Résumé du RP précédant:
Les Ombres du Chaos se trouvaient en prison d'un croiseur Marine suite à leur défaite contre la Team Rocket au Cap des Jumeaux. Réussissant à se délivrer, ils tentaient de prendre le contrôle du navire, mais un dangereux agent du Cipher Pol était là pour les empêcher. Seulement, les pirates parvenaient à retourner les Marines contre le C.P. Les Marines et pirates luttèrent alors contre le "chien" du Gouvernement Mondial. Entre temps, le combat devenait de plus en plus dur à gérer, car le bateau se laissait aller par les courants et tanguait violemment à cause d'une tempête. Au final, le vaisseau fit naufrage, faisant tomber à l'eau toutes les personnes à bord, sauf un. L'agent du G.M.
Les récits qui vont suivre ont eu lieu trois jours plus tard après le nauffrage quand Kusanagi se réveille enfin d'un long sommeil.
M'écriais-je en me réveillant en sursaut, sur un tas de feuille qui faisait d'office de lit, le front en sueur, accompagné d'une atroce migraine qui me donnait l'impression que ma tête allait exploser d'une minute à l'autre. Bougre d’extrait de cornichon, où étais-je donc ? Comment y étais-je arrivé et où étaient mes Nakama ? Telles étaient les questions qui me traversèrent l'esprit. J'étais situé au milieu d'une zone dégagée avec beaucoup d'arbres autour à quelques mètres de la plage.
Du ventre jusqu'à ma potrine était enroulés des bandages et en tournant le regard, je remarquai de la fumée qui provenait d'un entassement de branches près de ma position. C'était évident qu'un feu venait à peine d'y être éteint et donc par conséquent, je n'étais guère seul.
Fis-je en me relevant, sentant une légère douleur me traversa l'abdomen. Mes blessures des combats précédents semblaient s'être presque cicatrisés, l'unique bonne nouvelle qui me satisfaisait dans cet enfer. La main droite posée sur le ventre, je m'avançais vers la plage à travers une démarche boiteuse avec comme unique repère le bruit des vagues avant de finalement l'atteindre quelques instants plus tard.
Je foulai le sable fin de la plage, contemplant l'horizon qui était désespérément vide, en dehors de quelques rares récifs, sertis dans l'immensité bleu saphir de l'océan. Le soleil bas à l'horizon, reflétait une couleur rougeâtre sur la surface de la mer qui ironiquement me rappela la quantité de sang que j'avais versée, les sacrifices que j'avais faites, mes fidèles compagnons qui jusqu'à la preuve du contraire avait rejoint l'autre monde. Puis soudain une voix familière m'arracha de mes longues réflexions :
Lorsque je tournai le regard vers la voix en question, je fus soulagé en voyant qui c'était. C'était comme si on m'enlevait un énorme poids des épaules et cet individu n'était personne d'autre que Muchacho... L'un de mes nakamas. Tenant dans chaque mains deux poissons qu'elle venait de pêcher, elle couru vers ma direction avec un grand sourire jusqu'aux oreilles, content de voir que j'étais enfin revenu d'entre les morts.
Dit -elle en me caressant la joue après avoir lâchée deux de ses poissons, n'arrivant toujours pas à croire que j'étais là, debout devant elle. Je fus surpris par la réaction de Muchacho. Pourquoi était-elle aussi émotionnelle ? D'habitude c'était une dure à cuire. Et puis où était le reste de la bande ? Si elle était là, ça voulait dire que les autres n'étaient probablement pas loin. Je posai ma main sur son épaule, puis avec une expression un peu plus décontractée, je lui demandais :
Bizarrement Muchacho resta muet pendant quelques secondes face à ma question avant de baisser la tête et de se retourner vers la plage. Une larme coula soudainement de son oeil, descendant le long de sa joue, puis elle fit un léger soupir et répondit :
Mort ? A peine l'avais-je entendu de sa bouche que ce mot me transperça d'un coup vif le coeur, me forçant ainsi à poser les genoux par terre. Bougre de faux jetons à la sauce tartare, je devins aussitôt livide, j'arrivais à peine à respirer et je tremblais comme une feuille. Aoi, Ulcky, Nakano, Tao, Shiro et tous les autres étaient ainsi donc... mort ? Noon, non, c'était impossible, je refusais d'y croire. Putain, on était supposé aller à la conquête du monde, ces enfoirés ne pouvaient pas s'avouer vaincu aussi facilement... ILS N'AVAIENT PAS LE DROIT, BORDEL DE MERDE !!!
