Comment vous savez ça ? Déjà venu ?
- Une intuition, on va dire. Y'avait pas vraiment beaucoup de choix.
- Oui, maintenant que vous le dîtes. Ah, faut que je vous dise, vous ferez gaffe, y'a des trucs bizarres sur la route. Des monstres au Bouseux.
- Vous auriez une arme pour que je puisse me défendre ?
- Une quoi ?
- ... Bah... Une arme, quoi. Une épée, une masse, ou n'importe quoi ?
- ... Vous me causez de quoi là ?
- Ok, c'est pas grave. "
Un grognement à glacer le sang s'éleva soudain, sans que quiconque ne puisse en définir la source. Ted, le champignon à qui on n'a pas demandé son nom, se mit à hurler en courant dans les deux sens.
" Ils vont me bouffer !! Pas les œufs ! PAS LES ŒUFS !!!
- Mais non, du calme, c'était mon ventre. Et pourquoi vous parlez d'œufs ?
- Bah... Omelette... Je suis un champignon... Non, ça vient pas ?
- Vous êtes un champignon ? Ah d'accord, ça explique tout. Faut dire que d'ici, je vois juste un trait, moi.
- Si vous avez faim, y'a des champignons comestibles sur la route, cachés dans des blocs comme celui-là là-haut.
- Le trait, là ? Il vole ?
- Ah, je me suis jamais vraiment posé la question en fait. Bref, mettez vous dessous et sautez, vous allez voir. "
Waram s'exécuta sans même se demander si ça ferait du bien à sa tête.
" Aie ! "
Dans un bruit étrange qui rappelle les début de l'informatique, untrait champignon blanc poussa, faute de meilleur terme, du bloc et se mit à cavaler sans demander son reste. Waram lui courut après et le dévora sans tarder.
" Ça fait du bien !
- Voilà, donc celui-là servait à rien, mais y'a les champignons rouges qui vous font grandir et les vert qui vous redonne une vie.
[color:26d4=3b9c0b]- Une vie ?
- Bah oui. Vous avez trois vies, à chaque fois qu'on vous touche, si vous êtes petit, vous mourrez et perdez une vie.
- Ah c'est chaud, ça.
- Bon, c'est pas que j'ai pas que ça à foutre mais presque. Envoyez moi la princesse quand vous l'aurez. "
Et sans attendre, il disparut dans la porte ( enfin, le trou noir qui servait de porte ) de la cabane. Il était temps de partir. Waram regarda fièrement vers la droite de l'écran ( donc devant lui si on peut dire ), lorsqu'une musique joyeuse et entrainante se mit à retentir dans tout cet univers. Je vous l'aurais bien chantée, mais avec des "tudutu, tudutu ! tu. ", ça le fait moyen. Je vous laisse donc l'imaginer librement.
Après quelques jours de marches, entrecoupées de combats passionnants face à des tortues, des trucs marrons qui ressemblent effectivement à des pokémons ratés, des poissons volants, des murs qui marchent, des fleurs carnivores, des punaises explosives et tant d'autres trucs plus bizarres les uns que les autres, Waram arriva enfin au château du Bouseux. L'ambiance était pesante, presque angoissante même. Le château s'étendait sur près de cinquante cent navires carrés de surface, pour deux navires de hauts. Des gargouilles étaient présentes sur une grande partie de la façade, crachant de temps à autres des flammes infernales. La musique avait adopté un rythme plus lent, plus profond. Et les couleurs ne semblaient provenir que du spectres des rouges. Le combat final s'approchait, et Waram était prêt. Tout ce que ce monde étrange pouvait lui donner, il l'avait. Une relique d'invincibilité, un champignon rouge, une fleur cracheuse de feu, une combinaison de grenouille, et d'autres menues choses. Il était prêt. Il avança vers la porte, et dans un mouvement déterminé et sans crainte, il sonna à l'interphone...
" Résidence du Bouseux, bonjour ! Qui est là ?
- Heu... Bonjour, je suis Waram et je viens sauver la Princesse de Pêche.
- Vous avez rendez-vous ?
- Non, pas que je sache. Enfin, regardez au cas où. À Reszuph. Waram Reszuph.
