Bien le bonjour, habitants du monde que je convoite ! Séduit par le principe, l'univers d'Oda, et par votre humour, je vous présente le personnage que j'aimerais incarner. Merci de votre attention à ce post ^^
Axel Giriko est un homme, mesurant 1m79 pour une bonne centaine de kilos, bien que ce soit plus à cause de la partie non charnelle de son corps. D'apparence plutôt svelte (et pourtant cent kilos, il cache bien son jeu le bougre !) il est cependant musclé, conséquence de son travail de charpentier et de ce corps semi-mécanique. Une fière bouille, de forme plutôt allongée, au sommet de laquelle on peut voir une permanente teintée orange : en effet, d'une chevelure plutôt courte se distinguent trois sortes de flèches, coupe originale, de quoi résulte un look assez "punk", et certainement une fortune en gel coiffant... Des yeux verts mats, des sourcils fins, un bouc pas très épais au menton et des dents assez pointues, caractéristiques banales (oui, même les dents pointues, je vous assure) tout de suite contrastées par trois anneaux à l'oreille gauche, un sur la droite et un au niveau des sinus, quant à lui plus ancré à la peau.
Il arbore d'ordinaire un style vestimentaire assez négligé (T-shirt, pantalon lâche de travail, et veste ou polaire selon la température) et toujours un casque audio noir. On peut voir également les tatouages "Life goes on" sur son bras gauche et "So try again" sur son bras droit, en lettres déchirées noires. Il en résulte de ce personnage une dégaine plutôt décontractée, une voix légèrement grave et un peu tranchante, et un sourire confiant. Il passe souvent la main sur sa nuque, et réfléchit en triturant son bouc. Il a également la sale habitude de dormir le ventre à l'air et la bouche ouverte, bien que restant silencieux pendant son sommeil..
L'être Axel est ce que l'on pourrait appeler un "je-m-en-fout-iste" de première : il tutoie tout le monde, parle assez fort, et ne surveille pas vraiment son langage. En plus de sa manière d'être très directe (vous vous en doutiez hein ?) , il est méprisant envers toute forme d'autorité et a banni la notion de respect. Pas vraiment doué de culture, il est cependant logique et débrouillard, fasciné par les énigmes et autres problèmes qu'ils ne connaît pas ou n'arrive pas à résoudre.
Ceci dit, Axel est assez calme et sociable d'ordinaire (surprise !) , ne se refusant pas à de la compagnie, pour peu que celle-ci le supporte. Se contentant de vivre à son propre rythme, il n'est pas semeur de trouble d'habitude, essayant de se contenter de passer son chemin ou d'insulter quiconque est hostile. Dans le cas contraire, évidemment, il n'hésite pas à se battre (jusqu'à ce qu'il puisse passer son chemin justement, et cela peut arriver trèèèèès loin...) .
Le monde n'est qu'un jeu pour lui : en conséquence, il déteste l'ennui, les situations trop stables, et aime beaucoup l'alcool et autres émulsifiants. De plus, il ne prend jamais rien au sérieux et appelle les gens par des surnoms arbitraires plutôt que par leur nom, ce qui est un fait assez peu apprécié. En bref, Axel est loin d'être un désastre social, loin de là, mais ne prends pas de gants (Bizarre pour un charpentier...) pour dire ce qui doit être dit.
Bliss, 1598. Le paysage empli de bateaux, qui viennent, qui partent, et empli également de leurs constructeurs, cache un petit village situé un peu plus loin de la côte. L'air frais marin, arrivant encore jusque là, vint s'infiltrer dans les poumons d'un nouveau né, et lui fit pousser son premier cri, entre la mère fatiguée, le père si fier et la doyenne du village et de son assistante, le sourire aux lèvres. Il s'appelait Axel Giriko, fils de Nathan et Angela Giriko, venait de naître et gueulait encore plus fort que tout ceux avant lui paraît-il. Les débuts de l'enfance d'Axel passèrent plutôt dans le calme, ayant même une petite sœur, Naomi, née quatre ans plus tard. Et c'est deux mois après cette naissance que se passa l'un des événements les plus marquants dans la vie du jeune Axel.
En effet, selon les journaux locaux et le témoignage de la famille, un soir, où la nuit était claire, la maison Giriko prit feu, et les parents affolés s'agitèrent à temps pour sauver leur deuxième enfant. Tout était rouge ou noir, ils n'eurent pas eu le temps de réfléchir. La famille de ces derniers s'attroupa près de l'incendie dès qu'ils purent le faire. La mère, affolée, aussitôt qu'elle se rendit compte qu'Axel n'était toujours pas réveillé, se jeta encore une fois dans les flammes. Le père, surpris, la rejoignit dans ce sauvetage insensé, et ils tentèrent à deux de réveiller le pauvre enfant. Tout ce qu'on vit de l'extérieur, c'est une poutre tomber, faisant écrouler la maison du même coup, juste avant que les secours n'arrivent. Le grand-père paternel, Anders "Freeman" Giriko, le doyen de la famille, se jeta aussitôt telle une bête enragée entre les flammes et les secours, et ne sortit qu'au bout de cinq minutes, avec le corps estropié et carbonisé de l'enfant de quatre ans. Il s'agenouilla, l'enfant dans ces bras, et sanglota violemment, criant entre les pleurs, qu'il ferait tout son possible pour l'aider.
Anders "Freeman" Giriko était un des plus vieux charpentiers (bien qu'encore en forme et d'apparence jeune car cyborg) , et également l'un des meilleurs sur Bliss. Il tenta pendant une semaine entière de soigner son petit-fils, de la seule manière encore possible et pour laquelle il excellait : il transforma l'enfant en cyborg, retapant bras, jambes, et l'avant du buste. Axel ouvrit les yeux au bout de cette semaine, à la fois heureux d'être en vie et effondré de la perte de ses parents, et, après une année de rééducation chez son grand père, reprit les cours, habitant désormais chez sa tante, Anaïs Hopkins.
L'adolescence d'Axel fut légèrement plus trouble : en effet, fort de caractère et encore peiné par cet incendie de cause indéterminée (plusieurs rumeurs parlent de pirates de pacotilles, d'autres de simple accident) , l'adolescent, aux cheveux teintés désormais, passait son temps à faire l'école buissonnière, se rendant chez son grand-père, à une ou deux lieues de son domicile. Après un "salut, vieux schnoque" et un "qu'est-ce que tu fous encore là, petit con", il se faisait vite fait mettre à la porte après trente minutes de discussions paillardes, et ce pendant six mois, avant que la situation ne devienne incontrôlable pour Anaïs Hopkins (pourtant brave femme, six mois quand même...) . Axel abandonna ses études, et vint habiter chez Freeman. Il apprit avec lui ce qui fera son métier plus tard, charpentier en l’occurrence, et ses principaux codes de vie. Il se fit tatouer à ses 17 ans, suite à une longue discussion avec son grand-père un jour de tempête et de déprime, les mots "Life goes on..." sur le bras gauche et "...so try again" sur son bras droit, paroles sur lesquelles son aïeul termina la discussion existentielle la plus importante de l'adolescent.
