Galowyr venait de rentrer de son entrainement. La journée s’annonçait des plus belles sur Union John, pas un seul putin de nuage n’était venu obscurcir le ciel. Le soleil régnait ce jour ci en seul maître sur le ciel, inondant de sa lumière la petite crique où baignait le Susanoo. Rien ne semblait avoir bougé depuis son départ. Heimdall avait remis le navire sur pied.
La jonque semblait en effet sortir tout droit du chantier naval d’où elle avait vu le jour. Mis à part les voiles qui n’étaient plus de prime jeunesse, le reste du bâtiment était impeccable. Enfin impeccable … Tout du moins en meilleur état qu’il ne l’avait été. Faut dire qu’il avait failli s’échouer ce con de navire. Sans parler de la fois où il avait failli péter le mat en se battant avec Drogo. Une fois sur le pont, il se mit à inspecter ce dernier tout en caressant le bastingage comme il l’aurait fait pour un vieux matou ronronnant en pleine sieste.
Il alluma une cigarette, sourire aux lèvres. Ils n’avaient que passer trop de temps ici. Union John n’avait pour lui que très peu d’intérêt. Rien de bien intéressant à piquer et aucun toubib capable de remettre Drogo sur pied. Non les bloodys n’avaient que trop traîner ici. Demain il donnerait l’ordre de départ. Mais en attendant, il avait quelqu’un à aller voir.
Comme il avait l’habitude, il ouvrit la cabine du capitaine d’un coup de pied. Drogo était toujours là … Allongé et inconscient.
Tu m’autorise toujours à fumer ici capt’aine ?
Des fois que ça le réveille … Le sale môme avait toujours était incapable de prendre la moindre bouffée de cigarette sans s’étouffer. Il lui avait promis de lui apprendre. Ça semblait malheureusement bien compromis maintenant. Il tira une chaise et se mit à lui parler. De tout et de rien. De l’équipage, de son nouveau pouvoir, de comment sa présence lui manquait. Il se mit à créer une vague de sable qu’il fit tournoyer autour de la tête du capitaine pour lui faire la démonstration de ce qu’il pouvait désormais faire. L’aurait-il jalousé d’avoir fait main basse sur un logia, si il avait été en pleine forme ? L’aurait-il félicité ? Une fête grandiose sur le navire où ils seraient descendus chacun un tonneau comme à la belle époque. Et il continua encore de parler, sans pouvoir véritablement s’arrêter. Pourquoi c’était donc tomber sur ce gosse ? Pourquoi ce n’était pas lui qui avait été blessé ? Sa vie à lui était une aberration, celle du gamin était pleine de promesses. Lui serait-il donner la chance à lui sombre homme désabusé de revoir la soif de liberté et d’aventure dans les yeux de son capitaine.
L’espoir ne lui empoigna même pas le cœur. Il n’y croyait pas. Si Drogo se réveillait un jour, il ne serait sans doute plus jamais celui qu’il avait connu. Celui qui l’avait tiré des bas-fonds dans lesquels il était. Qu’il se réveille ou non ça n’avait de toutes façons pas la moindre once d’importance. Il réaliserait le rêve de Drogo pour lui.
Soudain un bruit sourd se fit entendre en dehors de la cabine. Le borgne sortit de la cabine précipitamment. Il ne tarda pas à voir l’origine du bruit. Aoï allongé sur le sol inconscient. Un coup avait projeté le môme aux cheveux roses contre un des palmiers qui parsemaient la plage des alentours. La rage bouillait en lui. Qui avait osé faire ça ? Il allait le mettre en pièce.
C’est là qu’il le vit. Un homme se tenait là sur la plage, dans une attitude de défi. D’un geste de la main, il fit signe à ses hommes y compris Zarechi de ne pas bouger.
Il sauta depuis le bond pour atterrir sur la plage face à son adversaire. Il le reluqua de la tête au pied d’un air meurtrier. Il ne prit même pas le temps de comprendre ce que ce type voulait. Il n’avait même pas envie de le savoir. Il allait lui ratatiner la tronche et c’est tout ce qu’il comptait.