- Je suis désolé, mais il n'y a rien à votre nom. Que puis-je faire d'autre pour vous ?
- Est-ce que je peux prendre rendez-vous ?
- Uniquement par courrier, du lundi au jeudi, à cette adresse. Fournir une enveloppe dûment affranchie pour la réponse.
- Heu... C'est-à-dire que je suis pressé en fait... Est-ce qu'on pourrait pas juste me faire entrer ?
- Désolé monsieur, c'est impossible. À moins bien sûr que vous n'ayez envie de relever le défi du Château.
- Le défi ? Quel défi ?
- Un défi qui vous permettra non seulement d'entrer au Château, mais aussi d'y vivre si le cœur vous en dit.
- Et qu'est-ce qu'il faut faire ?
- Vous ne pourrez prendre connaissance du défi que si vous l'acceptez. Et si vous perdez, vous perdrez instantanément toutes vos vies.
- Ah... Et je peux pas avoir juste une petite idée du...
- Non.
- Bon... Bah je vais prendre le défi alors.
- Monsieur est téméraire ! Veuillez attendre sur le côté, le Bouseux arrive. "
Waram se sentit tout à coup très tendu. Le Bouseux allait venir. Et dans ses souvenirs, qui n'étaient pas vraiment les siens mais qui provenaient d'un conte moisi que sa mère lui racontait, le Bouseux faisait une taille considérable... Plus grand que le château, maintenant qu'il y pensait... "Gné ?", pensa-t-il. Ses souvenirs le trahirait-il ?
"Hé ! "
Comment cela était-il possible ? Il ne pouvait pas faire trois navires de haut et habiter dans un château de "seulement" deux navires, c'était impossible.
" Hého ! "
Il devait y avoir une explication rationnelle à tout ça. Ce n'était peut-être pas son vrai château ? Ou alors, il était tout pe...
" Dis-donc, tête de gland, tu vas ouvrir tes artichauts quand je te cause ?
- Gné ? "
Perdu dans ses pensées, Waram n'avait pas vu venir le truc bizarre qui lui gueulait dessus. Il dut d'ailleurs baisser -énormément- la tête pour le voir. C'était...
" Le Bouseux !? C'est ça le Bouseux ??
- Quoi ? T'as un problème ? Tu veux qu'on le règle, là maintenant ?
- Non, c'est bon. C'est juste que... Bah... Je m'attendais plus à...
- À un grand Bouseux, je sais, on m'a déjà fait la remarque. Donc, voilà, je suis petit, maintenant on passe à autre chose. Et encore une remarque sur ma taille et je te tortue...Rrrrrrrr !
- ...
- Hahahahahaha ! Elle était bonne celle-là, non ? Tortue, torture, allez, avoue, elle était géniale !
- ...
- ... Je vois, t'es pas du genre drôle, toi. Bon, le défi. Bon, écoute, voilà ce qu'on va faire. Je vais être gentil et dire que t'as réussi à t'enfuir, comme ça moi je perd pas de temps et toi tu restes en vie. Donc ça, c'est réglé, je rentre chez moi. À plus, nullos !
- Hé ! ... Hé mais attends ! ... Mais... Reviens ! ... Oh, le nain, ramène ta fraise ! "
Le Bouseux s'arrêta aussitôt. Il tremblait de tout son corps, et on pouvait sentir la rage qui émanait de lui. Waram se dit qu'il avait fait une erreur et qu'il aurait dû se taire. Il prépara tout son matériel de combat ( qui était déjà prêt, mais ça le rassurait ) et attendit l'assaut. Mais rien ne se passa...
" Bah... Tu viens pas te battre ? "
Le Bouseux se retourna lentement. Waram put voir que le Bouseux ne tremblait pas de rage, mais parce qu'il pleurait...
" Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiin !
- Ah non, pas ça !!
- Ouiiiin... Je ... Je suis... si malheureuuuuuuuuux !