A ses 19 ans, Axel fut assez instruit et débrouillard pour commencer sa vie professionnelle auprès de son grand-père et du chantier naval de Bliss, s'améliorant d'années en années, pour devenir l'un des meilleurs éléments du village, au même titre que son grand-père, tandis que Naomi, enfant sage (15 ans maintenant) continuait ses études et appréciait la présence quasi-quotidienne (quelques heures après le boulot) de son grand frère, désormais plus sage et calme, comme le père qu'elle n'avait jamais pu avoir. Néanmoins, Axel, plus stable désormais, s'ennuyait ferme (plus ferme que ne l'était son côté cyborg) et rêvait d'une vie palpitante, où chaque jour était un renouveau : la vie de pirate. Mais il ne pouvait pas abandonner ni Anders, ni Naomi. Il n'avait pas le droit.
Axel tint le coup sept ans, huit mois et trois jours, période de rêves, de travail, de délits mineurs (on ne changera pas la bête hein...) et d'entraînement au combat (il préparait son éventuelle vie, même improbable) avant que ne débarquent au bar qu'il fréquentait, un dimanche soir, trois hommes se revendiquant pirates et semant la zizanie. Rien de très inhabituel me diriez-vous, sauf que le punk était avec sa petite sœur ce soir-là, et que ces malfrats l'ont menacé de mort, voulant imposer le respect. Ni une, ni deux, Axel sortit ses chaînes, mit le bar sans dessus-dessous et les pirates avec. La Marine débarquant (exceptionnellement de tournée ce soir-là, saleté de Murphy...) , ils tinrent Axel comme responsable du tapage et se mirent à tirer en sa direction. Il mit la troupe inconsciente (bien entraîné le petiot quand même, même pour seulement une trentaine de soldats), avant que d'autres ne débarquaient encore, et encore, et encore... Anders, attiré par le grabuge et reconnaissant là son "petit con" et son "ange en sucre" (mais oui, il aime ses deux petits enfants pareil, je vous jure) , les prit chacun sous un bras (il était fort le vieux) et déguerpit comme une flèche. Une fois en lieu sûr, et au fur et à mesure que le punk recevait des baffes et un sermon bien mérité, il prit sa décision de manière définitive : ce monde était un véritable (excusez-moi l'expression) merdier, et s'il voulait avoir la vie dont il rêvait, il fallait qu'il parte.
Une semaine passait, pendant laquelle il fit son sac, fabriqua un petit bateau vapeur et effectua ses adieux au village ainsi qu'à sa famille. Anders et Naomi furent assez réceptifs quant à son vœu de partir, ils l'aidèrent même à plier bagage. De plus, ce n'était pas le premier délit qu'il faisait dans ce bar, mais c'était le plus gros (3 troupes de la Marine "knocked out", tu m'étonnes...) : le temps pressait. A la fin de cette semaine, il embarqua sur son petit bateau vapeur, sous les cris et encouragements des deux personnes qu'il aimait le plus au monde, et partit à l'aventure.
"Bisous Naomi ! A plus vieux schnoque ! Je reviendrai bientôt ! Faites bisous à tata de ma part !
-Fais gaffe à toi petit con, ne crève pas avant de revenir, d'accord ?
-Au revoir grand frère ! Moi, grand-père et Axel (son chat, mais bien sûr...) on attend ton retour avec impatience !"
Life goes on... So try again !
"Alors voyez-vous, ici, nous avons la quille du navire, partie la plus importante du bateau. Remarquez ce détail qui..."
*Mais qu'est-ce que je fous ici...*
Axel "Chainsaw" Giriko était assez sur une chaise, au fond de la classe, et écoutait le professeur Pinot déblatérer ce que le punk pensait être une évidence. Le casque sur la tête et la tête entre les mains, il n'arrivait pas à se passionner pour le discours du petit homme chauve à lunettes rondes et rouges qui s'agitait devant le schéma. Les cours ça avait jamais été son truc. D'ailleurs, tout ce qui contient une quelconque autorité gouvernementale non plus. Le jeune Axel se mit à fixer la fenêtre, l'arbre derrière la fenêtre, le clebs qui pissait contre, puis il observa le pot de fleurs rouges devant la fenêtre, se dit qu'elles n'étaient pas de saison et, se rendant compte qu'il n'y connaissait vraiment rien aux saisons, il fixa la fenêtre. Encore. Et puis il se rappelait avec un grand soupir du bâtiment où il se trouvait, l'école des futurs charpentiers de Bliss : "Shiptain Lawrence". Il se rappelait de la publicité se voulant motivante et qui ne l'était pas du tout, et ensuite se rappelait, avec une grimace cette fois-ci, de qui l'avait envoyé ici, depuis quelques mois déjà.
[FB]
"Mais qu'est ce que tu veux que j'aille faire en cours vieux schnoque ?!
-Apprendre ton métier petit con, parce que c'est la seule option de vie que t'ait !
-Mais je travaille déjà, Anders !
-Ben ouais, mais quelques cours ne te feront pas de mal ! Tu viens de Bliss, alors aie de quoi le prouver : va en cours et décroche ce foutu diplôme !"
Conversation, ou plutôt gueulantes, qu'Axel, 19 ans, eut avec son grand-père, un jour où il faisait chaud, au domicile du vieux charpentier. Le jeune Axel avait commencé à travailler, et se débrouillait plutôt bien grâce à l'éducation que lui fournit Anders. Ceci dit, ce dernier s'inquiétait pour l'avenir de sa progéniture, car sans diplôme et avec une attitude pareille, attitude qui lui a valu une certaine réputation, il risquait beaucoup. Il continua son sermon :
"T'es aussi diplômé que ce mur, Axel !"
Le jeune punk regarda le mur du salon, et vit une multitude de cadres différents, renfermant chacun un petit bout de papier qui indiquait un certain nombre de titres obtenus plusieurs années plus tôt.
"Pas ce mur, gamin. Ce mur-là !"
Le punk tourna la tête et vit un bout de pierre tout blanc, sans aucun écriteau dessus.
"Et est-ce que tu crois que ce mur ira loin ? Qu'il pourra sortir de Bliss ? Qu'il pourra gagner sa vie ? Non !"
Et la discussion continuait, suivant un fil conducteur de moins en moins logique à chaque réplique, comme d'habitude, meublant le quot...
[/FB]
"Mr Giriko, quel est le meilleur matériau pour un bateau et pourquoi ?"
Le jeune Axel sortit de ses pensées, comme une bulle qu'on éclate, mais reprit ses esprits suffisamment vite pour répondre, tout en enlevant son casque.
"Le bois d'Adam. Bois légendaire de par sa résistance et sa légèreté, il n'est aujourd'hui plus en vente libre tellement il fut prisé.
-C'est exact. Alors il faut savoir que le bois d'Adam..."