- Si seulement j'étais un peu plus fort... Si seulement je n'étais pas faible... PUTAAIN, Je ne mérite pas de vivre. JE SUIS FAIBLE, FAIBLE, FAIIIIBLE, FAIIIIIIIIIIBLE.
Marmonnais-je en frappant violemment de mes poings le sable et en versant un torrent de larmes. Quelque part au fond de moi, je me sentais coupable de ce qui était arrivé et ce sentiment ne faisait que m'abattre un peu plus.
Muchacho qui avait récupéré ma précieuse lame après la bataille, me la tendit en disant à travers une voix triste :
Elle avait raison, le mal était déjà fait et pleurer comme une bonne femme n'allait en rien améliorer la situation. Je suis un pirate, l'un des meilleurs et je comptais agir comme tel.
Essayant tant bien que mal de retenir mes larmes, je pris le meitou puis je me remettais sur mes deux pieds avant de m'avancer lentement vers la rive. " Ziip !" Je me tailladais soudainement la paume de la main avant de refermer ma main pour former un poing et laisser ensuite le sang se verser dans la mer. A travers une voix pleine de rage et de tristesse, les mots suivants sortirent de ma bouche :
Les Ombres du Chaos se trouvaient en prison d'un croiseur Marine suite à leur défaite contre la Team Rocket au Cap des Jumeaux. Réussissant à se délivrer, ils tentaient de prendre le contrôle du navire, mais un dangereux agent du Cipher Pol était là pour les empêcher. Seulement, les pirates parvenaient à retourner les Marines contre le C.P. Les Marines et pirates luttèrent alors contre le "chien" du Gouvernement Mondial. Entre temps, le combat devenait de plus en plus dur à gérer, car le bateau se laissait aller par les courants et tanguait violemment à cause d'une tempête. Au final, le vaisseau fit naufrage, faisant tomber à l'eau toutes les personnes à bord, sauf un. L'agent du G.M.
Les récits qui vont suivre ont eu lieu trois jours plus tard après le nauffrage quand Kusanagi se réveille enfin d'un long sommeil.
-Non... Noon... NoOOOON !!!!!!
M'écriais-je en me réveillant en sursaut, sur un tas de feuille qui faisait d'office de lit, le front en sueur, accompagné d'une atroce migraine qui me donnait l'impression que ma tête allait exploser d'une minute à l'autre. Bougre d’extrait de cornichon, où étais-je donc ? Comment y étais-je arrivé et où étaient mes Nakama ? Telles étaient les questions qui me traversèrent l'esprit. J'étais situé au milieu d'une zone dégagée avec beaucoup d'arbres autour à quelques mètres de la plage.
Du ventre jusqu'à ma potrine était enroulés des bandages et en tournant le regard, je remarquai de la fumée qui provenait d'un entassement de branches près de ma position. C'était évident qu'un feu venait à peine d'y être éteint et donc par conséquent, je n'étais guère seul.
- Argh !
Fis-je en me relevant, sentant une légère douleur me traversa l'abdomen. Mes blessures des combats précédents semblaient s'être presque cicatrisés, l'unique bonne nouvelle qui me satisfaisait dans cet enfer. La main droite posée sur le ventre, je m'avançais vers la plage à travers une démarche boiteuse avec comme unique repère le bruit des vagues avant de finalement l'atteindre quelques instants plus tard.
