Sixième chapitre ; Révélations fracassantes [Solo]
Posté Jeu 19 Sep 2013 - 22:21 par Invité
Vingt-quatre heures. Vingt-quatre heures étaient passées après que Wallace m’ait annoncé la terrible nouvelle. Nouvelle selon laquelle j’étais dans le collimateur du Gouvernement mondial pour incompétence. Drum ne m’avait vraiment pas réussi en fin de compte, vu que les grandes pontes réfléchissaient à l’éventualité selon laquelle je pouvais être écarté du projet du Léviathan. A croire que ma récente montée en grade n’était que de la mise en scène. Une promotion sans fondements. Rien que du vide. Et d’une manière ou d’une autre, ça faisait mal. Vraiment mal. Mes craintes grandissaient de seconde en seconde et ma motivation récente avait fini par s’effondrer en un rien de temps seulement. Je brouillais du noir depuis hier et mon futur me semblait complètement incertain. J’avais même imaginé de loin la grande déception de mes parents et surtout de mon paternel. De quoi déprimer, en effet, puisque cet homme était presque tout pour moi. Cette nuit-là même, j’avais fini par fondre en larmes. J’avais craqué. Ketsuno qui m’avait surpris en train de me morfondre dans mon coin n’avait même pas pu me consoler. C’est vous dire à quel point j’avais perdu espoir. Et puis, le jour se leva à Alabasta, ce qui eut le don de m’apaiser un tant soit peu. J’avais pu dormir un peu, mais sitôt relevé, mon humeur morose avait encore pris le dessus, malheureusement.
C’est dans cette optique des choses que j’avais décidé de m’éloigner du Léviathan. Plus je serai loin de ce navire et mieux ce serait. J’avais donc erré dans les rues de la ville portuaire de Nanohana pendant un long moment, sans véritable but. Mon air fantomatique en avait frappé plus d’un ou plutôt, plus d’une. Aucune de mes admiratrices qui me poursuivaient comme de vraies tarées habituellement, n’eut le courage de m’approcher en voyant ma mine désabusée qui en disait long sur mes états d’âmes. Je devais être vraiment pitoyable. Assez en tout cas pour que personne ne daigne m’approcher ou m’adresser la parole. D’une manière ou d’une autre cependant, c’était mieux ainsi. La solitude m’allait très bien aujourd’hui. Mon errance dura donc quelques heures. Sans trop m’en rendre compte, j’avais déambulé dans presque tous les recoins de la ville. Jusqu’à ce que le soleil me soit insupportable. De quoi me pousser à me réfugier dans la première boutique que je vis. Un petit café moderne qui avait de l’air conditionné et qui contrastait vraiment avec toutes les tavernes qu’on pouvait voir dans les environs. Une fois à l’intérieur, une maid très jolie (et bien gaulée) m’accueillit avec un immense sourire. J’eus un pâle et mince sourire à son égard, avant qu’elle ne m’installe à une table, près de la vitrine. Je commandai alors deux grosses glaces, avant de me perdre dans mes pensées…
Une demi-heure plus tard, j’étais toujours dans mon coin, à rêvasser et à ne plus bouger. A travers la vitrine, j’observai la rue sans vraiment le faire. A vrai dire, mes pensées étaient ailleurs. Entre temps, mes boules de glace avaient fini par fondre ce qui inquiéta la belle maid qui m’avait accueillie et qui n’avait pas cessé de m’observer d’un air inquiet. Touchée par mon état, ou tout du moins par les sentiments que ma mine trahissait, celle-ci s’approcha de moi et me demanda si les glaces n’étaient pas à mon gout. Brusquement revenu à la réalité, je me dépêchai d’entamer mes glaces fondues avec un gros sourire factice aux lèvres. La jeune serveuse finit par sourire à son tour, apparemment