Le professeur continua son monologue alors que les élèves avait les yeux rivés sur le jeune Giriko. Et non, c'était loin de n'être que des regards d'admiration. Il y avait dans certains regards du mépris, du dégoût et de la peur. "Que fait-il ici ? Comment peut-on autoriser ce type de personne à étudier ici ? Et voilà qu'il se la pète sous prétexte qu'il est le petit-fils de Freeman..." Axel les entendait presque penser. Il se contenta de remettre son casque audio, et de rêvasser à autres choses.
Quelques heures plus tard, au moment de sortir de l'établissement, le punk se fit aborder par trois grands gaillards, balafrés, mal peignés, mal habillés et au langage affreux. On aurait pu rajouter de la morve au nez que ça n'y aurait rien changé. Ils semblaient connaître Axel et ne le supportaient pas du tout. Sûrement d'anciens voyous que le punk avait corrigé quand il était plus jeune.
"Alors comme ça, on ose se pointer ici Giriko ? C'est qu'il a des couilles...
-Dégagez, bande de... de... Ah merde, j'ai même pas de surnom pour vous, les gars.
-De quoi ?!
-Bah oui, parce que vous voyez, trois asperges habillés comme des sans-abris et avec la tignasse grasse, je vois pas ce que ça peut être..."
Ils se mirent à l'insulter, offusqués, et levèrent le poing en sa direction. Dix minutes plus tard ils étaient empilés les uns sur les autres, face contre le sol, avec plusieurs bleus en tant que nouveau maquillage. Le punk rangea ses chaîne, se frotta les mains, mit son casque audio et partit chercher sa petite sœur à l'école, ignorant les "Tu verras bien, Giriko ! On te le fera payer !" lancés par les asperges sans dents.
Le lendemain, la journée se fit sans encombre : un vieux qui déblatérait, Axel qui rêvait, et pas de légumes d'aucun genre sur le trajet jusqu'à l'école de sa petite sœur. Ceci dit, à ce moment, quelque chose n'était pas normal. Pas normal du tout. Les jeunes sortaient, accompagnés de leurs parents ou pas, comme d'habitude. Les uns après les autres, jusqu'à ce que de cette petite école au murs jaunâtres, il n'y ait plus d'élèves du tout. Pas de Naomi. Il courut en direction de la classe de sa petite sœur, inquiet, ayant perdu son sang-froid en un instant. Il jetait ses pieds sur les dalles brunes, sur les marches d'escaliers, et défonça la porte bleue qu'il cherchait. La salle était sombre, éclairée juste par la petite lueur crépusculaire du jour qui se mourait. Il n'y avait qu'une chaise en plein milieu. Sur la chaise, une poupée. Non, la poupée de Naomi. Il n'y avait qu'une jeune fille de quinze ans avec cette poupée aux cheveux oranges courts et au pansement nasal. Il s'approcha en silence, les poings serrés, le souffle faible. Il prit la poupée, et vit un mot au dos.
"Apporte nous le sabre du directeur de Shiptain Lawrence, ce soir, 20h, à l'entrée de la forêt ou ta petite sœur se transformera en nourriture pour loups."
Il arracha le mot, le froissa en une boule, le jeta, mit la poupée dans sa poche et serra les poings et la mâchoire.
"Ils vont crever."
Bricoleur et malin, Axel s'empara sans mal du sabre : éviter les gardes, le concierge, crocheter une ou deux serrures, prendre le sabre dans le bureau du directeur, au-dessus de l'étagère et sortir par la fenêtre, discrètement. Il se dirigea vers l'orée des bois, le sabre à la main. C'était un sabre luxueux : lame incurvée et étincelante, garde rouge à poignée dorée, sur laquelle on pouvait voir des joyaux et l'inscription "Pour Jonathan R. Lawrence, ancien commandant de la Marine". Il arriva au point de rendez-vous, le regard noir, et trouva les trois compères, armés de pistolets devant lui, le sourire jaune. Mais pas de traces de Naomi.
Pas. De. Traces. De. Naomi.
"Où est ma sœur ?
-Ah, Giriko ! Alors tu l'as le sabre ?"
Il s'avança vers les voyous. De plus en plus vite, les poings serrés, le sabre à la main.
"Où est ma sœur ?
-Dépose le sabre sur le sol. Tout de suite !"
Il continuait à avancer. Toujours plus vite. Les trois compères levèrent leur fusil, intimidés, et l'orientèrent vers Axel.
"Où est ma sœur ?
-N-n-n'approche pas ou on tire !
-Où est ma sœur ?!
-O-o-on va vraiment tirer tu sais...
-OU EST MA SŒUR ?!"
Il planta le sabre dans le sol devant le premier voyou, dans le but de l'intimider, et chargea vers le second. Il prit ses chaînes et claqua violemment le visage du premier d'une main, le désarmant d'une autre. Il se rapprocha d'un bond et écrasa son poing gauche sur l'abdomen de sa cible, avec une violence inouïe, sauvage, bestiale. La cible crachait du sang, la respiration coupée. Axel prit la tête de la victime par la nuque avec sa main droite et l'écrasa contre son genou, avant de le laisser gésir sur le sol. C'était une rage animale qui l'habitait. On pouvait lire cette violence extrême dans son regard, exprimant juste une phrase :
"Je vais vous bouffer."
Le troisième compère tira, tremblant de peur, sur le renard sauvage en face de lui. La balle lui érafla le bras droit, et, après un rictus de douleur (il est en métal, mais y a quand même de la peau et des nerfs qui y sont connectés), le renard se retourna vers lui, chargea, le prit par le col, et lui envoya un coup de boule. La cible projetée, il prit ses chaînes et les écrasa sur le corps encore dans les airs pour le ramener au sol, inconscient.
A ce moment, le dernier des compère, le chef, n'osait plus tirer. Il n'osait plus bouger. Il se contentait de regarder les corps étalés sur le sol, et de penser au fait que le sauvage en face de lui allait le détruire, comme il a détruit sans aucun état d'âme ses deux camarades. Chainsaw rangea ses chaînes, serra les poings et se tourna vers sa dernière victime. Il décocha un coup de pied frontal au niveau du plexus de la victime, l'envoyant contre un arbre. Il prit de la main droite le sabre, se rapprocha, et le lui planta dans l'épaule droite. Après un râle de douleur rauque et puissant, traduisant la peine qu'il subissait, le renard l'étrangla de la main gauche et frappa son visage de la main droite, continuellement, avec un laps de temps d'un quart seconde pour chaque coup, hurlant au voyou la même phrase :
"Où est ma sœur ?! Où est ma sœur ?! Où est ma sœur ?!
-Axel !"
La voix venait du haut de l'arbre. Le renard abandonna le futur cadavre devant lui et leva les yeux. Il vit une jeune fille aux cheveux noirs et longs, aux yeux verts, dans une tenue d'écolière, ligotée et avec les larmes aux yeux. C'était Naomi. Axel la fit descendre, la libéra, et, après un câlin bien mérité, il prit la main de la jeune fille en lui disant de venir, et vite.