- ... "
Notre héros tueur de tortue tenta donc de consoler le Bouseux. Il apprit de ce fait qu'il ne s'agissait pas vraiment du Bouseux, mais d'un de ses fils, que le vrai Bouseux était mort il y a quelques jours, tué par la princesse. Elle avait tenté de s'échapper en l'empoisonnant avec un champignon vénéneux. Mais elle n'avait pas prévu que le Bouseux tomberait en mourant, et du coup elle s'était faite écrasée et avait péri elle aussi. Le château avait perdu d'ailleurs plusieurs étages à cause de la chute de son imposant propriétaire.
" Waram, il faut que tu saches quelque chose.
- Déjà, j'aimerai bien savoir d'où vient cette odeur de sardine.
- Non, ça on s'en fout. Il faut que tu saches que tu n'es pas vraiment Waram. Tu es quelqu'un d'autre.
- Gné ?
- Tu as perdu la mémoire, et elle est actuellement bloquée par les fils du Bouseux, mes frères. Moi, j'ai tes connaissances en plomberie. "
Effectivement, Waram qui se croyait maître dans l'art des tuyaux, se rendit compte qu'en fait jusqu'ici, il n'en savait pas grand chose. Mais tous les cours de Faenza lui revinrent, sans qu'il se souvienne qui lui avait appris tout ça.
" Merci ! Mais... Comment je fais pour trouver tes frères ? Et pourquoi ça pue la sardine grillée !?
- Ne t'en fais pas, tu sauras tout au moment venu... "
Un flash aveuglant brûla les yeux de Waram l'espace d'une seconde. Lorsqu'il les rouvrit, il était sur une plage, allongé près des restes d'un feu. Un homme passait près de lui en criant " Qui veut des sardines ? Elles sont bien grillées, mes sardines ! " dans une langue qu'il ne comprenait pas. Et surtout, ce monde là était en trois dimensions. Waram se mit debout, et la seule chose qu'il put dire fut :
" Gné ? "
" Aie... Mon crâne... "
Dans une langue que seul lui comprenait, Waram manifesta sa douleur en se réveillant. Et si c'est pas classe ça : je vous fournis la version traduite des textes. Il est pas sympa le narrateur ? ... Donc, Waram se réveillait pour la première fois en tant que Waram ( il ignorait même que c'était son nom ) sur cette plage où il avait échoué en tant que Gaelys la veille. À ses côtés, les restes d'un feu fumaient difficilement. Il est bon de noter par ailleurs que l'odeur de sardine ne venait pas de là.
" Qu'est-ce que... Y'a quelqu'un ? Hé ho ! ... Aie ! Aieaieaie... Pas crier... Bobo tête..."
La douleur fut telle qu'il s'évanouit sans autre forme de procès. Lorsqu'il se réveilla pour la deuxième fois de sa vie, Waram eut une impression étrange... Pour commencer, il n'avait plus mal à la tête. Ce qui en soit est déjà une avancée inespérée. Mais c'est lorsqu'il ouvrit les yeux et qu'il vit ce qui l'entourait qu'il se dit qu'il n'y avait pas que son impression qui était étrange dans le coin... Derrière lui une espèce de vieille cabane marron, certainement en pierre vu la forme des matériau. Devant lui un champignon avec des yeux et un gilet l'observait. Mais tout ça n'était pas le plus étrange. Tout concept de gauche et de droite avait disparu... Cette sensation était assez indescriptible. Imaginez-vous coincé dans un papyrus, et vous aurez une vague idée de ce que ressentait Waram. Pendant ce temps, le champignon se décida à parler.
" Tu es enfin là, tu es venu nous sauver ! "
Étrangement ( enfin, pas tant que ça quand on connait la suite ), Waram comprit la phrase du champignon. Ce qui ne l'étonna pas plus que ça finalement. C'est même le dernier de ces soucis en fait.
" Heu... Ah bon ? Sauver qui ? De quoi ? Et puis on est où là d'abord ? "
Bon, vu qu'il ne savait déjà pas où il était sur l'île, ça change pas grand-chose. C'est surtout la dernière question qui s'imposa à lui :
" Et... Je suis censé être qui au fait ?
- Euh... Comment... Je vois pas là... Qui vous êtes ? C'est ça la question ?
- Bein... Oui, en gros, c'est la question. Vous avez l'air de le savoir, non ?
- Parce que pas vous ?
- Comment dire ? ... Je poserais pas la question, sinon.