Le sable se mit à tournoyer autour de lui, puis il le projeta en direction de son adversaire.
Aréna Spada !
La jonque semblait en effet sortir tout droit du chantier naval d’où elle avait vu le jour. Mis à part les voiles qui n’étaient plus de prime jeunesse, le reste du bâtiment était impeccable. Enfin impeccable … Tout du moins en meilleur état qu’il ne l’avait été. Faut dire qu’il avait failli s’échouer ce con de navire. Sans parler de la fois où il avait failli péter le mat en se battant avec Drogo. Une fois sur le pont, il se mit à inspecter ce dernier tout en caressant le bastingage comme il l’aurait fait pour un vieux matou ronronnant en pleine sieste.
Il alluma une cigarette, sourire aux lèvres. Ils n’avaient que passer trop de temps ici. Union John n’avait pour lui que très peu d’intérêt. Rien de bien intéressant à piquer et aucun toubib capable de remettre Drogo sur pied. Non les bloodys n’avaient que trop traîner ici. Demain il donnerait l’ordre de départ. Mais en attendant, il avait quelqu’un à aller voir.
Comme il avait l’habitude, il ouvrit la cabine du capitaine d’un coup de pied. Drogo était toujours là … Allongé et inconscient.
Tu m’autorise toujours à fumer ici capt’aine ?
Des fois que ça le réveille … Le sale môme avait toujours était incapable de prendre la moindre bouffée de cigarette sans s’étouffer. Il lui avait promis de lui apprendre. Ça semblait malheureusement bien compromis maintenant. Il tira une chaise et se mit à lui parler. De tout et de rien. De l’équipage, de son nouveau pouvoir, de comment sa présence lui manquait. Il se mit à créer une vague de sable qu’il fit tournoyer autour de la tête du capitaine pour lui faire la démonstration de ce qu’il pouvait désormais faire. L’aurait-il jalousé d’avoir fait main basse sur un logia, si il avait été en pleine forme ? L’aurait-il félicité ? Une fête grandiose sur le navire où ils seraient descendus chacun un tonneau comme à la belle époque. Et il continua encore de parler, sans pouvoir véritablement s’arrêter. Pourquoi c’était donc tomber sur ce gosse ? Pourquoi ce n’était pas lui qui avait été blessé ? Sa vie à lui était une aberration, celle du gamin était pleine de promesses. Lui serait-il donner la chance à lui sombre homme désabusé de revoir la soif de liberté et d’aventure dans les yeux de son capitaine.
L’espoir ne lui empoigna même pas le cœur. Il n’y croyait pas. Si Drogo se réveillait un jour, il ne serait sans doute plus jamais celui qu’il avait connu. Celui qui l’avait tiré des bas-fonds dans lesquels il était. Qu’il se réveille ou non ça n’avait de toutes façons pas la moindre once d’importance. Il réaliserait le rêve de Drogo pour lui.
Soudain un bruit sourd se fit entendre en dehors de la cabine. Le borgne sortit de la cabine précipitamment. Il ne tarda pas à voir l’origine du bruit. Aoï allongé sur le sol inconscient. Un coup avait projeté le môme aux cheveux roses contre un des palmiers qui parsemaient la plage des alentours. La rage bouillait en lui. Qui avait osé faire ça ? Il allait le mettre en pièce.
C’est là qu’il le vit. Un homme se tenait là sur la plage, dans une attitude de défi. D’un geste de la main, il fit signe à ses hommes y compris Zarechi de ne pas bouger.
Il sauta depuis le bond pour atterrir sur la plage face à son adversaire. Il le reluqua de la tête au pied d’un air meurtrier. Il ne prit même pas le temps de comprendre ce que ce type voulait. Il n’avait même pas envie de le savoir. Il allait lui ratatiner la tronche et c’est tout ce qu’il comptait.
Le sable se mit à tournoyer autour de lui, puis il le projeta en direction de son adversaire.
Aréna Spada !