Et au moment où ils se retournèrent, ils virent une troupe de la Marine, et en plein milieu, un homme âgé, maigrichon, habillé d'une veste de la Marine trop grande pour lui, et avec un air énervé et méprisant : Jonathan R. Lawrence.Le vieux commandant hurla :
"Voyou ! Regarde ce que tu as fait à mes élèves ! Rend moi mon sabre tout de suite ! Soldats, arrêtez-le !"
Et il lança un rire sardonique en même temps qu'il pointait du doigt Axel "Chainsaw" Giriko. Ce dernier retint son souffle, se plaça devant Naomi, fléchit les jambes et serra les poings.
"Reste derrière moi, petite sœur."
Il craqua sa nuque, l'air déterminé à tuer encore une troupe entière de soldats, ne se posant même pas la question de s'il y arriverait ou pas. Il fallait qu'il protège Naomi, et ce à tout prix. Certains soldats le tenaient en joue, tandis que d'autres avançaient à pas militaire. Et au moment où Axel s'apprêtait à foncer, une voix tonitruante vint arrêter tout ce cortège.
"AXEL, NON !"
Un vieil homme bourru surgit alors de derrière la troupe, l'écartant comme si de rien n'était, et vint se poser devant Axel, poussant même l'ancien commandant. C'était le seul homme capable de pouvoir arrêter Axel d'une traite : Anders "Freeman" Giriko. Il prit un air sévère et gifla violemment Axel.
"N'essaie pas de te friter à la Marine sur un coup de tête, petit con ! Y a ta sœur derrière je te signale ! Tu penses vraiment qu'elle ne sera pas blessée dans ce combat ? Et tu penses vraiment t'en sortir à coup sûr contre vingt mecs plus armés que toi sans une égratignure ?
-Monsieur, veuillez quitter cet endroit avant d'av..."
Le vieux commandant qui avait tenté de prendre la parole reçut un coup de poing du vieil Anders en pleine face, avant d'être pris par ses longs cheveux gris et suspendu au-dessus du sol.
"Toi, sale vieillard prétentieux, saches que la Marine a beau imposer son joug sur cette île, ce sont les charpentiers qui feront toujours la loi ! Et si tu penses vraiment pouvoir faire du mal à mes agneaux d'amour sans même réfléchir à la situation, alors t'auras affaire à moi, c'est clair ?!"
Il reposa le vieillard sur le sol et fit écarter la troupe de la Marine.
"Axel, Naomi. Venez on s'en va."
Le lendemain matin, le vieil Anders jeta le journal local à Axel, la tête entre les mains sur la table du salon, se morfondant depuis au moins dix minutes à côté d'un café maintenant froid.
"Regarde un peu ça, le mioche !"
Le punk prit le rouleau de feuilles, le déplia et lut l'article principal.
Axel laissa tomber sa tête sur la table, ne cherchant même pas à s'expliquer ou à se défendre. Le vieux charpentier s'esclaffa grassement, à la grande surprise du punk, et interpella ce dernier sur un ton paternel :
"Ecoute, Axel. Je sais pourquoi t'as fait ça. T'en fais pas. Et crois-moi, je suis pas le seul à ne pas croire ces conneries du journal. Mais si je t'ai baffé hier soir, c'est parce que tu n'es pas venu me voir en premier, et c'est parce que tu ne devrais jamais oublier que tu as des gens à protéger."
Il se rapprocha d'Axel, et posa un genou à terre, et une main sur son épaule, le sourire aux lèvres, le regardant dans les yeux. Il déposa alors sur la table un papier brillant sur lequel il était écrit :
A ce moment, Naomi, qui arrivait de sa chambre sauta au cou du punk, toute contente, et lui fit un bisou sur la joue droite. Le vieux prit la parole.
"Axel, on t'aime, ne l'oublie jamais. On te soutiendra toujours et ce quoi qu'il arrive. Alors fais en sorte de prendre soin de toi d'accord ?"
Ému, Axel acquiesça, et Naomi, en riant ajouta :
"Je t'aime grand frère."
Il se rendit compte à ce moment que, quoi qu'il arrive, il n'oubliera jamais sa famille, et qu'il ne troquerait ce moment pour rien au monde.
Life goes on.
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Informations IRL
Prénom : Ken
Age : 19
Aime : La musique (métal surtout), les JDR, l'humour en tout genre, les débats métaphysiques et autres
N'aime pas : Murphy, le temps, les égos surdimensionnés (il n'y a qu'un seul Dieu, et c'est MOI, Mwahahahahahahahahahaha) ;)
Personnage préféré de One Piece : Portgas D. Ace
Caractère : Plutôt décontracté, je suis pour le délire et le fun en tout genre, estimant que la vie est trop courte pour se prendre la tête. ^^
Fais du RP depuis : 1 an environ, depuis que j'ai repris les JDR et autres.
Disponibilité : Assez variable, mais plutôt disponible (en général quelques heures, 4 jours par semaine).
Comment avez vous connu le forum ? Je fus joueur de RP plus tôt dans ma jeunesse, mais j'étais trop jeune pour pouvoir apprécier totalement l'expérience. J'ai décidé de retenter le coup avec One Piece, devenu mon manga favori et j'ai trouvé votre forum sur Google.
Axel Giriko
Pseudonyme : Chainsaw Age: 27 Sexe : Homme Race : Humain/Cyborg Métier : Bricoleur/Charpentier Groupe : Pirates But : Ne plus jamais s'ennuyer, atteindre une extase sans mesure. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Être un cyborg : chaînes longues greffées à l'intérieur des bras (petits grappins à l'extrémité), petites dents de scies rotatives sur membres supérieurs et inférieurs, tournant à la vapeur. Petites ouvertures au niveau des épaules pour éviter la surchauffe. Compartiment à outils dans le mollet droit, ouverture à l'extérieur. Équipements : -Outils divers (marteau, tournevis, clous, vis) - Gants bruns de travail (50x20x4 cm, juste pour donner une idée) - Besace, rations (pour une semaine environ), t-shirt de rechange, polaire/veste en fonction de ce qu'il porte déjà -Un peu d'argent (Siyouplai...) Codes du règlement (2) : Parrain : Aucun Ce compte est-il un DC ? : Non |
>> Physique
Axel Giriko est un homme, mesurant 1m79 pour une bonne centaine de kilos, bien que ce soit plus à cause de la partie non charnelle de son corps. D'apparence plutôt svelte (et pourtant cent kilos, il cache bien son jeu le bougre !) il est cependant musclé, conséquence de son travail de charpentier et de ce corps semi-mécanique. Une fière bouille, de forme plutôt allongée, au sommet de laquelle on peut voir une permanente teintée orange : en effet, d'une chevelure plutôt courte se distinguent trois sortes de flèches, coupe originale, de quoi résulte un look assez "punk", et certainement une fortune en gel coiffant... Des yeux verts mats, des sourcils fins, un bouc pas très épais au menton et des dents assez pointues, caractéristiques banales (oui, même les dents pointues, je vous assure) tout de suite contrastées par trois anneaux à l'oreille gauche, un sur la droite et un au niveau des sinus, quant à lui plus ancré à la peau.