satisfaite et s’en alla en chantonnant. Pour ne pas inquiéter cette inconnue davantage, je me dépêchai de régler ma note et de sortir du café. Mais à peine avais-je fait un pas dehors qu’une personne me bouscula violemment et continua son chemin au pas de course. Déséquilibré dans un premier temps, je réussis tout de même à ne pas tomber, quand j’entendis tout juste derrière moi des voix criardes qui sommaient à celui qui m’avait bousculé de s’arrêter. Calmement donc, je me mis à suivre du regard cette personne avant de constater qu’il s’agissait d’une femme. Sa longue chevelure noire de jais en disait long, et sa manière de courir aussi, bien que je devais avouer qu’elle était très rapide…
- ET MERDE ! HEY VOUS ! VOUS N’AURIEZ PAS PU L’ARR…
Blanc. Alors que j’observai la fuyarde d’un air vague, j’eus l’ouïe d’une des voix des poursuivants. Et lorsque je m’étais retourné lentement vers eux, cette voix-là avait fini par s’évanouir aussitôt. L’imbécile qui gueulait m’avait sans doute reconnu, d’autant plus que j’avais mon manteau de haut-officier sur les épaules. C’est à ce moment précis que je reconnus moi aussi lesdits poursuivants. Il s’agissait de gouvernementaux étant donné l’emblème du Gouvernement Mondial cousu sur la poche de leurs vestes. Si certains ressemblaient clairement à des bureaucrates, d’autres avaient plutôt la gueule d’agents du Cipher Pol. Ces derniers semblaient ne pas être vraiment intimidés par moi, au contraire des premiers qui s’étaient mis à bafouiller des excuses bidons. « Qui poursuiviez-vous ? » Qu’avais-je tout d’un coup demandé, ce qui déconcerta légèrement l’un des bureaucrates, avant que celui-ci ne m’annonce clairement qu’il s’agissait d’une mission confidentielle et qu’ils devaient se dépêcher de retrouver la jeune femme. Je haussai alors mes épaules avant de prendre la direction opposée, tandis que les gouvernementaux se remirent à courir dans tous les sens. Les précieuses secondes qu’ils avaient perdues avec moi avaient sans doute permis à la jeune femme de prendre ses distances. Mais alors que j’empruntai une énième ruelle, je sentis que cette histoire commençait à m’intriguer…
Pour m’en faire une propre opinion, je décidai de chercher cette inconnue de mon côté. Si c’était une fugitive dangereuse, je leur rendrai très certainement service, ce qui ne serait pas un mal. Par contre, l’affaire serait tout autre s’il s’agissait d’une innocente. Après tout, j’étais très bien placé pour savoir comment ce Gouvernement pouvait être très vicieux et persécuteur. Oui… Je les connaissais par cœur, puisque j’avais presque grandi parmi eux. Ma recherche dura donc des heures. Des heures à tourner çà et là. Des heures à éviter la même escouade de gouvernementaux grâce à mon haki de l’observation. Des heures à tourner en rond en gros… Jusqu’à ce qu’au détour d’une quelconque ruelle, je tombai nez à nez et comme par hasard sur la fuyarde. A la vue de mon manteau, celle-ci voulut se retourner et entamer une nouvelle fuite, mais malheureusement pour elle, nous étions dans un cul-de-sac. L’inconnue s’effondra au sol et se mit alors à pleurer, sans doute épuisée par son marathon d’aujourd’hui. Ébranlé par ces soudains pleurs, je m’approchai d’elle -Tout de même précautionneusement, sait-on jamais-, avant de la prendre dans mes bras. Mais au même moment, nous eûmes l’ouïe des poursuivants. Mon haki plutôt bien aiguisé m’indiqua qu’ils étaient à quelques pas de tomber dans l’impasse où nous étions. Une situation qui m’obligea à agir en conséquence !
- Qu’est-ce que vous… ?