- Ah oui, bonne remarque... Vous savez vraiment pas alors ? C'est fou ça... Et depuis quand vous ne savez qui vous êtes si c'est pas indiscret ?
- ...
- Pardon, question idiote... Bon, bah de ce que j'en sais, vous vous appelez... Oiram quelque chose... Prépuce... Nan, c'est pas ça... Resup... Ouais, ça doit être ça... Oiram Resup. Je crois... Ou Repus... Je sais plus. Nan, c'est Resup.
- Waram... Je m'appelle Waram... Je suis un héros.... pas comme les autres...
- Et donc vous êtes là pour nous sauver.
- De ?
- Bah du Bouseux, pardi ! Et me dîtes pas que vous connaissez pas le Bouseux !
- Bein... J'irai pas jusqu'à dire que ça me dit rien... Quoique, y'a pas une histoire de chien qui bave ? Non ?
- Mais vous débarquez d'où, vous ? De l'écran-titre ? Le Bouseux, une espèce de tortue géante ! "
Au mot "tortue", quelque se passa dans la tête de Waram ( et c'est pas souvent alors il faut en profiter !). Tout à coup, le conte du Bouseux lui revint en tête : un héros, plombier, sauvait la Terre du gigantesque Bouseux. Ce même héros sauvait la Princesse de Pêche d'une mort certaine, combattant les maléfiques tortues ailées ! Comment s'appelait-il, ce fier chevalier à l'épée clé de 12, qui voyageait de tuyau en tuyau en mangeant des champignons ? Waram Reszuph ! Mais oui, c'était ça ! Il était Waram Reszuph, héros à la tuyauterie sans défaut !
" La Princesse de Pêche a été enlevée ?
- Oui ! Ça y est, ça revient ? Vous commenciez à me faire peur ! Je me voyais déjà finir en omelette. Bon, je vous ai dessiné une carte pour vous aider à trouver le château du Bouseux. Je vous amène ça tout de suite.
- C'est tout droit par là ?
- Euh... Oui... Comment vous savez ça ? Déjà venu ?
- Une intuition, on va dire. Y'avait pas vraiment beaucoup de choix.
- Oui, maintenant que vous le dîtes. Ah, faut que je vous dise, vous ferez gaffe, y'a des trucs bizarres sur la route. Des monstres au Bouseux.
- Vous auriez une arme pour que je puisse me défendre ?
- Une quoi ?
- ... Bah... Une arme, quoi. Une épée, une masse, ou n'importe quoi ?
- ... Vous me causez de quoi là ?
- Ok, c'est pas grave. "
Un grognement à glacer le sang s'éleva soudain, sans que quiconque ne puisse en définir la source. Ted, le champignon à qui on n'a pas demandé son nom, se mit à hurler en courant dans les deux sens.
" Ils vont me bouffer !! Pas les œufs ! PAS LES ŒUFS !!!
- Mais non, du calme, c'était mon ventre. Et pourquoi vous parlez d'œufs ?
- Bah... Omelette... Je suis un champignon... Non, ça vient pas ?
- Vous êtes un champignon ? Ah d'accord, ça explique tout. Faut dire que d'ici, je vois juste un trait, moi.
- Si vous avez faim, y'a des champignons comestibles sur la route, cachés dans des blocs comme celui-là là-haut.
- Le trait, là ? Il vole ?
- Ah, je me suis jamais vraiment posé la question en fait. Bref, mettez vous dessous et sautez, vous allez voir. "
Waram s'exécuta sans même se demander si ça ferait du bien à sa tête.
" Aie ! "
Dans un bruit étrange qui rappelle les début de l'informatique, un
" Ça fait du bien !
- Voilà, donc celui-là servait à rien, mais y'a les champignons rouges qui vous font grandir et les vert qui vous redonne une vie.
[color:26d4=3b9c0b]- Une vie ?
- Bah oui. Vous avez trois vies, à chaque fois qu'on vous touche, si vous êtes petit, vous mourrez et perdez une vie.
- Ah c'est chaud, ça.