Il arbore d'ordinaire un style vestimentaire assez négligé (T-shirt, pantalon lâche de travail, et veste ou polaire selon la température) et toujours un casque audio noir. On peut voir également les tatouages "Life goes on" sur son bras gauche et "So try again" sur son bras droit, en lettres déchirées noires. Il en résulte de ce personnage une dégaine plutôt décontractée, une voix légèrement grave et un peu tranchante, et un sourire confiant. Il passe souvent la main sur sa nuque, et réfléchit en triturant son bouc. Il a également la sale habitude de dormir le ventre à l'air et la bouche ouverte, bien que restant silencieux pendant son sommeil..
>> Psychologie
L'être Axel est ce que l'on pourrait appeler un "je-m-en-fout-iste" de première : il tutoie tout le monde, parle assez fort, et ne surveille pas vraiment son langage. En plus de sa manière d'être très directe (vous vous en doutiez hein ?) , il est méprisant envers toute forme d'autorité et a banni la notion de respect. Pas vraiment doué de culture, il est cependant logique et débrouillard, fasciné par les énigmes et autres problèmes qu'ils ne connaît pas ou n'arrive pas à résoudre.
Ceci dit, Axel est assez calme et sociable d'ordinaire (surprise !) , ne se refusant pas à de la compagnie, pour peu que celle-ci le supporte. Se contentant de vivre à son propre rythme, il n'est pas semeur de trouble d'habitude, essayant de se contenter de passer son chemin ou d'insulter quiconque est hostile. Dans le cas contraire, évidemment, il n'hésite pas à se battre (jusqu'à ce qu'il puisse passer son chemin justement, et cela peut arriver trèèèèès loin...) .
Le monde n'est qu'un jeu pour lui : en conséquence, il déteste l'ennui, les situations trop stables, et aime beaucoup l'alcool et autres émulsifiants. De plus, il ne prend jamais rien au sérieux et appelle les gens par des surnoms arbitraires plutôt que par leur nom, ce qui est un fait assez peu apprécié. En bref, Axel est loin d'être un désastre social, loin de là, mais ne prends pas de gants (Bizarre pour un charpentier...) pour dire ce qui doit être dit.
>> Biographie
Bliss, 1598. Le paysage empli de bateaux, qui viennent, qui partent, et empli également de leurs constructeurs, cache un petit village situé un peu plus loin de la côte. L'air frais marin, arrivant encore jusque là, vint s'infiltrer dans les poumons d'un nouveau né, et lui fit pousser son premier cri, entre la mère fatiguée, le père si fier et la doyenne du village et de son assistante, le sourire aux lèvres. Il s'appelait Axel Giriko, fils de Nathan et Angela Giriko, venait de naître et gueulait encore plus fort que tout ceux avant lui paraît-il. Les débuts de l'enfance d'Axel passèrent plutôt dans le calme, ayant même une petite sœur, Naomi, née quatre ans plus tard. Et c'est deux mois après cette naissance que se passa l'un des événements les plus marquants dans la vie du jeune Axel.
En effet, selon les journaux locaux et le témoignage de la famille, un soir, où la nuit était claire, la maison Giriko prit feu, et les parents affolés s'agitèrent à temps pour sauver leur deuxième enfant. Tout était rouge ou noir, ils n'eurent pas eu le temps de réfléchir. La famille de ces derniers s'attroupa près de l'incendie dès qu'ils purent le faire. La mère, affolée, aussitôt qu'elle se rendit compte qu'Axel n'était toujours pas réveillé, se jeta encore une fois dans les flammes. Le père, surpris, la rejoignit dans ce sauvetage insensé, et ils tentèrent à deux de réveiller le pauvre enfant. Tout ce qu'on vit de l'extérieur, c'est une poutre tomber, faisant écrouler la maison du même coup, juste avant que les secours n'arrivent. Le grand-père paternel, Anders "Freeman" Giriko, le doyen de la famille, se jeta aussitôt telle une bête enragée entre les flammes et les secours, et ne sortit qu'au bout de cinq minutes, avec le corps estropié et carbonisé de l'enfant de quatre ans. Il s'agenouilla, l'enfant dans ces bras, et sanglota violemment, criant entre les pleurs, qu'il ferait tout son possible pour l'aider.
Anders "Freeman" Giriko était un des plus vieux charpentiers (bien qu'encore en forme et d'apparence jeune car cyborg) , et également l'un des meilleurs sur Bliss. Il tenta pendant une semaine entière de soigner son petit-fils, de la seule manière encore possible et pour laquelle il excellait : il transforma l'enfant en cyborg, retapant bras, jambes, et l'avant du buste. Axel ouvrit les yeux au bout de cette semaine, à la fois heureux d'être en vie et effondré de la perte de ses parents, et, après une année de rééducation chez son grand père, reprit les cours, habitant désormais chez sa tante, Anaïs Hopkins.
L'adolescence d'Axel fut légèrement plus trouble : en effet, fort de caractère et encore peiné par cet incendie de cause indéterminée (plusieurs rumeurs parlent de pirates de pacotilles, d'autres de simple accident) , l'adolescent, aux cheveux teintés désormais, passait son temps à faire l'école buissonnière, se rendant chez son grand-père, à une ou deux lieues de son domicile. Après un "salut, vieux schnoque" et un "qu'est-ce que tu fous encore là, petit con", il se faisait vite fait mettre à la porte après trente minutes de discussions paillardes, et ce pendant six mois, avant que la situation ne devienne incontrôlable pour Anaïs Hopkins (pourtant brave femme, six mois quand même...) . Axel abandonna ses études, et vint habiter chez Freeman. Il apprit avec lui ce qui fera son métier plus tard, charpentier en l’occurrence, et ses principaux codes de vie. Il se fit tatouer à ses 17 ans, suite à une longue discussion avec son grand-père un jour de tempête et de déprime, les mots "Life goes on..." sur le bras gauche et "...so try again" sur son bras droit, paroles sur lesquelles son aïeul termina la discussion existentielle la plus importante de l'adolescent.
A ses 19 ans, Axel fut assez instruit et débrouillard pour commencer sa vie professionnelle auprès de son grand-père et du chantier naval de Bliss, s'améliorant d'années en années, pour devenir l'un des meilleurs éléments du village, au même titre que son grand-père, tandis que Naomi, enfant sage (15 ans maintenant) continuait ses études et appréciait la présence quasi-quotidienne (quelques heures après le boulot) de son grand frère, désormais plus sage et calme, comme le père qu'elle n'avait jamais pu avoir. Néanmoins, Axel, plus stable désormais, s'ennuyait ferme (plus ferme que ne l'était son côté cyborg) et rêvait d'une vie palpitante, où chaque jour était un renouveau : la vie de pirate. Mais il ne pouvait pas abandonner ni Anders, ni Naomi. Il n'avait pas le droit.
