Le navire de fortune de Mahach avait bien filé depuis son départ du Grey Terminal. D'ailleurs, il était même à quai dans le coin délabré du port d'Orange, mais tout l'équipage réduit une fois de plus était réuni dans la cabine.
- Bon, les gars, c'est pas ici qu'on arriv'ra à trouver des bras pour notre p'tite affaire. Mais au moins, on trouv'ra d'la corde et de la poudre. Ouais, surement. Par contre ! Très important ! Mon petit coup de folie du Grey T ne doit pas être encore connu ici, alors *sifflement* museau. Compris ?
Les huit hommes restants acquiescèrent de la tête en même temps.
- Bien, donc pas de vague, on leur dévoile rien. Les pirates sont jamais les bienv'nus et on n'a pas encore d'pavillon pirate, et c'est tant mieux. On en profite pour passer incognito et on passe vite not' route. Toi, tu gardes le bateau, vous deux, vous allez rach'ter de c'qu'il nous manque et le reste, *sifflement* vous v'nez avec moi, on va faire un tour en ville.
Ils acquiescèrent à nouveau de la tête et tous ensemble. Ils semblaient tous aussi sérieux. Mahach se leva et allait pour ouvrir la porte de sa cabine avant de se raviser.
- Ah, j'oubliais. J'espère que vous savez mentir. Et on va s'mettre d'accord, on est des chasseurs. On n'est pas des Marines et on n'a pas la gueule de civils ordinaires.
Ils débarquèrent donc tous en même temps sur le quai et se dirigèrent jusqu'au village non loin. Déjà, ils attiraient l'attention. Il faut dire qu'un groupe de gaillards esquintés par les combats -surtout la cicatrice géante de Mahach- attire forcément l'attention. Et comme ils ne le savaient encore pas, certains d'entre eux sont des Marines en civil.
Ils se séparèrent donc en deux groupes, et celui de Mahach et de ses cinq hommes se dirigèrent vers l'auberge.
- Bonjour messieurs.
- Salut, mettez nous c'que vous avez de plus fort.
- Tout de suite.
Ils s'installèrent tous les six à une table du fond pendant que le tavernier remplissaient leur bock puis les servit.
- Eh bien, que nous vaut votre présence ici ? Des montagnes de muscles comme vous, on n'en voit pas souvent ici.
- On est des ... euh ...
- Chasseurs !
Un des homme de Mahach avait prit la parole spontanément pour cacher son stress mais ne savait plus quoi répondre. Son chef avait donc assuré le coup mais ...
- De prime. Enchanté, James Fermal.
- Et moi c'est Julius Ledger.
Mahach leur fit les gros yeux puis rassura l'aubergiste à propos de ce drôle de manège. Mais ses sous-fifres riaient bêtement de leur trouvaille qu'ils trouvaient géniale et s'étaient pris au jeu.
- Quels déconneurs ces gars ! Ouais, des chasseurs de prime. On voulait rester anonyme, au cas où des pirates ou des révolutionnaires passeraient par là.
L'aubergiste se mit à rire.
- Ah, des crapules ? Je suis désolé de vous dire ça, mais ne vous en faites pas, on n'a pas besoin de vous par chez nous. On se débrouille très bien entre nous, et puis on a la Marine depuis peu qui nous aide bien. Et elle se fait discrète en plus de ça. On acceptait les pirates y'a longtemps, ça n'apportait rien de bon. Donc on s'est refermé un peu. On est très solidaire, on s'entraide beaucoup par ici mais parfois, ça suffit pas. On a même accepté la présence de la Marine depuis ! C'est dire ! Alors comme c'est nouveau, elle patrouille en civil pendant que l'autre partie rebâtit la caserne avec le Lieutenant Colonel Nestafari Maalem.
- ... Tant ... mieux.
- Alors je suppose que le mieux serait que vous alliez vous détendre. Y'a le marché en plus aujourd'hui. Et vu que vous avez l'air nombreux, je vous propose d'aller voir sur la place, y'a toujours des maisons à louer pour votre séjour. On est habitué à un peu de tourisme.
- Très bien.
L'aubergiste retourna travailler et Mahach assomma d'insultes entre ses dents ses deux idiots d'hommes.
Leur bock finit, ils décidèrent de faire un petit tour du côté du marché. Et ils en prirent plein les yeux : des étals qui s'étendaient à perte de vue, des marchands affairés à vendre leur denrées à qui mieux-mieux, des choses appétissantes à toutes les tables, des enfants qui semblaient comblés de joie qui riaient et courraient dans les allées, des gens toujours prêt à aider leurs voisins.
- Wow ! Ils ont pas à s'plaindre sur cette île on dirait.
- R'gardez ! Y'a même un mec qui vend un fruit du démon !
- Hmpf, c'est d'la merde ses choses là. Un pirate qui sait pas nager, il sert à rien. Allez v'nez, on s'casse. On va s'louer une barraque. Les snobs, ça m'déglingue.