- Bon, c'est pas que j'ai pas que ça à foutre mais presque. Envoyez moi la princesse quand vous l'aurez. "
Et sans attendre, il disparut dans la porte ( enfin, le trou noir qui servait de porte ) de la cabane. Il était temps de partir. Waram regarda fièrement vers la droite de l'écran ( donc devant lui si on peut dire ), lorsqu'une musique joyeuse et entrainante se mit à retentir dans tout cet univers. Je vous l'aurais bien chantée, mais avec des "tudutu, tudutu ! tu. ", ça le fait moyen. Je vous laisse donc l'imaginer librement.
Après quelques jours de marches, entrecoupées de combats passionnants face à des tortues, des trucs marrons qui ressemblent effectivement à des pokémons ratés, des poissons volants, des murs qui marchent, des fleurs carnivores, des punaises explosives et tant d'autres trucs plus bizarres les uns que les autres, Waram arriva enfin au château du Bouseux. L'ambiance était pesante, presque angoissante même. Le château s'étendait sur près de cinquante cent navires carrés de surface, pour deux navires de hauts. Des gargouilles étaient présentes sur une grande partie de la façade, crachant de temps à autres des flammes infernales. La musique avait adopté un rythme plus lent, plus profond. Et les couleurs ne semblaient provenir que du spectres des rouges. Le combat final s'approchait, et Waram était prêt. Tout ce que ce monde étrange pouvait lui donner, il l'avait. Une relique d'invincibilité, un champignon rouge, une fleur cracheuse de feu, une combinaison de grenouille, et d'autres menues choses. Il était prêt. Il avança vers la porte, et dans un mouvement déterminé et sans crainte, il sonna à l'interphone...
" Résidence du Bouseux, bonjour ! Qui est là ?
- Heu... Bonjour, je suis Waram et je viens sauver la Princesse de Pêche.
- Vous avez rendez-vous ?
- Non, pas que je sache. Enfin, regardez au cas où. À Reszuph. Waram Reszuph.
- Je suis désolé, mais il n'y a rien à votre nom. Que puis-je faire d'autre pour vous ?
- Est-ce que je peux prendre rendez-vous ?
- Uniquement par courrier, du lundi au jeudi, à cette adresse. Fournir une enveloppe dûment affranchie pour la réponse.
- Heu... C'est-à-dire que je suis pressé en fait... Est-ce qu'on pourrait pas juste me faire entrer ?
- Désolé monsieur, c'est impossible. À moins bien sûr que vous n'ayez envie de relever le défi du Château.
- Le défi ? Quel défi ?
- Un défi qui vous permettra non seulement d'entrer au Château, mais aussi d'y vivre si le cœur vous en dit.
- Et qu'est-ce qu'il faut faire ?
- Vous ne pourrez prendre connaissance du défi que si vous l'acceptez. Et si vous perdez, vous perdrez instantanément toutes vos vies.
- Ah... Et je peux pas avoir juste une petite idée du...
- Non.
- Bon... Bah je vais prendre le défi alors.
- Monsieur est téméraire ! Veuillez attendre sur le côté, le Bouseux arrive. "
Waram se sentit tout à coup très tendu. Le Bouseux allait venir. Et dans ses souvenirs, qui n'étaient pas vraiment les siens mais qui provenaient d'un conte moisi que sa mère lui racontait, le Bouseux faisait une taille considérable... Plus grand que le château, maintenant qu'il y pensait... "Gné ?", pensa-t-il. Ses souvenirs le trahirait-il ?
"Hé ! "
Comment cela était-il possible ? Il ne pouvait pas faire trois navires de haut et habiter dans un château de "seulement" deux navires, c'était impossible.
" Hého ! "
Il devait y avoir une explication rationnelle à tout ça. Ce n'était peut-être pas son vrai château ? Ou alors, il était tout pe...
" Dis-donc, tête de gland, tu vas ouvrir tes artichauts quand je te cause ?
- Gné ? "
Perdu dans ses pensées, Waram n'avait pas vu venir le truc bizarre qui lui gueulait dessus. Il dut d'ailleurs baisser -énormément- la tête pour le voir. C'était...
" Le Bouseux !? C'est ça le Bouseux ??
- Quoi ? T'as un problème ? Tu veux qu'on le règle, là maintenant ?