Axel tint le coup sept ans, huit mois et trois jours, période de rêves, de travail, de délits mineurs (on ne changera pas la bête hein...) et d'entraînement au combat (il préparait son éventuelle vie, même improbable) avant que ne débarquent au bar qu'il fréquentait, un dimanche soir, trois hommes se revendiquant pirates et semant la zizanie. Rien de très inhabituel me diriez-vous, sauf que le punk était avec sa petite sœur ce soir-là, et que ces malfrats l'ont menacé de mort, voulant imposer le respect. Ni une, ni deux, Axel sortit ses chaînes, mit le bar sans dessus-dessous et les pirates avec. La Marine débarquant (exceptionnellement de tournée ce soir-là, saleté de Murphy...) , ils tinrent Axel comme responsable du tapage et se mirent à tirer en sa direction. Il mit la troupe inconsciente (bien entraîné le petiot quand même, même pour seulement une trentaine de soldats), avant que d'autres ne débarquaient encore, et encore, et encore... Anders, attiré par le grabuge et reconnaissant là son "petit con" et son "ange en sucre" (mais oui, il aime ses deux petits enfants pareil, je vous jure) , les prit chacun sous un bras (il était fort le vieux) et déguerpit comme une flèche. Une fois en lieu sûr, et au fur et à mesure que le punk recevait des baffes et un sermon bien mérité, il prit sa décision de manière définitive : ce monde était un véritable (excusez-moi l'expression) merdier, et s'il voulait avoir la vie dont il rêvait, il fallait qu'il parte.
Une semaine passait, pendant laquelle il fit son sac, fabriqua un petit bateau vapeur et effectua ses adieux au village ainsi qu'à sa famille. Anders et Naomi furent assez réceptifs quant à son vœu de partir, ils l'aidèrent même à plier bagage. De plus, ce n'était pas le premier délit qu'il faisait dans ce bar, mais c'était le plus gros (3 troupes de la Marine "knocked out", tu m'étonnes...) : le temps pressait. A la fin de cette semaine, il embarqua sur son petit bateau vapeur, sous les cris et encouragements des deux personnes qu'il aimait le plus au monde, et partit à l'aventure.
"Bisous Naomi ! A plus vieux schnoque ! Je reviendrai bientôt ! Faites bisous à tata de ma part !
-Fais gaffe à toi petit con, ne crève pas avant de revenir, d'accord ?
-Au revoir grand frère ! Moi, grand-père et Axel (son chat, mais bien sûr...) on attend ton retour avec impatience !"
Life goes on... So try again !
>> Test RP
"Alors voyez-vous, ici, nous avons la quille du navire, partie la plus importante du bateau. Remarquez ce détail qui..."
*Mais qu'est-ce que je fous ici...*
Axel "Chainsaw" Giriko était assez sur une chaise, au fond de la classe, et écoutait le professeur Pinot déblatérer ce que le punk pensait être une évidence. Le casque sur la tête et la tête entre les mains, il n'arrivait pas à se passionner pour le discours du petit homme chauve à lunettes rondes et rouges qui s'agitait devant le schéma. Les cours ça avait jamais été son truc. D'ailleurs, tout ce qui contient une quelconque autorité gouvernementale non plus. Le jeune Axel se mit à fixer la fenêtre, l'arbre derrière la fenêtre, le clebs qui pissait contre, puis il observa le pot de fleurs rouges devant la fenêtre, se dit qu'elles n'étaient pas de saison et, se rendant compte qu'il n'y connaissait vraiment rien aux saisons, il fixa la fenêtre. Encore. Et puis il se rappelait avec un grand soupir du bâtiment où il se trouvait, l'école des futurs charpentiers de Bliss : "Shiptain Lawrence". Il se rappelait de la publicité se voulant motivante et qui ne l'était pas du tout, et ensuite se rappelait, avec une grimace cette fois-ci, de qui l'avait envoyé ici, depuis quelques mois déjà.
[FB]
"Mais qu'est ce que tu veux que j'aille faire en cours vieux schnoque ?!
-Apprendre ton métier petit con, parce que c'est la seule option de vie que t'ait !
-Mais je travaille déjà, Anders !
-Ben ouais, mais quelques cours ne te feront pas de mal ! Tu viens de Bliss, alors aie de quoi le prouver : va en cours et décroche ce foutu diplôme !"
Conversation, ou plutôt gueulantes, qu'Axel, 19 ans, eut avec son grand-père, un jour où il faisait chaud, au domicile du vieux charpentier. Le jeune Axel avait commencé à travailler, et se débrouillait plutôt bien grâce à l'éducation que lui fournit Anders. Ceci dit, ce dernier s'inquiétait pour l'avenir de sa progéniture, car sans diplôme et avec une attitude pareille, attitude qui lui a valu une certaine réputation, il risquait beaucoup. Il continua son sermon :
"T'es aussi diplômé que ce mur, Axel !"
Le jeune punk regarda le mur du salon, et vit une multitude de cadres différents, renfermant chacun un petit bout de papier qui indiquait un certain nombre de titres obtenus plusieurs années plus tôt.
"Pas ce mur, gamin. Ce mur-là !"
Le punk tourna la tête et vit un bout de pierre tout blanc, sans aucun écriteau dessus.
"Et est-ce que tu crois que ce mur ira loin ? Qu'il pourra sortir de Bliss ? Qu'il pourra gagner sa vie ? Non !"
Et la discussion continuait, suivant un fil conducteur de moins en moins logique à chaque réplique, comme d'habitude, meublant le quot...
[/FB]
"Mr Giriko, quel est le meilleur matériau pour un bateau et pourquoi ?"
Le jeune Axel sortit de ses pensées, comme une bulle qu'on éclate, mais reprit ses esprits suffisamment vite pour répondre, tout en enlevant son casque.
"Le bois d'Adam. Bois légendaire de par sa résistance et sa légèreté, il n'est aujourd'hui plus en vente libre tellement il fut prisé.
-C'est exact. Alors il faut savoir que le bois d'Adam..."
Le professeur continua son monologue alors que les élèves avait les yeux rivés sur le jeune Giriko. Et non, c'était loin de n'être que des regards d'admiration. Il y avait dans certains regards du mépris, du dégoût et de la peur. "Que fait-il ici ? Comment peut-on autoriser ce type de personne à étudier ici ? Et voilà qu'il se la pète sous prétexte qu'il est le petit-fils de Freeman..." Axel les entendait presque penser. Il se contenta de remettre son casque audio, et de rêvasser à autres choses.
Quelques heures plus tard, au moment de sortir de l'établissement, le punk se fit aborder par trois grands gaillards, balafrés, mal peignés, mal habillés et au langage affreux. On aurait pu rajouter de la morve au nez que ça n'y aurait rien changé. Ils semblaient connaître Axel et ne le supportaient pas du tout. Sûrement d'anciens voyous que le punk avait corrigé quand il était plus jeune.