La jeune femme n’eut pas le temps de finir sa phrase, que je l’avais déjà prise dans mes bras avant d’effectuer un bond périlleux qui me permit de passer par-dessus l’impasse. Nous tombâmes sur un terrain désert et sablonneux. Sans doute l’une des limites de la ville, puisqu’à perte de vue, s’étendaient des dunes et des dunes de sables. Je plaquai ensuite ma main droite sur la bouche de ma compagne d’infortune pour qu’on ne l’entende pas parler ou gémir inutilement. Nous gardâmes alors cette position, tandis que nous entendîmes les pas et voix des poursuivants se rapprocher. Dieu merci, ces derniers ne tardèrent pas dans les environs et continuèrent leur recherche ailleurs. Nous les avions donc semés pour un bon moment. Je relâchai alors la demoiselle qui avança de deux pas et se courba vers l’avant en posant ses mains sur ses genoux. Elle avait l’air à bout de souffle. Qu’est-ce qu’une telle personne avait pu faire de grave pour qu’on la poursuive ainsi ? « M… Merci de m’avoir sauvé… » Malgré sa respiration saccadée, sa voix était douce, chaleureuse. J’aurai pu me réjouir, mais je préférai ne pas m’avancer, tant que je ne saurai pas la raison de sa fuite. Mais alors même que je comptais la questionner, la fuyarde se retourna vers moi et me fit un sourire chaleureux. Mais le sourire fut de très courte durée lorsqu’elle put enfin voir mon visage et me détailler sous toutes mes coutures…
- S… Salem… P… Pas possible…
La brune recula de quelques pas, perdit l’équilibre et tomba sur ses fesses, tandis que j’affichai la même mine désabusée qu’avait mon vis-à-vis…
- Fiona…
Oui. Sur le coup… C’était le seul mot que j’avais pu articuler. Autant dire que la surprise était partagée. Vraiment partagée.
Posté Sam 21 Sep 2013 - 2:41 par Invité
Posté Sam 21 Sep 2013 - 17:58 par Invité
- Tu es toujours fâché ?
Fiona sortit enfin du bain, après plus ou moins dix minutes. A croire que le premier ne lui avait pas suffi. Je soupirai non sans lui porter un regard presque agacé. Elle me rendait non seulement confus, mais elle ne prenait même pas la peine de répondre correctement à mes interrogations. Pourquoi ne devrais-je pas faire de même ? Aussi avais-je fini par afficher une mine boudeuse en croisant les bras et en reportant mon regard ailleurs. De toute façon, dire que je ne suis pas en boules serait un mensonge, ce qu’elle savait pertinemment. Fiona se mit tout de même à sourire, avant de venir s’installer paisiblement sur le grand lit de la pièce, alors que j’étais assis sur le seul siège, un peu comme la dernière fois. Elle pouffa de rire et me porta un regard paisible. Je ne pus feindre le boudeur très longtemps, puisque j’avais fini par tourner mon faciès vers elle, ce qui la ravit à un point pas possible, vu les nombreuses étoiles qui apparurent dans son regard comme par magie. Je fronçai tout de même mes sourcils pour lui montrer à quel point elle était agaçante, mais cela n’effaça pas pour autant son sourire carrément moqueur. Comme d’habitude, je finis par soupirer avant de me prendre la tête dans les bras. Fiona était vraiment une énigme. Insaisissable. Et c’était peut-être ce qui faisait son charme et ce qui m’attirait chez elle en plus de sa beauté et sa bonté naturelle.
- J’abandonne… T’es pas obligée de me raconter quoi que ce soit…
- C’est bon, je vais tout t’avouer. Il serait incorrect de ma part de ne pas te raconter l’histoire après tout ce que tu as fait pour moi aujourd’hui.