Je foulai le sable fin de la plage, contemplant l'horizon qui était désespérément vide, en dehors de quelques rares récifs, sertis dans l'immensité bleu saphir de l'océan. Le soleil bas à l'horizon, reflétait une couleur rougeâtre sur la surface de la mer qui ironiquement me rappela la quantité de sang que j'avais versée, les sacrifices que j'avais faites, mes fidèles compagnons qui jusqu'à la preuve du contraire avait rejoint l'autre monde. Puis soudain une voix familière m'arracha de mes longues réflexions :
- Kusanagi ?... Kusa, C'est bien toi ?
Lorsque je tournai le regard vers la voix en question, je fus soulagé en voyant qui c'était. C'était comme si on m'enlevait un énorme poids des épaules et cet individu n'était personne d'autre que Muchacho... L'un de mes nakamas. Tenant dans chaque mains deux poissons qu'elle venait de pêcher, elle couru vers ma direction avec un grand sourire jusqu'aux oreilles, content de voir que j'étais enfin revenu d'entre les morts.
- Je le crois pas, ça a marché, les plantes médecinales ont faient effet... TU ES VIVANT !!
Dit -elle en me caressant la joue après avoir lâchée deux de ses poissons, n'arrivant toujours pas à croire que j'étais là, debout devant elle. Je fus surpris par la réaction de Muchacho. Pourquoi était-elle aussi émotionnelle ? D'habitude c'était une dure à cuire. Et puis où était le reste de la bande ? Si elle était là, ça voulait dire que les autres n'étaient probablement pas loin. Je posai ma main sur son épaule, puis avec une expression un peu plus décontractée, je lui demandais :
- héhé ! Content de te voir aussi Muchacho. Où sont les autres ? J'ai besoin de parler au capitaine et c'est urgent
Bizarrement Muchacho resta muet pendant quelques secondes face à ma question avant de baisser la tête et de se retourner vers la plage. Une larme coula soudainement de son oeil, descendant le long de sa joue, puis elle fit un léger soupir et répondit :
- Nous voulions conquérir le monde, mais le destin en a malheureusement décidé autrement. Les ombres du chaos appartiennent désormais au passé. Ils sont tous... mort.
Mort ? A peine l'avais-je entendu de sa bouche que ce mot me transperça d'un coup vif le coeur, me forçant ainsi à poser les genoux par terre. Bougre de faux jetons à la sauce tartare, je devins aussitôt livide, j'arrivais à peine à respirer et je tremblais comme une feuille. Aoi, Ulcky, Nakano, Tao, Shiro et tous les autres étaient ainsi donc... mort ? Noon, non, c'était impossible, je refusais d'y croire. Putain, on était supposé aller à la conquête du monde, ces enfoirés ne pouvaient pas s'avouer vaincu aussi facilement... ILS N'AVAIENT PAS LE DROIT, BORDEL DE MERDE !!!
- Si seulement j'étais un peu plus fort... Si seulement je n'étais pas faible... PUTAAIN, Je ne mérite pas de vivre. JE SUIS FAIBLE, FAIBLE, FAIIIIBLE, FAIIIIIIIIIIBLE.
Marmonnais-je en frappant violemment de mes poings le sable et en versant un torrent de larmes. Quelque part au fond de moi, je me sentais coupable de ce qui était arrivé et ce sentiment ne faisait que m'abattre un peu plus.
Muchacho qui avait récupéré ma précieuse lame après la bataille, me la tendit en disant à travers une voix triste :
- Te morfondre ainsi ne les ramènera pas d'entre les morts. Ressaisis toi et honore les comme il se doit, Kusanagi. Tu es un pirate, alors agis comme tel.
Elle avait raison, le mal était déjà fait et pleurer comme une bonne femme n'allait en rien améliorer la situation. Je suis un pirate, l'un des meilleurs et je comptais agir comme tel.
Essayant tant bien que mal de retenir mes larmes, je pris le meitou puis je me remettais sur mes deux pieds avant de m'avancer lentement vers la rive. " Ziip !" Je me tailladais soudainement la paume de la main avant de refermer ma main pour former un poing et laisser ensuite le sang se verser dans la mer. A travers une voix pleine de rage et de tristesse, les mots suivants sortirent de ma bouche :