"Alors comme ça, on ose se pointer ici Giriko ? C'est qu'il a des couilles...
-Dégagez, bande de... de... Ah merde, j'ai même pas de surnom pour vous, les gars.
-De quoi ?!
-Bah oui, parce que vous voyez, trois asperges habillés comme des sans-abris et avec la tignasse grasse, je vois pas ce que ça peut être..."
Ils se mirent à l'insulter, offusqués, et levèrent le poing en sa direction. Dix minutes plus tard ils étaient empilés les uns sur les autres, face contre le sol, avec plusieurs bleus en tant que nouveau maquillage. Le punk rangea ses chaîne, se frotta les mains, mit son casque audio et partit chercher sa petite sœur à l'école, ignorant les "Tu verras bien, Giriko ! On te le fera payer !" lancés par les asperges sans dents.
Le lendemain, la journée se fit sans encombre : un vieux qui déblatérait, Axel qui rêvait, et pas de légumes d'aucun genre sur le trajet jusqu'à l'école de sa petite sœur. Ceci dit, à ce moment, quelque chose n'était pas normal. Pas normal du tout. Les jeunes sortaient, accompagnés de leurs parents ou pas, comme d'habitude. Les uns après les autres, jusqu'à ce que de cette petite école au murs jaunâtres, il n'y ait plus d'élèves du tout. Pas de Naomi. Il courut en direction de la classe de sa petite sœur, inquiet, ayant perdu son sang-froid en un instant. Il jetait ses pieds sur les dalles brunes, sur les marches d'escaliers, et défonça la porte bleue qu'il cherchait. La salle était sombre, éclairée juste par la petite lueur crépusculaire du jour qui se mourait. Il n'y avait qu'une chaise en plein milieu. Sur la chaise, une poupée. Non, la poupée de Naomi. Il n'y avait qu'une jeune fille de quinze ans avec cette poupée aux cheveux oranges courts et au pansement nasal. Il s'approcha en silence, les poings serrés, le souffle faible. Il prit la poupée, et vit un mot au dos.
"Apporte nous le sabre du directeur de Shiptain Lawrence, ce soir, 20h, à l'entrée de la forêt ou ta petite sœur se transformera en nourriture pour loups."
Il arracha le mot, le froissa en une boule, le jeta, mit la poupée dans sa poche et serra les poings et la mâchoire.
"Ils vont crever."
Bricoleur et malin, Axel s'empara sans mal du sabre : éviter les gardes, le concierge, crocheter une ou deux serrures, prendre le sabre dans le bureau du directeur, au-dessus de l'étagère et sortir par la fenêtre, discrètement. Il se dirigea vers l'orée des bois, le sabre à la main. C'était un sabre luxueux : lame incurvée et étincelante, garde rouge à poignée dorée, sur laquelle on pouvait voir des joyaux et l'inscription "Pour Jonathan R. Lawrence, ancien commandant de la Marine". Il arriva au point de rendez-vous, le regard noir, et trouva les trois compères, armés de pistolets devant lui, le sourire jaune. Mais pas de traces de Naomi.
Pas. De. Traces. De. Naomi.
"Où est ma sœur ?
-Ah, Giriko ! Alors tu l'as le sabre ?"
Il s'avança vers les voyous. De plus en plus vite, les poings serrés, le sabre à la main.
"Où est ma sœur ?
-Dépose le sabre sur le sol. Tout de suite !"
Il continuait à avancer. Toujours plus vite. Les trois compères levèrent leur fusil, intimidés, et l'orientèrent vers Axel.
"Où est ma sœur ?
-N-n-n'approche pas ou on tire !
-Où est ma sœur ?!
-O-o-on va vraiment tirer tu sais...
-OU EST MA SŒUR ?!"
Il planta le sabre dans le sol devant le premier voyou, dans le but de l'intimider, et chargea vers le second. Il prit ses chaînes et claqua violemment le visage du premier d'une main, le désarmant d'une autre. Il se rapprocha d'un bond et écrasa son poing gauche sur l'abdomen de sa cible, avec une violence inouïe, sauvage, bestiale. La cible crachait du sang, la respiration coupée. Axel prit la tête de la victime par la nuque avec sa main droite et l'écrasa contre son genou, avant de le laisser gésir sur le sol. C'était une rage animale qui l'habitait. On pouvait lire cette violence extrême dans son regard, exprimant juste une phrase :
"Je vais vous bouffer."
Le troisième compère tira, tremblant de peur, sur le renard sauvage en face de lui. La balle lui érafla le bras droit, et, après un rictus de douleur (il est en métal, mais y a quand même de la peau et des nerfs qui y sont connectés), le renard se retourna vers lui, chargea, le prit par le col, et lui envoya un coup de boule. La cible projetée, il prit ses chaînes et les écrasa sur le corps encore dans les airs pour le ramener au sol, inconscient.
A ce moment, le dernier des compère, le chef, n'osait plus tirer. Il n'osait plus bouger. Il se contentait de regarder les corps étalés sur le sol, et de penser au fait que le sauvage en face de lui allait le détruire, comme il a détruit sans aucun état d'âme ses deux camarades. Chainsaw rangea ses chaînes, serra les poings et se tourna vers sa dernière victime. Il décocha un coup de pied frontal au niveau du plexus de la victime, l'envoyant contre un arbre. Il prit de la main droite le sabre, se rapprocha, et le lui planta dans l'épaule droite. Après un râle de douleur rauque et puissant, traduisant la peine qu'il subissait, le renard l'étrangla de la main gauche et frappa son visage de la main droite, continuellement, avec un laps de temps d'un quart seconde pour chaque coup, hurlant au voyou la même phrase :
"Où est ma sœur ?! Où est ma sœur ?! Où est ma sœur ?!
-Axel !"
La voix venait du haut de l'arbre. Le renard abandonna le futur cadavre devant lui et leva les yeux. Il vit une jeune fille aux cheveux noirs et longs, aux yeux verts, dans une tenue d'écolière, ligotée et avec les larmes aux yeux. C'était Naomi. Axel la fit descendre, la libéra, et, après un câlin bien mérité, il prit la main de la jeune fille en lui disant de venir, et vite.
Et au moment où ils se retournèrent, ils virent une troupe de la Marine, et en plein milieu, un homme âgé, maigrichon, habillé d'une veste de la Marine trop grande pour lui, et avec un air énervé et méprisant : Jonathan R. Lawrence.Le vieux commandant hurla :
"Voyou ! Regarde ce que tu as fait à mes élèves ! Rend moi mon sabre tout de suite ! Soldats, arrêtez-le !"
Et il lança un rire sardonique en même temps qu'il pointait du doigt Axel "Chainsaw" Giriko. Ce dernier retint son souffle, se plaça devant Naomi, fléchit les jambes et serra les poings.
"Reste derrière moi, petite sœur."