Je levai brusquement ma tête et portai un regard interrogatif à la demoiselle. Si sa phrase aurait pu paraitre suspicieuse, le ton de sa voix ne me trompait pas. Moins joyeux, plus sérieux. De quoi se poser des questions et être attentif à ses prochains mots. Fiona finit par se recroqueviller sur le lit. Elle ferma ses yeux et se mit à dodeliner de la tête comme si elle bougeait au rythme d’une douce musique qui ne sonnait que dans sa petite caboche. Intrigué, je me levai de mon siège pour aller également poser mes fesses sur le lit. Sentant ma présence à ses côtés, la belle brune vint se poser sur mon torse avant de soupirer d’aise. Légèrement surpris par son geste, je finis par me radoucir, avant de me mettre à caresser sa longue chevelure pour la mettre un peu plus en confiance. Mais plus les secondes passèrent et plus ma curiosité grandissait. Je n’allais plus pouvoir tenir longtemps ! Après cinq minutes de silence, je finis par approcher mon visage du sien, craignant qu’elle ne se soit endormie dans mes bras. Cependant, mon air inquiet se transforma vite en un air grognon quand je la vis sourire et rougir en même temps, le tout donnant une sale expression qui me disait clairement : « Tu peux être mignon quand tu veux, en fait ! » Je balançai Fiona de l’autre côté du lit, avant que celle-ci se redresse et ne se mette à rire aux éclats. Rien à tirer de cette meuf…
- Je suis une native d’Ohara !
Hein ?
- Je suis née à Ohara. O - HA - RA ! Tu ne connais pas cette île ?
- Bien sûr que si, mais…
- Alors, tu comprends maintenant, mon doudou ?
- Hein ?
- Je suis l’une des rares archéologues de ce monde.
- Toi ?!
J’étais stupéfait. Vraiment. Je m’étais imaginé tous les scénarios possibles, sauf celui-là. C’était fou. Vraiment fou. Mais le pire, c’est que Fiona, elle ne perdait pas son sourire. Je restai bouche bée pendant un bon moment, tout en la fixant d’un air hébété. Pour une surprise, c’en fut une. Je passai ma main droite dans ma chevelure en soupirant lourdement. Toutes les informations que je venais d’accumuler me rendaient confus. Je finis par me laisser couler sur le lit, tandis que ma tête rebondissait sur les coussins. Fiona pouffa de rire, avant d’effectuer le quatre-pattes pour me rejoindre et pour s’installer à califourchon sur moi. Je clignai plusieurs fois des yeux, avant qu’elle ne brise le silence de sa voix taquine : « Tu me hais ? » Je secouai la tête dans tous les sens, histoire de lui affirmer que je ne pouvais pas lui en vouloir pour cela. La tragédie qui datait d’un siècle à propos du Buster Call sur son ile m’avait même choqué lorsque j’étudiais l’histoire de la marine avec ma mère. Bien sûr, j’avais quelques informations sur le fameux siècle oublié, les phonéglyphes, les armes antiques, la dangerosité des archéologues… Mais je ne m’étais pas plus focalisé que cela sur ces histoires. Cependant, même si je ne détestais pas la brune à propos de son métier et de ses origines, j’avais néanmoins quelques questions en tête, tout de même. Plus importantes les unes que les autres.
- Tu es révolutionnaire ?
- Non. Simple civile, mister !
- J’ai entendu parler de quelques phonéglyphes qui se trouveraient sur ces terres. C’est pour ça que tu es là et que ces chiens du gouvernement te poursuivent ?
- On pourrait effectivement croire ça vu que je suis archéologue, mais non. Ce n’est pas la raison de ma venue ici. J’ai arrêté de courir après les phonéglyphes depuis belle lurette maintenant. J’aspire à autre chose. Ces gens qui me poursuivent ont tort, mais leur faire entendre raison serait certainement mission impossible. Tu les connais aussi bien que moi, doudou.
- Et quelle est la raison pour laquelle tu te trouves ici ?