- Non, c'est bon. C'est juste que... Bah... Je m'attendais plus à...
- À un grand Bouseux, je sais, on m'a déjà fait la remarque. Donc, voilà, je suis petit, maintenant on passe à autre chose. Et encore une remarque sur ma taille et je te tortue...Rrrrrrrr !
- ...
- Hahahahahaha ! Elle était bonne celle-là, non ? Tortue, torture, allez, avoue, elle était géniale !
- ...
- ... Je vois, t'es pas du genre drôle, toi. Bon, le défi. Bon, écoute, voilà ce qu'on va faire. Je vais être gentil et dire que t'as réussi à t'enfuir, comme ça moi je perd pas de temps et toi tu restes en vie. Donc ça, c'est réglé, je rentre chez moi. À plus, nullos !
- Hé ! ... Hé mais attends ! ... Mais... Reviens ! ... Oh, le nain, ramène ta fraise ! "
Le Bouseux s'arrêta aussitôt. Il tremblait de tout son corps, et on pouvait sentir la rage qui émanait de lui. Waram se dit qu'il avait fait une erreur et qu'il aurait dû se taire. Il prépara tout son matériel de combat ( qui était déjà prêt, mais ça le rassurait ) et attendit l'assaut. Mais rien ne se passa...
" Bah... Tu viens pas te battre ? "
Le Bouseux se retourna lentement. Waram put voir que le Bouseux ne tremblait pas de rage, mais parce qu'il pleurait...
" Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiin !
- Ah non, pas ça !!
- Ouiiiin... Je ... Je suis... si malheureuuuuuuuuux !
- ... "
Notre héros tueur de tortue tenta donc de consoler le Bouseux. Il apprit de ce fait qu'il ne s'agissait pas vraiment du Bouseux, mais d'un de ses fils, que le vrai Bouseux était mort il y a quelques jours, tué par la princesse. Elle avait tenté de s'échapper en l'empoisonnant avec un champignon vénéneux. Mais elle n'avait pas prévu que le Bouseux tomberait en mourant, et du coup elle s'était faite écrasée et avait péri elle aussi. Le château avait perdu d'ailleurs plusieurs étages à cause de la chute de son imposant propriétaire.
" Waram, il faut que tu saches quelque chose.
- Déjà, j'aimerai bien savoir d'où vient cette odeur de sardine.
- Non, ça on s'en fout. Il faut que tu saches que tu n'es pas vraiment Waram. Tu es quelqu'un d'autre.
- Gné ?
- Tu as perdu la mémoire, et elle est actuellement bloquée par les fils du Bouseux, mes frères. Moi, j'ai tes connaissances en plomberie. "
Effectivement, Waram qui se croyait maître dans l'art des tuyaux, se rendit compte qu'en fait jusqu'ici, il n'en savait pas grand chose. Mais tous les cours de Faenza lui revinrent, sans qu'il se souvienne qui lui avait appris tout ça.
" Merci ! Mais... Comment je fais pour trouver tes frères ? Et pourquoi ça pue la sardine grillée !?
- Ne t'en fais pas, tu sauras tout au moment venu... "
Un flash aveuglant brûla les yeux de Waram l'espace d'une seconde. Lorsqu'il les rouvrit, il était sur une plage, allongé près des restes d'un feu. Un homme passait près de lui en criant " Qui veut des sardines ? Elles sont bien grillées, mes sardines ! " dans une langue qu'il ne comprenait pas. Et surtout, ce monde là était en trois dimensions. Waram se mit debout, et la seule chose qu'il put dire fut :
" Gné ? "
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Informations IRL
- Prénom : Miloud
Age : 24 ans
Aime : L'informatique, le rp, le Japon et les merguez.
N'aime pas : Les tomates crues, les cons qui ignorent être cons.
Personnage préféré de One Piece : La voix-off.
Caractère : Si je dis TnT-bis ça suffit ?
Fais du RP depuis : 2005
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Extrêmement variable de 1 à 7 selon l'humeur.
Comment avez vous connu le forum ? TnT m'a ramené par la peau des doigts de pied.
Dernière édition par Waram Reszuph le Mar 1 Mar 2011 - 20:09, édité 14 fois