- Bon, les gars, c'est pas ici qu'on arriv'ra à trouver des bras pour notre p'tite affaire. Mais au moins, on trouv'ra d'la corde et de la poudre. Ouais, surement. Par contre ! Très important ! Mon petit coup de folie du Grey T ne doit pas être encore connu ici, alors *sifflement* museau. Compris ?
Les huit hommes restants acquiescèrent de la tête en même temps.
- Bien, donc pas de vague, on leur dévoile rien. Les pirates sont jamais les bienv'nus et on n'a pas encore d'pavillon pirate, et c'est tant mieux. On en profite pour passer incognito et on passe vite not' route. Toi, tu gardes le bateau, vous deux, vous allez rach'ter de c'qu'il nous manque et le reste, *sifflement* vous v'nez avec moi, on va faire un tour en ville.
Ils acquiescèrent à nouveau de la tête et tous ensemble. Ils semblaient tous aussi sérieux. Mahach se leva et allait pour ouvrir la porte de sa cabine avant de se raviser.
- Ah, j'oubliais. J'espère que vous savez mentir. Et on va s'mettre d'accord, on est des chasseurs. On n'est pas des Marines et on n'a pas la gueule de civils ordinaires.
Ils débarquèrent donc tous en même temps sur le quai et se dirigèrent jusqu'au village non loin. Déjà, ils attiraient l'attention. Il faut dire qu'un groupe de gaillards esquintés par les combats -surtout la cicatrice géante de Mahach- attire forcément l'attention. Et comme ils ne le savaient encore pas, certains d'entre eux sont des Marines en civil.
Ils se séparèrent donc en deux groupes, et celui de Mahach et de ses cinq hommes se dirigèrent vers l'auberge.
- Bonjour messieurs.
- Salut, mettez nous c'que vous avez de plus fort.
- Tout de suite.
Ils s'installèrent tous les six à une table du fond pendant que le tavernier remplissaient leur bock puis les servit.
- Eh bien, que nous vaut votre présence ici ? Des montagnes de muscles comme vous, on n'en voit pas souvent ici.
- On est des ... euh ...
- Chasseurs !
Un des homme de Mahach avait prit la parole spontanément pour cacher son stress mais ne savait plus quoi répondre. Son chef avait donc assuré le coup mais ...
- De prime. Enchanté, James Fermal.
- Et moi c'est Julius Ledger.
Mahach leur fit les gros yeux puis rassura l'aubergiste à propos de ce drôle de manège. Mais ses sous-fifres riaient bêtement de leur trouvaille qu'ils trouvaient géniale et s'étaient pris au jeu.
- Quels déconneurs ces gars ! Ouais, des chasseurs de prime. On voulait rester anonyme, au cas où des pirates ou des révolutionnaires passeraient par là.
L'aubergiste se mit à rire.
- Ah, des crapules ? Je suis désolé de vous dire ça, mais ne vous en faites pas, on n'a pas besoin de vous par chez nous. On se débrouille très bien entre nous, et puis on a la Marine depuis peu qui nous aide bien. Et elle se fait discrète en plus de ça. On acceptait les pirates y'a longtemps, ça n'apportait rien de bon. Donc on s'est refermé un peu. On est très solidaire, on s'entraide beaucoup par ici mais parfois, ça suffit pas. On a même accepté la présence de la Marine depuis ! C'est dire ! Alors comme c'est nouveau, elle patrouille en civil pendant que l'autre partie rebâtit la caserne avec le Lieutenant Colonel Nestafari Maalem.
- ... Tant ... mieux.
- Alors je suppose que le mieux serait que vous alliez vous détendre. Y'a le marché en plus aujourd'hui. Et vu que vous avez l'air nombreux, je vous propose d'aller voir sur la place, y'a toujours des maisons à louer pour votre séjour. On est habitué à un peu de tourisme.
- Très bien.
L'aubergiste retourna travailler et Mahach assomma d'insultes entre ses dents ses deux idiots d'hommes.
Leur bock finit, ils décidèrent de faire un petit tour du côté du marché. Et ils en prirent plein les yeux : des étals qui s'étendaient à perte de vue, des marchands affairés à vendre leur denrées à qui mieux-mieux, des choses appétissantes à toutes les tables, des enfants qui semblaient comblés de joie qui riaient et courraient dans les allées, des gens toujours prêt à aider leurs voisins.
- Wow ! Ils ont pas à s'plaindre sur cette île on dirait.
- R'gardez ! Y'a même un mec qui vend un fruit du démon !
- Hmpf, c'est d'la merde ses choses là. Un pirate qui sait pas nager, il sert à rien. Allez v'nez, on s'casse. On va s'louer une barraque. Les snobs, ça m'déglingue.
Dernière édition par Mahach le Jeu 19 Sep 2013 - 5:19, édité 1 fois