Il craqua sa nuque, l'air déterminé à tuer encore une troupe entière de soldats, ne se posant même pas la question de s'il y arriverait ou pas. Il fallait qu'il protège Naomi, et ce à tout prix. Certains soldats le tenaient en joue, tandis que d'autres avançaient à pas militaire. Et au moment où Axel s'apprêtait à foncer, une voix tonitruante vint arrêter tout ce cortège.
"AXEL, NON !"
Un vieil homme bourru surgit alors de derrière la troupe, l'écartant comme si de rien n'était, et vint se poser devant Axel, poussant même l'ancien commandant. C'était le seul homme capable de pouvoir arrêter Axel d'une traite : Anders "Freeman" Giriko. Il prit un air sévère et gifla violemment Axel.
"N'essaie pas de te friter à la Marine sur un coup de tête, petit con ! Y a ta sœur derrière je te signale ! Tu penses vraiment qu'elle ne sera pas blessée dans ce combat ? Et tu penses vraiment t'en sortir à coup sûr contre vingt mecs plus armés que toi sans une égratignure ?
-Monsieur, veuillez quitter cet endroit avant d'av..."
Le vieux commandant qui avait tenté de prendre la parole reçut un coup de poing du vieil Anders en pleine face, avant d'être pris par ses longs cheveux gris et suspendu au-dessus du sol.
"Toi, sale vieillard prétentieux, saches que la Marine a beau imposer son joug sur cette île, ce sont les charpentiers qui feront toujours la loi ! Et si tu penses vraiment pouvoir faire du mal à mes agneaux d'amour sans même réfléchir à la situation, alors t'auras affaire à moi, c'est clair ?!"
Il reposa le vieillard sur le sol et fit écarter la troupe de la Marine.
"Axel, Naomi. Venez on s'en va."
Le lendemain matin, le vieil Anders jeta le journal local à Axel, la tête entre les mains sur la table du salon, se morfondant depuis au moins dix minutes à côté d'un café maintenant froid.
"Regarde un peu ça, le mioche !"
Le punk prit le rouleau de feuilles, le déplia et lut l'article principal.
"AGRESSION DE TROIS JEUNES ET D'UN COMMANDANT PAR UN JEUNE
Hier soir, le jeune Axel Giriko, déjà connu pour plusieurs délits mineurs, a envoyé trois de ses camarades de classe à l'hôpitâl, dans un état critique, après avoir volé le sabre de l'ancien commandant Lawrence. Ce dernier, remarquant à temps le vol du sabre, trouva le jeune Giriko, juste après l'agression, en possession du dit sabre. Il a ensuite agressé le commandant, avant de s'enfuir. Le commandant Lawrence amena les trois blessés à l'hôpital, d'urgence, n'écoutant que sa bravoure et son altruïsme. Les causes de l'agression sont encore inconnues, et Lawrence, clément cette fois-ci sur le sort du jeune Giriko, promet de ne pas laisser la criminalité se développer dans notre ville bien-aimée de Bliss, et sera plus sévère en cas d'incident à venir. Il met la population en garde, et surveille le jeune Giriko de près. Comme quoi, la violence peut venir de partout."
Hier soir, le jeune Axel Giriko, déjà connu pour plusieurs délits mineurs, a envoyé trois de ses camarades de classe à l'hôpitâl, dans un état critique, après avoir volé le sabre de l'ancien commandant Lawrence. Ce dernier, remarquant à temps le vol du sabre, trouva le jeune Giriko, juste après l'agression, en possession du dit sabre. Il a ensuite agressé le commandant, avant de s'enfuir. Le commandant Lawrence amena les trois blessés à l'hôpital, d'urgence, n'écoutant que sa bravoure et son altruïsme. Les causes de l'agression sont encore inconnues, et Lawrence, clément cette fois-ci sur le sort du jeune Giriko, promet de ne pas laisser la criminalité se développer dans notre ville bien-aimée de Bliss, et sera plus sévère en cas d'incident à venir. Il met la population en garde, et surveille le jeune Giriko de près. Comme quoi, la violence peut venir de partout."
Axel laissa tomber sa tête sur la table, ne cherchant même pas à s'expliquer ou à se défendre. Le vieux charpentier s'esclaffa grassement, à la grande surprise du punk, et interpella ce dernier sur un ton paternel :
"Ecoute, Axel. Je sais pourquoi t'as fait ça. T'en fais pas. Et crois-moi, je suis pas le seul à ne pas croire ces conneries du journal. Mais si je t'ai baffé hier soir, c'est parce que tu n'es pas venu me voir en premier, et c'est parce que tu ne devrais jamais oublier que tu as des gens à protéger."
Il se rapprocha d'Axel, et posa un genou à terre, et une main sur son épaule, le sourire aux lèvres, le regardant dans les yeux. Il déposa alors sur la table un papier brillant sur lequel il était écrit :
"Diplôme de charpentier, de l'académie de Bliss,
certifiant qu'Axel Giriko est désormais officiellement autorisé à pratiquer le métier de charpentier et à en porter le titre.
Accordé par: Anders Giriko, maître-charpentier"
certifiant qu'Axel Giriko est désormais officiellement autorisé à pratiquer le métier de charpentier et à en porter le titre.
Accordé par: Anders Giriko, maître-charpentier"
A ce moment, Naomi, qui arrivait de sa chambre sauta au cou du punk, toute contente, et lui fit un bisou sur la joue droite. Le vieux prit la parole.
"Axel, on t'aime, ne l'oublie jamais. On te soutiendra toujours et ce quoi qu'il arrive. Alors fais en sorte de prendre soin de toi d'accord ?"
Ému, Axel acquiesça, et Naomi, en riant ajouta :
"Je t'aime grand frère."
Il se rendit compte à ce moment que, quoi qu'il arrive, il n'oubliera jamais sa famille, et qu'il ne troquerait ce moment pour rien au monde.
Life goes on.
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Informations IRL
Prénom : Ken
Age : 19
Aime : La musique (métal surtout), les JDR, l'humour en tout genre, les débats métaphysiques et autres
N'aime pas : Murphy, le temps, les égos surdimensionnés (il n'y a qu'un seul Dieu, et c'est MOI, Mwahahahahahahahahahaha) ;)
Personnage préféré de One Piece : Portgas D. Ace
Caractère : Plutôt décontracté, je suis pour le délire et le fun en tout genre, estimant que la vie est trop courte pour se prendre la tête. ^^
Fais du RP depuis : 1 an environ, depuis que j'ai repris les JDR et autres.
Disponibilité : Assez variable, mais plutôt disponible (en général quelques heures, 4 jours par semaine).
Comment avez vous connu le forum ? Je fus joueur de RP plus tôt dans ma jeunesse, mais j'étais trop jeune pour pouvoir apprécier totalement l'expérience. J'ai décidé de retenter le coup avec One Piece, devenu mon manga favori et j'ai trouvé votre forum sur Google.
Dernière édition par Axel "Chainsaw" Giriko le Mer 25 Sep 2013 - 15:29, édité 4 fois