- Heu… C’est une longue histoire en fait…
Cette fois-là, il y avait clairement malaise du côté de Fiona. Cette dernière se mit à fuir mon regard, non sans rougir légèrement. Ses yeux trahissaient tout d’un coup une certaine mélancolie. Qu’avait-elle pour changer d’états d’âme ainsi ? Encore des problèmes ? Il fallait que le je le sache coûte que coûte. C’est dans cette optique des choses que j’avais redressé mon torse, avant de prendre son visage dans mes mains. Mon regard était intense, déterminé. J’étais prêt à l’aider, tout autant qu’elle l’avait fait pour moi par le passé, lorsque j’avais rompu avec ma femme et que je n’étais plus qu’une loque humaine se saoulant à longueur de journée. Mon visage on ne peut plus sérieux fit vite de motiver la jeune femme qui finit par me sourire, avant de quitter mes pieds. Je commençai à me poser des questions, lorsqu’elle se rapprocha de ses vêtements, se mit à les fouiller, avant de revenir vers moi avec un pendentif porte-photo. Une fois à mes côtés, elle me tendit le pendentif avec un sourire et des larmes aux yeux. Touché par son état, j’ouvris rapidement le pendentif, avant de voir une mère toute en sueurs, avec un nouveau-né dans ses bras. Une photo prise sans aucun doute après l’accouchement. Et cette mère-là n’était autre que Fiona elle-même. J’écarquillai les yeux un moment, avant de finir par lui sourire et faire une petite pichenette sur son front :
- Alors quoi ? Tu es maman toi ? Mais c’est une merveilleuse nouvelle ! Hein… ? Mais pourquoi tu fais cette tête ?
- Fut un moment où j’étais traquée par le gouvernement. Traquée non seulement parce que je suis une archéologue, mais aussi parce que je cherchais les emplacements de phonéglyphes. Comme tous mes ancêtres, je voulais les déchiffrer et percer le mystère du fameux siècle oublié. Il est évident que je ne pouvais pas imposer cette vie difficile à mon enfant. Alors j’ai eu l’idée de l’abandonner…
- Tu as fait quoi… ?!
- Oui je sais. C’est ignoble. Mais que voulais-tu que je fasse Salem ? Que pouvais-je faire ?!
Alors que Fiona pleurait de plus belle, je préférai ne rien dire d’autre. De toute façon, étais-je bien placé pour savoir ce qui était bon pour un enfant, moi qui n’en avais pas un seul ?
- Mais… Au fil des années, j’ai fini par regretter mon choix de vie. Ce siècle perdu était-il plus important que la chair de ma chair ? Bien sûr que non. Alors, j’ai réussi à me faire oublier de mes poursuivants en faisait profil bas et en devenant commerçante. Je n’avais plus qu’une idée en tête : Retrouver cet enfant que j’ai abandonné. Et puis, il y a deux ans, j’ai eu des nouvelles de lui. Ne me demande pas comment, mais toujours est-il que j’avais réussi à le retrouver et à le suivre de loin. Il s’appelle Uriko, il doit avoir 15 ans maintenant et il est devenu chasseur de primes. Dernièrement, son équipage s’est aventuré sur Grand Line et mon intuition de mère m’a conduite sur cette ile où je l’attends depuis un bon moment maintenant. Attends, j’ai une photo supplémentaire de lui. Elle date de deux ans, mais il ne devrait pas avoir trop changé…
Fiona se dépêcha d’aller prendre une photo et de venir avec. Et lorsque je vis le fameux Uriko, j’eus un sentiment étrange. Une drôle de sensation…
- Je veux me racheter du passé Salem. C’est la seule raison qui me motive à présent.
- C’est tout de même bizarre. Tu n’aurais pas pu le laisser à son père ? Peut-être que ça aurait résolu bien de problèmes, non ?
La brune se figea à mes dires. Sa mine en était toute déconfite. Comme si une évidence l’avait frappé.
- N.. Non… Enfin, je veux dire que…
- Tu ne connais pas son père ?
- B… Bien sûr que si !
- Mais… ?
- C… C’est juste qu’il n’y a eu qu’un seul homme dans ma vie… Dit-elle en fuyant mon regard. Et cet homme-là… C’est toi Salem…
La soirée prenait maintenant une toute autre tournure. Une tournure plutôt bouleversante...
Posté Dim 22 Sep 2013 - 0:07 par Invité
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